Le Comité de coordination et d'exécution, créé par le congrès de la Soummam du , est le premier organe exécutif de la révolution algérienne, précurseur du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Il est politiquement responsable devant le Conseil national de la Révolution algérienne, qui constitue un embryon de parlement dont les membres sont désignés par cooptation, faute de pouvoir organiser des élections en raison de l'état de guerre en Algérie.
Le , le CNRA vote une résolution donnant délégation au CCE pour former un gouvernement provisoire algérien.
L'annonce officielle de la constitution du « Gouvernement provisoire de la République algérienne » (GPRA) eut lieu au Caire le . Le même jour, la première déclaration du président du GPRA, Ferhat Abbas, fut rendue publique, définissant les circonstances de la naissance de ce gouvernement et les objectifs visés par sa création.
Ce gouvernement est intervenu en exécution des décisions prises par le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) lors de sa réunion tenue au Caire du 22 au au cours de laquelle le Comité de coordination et d'exécution (CCE) fut chargé d'annoncer la création d'un gouvernement provisoire pour parachever la mise en place des institutions de la « Révolution » et la reconstruction d'un État algérien moderne.
Le Gouvernement provisoire avait mis les autorités françaises devant le fait accompli alors que celles-ci prétendaient ne pas avoir d'interlocuteur pour négocier.
Entre 1958 et 1962, il y eut trois formations du Gouvernement provisoire de la République algérienne.
Le premier gouvernement était composé de[1],[2] :
Le deuxième gouvernement[4] était composé de :
Le troisième et dernier gouvernement était composé de :
L'Exécutif provisoire1 est une structure provisoire chargée de gérer les affaires publiques en Algérie durant la période transitoire entre le cessez-le-feu à la suite des accords d'Évian du 19 mars 1962 (entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne et le Gouvernement de la République française) et l'installation définitive du nouvel État algérien le 15 octobre 1962.
L'Exécutif provisoire est installé le 28 mars 1962, après la publication dans le Journal officiel de la République française des décrets qui organisent la période de transition entre la signature des accords d'Évian et l'installation d'un nouveau pouvoir issu du référendum d'autodétermination qu'il a la charge d'organiser. Les autres prérogatives de l'Exécutif provisoire sont principalement le maintien de l'ordre et l'administration intérieure.
Abderrahmane Farès est nommé président de l'Exécutif et Roger Roth vice-président. La composition finale, après négociations, est nommée par le décret du 6 avril 1962. Le siège de l'Exécutif est fixé à Rocher Noir (actuellement Boumerdès). Il transmet ses pouvoirs à l'assemblée constituante le 25 septembre 1962 et au 1er gouvernement algérien, nommé par Ben Bella le 15 octobre 1962
Merci a mes Amis Algériens de Tifelfel pour m'amoir envoyé cette photo par facebook (octobre 2024)
Merci pour une photo de l'Ancien responsable de la wilaya1 des Aurès Tifelfel Tahar Zibiri dont nos parcours se sont croises le jour du cessez le feu en algérie le 19 mars 1962 (aux dires de ceui-ci a son neveu )
Et merci pour les autres photos
●● Le moudjahid de novembre, le colonel Taher Zubiri, est décédé à l'âge de 95 ans.
●● Le défunt est considéré comme l'un des premiers porte-parole de la révolution de libération, et il était le compagnon du martyr Mustafa bin Bulaid, et parmi ceux qui se sont échappés avec lui de la prison d'Al-Kadya à Constantine en 1955.
Il était le commandant de l'État historique 1 Oras-Namsha. Le premier commandant d'état-major pour l'Algérie indépendante.
Qu'Allah fasse miséricorde aux défunts
Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, en visite dans la Vienne en octobre 2023
Présentation du livre << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 >>
Dans la tourmente algérienne, pendant les trois mois de la Période Transitoire
- par le non-respect de l’OAS, du Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962-
- un militaire du contingent de 2ème classe, natif de Vouneuil-sous-Biard 86, qui avait été mutés d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole, pour aides et pacification, en subissant une énorme et inoubliable humiliation
– en ayant l’obligation en plus comme mission, tous les jours de recevoir un Lieutenant de l’ALN émissaire du GPRA de Tunis, pour le conduire à son capitaine FSE pour les rassemblements
- a été oublié ensuite, comme ses camarades militaires du contingent FSE mutés comme lui en force locale,
- et qui de plus, ont été déclarés déserteurs en juillet 1962, car cette période militaire transitoire n’est pas inscrite sur nos livrets militaire individuel
- témoigne dans ce livre avec un Militaire Algérien du contingent d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès avant le 19 mars 1962 pendant la guerre d’Algérie à Tifelfel, ou la guerre avait débuté en 1954, et, ensuite dans la force locale Algérienne à Tifelfel, Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.
*(Accords d’Evian )-10% FSE -90 % FSNA - dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars a juillet 1962
http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/yvon-priou-force-locale-algerienne
htmlhttps://youtu.be/cG6nbMEIGgo?si=GYZ4ieNQiBB6OfwUhttps:
https://youtu.be/_kLakGIW12s?si=uKHW3YzKnUiOsEMP
Des mensonges sur INA aussi
Cerémonie pour les 80 ans de la libération de Paris Copie du discour de Madame la Maire de Paris 25 Aout 2024
Monsieur le Président de la République cher Emmanuel Macron Monsieur le Premier Ministre cher Gabriel Attal monsieur le Président du Sénat cher Gérard Larcher madame la présidente de l'Assemblée nationale chere Yael brun Pivet mesdames et messieurs les ministres mesdames messieurs pardon les ministres du gouvernement espagnol et monsieur le secrétaire d'État du gouvernement espagnol Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs les représentants du corps de diplomatique à Paris monsieur le Président du Comité international paralympique cher Andre monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires Monsieur le Procureur Général près de la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération messieurs les maires mes chers collègues et amis représentant les communes Compagnons de la Libération Monsieur le Préfet de la Région île-de-fance Monsieur le Préfet de Police monsieur le maire honoraire de Paris cher Bertran de laané Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs chers amis il y a 80 ans Paris se libérait et cette libération fut d'abord l'œuvre de son peuple le 18 août depuis son poste souterrain sous la place d'enfer rcher ici même le colonel roll chef des Forces Françaises de l'Intérieur d'île-de-fance appelle à l'insurrection le même jour les forces du travail les syndicats dé Clare la grève générale les postiers les chemineaux passent à la résistance le lendemain les premiers combats rompent le silence ce silence qu'impose la peur les policiers s'emparent de la préfecture de police quartier après quartier rue après rue les parisiennes et les Parisiens se battent pour reprendre leur ville ils savent que Paris est leur destin et Paris sait qu'elle a pour destin la liberté comme lors de la Révolution de 1848 comme lors de la Commune de 1871 comme à chaque fois qu'il est victime d'un pouvoir arbitraire une fièvre s'empare du peuple de Paris et les pousse à ériger des centaines de barricades elles essèe par grappe démultiplié par l'emportement probablement aussi il faut le dire par une forme d'inconscience le 24 enfin la France Libre menée par la deuxè division blindée du général Leclerc roule à grande allure vers la France historique une rumeur se lève doucement sur la capitale on entend le bourdonnement des blindés venu d'outremche d'outreatlantique des rives sud de la Méditerranée les forces alliées se battent aux portes de Paris le soir du 24 août les soldats de la noevet la 9e compagnie de la 2e dbé font une première percée passent par la Porte d'Italie et s'arrête sur le parvis de l'Hôtel de Ville les cloches des églises sonnent à l'heure à tourompre et annonce au parisiens et au monde entier la libération de Paris ces républicains venus d'Espagne ils étaient anarchistes socialistes communistes ils étaient commandé par le capitaine drone et s'illustre par leur bravour ils arrivent les premiers devant l'hôtel de ville et il montre il nous montre encore aujourd'hui que la condition humaine ne souffre d'aucune frontière le 25 août la bataille fitrage autour de la Bastille des Invalides et de la Place de l'Étoile on voit des soldats d'un jour qui se mêlent au combattants aguéris des particuliers qui guident les colonnes de chars et à leur passage des drapeaux français réapparaissent aux fenêtres à midi les pompiers de Paris dressent ce même drapeau sur la Tour Effel et c'est Paris qui sort de sa torpeur puis vient la victoire la ville lumière obscure surci
par quatre années d'afront rayonne de nouveau sur la France rappelons-nous que ce réveil s'est forgé à Paris comme aux quatre coins du pays avec le concours de héros de tous âges français ou étrangers car la libération de Paris c'est écrite dans le sang de femmes et d'hommes qui sont morts au seuil de la liberté parmi ces disparus nous saluons la mémoire de ces jeunes parisiens qui pour Paris se sont résolus à mettre leurs 20 ans en péril nous saluons la mémoire des
combattants venus d'ailleurs Olga bansik missac manouian ils avaient choisi la République sans avoir d'elle d'ailleurs le statut de citoyen nous saluons aussi la mémoire de ces femmes résistantes de notre très-chère Madeleine Rifo mais aussi Lise London Daniel Casanova jeuneviel de Gaulle Antonios et bien sûr
Cécile roltangi beaucoup de ces résistants n'avaient pour seule connaissance des armes que les coups des oppresseurs écoutons aussi Madeleine Rifo cette
immense résistante mais également journaliste et poétesse qui nous inspire pour toujours elle qui a connu la torture la privation de liberté la condamnation à mort gardait la force pour écrire elle disait j'ai aimé ma patrie au bruit sec des verrous les parisiennes et les Parisiens savent ce qu'ils doivent à toutes ses vies injustement brisé ils leur sont redevables d'un héritage humaniste que nous continuons de défendre quotidiennement 80 ans après la Libération la cérémonie d' ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 l'a encore montré Paris est fier de son histoire et de ses valeurs paris est une ville de liberté et de diversité où l'art et la culture sont des leviers d'émancipation où l'on parle la langue de la fraternité entre les peuples à l'oré des années 40 pendant 1533 jours les parisiennes et les Parisiens ont subi des privations des humiliations des souffrances déshonorant la France et la République l'antisémitisme la collaboration la délation ont marché à visage découvert dans nos rue et Paris ne dissimule rien de son histoire elle n'oublie rien des 50000 Juifs parisiens déportés et exterminés de l'horreur du veldive de l'immense responsabilité de Pétin dont l'odieux antisémitisme aggrava délibérément le
sort des juifs mais elle savait qu'elle devait combattre elle-même pour se libérer de ses chaînes tel était le prix à payer afin de demeurer la capitale des
lumières et des droits humains c'est la raison pour laquelle Paris se tient encore toujours au côté de ceux que les guerres accablent les impacts de bal qui balafrent encore les façades de nos bâtiments le montrent tout comme les plaques au fronton de nos écoles rendant hommage aux enfants juifs déportés nous mesurons la valeur sacrée de la liberté et de la vie de chaque être humain monsieur le Président de la République mesdames et messieurs ce soir les Parisiens vouent un hommage solennel à toutes celles et à tous ceux qui portés par cette idée sublime de voir Paris libéré on couru tous les dangers nous commémoronsticulièrement les 130 hommes de la 2e DB les 532 résistants les 2800 civils ayant péri à quelques heures à quelques barricades à quelques souffrances de la Libération enfin nous n'oublions pas non plus le dernier convoi parti le 17 août il emmenait vers la mort 1250 femmes et hommes et 51 juifs du camp de Drancy ce devoir de mémoire nous oblige car comme le disent si bien aujourd'hui nos amis du gouvernement espagnol ici présent il s'agit de notre mémoire démocratique commune mais ce devoir ne doit pas se résumer à une énumération des drames humains dans Paris écrit Camu dans Combat en mai 45 entre le printemps et l'été une prodigieuse clameur s'est élevée qui n'a cessait de retentir dans la nuit cet appel était celui de l'esprit libre qui s'incarnait dans tout un peuple car la Libération a aussi raisonné dans l'esprit de ceux qui l'ont vécu comme une immense fête elle a fait d'un coup jaillir l'espoir trop
longtemps comprimé elle a été l'aube d'une nouvelle espérance alors que Hubert Germain dernier compagnon de la Libération nous a quitté récemment il appartient à Paris de conserver au plus près du cœur la chaleur de cette de cette espérance nous inaugurerons d'ailleurs une avenue à son nom en octobre prochain alors que Fred mour aussi n'est plus lui qui fut un immense chancelier de l'ordre il appartient à Paris de suivre son œuvre en chassant la brume qui trop souvent enveloppe les leçons du passé oui c'était il y a 80 ans la durée d'une vie humaine en 80 ans les femmes et les hommes de la libération de Paris ont fait tout ce que commandait chez eux la peur de voir l'histoire se répéter ils ont bâti l'Europe de la paix créant les conditions d'une fraternité entre les nations du continent ils ont garanti partout la liberté de penser de s'exprimer rétablissant des ponts entre les cultures et favorisant leur compréhension mutuelle c'est d'ailleurs ici à Paris que fut signée la déclaration universelle des Droits Humains de 1948 consacrant les droits économiques et sociaux ils ont fondé un nouveau modèle de société un nouveau modèle économique et social inspiré bien sûr du programme des jours heureux du Conseil National de la Résistance sanctuarisant la solidarité mettant fin à l'indigence et aux égoïsmes fortifiant la communauté nationale par-delà les classes sociales plus qu'une simple commémoration c'est cet héritage vivant fait de personnes et d'actes salutaires qui doit sans cesse nous rappeler le prix des combats pour la liberté et je dis bien que c héritage est vivant car il brille sous le regard bienveillant et lumineux d'Edgar Morin parisien résistant d'O 1944 qui est aussi l'un de nos plus illustres penseurs et grand témoin de ce siècle Edgar Morin appelait récemment dans la situation mondiale actuelle à je cite passer à la résistance avec ou sans espérance et il nous disait que la première et et fondamentale résistance devait être celle de l'esprit oui cet héritage est vivant car il persiste ici dans la pierre du musée de la libération de Paris Musée Général Leclerc musée Jean-Moulin sicher à Cécile roltangi j'ai voulu ce musée avec elle ici place d'enfer rocherau où elle passera ces journées glorieuses d'août 1944 cher Francis nous pensons à cet héritage vivant nous l'éprouvons quotidiennement pour lui être fidèle nous devons protéger ce qui fait notre bien commun à chaque fois que la France renonce à protéger le plus faible à chaque fois qu'elle cherche à se départir de son l d'humanité elle se place au bord de laabîme céder au renoncement embrasser le populisme et les discours facile oubliez l'enseignement de François mitteran pour qui le nationalisme c'est la guerre revient finalement à accepter des tragédies futures cet héritage enfin Paris ne l'entretient pas seul mais avec les unités militaires compagnons qui ont défilé devant nous et avec les autres communes Compagnons de la Libération Nantes Grenoble vassu en vercor et l'île de Saint qui sont présentes ici aujourd'hui avec leur mère les cinq villes sœurs de cet ordre représente la France dans sa diversité une diversité géographique démographique historique sur laquelle se fonde pourtant l'unité de notre pays elle garde en partage un sens aigu de leur devoir car comme le disait le Général de Gaulle je le cite en 1946 si les individus sont destinés à disparaître les collectivités compagnons continueront à témoigner dans l'avenir de ce qu'a été l'Ordre de la Libération ce soir donc nous renouvelons notre promesse ne jamais oublier que la République fut un jour un acte d'audace nousons renouvelons notre promesse de ne jamais oublier quel fut l'esprit de résistance qui animait les combattants de la libération de Paris alors vive Paris vive la liberté vive la république et vive la france
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Lettre de Jean-François Gavoury
Paris, le 6 novembre 2009
L’OAS (Organisation armée secrète) a été à l’origine, en Algérie et en France, au cours des années 1961 et 1962, de milliers d’attentats terroristes et de quelque 2.700 assassinats, individuels et collectifs, ayant visé notamment des civils, des magistrats, des militaires, des représentants des forces de l’ordre, des fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles aux institutions de la République à une période de leur histoire où elles étaient les plus menacées.
« Pourquoi est-il si long, pourquoi est-il si dur de poser ces actes évidents ?
Je le dis avec émotion, gravité : je suis en même temps fier que Paris soit la première commune, la première institution française, à oser le faire, mais avec le regret que cela n’ait pas été fait plus tôt. »
Lien ci dessous pour voir sur youtube un film de d'une heure << temoignages de quatre anciens combattants d'algérie>> interogés par des eleves d'une classe du collége FerninandClovis Pin de Poitiers
Lien ci-dessous
La réponse obtenue du Ministère des Armées par l'interlédiaire des Archives de Pau n'est pas meilleure- car j'ai de la peine a croire qu'il n'y a pas eu de liste de Militaires Français de Métropole établis pour etre fournis a l'Excécutif Provisoire Algérien lors de la passation des Pouvoirs Officiels du 21 Avril 1962 par le Haut commisaire Français en Algérie Christian Foucher
Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962. Faux aussi Le référendum a eu lieu le 1 juillet 1962
témoignage d'un ancien militaire FSNA en 2023 dans le livre <<La force locale en Algérie 19 mars 1962 31 juillet 1962 par Omar Hamourit de cet évenement
voir et rectifier pour la date qui n'est pas la bonne c'est le 1er juillet et non le 5)
Enfin une vidéo visible sur INA fr de Roger Bissonnier, sur la période transitoire après le 19 mars 1962, par un témoignage d'un ancien Officier FSE de la force locale Algérienne les unités 442-443 UFL-UFO constitués par le 2ème RIMA
(Un autre courrier envoyé au Ministre) Monsieur le Ministre
Je vous serai gré de bien vouloir prendre en considération une demande
de reconnaissance ,concernant mon incorporation malgré moi en qualité
de Sous officier , après le cessé le feu dans la Force Locale Algérienne
la 481èm U F L du 1/42 RA du 2 Mars au 9 Juin 1962 .
Avec le temps je suis de plus en plus triste devant l'ingratitude de mon pays
pour qui cette sombre période n'a pratiquement jamais été évoqué et n'est
même pas inscrit sur mon livret militaire
J'ai reçu tout de même dernièrement la confirmation de cette affectation de
vos services , et je les en remercie vivement.
Monsieur le ministre : Je ne connais pas d'exemple dans l'histoire de mon
pays , ou on ordonne à un Sous Officier appelé, ayant fait son devoir depuis
20 mois dans les montagnes de l'Ouarsenis d'aller encadrer ceux qui étaient
considérés comme ennemis quelques jours auparavant .
Plusieurs de ces camarades appelés, ont d'ailleurs été tues et d'autres ont
disparus à jamais dans ces unités U F L
Certes je possède la Croix du Combattant et le titre de reconnaissance de la
Nation obtenus il y a bien longtemps , j'ai maintenant 72 ans , malade , mais
cette période de 3 mois dans cette unité à l'âge de 21 ans avec toutes les
vexations et compromissions que nous avons subi comme une véritable
humiliation ,resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais .
Monsieur le Ministre . A l'aube de notre fin de vie cette reconnaissance
pour services rendus à la France ,serait un honneur pour tous les camarades
ayant subi cet affront , et une juste récompense .
Dans cette attente , je vous prie de recevoir Monsieur le Ministre l'expression
de mes salutations les plus respectueuses .
Monsieur Resse Pierre
Il y eut le temps de la guerre, rendue inéluctable par l’incompréhension d’une situation très particulière :
-D’un côté, le refus de prendre en compte les revendications légitimes d’une population autochtone qui avait pourtant payé un lourd tribut aux deux conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 : ils avaient le droit de se faire tuer mais pas la reconnaissance de la nationalité française !
-De l’autre, le fait que l’Algérie, à la différence de la Tunisie et du Maroc qui en 1954 s’acheminaient relativement sereinement vers l’Indépendance, l’Algérie donc était une vraie colonie de peuplement où s’étaient implantés depuis 1830 des Français, des Espagnols, des Maltais, des Italiens qui avaient fait souche et se sentaient chez eux, sur une terre vénérée.
Après 8 ans de conflits sanglants, après des tentatives avortées de mettre fin au problème de façon pacifique, malgré les efforts de femmes et d’hommes au grand cœur comme Germaine TILLION, Jacques SOUSTELLE ou Jacques CHEVALIER, après des événements dramatiques touchant les deux communautés, ainsi que les soldats des 2 bords et entraînant la mort de centaines de milliers d’hommes et de femmes, événements largement rappelés dans la Presse ces jours-ci, enfin une issue apparaissait avec la perspective des accords d’Evian.
Certes, cette signature eut lieu dans la douleur puisque le Maire de cette ville, Camille BLANC, avait été assassiné par l’OAS, le 31 mars 1961, pour avoir accepté d’y accueillir la conférence devant mettre un terme à la guerre.
Le 18 mars 1962 étaient signés, malgré tout, les accords et le 19 mars 1962 était proclamé le Cessez-le-Feu.
Celui-ci fut accueilli avec soulagement par le peuple français et les soldats, enfin libérés de cette guerre « idiote et imbécile » comme l’avait qualifiée Guy MOLLET, qui n’avait pourtant pas su y mettre un terme ! En revanche, ce fut l’affolement parmi la population Pied-Noir, terrorisée et prise en otage par l’OAS.
Je citerai ici l’écrivain algérien Yasmina KHADRA : « Ce qui a rendu inévitable l’exil des Pieds-Noirs, ce sont surtout les folies insoutenables de l’OAS. Oui, une Algérie plurielle était possible ! »
Mes chers amis Anciens d’Algérie, vous avez perdu 2 ans et plus de votre vie pour nous défendre, nous, les Pieds-Noirs, qui nous sentions tellement français, en Algérie mais tellement proches aussi de cette population arabe que nous avons laissée! Certains ont perdu leur âme dans cette sale guerre et des milliers ont perdu la vie !
Mais après le temps de la guerre, après 50 ans de regrets nostalgiques, il est temps que viennent l’apaisement, la réconciliation et une amitié paisible entre l’Algérie et la France.
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Intervention de Danièle PONSOT, 19 mars 2013
Mes chers amis Anciens Combattants, souvenez-vous ! Nous étions ensemble, là-bas, en Algérie : vous étiez dans les Aurès, dans la Mitidja, dans le Grand Sud Saharien, près des frontières Marocaine ou Tunisienne. Moi, je vivais près des coteaux de Mascara.
Aujourd’hui, comme tous les ans, nous sommes réunis à Chaussin, pour nous souvenir et rendre hommage à tous ceux qui ont payé un tribut trop lourd à cette guerre cruelle et fratricide.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée particulière pour toutes les mères à qui on est un jour venu annoncer qu’elles ne reverraient pas leur fils. Qu’elles aient vécu au fond de la campagne de France ou dans une mechta algérienne, la peine était la même, injuste et insurmontable.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour le Harki, empêché de monter dans le camion se dirigeant vers le port ou l’aéroport, figé dans l’incompréhension devant ce coup du sort, résigné devant la mort annoncée.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour la pauvre vieille femme, s’apprêtant à monter dans un bateau hostile, laissant derrière elle ses souvenirs et ses morts et n’emportant avec elle, pour tout bagage, qu’une modeste valise et…la cage de son cher canari !
Tant de chagrins, tant de gâchis qui auraient pu être évités avec un peu plus de respect et de volonté !
Le cessez le feu du 19 mars, s’il n’empêcha pas des exactions criminelles dans les semaines qui suivirent, a eu le grand mérite d’affirmer la volonté de la République de mettre un terme officiel aux combats en Algérie et a donc toute sa place dans les dates de commémoration reconnues par la Nation.
29 août 2022
Il s’agit du texte intégral tel que publié le 27 août 2022 par les services de l’Elysée.BD
Préambule
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et dans l’esprit des Déclarations d’Alger de 2003 et de 2012, la France et l’Algérie, fortes des liens humains exceptionnels qui les unissent et résolument déterminées à promouvoir leur amitié et à consolider leurs acquis en matière de coopération et de partenariat, renouvellent leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible à la mesure de la profondeur de leurs liens historiques et de la densité de leur coopération.
Les deux parties estiment le moment venu de favoriser une lecture objective et de vérité d’un pan de leur histoire commune, tenant compte de l’ensemble de ses étapes afin d’appréhender l’avenir dans l’apaisement et le respect mutuel.
Elles conviennent de valoriser leur appartenance au même espace géographique méditerranéen, leurs convergences politiques et leurs complémentarités économiques pour édifier une relation stratégique sur la base d’une confiance mutuelle et d’un dialogue renouvelé.
La France et l’Algérie décident d’inaugurer une nouvelle ère de leurs relations d’ensemble en jetant les bases d’un partenariat renouvelé, qui se décline à travers une approche concrète et constructive, tournée vers des projets d’avenir et la jeunesse, à même de libérer le potentiel de leur coopération et conforme aux aspirations de leurs peuples.
Ce nouveau partenariat privilégié, devenu une exigence dictée par la montée des incertitudes et l’exacerbation des tensions régionales et internationales, fournit un cadre pour concevoir une vision commune et une démarche étroitement concertée pour faire face aux nouveaux défis globaux (crises globales et régionales, changement climatique, préservation de la biodiversité, révolution numérique, santé…), au service de la paix, de la stabilité et du développement, dans le respect du droit international et dans l’esprit du multilatéralisme.
La France et l’Algérie entendent jouer un rôle central dans la promotion du partenariat entre l’Europe et l’Afrique la construction d’un espace méditerranéen de paix, de développement et de prospérité partagée. A cette fin, elles expriment leur volonté de définir un agenda conjoint d’avenir à horizon 2030 et de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse.
Dialogue politique
La France et l’Algérie considèrent que le moment est venu d’évaluer les cadres existants de la coopération bilatérale.
A cet effet, la France et l’Algérie décident de rehausser leurs concertations politiques traditionnelles par l’institution du « Haut Conseil de coopération » au niveau des Chefs d’Etat, pour approfondir et concevoir, ensemble dans un esprit de confiance et de respect mutuels, des réponses adaptées aux questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Le Haut Conseil de Coopération supervisera les activités des différents mécanismes de la coopération bilatérale et donnera les grandes orientations sur les principaux axes de coopération, sur les actions concrètes de partenariat et en évaluera la mise en œuvre. Des visites ministérielles bilatérales dans tous les domaines concernés se tiendront à échéance régulière pour en assurer le suivi.
Pour les questions de défense et de sécurité, les chefs d’Etats réuniront les responsables des deux pays sur le modèle de la réunion de Zeralda du 26 août 2022, chaque fois que nécessaire.
Ce Haut Conseil se tiendra tous les deux ans, alternativement à Paris et à Alger selon les modalités à définir ultérieurement.
Histoire et mémoire
Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.
Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période coloniale et de la guerre d’indépendance. Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur une base semestrielle.
Les deux parties conviennent de créer, en France et en Algérie, des lieux qui seront à la fois un espace muséal ainsi qu’un lieu de création, de dialogue et d’échange des jeunesses franco algériennes. Ces lieux accueilleront des chercheurs, des artistes, et des jeunes de la France et de l’Algérie qui mèneront des projets en commun.
Le travail sera renforcé sur l’entretien des cimetières européens et la valorisation de leur patrimoine funéraire exceptionnel.
Dimension humaine et mobilité
Conscientes que les liens humains constituent le vecteur, par excellence, de la redynamisation effective du partenariat bilatéral, les deux parties conviennent d’engager une réflexion pour bâtir des solutions concrètes et opérationnelles à même de répondre à leurs attentes respectives pour que la circulation des personnes entre les deux pays soit organisée et encadrée pour être pleinement respectueuse des lois, intérêts et contraintes du pays d’accueil tout en favorisant des échanges humains liés aux dynamiques économique, sociale, académique et touristique entre deux pays et deux sociétés partageant des liens multiples.
Les deux parties conviennent de définir les contours d’une plus grande coopération dans ce domaine, avec pour objectif d’encourager la mobilité entre les deux pays, notamment pour les étudiants, entrepreneurs, scientifiques, universitaires, artistes, responsables d’associations et sportifs, permettant de conduire davantage de projets communs.
Elles s’engagent par ailleurs à valoriser le potentiel que représentent la communauté algérienne en France et les citoyens binationaux dans le développement de la relation bilatérale et à appuyer les projets que ces acteurs portent en ce sens en France comme en Algérie.
Partenariat économique et pour la transition énergétique
La France et l’Algérie donneront un nouvel élan à leurs relations économiques pour favoriser un partenariat équilibré dans l’intérêt des deux pays.
Dans cette optique, elles entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour l’innovation. Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d’avenir : le numérique, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme.
Les deux parties sont convenues de coopérer ensemble sur la transition énergétique – notamment à travers une coopération dans les domaines du gaz et de l’hydrogène. Elles sont également convenues de lancer un programme de recherche d’innovation technologique sur la récupération et le traitement du gaz de torchage.
Cette relance devrait se traduire par l’accroissement de l’investissement, la préservation et la création d’emplois sur leurs territoires respectifs, notamment à destination de la jeunesse, à travers une étroite implication des opérateurs économiques des deux pays à sa définition et au suivi de sa mise en œuvre. Dans cette perspective, les deux parties veilleront à l’opérationnalisation rapide du fonds d’investissement commun conçu pour accompagner les efforts conjoints de co-production et d’investissement.
Les deux parties sont convenues d’œuvrer au développement d’infrastructures logistiques sur les deux rives de la Méditerranée.
Coopération éducative, scientifique, culturelle et sportive
Les deux parties réaffirment leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération bilatérale dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes respectives, dans l’esprit constructif qui les a toujours animées.
Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération culturelle, notamment dans le domaine de la création, de la production et de la formation cinématographique, et réaffirment leur engagement à promouvoir davantage un rayonnement culturel mutuel dans les deux pays.
Elles sont également convenues de lancer des programmes de recherche en faveur de la protection de la Méditerranée et de sa biodiversité et de l’environnement en général. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération sur les fouilles archéologiques, notamment à Tipaza et de renforcer la formation des archéologues.
La coopération entre l’Institut Pasteur de France et l’Institut Pasteur d’Algérie sera renforcée pour favoriser les mobilités de chercheurs et mettre en œuvre des programmes de recherche conjoints.
De la même manière, la coopération entre le CNRS et la DGRSDT sera renforcée de manière à créer des actions structurantes dans le domaine de la recherche.
Jeunesse
La France et l’Algérie décident de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse, portant sur l’ensemble de ses dimensions et se traduisant par la mise en œuvre de projets concrets, parmi lesquels :
La création d’un incubateur de start-ups en Algérie, et son appui par les structures publiques et privées d’ores et déjà développées, en vue d’établir un réseau d’incubateurs de part et d’autre de la Méditerranée
Le développement de la formation, à travers l’intensification des coopérations universitaires et de l’enseignement supérieur dans les domaines d’avenir, dont en priorité l’économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la santé, notamment.
La mise en œuvre des conditions d’une mobilité positive entre les deux pays.
L’appui à des projets d’investissement d’avenir en France et en Méditerranée, initiés notamment par les PME, à travers le Fonds de 100 millions d’euros pour les entrepreneurs issus de la diaspora maghrébine qui sera implanté à Marseille.
Le développement conjoint de filières cinématographiques à travers la mise en place d’espaces de création contemporaine communs, de studios et de formation aux métiers du cinéma.
L’intensification des efforts pour accueillir des artistes en résidence et favoriser par ce biais des créations artistiques conjointes.
L’intensification de la coopération sportive, à travers le développement d’échanges entre les fédérations sportives, des formations aux métiers du sport, des infrastructures et équipements sportifs et de gestion des grands événements sportifs.
Un effort conjoint sera mené afin d’encourager les traductions d’ouvrages entre le français et l’arabe.
La facilitation mutuelle de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires.
Un point d’étape, associant l’ensemble des acteurs publics et privés ainsi que les porteurs de projets, sera conduit tous les six mois pour évaluer les progrès effectués et donner de nouvelles impulsions.
Extraits d'une réponse a un parlementaire qui prouve l'intelligence de nos gouvernants.<< Rien n'empêche en effet qu'un même événement ou une même population fasse l'objet de deux commémorations au cours d'une année. Le Gouvernement n'envisage pas de modifier le calendrier commémoratif se rapportant à la guerre d'Algérie et aux combats du Maroc et de la Tunisie. Il souhaite en outre que l'ensemble des membres de la communauté nationale, et en particulier les témoins et les acteurs de la guerre d'Algérie, se placent désormais dans une perspective de respect, de solidarité et de rassemblement dans la recherche d'une mémoire apaisée.
Loi n° 99-882 de la Guerre en Algérie du 18 octobre 1999 !!
- la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectués en Afrique du Nord » à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999 qui "modifie" - la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie" (sans modifié les dates)
https://www.mondialisation.ca/algerie-60-ans-dindependance-sans-rente-memorielle/5669567
Inter actualités de 19H15 - 18.04.1962 - 30:52 - audio INA Fr
https://www.ina.fr › L'INA éclaire l'actu
JT 20H - 18.04.1962 - 04:28 - vidéo
Par Omar Hamourit *
Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.
Des harkis dans la Force locale
Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale.
À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.
Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc
Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad.
Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.
* Universitaire
- pour entendre parler des 10% de miitaires français de souche européenne qui furent mutés d'office dans la force locale Algérienne??? après le cessez le feu du 19 mars 1962 (Accords d'Evian du 18 Mars 1962) << dont certains ne sont pas revenus ???>>
Enfin une bonne nouvelle le 10 Décembre 2021
video 30 juin 1962 465208 vues 28min 11s
ALGERIE : L'INDEPENDANCE - Vidéo Ina.fr
www.ina.fr/video/CAF97505631
- Car pourquoi mettre le 30 juin 1962, alors que le vote a eu lieu le 1er juillet 30 juin 1962 9641 vues 16min 39s
- Pourquoi mettre la date du 30 juin 1962alors que Joseph Pasteur parle du lendemain 3 juillet
- Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962 ? ...1 juillet1962
30 juin 1962 ? (2 juillet 1962) 462488 vues 27min 59s
Pour cette première journée de l'indépendance algérienne, édition spéciale présentée par Michel PÉRICARD. Une liaison télévisée avec l'Algérie permet la diffusion en direct de plusieurs reportages, dont des témoignages d'Algériens musulmans et de pieds noirs. Auparavant Joseph PASTEUR aura fait un compte rendu détaillé des luttes pour le pouvoir entre clans du FLN combattants de l'intérieur et leaders en exil en Tunisie ou au Maroc. -Premiers résultats du référendum d'autodétermination
Video de 1970 (23.69 Ko)Video de 1970 (23.69 Ko)
Merci a mes Amis Algériens de Tifelfel pour m'amoir envoyé cette photo par facebook (octobre 2024)
Merci pour une photo de l'Ancien responsable de la wilaya1 des Aurès Tifelfel Tahar Zibiri dont nos parcours se sont croises le jour du cessez le feu en algérie le 19 mars 1962 (aux dires de ceui-ci a son neveu )
Et merci pour les autres photos
●● Le moudjahid de novembre, le colonel Taher Zubiri, est décédé à l'âge de 95 ans.
●● Le défunt est considéré comme l'un des premiers porte-parole de la révolution de libération, et il était le compagnon du martyr Mustafa bin Bulaid, et parmi ceux qui se sont échappés avec lui de la prison d'Al-Kadya à Constantine en 1955.
Il était le commandant de l'État historique 1 Oras-Namsha. Le premier commandant d'état-major pour l'Algérie indépendante.
Qu'Allah fasse miséricorde aux défunts
Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, en visite dans la Vienne en octobre 2023
Présentation du livre << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 >>
Dans la tourmente algérienne, pendant les trois mois de la Période Transitoire
- par le non-respect de l’OAS, du Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962-
- un militaire du contingent de 2ème classe, natif de Vouneuil-sous-Biard 86, qui avait été mutés d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole, pour aides et pacification, en subissant une énorme et inoubliable humiliation
– en ayant l’obligation en plus comme mission, tous les jours de recevoir un Lieutenant de l’ALN émissaire du GPRA de Tunis, pour le conduire à son capitaine FSE pour les rassemblements
- a été oublié ensuite, comme ses camarades militaires du contingent FSE mutés comme lui en force locale,
- et qui de plus, ont été déclarés déserteurs en juillet 1962, car cette période militaire transitoire n’est pas inscrite sur nos livrets militaire individuel
- témoigne dans ce livre avec un Militaire Algérien du contingent d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès avant le 19 mars 1962 pendant la guerre d’Algérie à Tifelfel, ou la guerre avait débuté en 1954, et, ensuite dans la force locale Algérienne à Tifelfel, Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.
*(Accords d’Evian )-10% FSE -90 % FSNA - dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars a juillet 1962
http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/yvon-priou-force-locale-algerienne
htmlhttps://youtu.be/cG6nbMEIGgo?si=GYZ4ieNQiBB6OfwUhttps:
https://youtu.be/_kLakGIW12s?si=uKHW3YzKnUiOsEMP
Des mensonges sur INA aussi
Cerémonie pour les 80 ans de la libération de Paris Copie du discour de Madame la Maire de Paris 25 Aout 2024
Monsieur le Président de la République cher Emmanuel Macron Monsieur le Premier Ministre cher Gabriel Attal monsieur le Président du Sénat cher Gérard Larcher madame la présidente de l'Assemblée nationale chere Yael brun Pivet mesdames et messieurs les ministres mesdames messieurs pardon les ministres du gouvernement espagnol et monsieur le secrétaire d'État du gouvernement espagnol Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs les représentants du corps de diplomatique à Paris monsieur le Président du Comité international paralympique cher Andre monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires Monsieur le Procureur Général près de la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération messieurs les maires mes chers collègues et amis représentant les communes Compagnons de la Libération Monsieur le Préfet de la Région île-de-fance Monsieur le Préfet de Police monsieur le maire honoraire de Paris cher Bertran de laané Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs chers amis il y a 80 ans Paris se libérait et cette libération fut d'abord l'œuvre de son peuple le 18 août depuis son poste souterrain sous la place d'enfer rcher ici même le colonel roll chef des Forces Françaises de l'Intérieur d'île-de-fance appelle à l'insurrection le même jour les forces du travail les syndicats dé Clare la grève générale les postiers les chemineaux passent à la résistance le lendemain les premiers combats rompent le silence ce silence qu'impose la peur les policiers s'emparent de la préfecture de police quartier après quartier rue après rue les parisiennes et les Parisiens se battent pour reprendre leur ville ils savent que Paris est leur destin et Paris sait qu'elle a pour destin la liberté comme lors de la Révolution de 1848 comme lors de la Commune de 1871 comme à chaque fois qu'il est victime d'un pouvoir arbitraire une fièvre s'empare du peuple de Paris et les pousse à ériger des centaines de barricades elles essèe par grappe démultiplié par l'emportement probablement aussi il faut le dire par une forme d'inconscience le 24 enfin la France Libre menée par la deuxè division blindée du général Leclerc roule à grande allure vers la France historique une rumeur se lève doucement sur la capitale on entend le bourdonnement des blindés venu d'outremche d'outreatlantique des rives sud de la Méditerranée les forces alliées se battent aux portes de Paris le soir du 24 août les soldats de la noevet la 9e compagnie de la 2e dbé font une première percée passent par la Porte d'Italie et s'arrête sur le parvis de l'Hôtel de Ville les cloches des églises sonnent à l'heure à tourompre et annonce au parisiens et au monde entier la libération de Paris ces républicains venus d'Espagne ils étaient anarchistes socialistes communistes ils étaient commandé par le capitaine drone et s'illustre par leur bravour ils arrivent les premiers devant l'hôtel de ville et il montre il nous montre encore aujourd'hui que la condition humaine ne souffre d'aucune frontière le 25 août la bataille fitrage autour de la Bastille des Invalides et de la Place de l'Étoile on voit des soldats d'un jour qui se mêlent au combattants aguéris des particuliers qui guident les colonnes de chars et à leur passage des drapeaux français réapparaissent aux fenêtres à midi les pompiers de Paris dressent ce même drapeau sur la Tour Effel et c'est Paris qui sort de sa torpeur puis vient la victoire la ville lumière obscure surci
par quatre années d'afront rayonne de nouveau sur la France rappelons-nous que ce réveil s'est forgé à Paris comme aux quatre coins du pays avec le concours de héros de tous âges français ou étrangers car la libération de Paris c'est écrite dans le sang de femmes et d'hommes qui sont morts au seuil de la liberté parmi ces disparus nous saluons la mémoire de ces jeunes parisiens qui pour Paris se sont résolus à mettre leurs 20 ans en péril nous saluons la mémoire des
combattants venus d'ailleurs Olga bansik missac manouian ils avaient choisi la République sans avoir d'elle d'ailleurs le statut de citoyen nous saluons aussi la mémoire de ces femmes résistantes de notre très-chère Madeleine Rifo mais aussi Lise London Daniel Casanova jeuneviel de Gaulle Antonios et bien sûr
Cécile roltangi beaucoup de ces résistants n'avaient pour seule connaissance des armes que les coups des oppresseurs écoutons aussi Madeleine Rifo cette
immense résistante mais également journaliste et poétesse qui nous inspire pour toujours elle qui a connu la torture la privation de liberté la condamnation à mort gardait la force pour écrire elle disait j'ai aimé ma patrie au bruit sec des verrous les parisiennes et les Parisiens savent ce qu'ils doivent à toutes ses vies injustement brisé ils leur sont redevables d'un héritage humaniste que nous continuons de défendre quotidiennement 80 ans après la Libération la cérémonie d' ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 l'a encore montré Paris est fier de son histoire et de ses valeurs paris est une ville de liberté et de diversité où l'art et la culture sont des leviers d'émancipation où l'on parle la langue de la fraternité entre les peuples à l'oré des années 40 pendant 1533 jours les parisiennes et les Parisiens ont subi des privations des humiliations des souffrances déshonorant la France et la République l'antisémitisme la collaboration la délation ont marché à visage découvert dans nos rue et Paris ne dissimule rien de son histoire elle n'oublie rien des 50000 Juifs parisiens déportés et exterminés de l'horreur du veldive de l'immense responsabilité de Pétin dont l'odieux antisémitisme aggrava délibérément le
sort des juifs mais elle savait qu'elle devait combattre elle-même pour se libérer de ses chaînes tel était le prix à payer afin de demeurer la capitale des
lumières et des droits humains c'est la raison pour laquelle Paris se tient encore toujours au côté de ceux que les guerres accablent les impacts de bal qui balafrent encore les façades de nos bâtiments le montrent tout comme les plaques au fronton de nos écoles rendant hommage aux enfants juifs déportés nous mesurons la valeur sacrée de la liberté et de la vie de chaque être humain monsieur le Président de la République mesdames et messieurs ce soir les Parisiens vouent un hommage solennel à toutes celles et à tous ceux qui portés par cette idée sublime de voir Paris libéré on couru tous les dangers nous commémoronsticulièrement les 130 hommes de la 2e DB les 532 résistants les 2800 civils ayant péri à quelques heures à quelques barricades à quelques souffrances de la Libération enfin nous n'oublions pas non plus le dernier convoi parti le 17 août il emmenait vers la mort 1250 femmes et hommes et 51 juifs du camp de Drancy ce devoir de mémoire nous oblige car comme le disent si bien aujourd'hui nos amis du gouvernement espagnol ici présent il s'agit de notre mémoire démocratique commune mais ce devoir ne doit pas se résumer à une énumération des drames humains dans Paris écrit Camu dans Combat en mai 45 entre le printemps et l'été une prodigieuse clameur s'est élevée qui n'a cessait de retentir dans la nuit cet appel était celui de l'esprit libre qui s'incarnait dans tout un peuple car la Libération a aussi raisonné dans l'esprit de ceux qui l'ont vécu comme une immense fête elle a fait d'un coup jaillir l'espoir trop
longtemps comprimé elle a été l'aube d'une nouvelle espérance alors que Hubert Germain dernier compagnon de la Libération nous a quitté récemment il appartient à Paris de conserver au plus près du cœur la chaleur de cette de cette espérance nous inaugurerons d'ailleurs une avenue à son nom en octobre prochain alors que Fred mour aussi n'est plus lui qui fut un immense chancelier de l'ordre il appartient à Paris de suivre son œuvre en chassant la brume qui trop souvent enveloppe les leçons du passé oui c'était il y a 80 ans la durée d'une vie humaine en 80 ans les femmes et les hommes de la libération de Paris ont fait tout ce que commandait chez eux la peur de voir l'histoire se répéter ils ont bâti l'Europe de la paix créant les conditions d'une fraternité entre les nations du continent ils ont garanti partout la liberté de penser de s'exprimer rétablissant des ponts entre les cultures et favorisant leur compréhension mutuelle c'est d'ailleurs ici à Paris que fut signée la déclaration universelle des Droits Humains de 1948 consacrant les droits économiques et sociaux ils ont fondé un nouveau modèle de société un nouveau modèle économique et social inspiré bien sûr du programme des jours heureux du Conseil National de la Résistance sanctuarisant la solidarité mettant fin à l'indigence et aux égoïsmes fortifiant la communauté nationale par-delà les classes sociales plus qu'une simple commémoration c'est cet héritage vivant fait de personnes et d'actes salutaires qui doit sans cesse nous rappeler le prix des combats pour la liberté et je dis bien que c héritage est vivant car il brille sous le regard bienveillant et lumineux d'Edgar Morin parisien résistant d'O 1944 qui est aussi l'un de nos plus illustres penseurs et grand témoin de ce siècle Edgar Morin appelait récemment dans la situation mondiale actuelle à je cite passer à la résistance avec ou sans espérance et il nous disait que la première et et fondamentale résistance devait être celle de l'esprit oui cet héritage est vivant car il persiste ici dans la pierre du musée de la libération de Paris Musée Général Leclerc musée Jean-Moulin sicher à Cécile roltangi j'ai voulu ce musée avec elle ici place d'enfer rocherau où elle passera ces journées glorieuses d'août 1944 cher Francis nous pensons à cet héritage vivant nous l'éprouvons quotidiennement pour lui être fidèle nous devons protéger ce qui fait notre bien commun à chaque fois que la France renonce à protéger le plus faible à chaque fois qu'elle cherche à se départir de son l d'humanité elle se place au bord de laabîme céder au renoncement embrasser le populisme et les discours facile oubliez l'enseignement de François mitteran pour qui le nationalisme c'est la guerre revient finalement à accepter des tragédies futures cet héritage enfin Paris ne l'entretient pas seul mais avec les unités militaires compagnons qui ont défilé devant nous et avec les autres communes Compagnons de la Libération Nantes Grenoble vassu en vercor et l'île de Saint qui sont présentes ici aujourd'hui avec leur mère les cinq villes sœurs de cet ordre représente la France dans sa diversité une diversité géographique démographique historique sur laquelle se fonde pourtant l'unité de notre pays elle garde en partage un sens aigu de leur devoir car comme le disait le Général de Gaulle je le cite en 1946 si les individus sont destinés à disparaître les collectivités compagnons continueront à témoigner dans l'avenir de ce qu'a été l'Ordre de la Libération ce soir donc nous renouvelons notre promesse ne jamais oublier que la République fut un jour un acte d'audace nousons renouvelons notre promesse de ne jamais oublier quel fut l'esprit de résistance qui animait les combattants de la libération de Paris alors vive Paris vive la liberté vive la république et vive la france
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Lettre de Jean-François Gavoury
Paris, le 6 novembre 2009
L’OAS (Organisation armée secrète) a été à l’origine, en Algérie et en France, au cours des années 1961 et 1962, de milliers d’attentats terroristes et de quelque 2.700 assassinats, individuels et collectifs, ayant visé notamment des civils, des magistrats, des militaires, des représentants des forces de l’ordre, des fonctionnaires de l’éducation nationale restés fidèles aux institutions de la République à une période de leur histoire où elles étaient les plus menacées.
« Pourquoi est-il si long, pourquoi est-il si dur de poser ces actes évidents ?
Je le dis avec émotion, gravité : je suis en même temps fier que Paris soit la première commune, la première institution française, à oser le faire, mais avec le regret que cela n’ait pas été fait plus tôt. »
Lien ci dessous pour voir sur youtube un film de d'une heure << temoignages de quatre anciens combattants d'algérie>> interogés par des eleves d'une classe du collége FerninandClovis Pin de Poitiers
Lien ci-dessous
La réponse obtenue du Ministère des Armées par l'interlédiaire des Archives de Pau n'est pas meilleure- car j'ai de la peine a croire qu'il n'y a pas eu de liste de Militaires Français de Métropole établis pour etre fournis a l'Excécutif Provisoire Algérien lors de la passation des Pouvoirs Officiels du 21 Avril 1962 par le Haut commisaire Français en Algérie Christian Foucher
Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962. Faux aussi Le référendum a eu lieu le 1 juillet 1962
témoignage d'un ancien militaire FSNA en 2023 dans le livre <<La force locale en Algérie 19 mars 1962 31 juillet 1962 par Omar Hamourit de cet évenement
voir et rectifier pour la date qui n'est pas la bonne c'est le 1er juillet et non le 5)
Enfin une vidéo visible sur INA fr de Roger Bissonnier, sur la période transitoire après le 19 mars 1962, par un témoignage d'un ancien Officier FSE de la force locale Algérienne les unités 442-443 UFL-UFO constitués par le 2ème RIMA
(Un autre courrier envoyé au Ministre) Monsieur le Ministre
Je vous serai gré de bien vouloir prendre en considération une demande
de reconnaissance ,concernant mon incorporation malgré moi en qualité
de Sous officier , après le cessé le feu dans la Force Locale Algérienne
la 481èm U F L du 1/42 RA du 2 Mars au 9 Juin 1962 .
Avec le temps je suis de plus en plus triste devant l'ingratitude de mon pays
pour qui cette sombre période n'a pratiquement jamais été évoqué et n'est
même pas inscrit sur mon livret militaire
J'ai reçu tout de même dernièrement la confirmation de cette affectation de
vos services , et je les en remercie vivement.
Monsieur le ministre : Je ne connais pas d'exemple dans l'histoire de mon
pays , ou on ordonne à un Sous Officier appelé, ayant fait son devoir depuis
20 mois dans les montagnes de l'Ouarsenis d'aller encadrer ceux qui étaient
considérés comme ennemis quelques jours auparavant .
Plusieurs de ces camarades appelés, ont d'ailleurs été tues et d'autres ont
disparus à jamais dans ces unités U F L
Certes je possède la Croix du Combattant et le titre de reconnaissance de la
Nation obtenus il y a bien longtemps , j'ai maintenant 72 ans , malade , mais
cette période de 3 mois dans cette unité à l'âge de 21 ans avec toutes les
vexations et compromissions que nous avons subi comme une véritable
humiliation ,resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais .
Monsieur le Ministre . A l'aube de notre fin de vie cette reconnaissance
pour services rendus à la France ,serait un honneur pour tous les camarades
ayant subi cet affront , et une juste récompense .
Dans cette attente , je vous prie de recevoir Monsieur le Ministre l'expression
de mes salutations les plus respectueuses .
Monsieur Resse Pierre
Il y eut le temps de la guerre, rendue inéluctable par l’incompréhension d’une situation très particulière :
-D’un côté, le refus de prendre en compte les revendications légitimes d’une population autochtone qui avait pourtant payé un lourd tribut aux deux conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 : ils avaient le droit de se faire tuer mais pas la reconnaissance de la nationalité française !
-De l’autre, le fait que l’Algérie, à la différence de la Tunisie et du Maroc qui en 1954 s’acheminaient relativement sereinement vers l’Indépendance, l’Algérie donc était une vraie colonie de peuplement où s’étaient implantés depuis 1830 des Français, des Espagnols, des Maltais, des Italiens qui avaient fait souche et se sentaient chez eux, sur une terre vénérée.
Après 8 ans de conflits sanglants, après des tentatives avortées de mettre fin au problème de façon pacifique, malgré les efforts de femmes et d’hommes au grand cœur comme Germaine TILLION, Jacques SOUSTELLE ou Jacques CHEVALIER, après des événements dramatiques touchant les deux communautés, ainsi que les soldats des 2 bords et entraînant la mort de centaines de milliers d’hommes et de femmes, événements largement rappelés dans la Presse ces jours-ci, enfin une issue apparaissait avec la perspective des accords d’Evian.
Certes, cette signature eut lieu dans la douleur puisque le Maire de cette ville, Camille BLANC, avait été assassiné par l’OAS, le 31 mars 1961, pour avoir accepté d’y accueillir la conférence devant mettre un terme à la guerre.
Le 18 mars 1962 étaient signés, malgré tout, les accords et le 19 mars 1962 était proclamé le Cessez-le-Feu.
Celui-ci fut accueilli avec soulagement par le peuple français et les soldats, enfin libérés de cette guerre « idiote et imbécile » comme l’avait qualifiée Guy MOLLET, qui n’avait pourtant pas su y mettre un terme ! En revanche, ce fut l’affolement parmi la population Pied-Noir, terrorisée et prise en otage par l’OAS.
Je citerai ici l’écrivain algérien Yasmina KHADRA : « Ce qui a rendu inévitable l’exil des Pieds-Noirs, ce sont surtout les folies insoutenables de l’OAS. Oui, une Algérie plurielle était possible ! »
Mes chers amis Anciens d’Algérie, vous avez perdu 2 ans et plus de votre vie pour nous défendre, nous, les Pieds-Noirs, qui nous sentions tellement français, en Algérie mais tellement proches aussi de cette population arabe que nous avons laissée! Certains ont perdu leur âme dans cette sale guerre et des milliers ont perdu la vie !
Mais après le temps de la guerre, après 50 ans de regrets nostalgiques, il est temps que viennent l’apaisement, la réconciliation et une amitié paisible entre l’Algérie et la France.
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Intervention de Danièle PONSOT, 19 mars 2013
Mes chers amis Anciens Combattants, souvenez-vous ! Nous étions ensemble, là-bas, en Algérie : vous étiez dans les Aurès, dans la Mitidja, dans le Grand Sud Saharien, près des frontières Marocaine ou Tunisienne. Moi, je vivais près des coteaux de Mascara.
Aujourd’hui, comme tous les ans, nous sommes réunis à Chaussin, pour nous souvenir et rendre hommage à tous ceux qui ont payé un tribut trop lourd à cette guerre cruelle et fratricide.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée particulière pour toutes les mères à qui on est un jour venu annoncer qu’elles ne reverraient pas leur fils. Qu’elles aient vécu au fond de la campagne de France ou dans une mechta algérienne, la peine était la même, injuste et insurmontable.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour le Harki, empêché de monter dans le camion se dirigeant vers le port ou l’aéroport, figé dans l’incompréhension devant ce coup du sort, résigné devant la mort annoncée.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour la pauvre vieille femme, s’apprêtant à monter dans un bateau hostile, laissant derrière elle ses souvenirs et ses morts et n’emportant avec elle, pour tout bagage, qu’une modeste valise et…la cage de son cher canari !
Tant de chagrins, tant de gâchis qui auraient pu être évités avec un peu plus de respect et de volonté !
Le cessez le feu du 19 mars, s’il n’empêcha pas des exactions criminelles dans les semaines qui suivirent, a eu le grand mérite d’affirmer la volonté de la République de mettre un terme officiel aux combats en Algérie et a donc toute sa place dans les dates de commémoration reconnues par la Nation.
29 août 2022
Il s’agit du texte intégral tel que publié le 27 août 2022 par les services de l’Elysée.BD
Préambule
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et dans l’esprit des Déclarations d’Alger de 2003 et de 2012, la France et l’Algérie, fortes des liens humains exceptionnels qui les unissent et résolument déterminées à promouvoir leur amitié et à consolider leurs acquis en matière de coopération et de partenariat, renouvellent leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible à la mesure de la profondeur de leurs liens historiques et de la densité de leur coopération.
Les deux parties estiment le moment venu de favoriser une lecture objective et de vérité d’un pan de leur histoire commune, tenant compte de l’ensemble de ses étapes afin d’appréhender l’avenir dans l’apaisement et le respect mutuel.
Elles conviennent de valoriser leur appartenance au même espace géographique méditerranéen, leurs convergences politiques et leurs complémentarités économiques pour édifier une relation stratégique sur la base d’une confiance mutuelle et d’un dialogue renouvelé.
La France et l’Algérie décident d’inaugurer une nouvelle ère de leurs relations d’ensemble en jetant les bases d’un partenariat renouvelé, qui se décline à travers une approche concrète et constructive, tournée vers des projets d’avenir et la jeunesse, à même de libérer le potentiel de leur coopération et conforme aux aspirations de leurs peuples.
Ce nouveau partenariat privilégié, devenu une exigence dictée par la montée des incertitudes et l’exacerbation des tensions régionales et internationales, fournit un cadre pour concevoir une vision commune et une démarche étroitement concertée pour faire face aux nouveaux défis globaux (crises globales et régionales, changement climatique, préservation de la biodiversité, révolution numérique, santé…), au service de la paix, de la stabilité et du développement, dans le respect du droit international et dans l’esprit du multilatéralisme.
La France et l’Algérie entendent jouer un rôle central dans la promotion du partenariat entre l’Europe et l’Afrique la construction d’un espace méditerranéen de paix, de développement et de prospérité partagée. A cette fin, elles expriment leur volonté de définir un agenda conjoint d’avenir à horizon 2030 et de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse.
Dialogue politique
La France et l’Algérie considèrent que le moment est venu d’évaluer les cadres existants de la coopération bilatérale.
A cet effet, la France et l’Algérie décident de rehausser leurs concertations politiques traditionnelles par l’institution du « Haut Conseil de coopération » au niveau des Chefs d’Etat, pour approfondir et concevoir, ensemble dans un esprit de confiance et de respect mutuels, des réponses adaptées aux questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Le Haut Conseil de Coopération supervisera les activités des différents mécanismes de la coopération bilatérale et donnera les grandes orientations sur les principaux axes de coopération, sur les actions concrètes de partenariat et en évaluera la mise en œuvre. Des visites ministérielles bilatérales dans tous les domaines concernés se tiendront à échéance régulière pour en assurer le suivi.
Pour les questions de défense et de sécurité, les chefs d’Etats réuniront les responsables des deux pays sur le modèle de la réunion de Zeralda du 26 août 2022, chaque fois que nécessaire.
Ce Haut Conseil se tiendra tous les deux ans, alternativement à Paris et à Alger selon les modalités à définir ultérieurement.
Histoire et mémoire
Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.
Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période coloniale et de la guerre d’indépendance. Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur une base semestrielle.
Les deux parties conviennent de créer, en France et en Algérie, des lieux qui seront à la fois un espace muséal ainsi qu’un lieu de création, de dialogue et d’échange des jeunesses franco algériennes. Ces lieux accueilleront des chercheurs, des artistes, et des jeunes de la France et de l’Algérie qui mèneront des projets en commun.
Le travail sera renforcé sur l’entretien des cimetières européens et la valorisation de leur patrimoine funéraire exceptionnel.
Dimension humaine et mobilité
Conscientes que les liens humains constituent le vecteur, par excellence, de la redynamisation effective du partenariat bilatéral, les deux parties conviennent d’engager une réflexion pour bâtir des solutions concrètes et opérationnelles à même de répondre à leurs attentes respectives pour que la circulation des personnes entre les deux pays soit organisée et encadrée pour être pleinement respectueuse des lois, intérêts et contraintes du pays d’accueil tout en favorisant des échanges humains liés aux dynamiques économique, sociale, académique et touristique entre deux pays et deux sociétés partageant des liens multiples.
Les deux parties conviennent de définir les contours d’une plus grande coopération dans ce domaine, avec pour objectif d’encourager la mobilité entre les deux pays, notamment pour les étudiants, entrepreneurs, scientifiques, universitaires, artistes, responsables d’associations et sportifs, permettant de conduire davantage de projets communs.
Elles s’engagent par ailleurs à valoriser le potentiel que représentent la communauté algérienne en France et les citoyens binationaux dans le développement de la relation bilatérale et à appuyer les projets que ces acteurs portent en ce sens en France comme en Algérie.
Partenariat économique et pour la transition énergétique
La France et l’Algérie donneront un nouvel élan à leurs relations économiques pour favoriser un partenariat équilibré dans l’intérêt des deux pays.
Dans cette optique, elles entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour l’innovation. Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d’avenir : le numérique, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme.
Les deux parties sont convenues de coopérer ensemble sur la transition énergétique – notamment à travers une coopération dans les domaines du gaz et de l’hydrogène. Elles sont également convenues de lancer un programme de recherche d’innovation technologique sur la récupération et le traitement du gaz de torchage.
Cette relance devrait se traduire par l’accroissement de l’investissement, la préservation et la création d’emplois sur leurs territoires respectifs, notamment à destination de la jeunesse, à travers une étroite implication des opérateurs économiques des deux pays à sa définition et au suivi de sa mise en œuvre. Dans cette perspective, les deux parties veilleront à l’opérationnalisation rapide du fonds d’investissement commun conçu pour accompagner les efforts conjoints de co-production et d’investissement.
Les deux parties sont convenues d’œuvrer au développement d’infrastructures logistiques sur les deux rives de la Méditerranée.
Coopération éducative, scientifique, culturelle et sportive
Les deux parties réaffirment leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération bilatérale dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes respectives, dans l’esprit constructif qui les a toujours animées.
Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération culturelle, notamment dans le domaine de la création, de la production et de la formation cinématographique, et réaffirment leur engagement à promouvoir davantage un rayonnement culturel mutuel dans les deux pays.
Elles sont également convenues de lancer des programmes de recherche en faveur de la protection de la Méditerranée et de sa biodiversité et de l’environnement en général. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération sur les fouilles archéologiques, notamment à Tipaza et de renforcer la formation des archéologues.
La coopération entre l’Institut Pasteur de France et l’Institut Pasteur d’Algérie sera renforcée pour favoriser les mobilités de chercheurs et mettre en œuvre des programmes de recherche conjoints.
De la même manière, la coopération entre le CNRS et la DGRSDT sera renforcée de manière à créer des actions structurantes dans le domaine de la recherche.
Jeunesse
La France et l’Algérie décident de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse, portant sur l’ensemble de ses dimensions et se traduisant par la mise en œuvre de projets concrets, parmi lesquels :
La création d’un incubateur de start-ups en Algérie, et son appui par les structures publiques et privées d’ores et déjà développées, en vue d’établir un réseau d’incubateurs de part et d’autre de la Méditerranée
Le développement de la formation, à travers l’intensification des coopérations universitaires et de l’enseignement supérieur dans les domaines d’avenir, dont en priorité l’économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la santé, notamment.
La mise en œuvre des conditions d’une mobilité positive entre les deux pays.
L’appui à des projets d’investissement d’avenir en France et en Méditerranée, initiés notamment par les PME, à travers le Fonds de 100 millions d’euros pour les entrepreneurs issus de la diaspora maghrébine qui sera implanté à Marseille.
Le développement conjoint de filières cinématographiques à travers la mise en place d’espaces de création contemporaine communs, de studios et de formation aux métiers du cinéma.
L’intensification des efforts pour accueillir des artistes en résidence et favoriser par ce biais des créations artistiques conjointes.
L’intensification de la coopération sportive, à travers le développement d’échanges entre les fédérations sportives, des formations aux métiers du sport, des infrastructures et équipements sportifs et de gestion des grands événements sportifs.
Un effort conjoint sera mené afin d’encourager les traductions d’ouvrages entre le français et l’arabe.
La facilitation mutuelle de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires.
Un point d’étape, associant l’ensemble des acteurs publics et privés ainsi que les porteurs de projets, sera conduit tous les six mois pour évaluer les progrès effectués et donner de nouvelles impulsions.
Extraits d'une réponse a un parlementaire qui prouve l'intelligence de nos gouvernants.<< Rien n'empêche en effet qu'un même événement ou une même population fasse l'objet de deux commémorations au cours d'une année. Le Gouvernement n'envisage pas de modifier le calendrier commémoratif se rapportant à la guerre d'Algérie et aux combats du Maroc et de la Tunisie. Il souhaite en outre que l'ensemble des membres de la communauté nationale, et en particulier les témoins et les acteurs de la guerre d'Algérie, se placent désormais dans une perspective de respect, de solidarité et de rassemblement dans la recherche d'une mémoire apaisée.
Loi n° 99-882 de la Guerre en Algérie du 18 octobre 1999 !!
- la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectués en Afrique du Nord » à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999 qui "modifie" - la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie" (sans modifié les dates)
https://www.mondialisation.ca/algerie-60-ans-dindependance-sans-rente-memorielle/5669567
Inter actualités de 19H15 - 18.04.1962 - 30:52 - audio INA Fr
https://www.ina.fr › L'INA éclaire l'actu
JT 20H - 18.04.1962 - 04:28 - vidéo
Par Omar Hamourit *
Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.
Des harkis dans la Force locale
Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale.
À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.
Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc
Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad.
Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.
* Universitaire
- pour entendre parler des 10% de miitaires français de souche européenne qui furent mutés d'office dans la force locale Algérienne??? après le cessez le feu du 19 mars 1962 (Accords d'Evian du 18 Mars 1962) << dont certains ne sont pas revenus ???>>
Enfin une bonne nouvelle le 10 Décembre 2021
video 30 juin 1962 465208 vues 28min 11s
ALGERIE : L'INDEPENDANCE - Vidéo Ina.fr
www.ina.fr/video/CAF97505631
- Car pourquoi mettre le 30 juin 1962, alors que le vote a eu lieu le 1er juillet 30 juin 1962 9641 vues 16min 39s
- Pourquoi mettre la date du 30 juin 1962alors que Joseph Pasteur parle du lendemain 3 juillet
- Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962 ? ...1 juillet1962
30 juin 1962 ? (2 juillet 1962) 462488 vues 27min 59s
Pour cette première journée de l'indépendance algérienne, édition spéciale présentée par Michel PÉRICARD. Une liaison télévisée avec l'Algérie permet la diffusion en direct de plusieurs reportages, dont des témoignages d'Algériens musulmans et de pieds noirs. Auparavant Joseph PASTEUR aura fait un compte rendu détaillé des luttes pour le pouvoir entre clans du FLN combattants de l'intérieur et leaders en exil en Tunisie ou au Maroc. -Premiers résultats du référendum d'autodétermination
Video de 1970 (23.69 Ko)Video de 1970 (23.69 Ko)
La force locale est une force mixte de maintien de l'ordre en Algérie, créée le 30 mars 1962 dans le cadre des accords d'Évian du 18 mars 1962 et placée sous les ordres de l'Exécutif provisoire et du Haut Commissaire de la République française en Algérie, Christian Fouchet. Elle est organisée en unités de forces locales (UFL) et compte à sa création un effectif de 40 000 hommes répartis en 114 unités. Les UFL sont des formations mixtes, composées majoritairement de « Musulmans » (90 %) et commandées par des Européens (10 % des effectifs). Inefficace et travaillant dans l'improvisation, elle est rapidement confrontée aux désertions massives des Algériens incorporés dans ses rangs, partis rejoindre les rangs de l'Armée de libération nationale algérienne (??). Elle perd petit à petit de son utilité et elle est dissoute à partir du 17 juillet 1962.
L'idée de la mise en place d'une « force locale », chargée du maintien de l'ordre en Algérie, remonte au 20 janvier 1961, bien avant la conclusion des accords d'Évian et émane du Comité des affaires algériennes (CAA). À terme et le cas échéant, cette force devait passer sous le ordres d'« un organisme algérien chargé de préparer l'autodétermination ». Ses effectifs, hybrides algéro-français, devaient compter entre 30 000 à 35 000 hommes[1]. Elle devait servir, dans l'esprit des Français, l'embryon d'une future armée algérienne, à la place de l'ALN[2].
La proposition de créer une force locale présentée par les négociateurs français au cours des discussions d'Évian a été vivement discutée pendant les négociations. Outre la crainte que cette force fasse concurrence à l'ALN, la partie algérienne s'opposait aussi à la présence des supplétifs dans les rangs de la force, comme le propose la partie française : des unités de sécurité à base de GMS, de maghzens et de pelotons de gendarmes auxiliaires[3].
En fin de compte, la force locale est créée par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962. La solution retenue est d'utiliser les unités existantes, en gardant leurs cadres européens et en y versant des appelés « musulmans ».
Elle est officiellement mise sous l'autorité de l'Exécutif provisoire, mais dans les faits elle relève de l'autorité du haut-commissaire en Algérie Christian Fouchet[4].
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https://www.ina.fr/video/CAF90002953/allocution-fouchet-et-passation-des-pouvoirs-video.html
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Radio- Extrait de l'AUDIO de 27 minutes INA.Fr << Inter actualité de 19h 30 du 21 avril 1962
TITRE IV De la force de l'ordre.
Art. 19. — Il est créé une force de l'ordre propre à l'Algérie. Cette force de l'ordre est placée sous l'autorité de l'exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi.
Art. 20. — La forcé de l'ordre aura un effectif global de 60.000 hommes. Son effectif initial sera de 40.000 hommes. Il comprendra :
Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ; Des unités constituées par les appelés d'Algérie et, éventuellement, par des cadres pris dans les disponibles. L'exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l'ordre par rappel de réserves instruites.
.Art. 21. — Le directeur de la force de l'ordre est nommé par décret en accord avec l'exécutif provisoire
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pour
Président : Abderrahmane Farès, notaire.
Vice-président : Roger Roth, avoué.
Délégué aux affaires Générales : Chawki Mostefai, docteur en ophtalmologie, représentant le GPRA.
Délégué aux affaires économiques : Belaid Abdesslam, étudiant, représentant le GPRA.
Délégué à l’agriculture : M’hamed Cheikh, agriculteur et éleveur.
Délégué aux affaires financières : Jean Mannoni, docteur en médecine.
Délégué aux affaires administratives : Abderrazak Chentouf, avocat représentant le GPRA.
Délégué à l’ordre public : Abdelkader El Hassar, avocat. (force locale)
Délégué aux affaires sociales Hamidou Boumediène, docteur en radiologie représentant le GPRA.
Délégué aux travaux publics : Charles Koenig, professeur de CEG.
Délégué aux affaires culturelles : El Hadj Bayoud Brahim, chef religieux du Mzab.
Délégué aux postes : Mohammed Benteftifa, pharmacien, représentant du GPRA.
La force locale est composée de :
C'est le général de gendarmerie Corberant qui a la charge de son organisation, remplacé ensuite par le colonel Ghenim et le commandant Yazid, du cabinet d’Abderrahmane Farès.
Le commandement est confié à Omar Mokdad, préfet de Saïda.
Le décret interministériel du 30 mars 1962 a assigné à la force locale deux missions principales : maintenir l'ordre et assurer le bon déroulement du référendum d'indépendance.
La force locale assure d'autres missions secondaires :
"Algérie- Rocher Noir 21 avril 1962 il est 11 heures et c’est l’installation officielle de la force locale"
Dans la cité administrative du Rocher noir à Alger, où s'est installé l'exécutif provisoire du GPRA, présidé par Abderrhamane FARÈS, le Haut commissaire de France en Algérie Christian FOUCHET et le responsable des Forces armées françaises à Alger, inspectent les troupes de la force locale
M. Fouchet et le Général de Mendite (Commandant le Secteur d’Alger) inspectent à Rocher Noir la Force Locale
.
Extrait des discours des trois principales autorités, représentant les forces de l'ordre en Algérie, a cette cérémonie
Radio-Télévision Française Extrait de la vidéo INA.Fr
« Inter actualité de 19h 30 du 21 avril 1962 »
"Algérie- Rocher Noir 21 avril 1962 il est 11 heures et c’est l’installation officielle de la force locale
Monsieur Foucher Haut- Commissaire
Monsieur Farès Président de l'exécutif Provisoire
Monsieur le Préfet Mokdad Directeur de cette force locale ainsi que tous les membres de l’exécutif provisoire
Le Haut-commissaire prend maintenant la parole
- Je salue vos formations gendarmes, dont la présence en ce lieu est l’émouvant symbole de la naissance d’une force, dont nous attendons beaucoup de biens pour l’Algérie.
Vous serez avec vos camarades, et, à côté de l’armée française dont vous êtes issus, le garant de la paix et de l’ordre.
Monsieur le Président – La France, conformément aux accords d’Evian, mets sous l’autorisé de l’exécutif provisoire cette force locale,
dont l’exécutif provisoire disposera comme elle l’entend
Monsieur Farés - Président de l’exécutif provisoire algérien
Monsieur le haut- commissaire – C’est avec émotion, au nom de l’exécutif provisoire dont j’ai l’honneur de présider, que je prends en main cette force locale conformément
aux accords d’Evian Officiers sous- officiers gardes et soldats, je compte sur vous pour être en effet en Algérie le garant de l’ordre public et de la paix enfin d’assure sur
cette terre de nos frères, le bonheur de tous les algériens sans exception
Monsieur le Préfet Mokdad <<Ancien Commandant de l'Armée Française>> (ci-dessous) Directeur de la force locale va lire son premier ordre du jour
Officiers, Sous- Officiers, Soldats, Gardes, Gendarmes de la Force de l’ordre,
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Un document qui indique que tout était bien en place le 1er Mai 1962, qui est signé du Délégué de l'Exécutif Provisoire, (ordre public et force locale )
Copie-copier Internet
Transmission un message NR 1458/60 Secret Urgent
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Discours du 23 mai 1962 du Président de l’Exécutif Provisoire Algérien M A Farès, a l'issue d'une prise d'Arme de la force locale, à Koléa.
Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962 du ROCHER NOIR
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Extrait du témoignage d'un membre FSE de la 446 UFL
Mais quoiqu'il en soit, tout était possible à tout moment, principalement quand nous avons quitté l'Armée française, par détachement, avec le titre de Conseiller militaire de la 446ème Unité des Forces Locales Algériennes. A tel point que dans cette unité le sous-officier de service dormait toujours avec un PA (Pistolet Automatique) sous l'oreiller et un PM (Pistolet Mitrailleur) sur le ventre, sous la couverture. Alors oui, les manifestations de la guerre sanglante, attendue à chaque instant, ne se concrétisaient pas, mais la guerre intérieure était, elle, implacablement présente et vécue avec intensité, particulièrement dans cette unité musulmane dépendant de l'Exécutif Provisoire Algérien où le danger pouvait aussi venir de son sein. Cela pouvait tout simplement être signifié par le froid d'une lame silencieuse et effilée sous la gorge. Toute situation jugée non conforme, étrange ou bizarre devait être immédiatement analysée comme pouvant être un traquenard mortel.
Nous "ignorions" tout cela, nous l'évoquions à peine et nous n'en étions pas spécialement affectés en apparence. L'humour, la décontraction était notre mode d'échanges au quotidien ; attitudes particulièrement mises en évidence devant des parachutistes français médusés qui, armes pointées, bloquaient le train transportant notre unité ou dans les échanges que le hasard nous a conduit à avoir avec des officiers de l'A.L.N., ou encore dans ce contact ambigu avec un membre de l'OA.S. nous annonçant avec dépit que l'ordre de nous bombarder au mortier avait été rapporté peu de temps avant l'heure H (c'eût été un carnage sanglant). Cependant, il n'y avait aucun laisser-aller et, par opposition à certaines unités, nous nous comportions en professionnels. La rigueur vis à vis des autres et de nous-mêmes était sans faille. Finalement, la source de notre imperméabilité aux pressions psychologiques et à la tension nerveuse n'a été possible que par le respect de nous-mêmes envers et contre tout. C'est sans doute grâce à cet état d'esprit que, pour éviter regorgement subi par les cadres français de certaines UFL, nous avons eu la capacité d'abandonner, un petit matin de juillet à Alger, la 446ème Unité des Forces Locales Algériennes en emportant notre matériel et les armes lourdes de l'unité, en bon ordre, dans la discrétion et la souplesse, sous le regard interdit et vaguement complice des sentinelles musulmanes.
Bernard Landry
Extrait de la décision reçue (ci-dessous) par notre camarade Michel Landry
- Nos camarades - cadres et troupe française - de l'ex-3° Batterie - UFL 446 sont tous revenus parmi nous à Laglouat le 6 juillet 1962
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voici l'état des sources sur la force locale communiqué par le Service Historique de la Défense
(Copie) ou vous pourrez trouvé des renseignements consignés concernant votre unité de Force Locale (UFL-UFO)
Les Unités de Force de l'ordre (UFO) sont plus connues sous leur nom officieux d'Unités de Force locale (UFL).
Elles sont formées par des régiments de l'armée française qui en fournissent l'ossature, avec quelques cadres et appelés de souche européenne, représentant 10% de l'ensemble de l'effectif des UFO.
La liste suivante indique quel régiment a formé l'UFO correspondante.
Les UFO numérotée de 401 à 448 relevaient du corps d'armée de Constantine. Les UFO 449 à 484 relevaient du corps d'armée d'Alger. Les UFO 485 à 514 relevaient du corps d'armée d'Oran.
401e UFO : Ier bataillon du 63e Régiment d’infanterie de Marine (I/63e RIMa), Aïn-Mokra.
402e UFO : IIe bataillon du 63e Régiment d’infanterie de Marine (II/63e Rima).
403e UFO : 3e Bataillon de zouaves (3e BZ), La Cheffia.
404e UFO : Ier bataillon du 60e Régiment d’infanterie (I/60e RI), Randon.
405e UFO : 25e Bataillon de chasseurs alpins (25e BCA), Maison du Curé.
406e UFO : 12° Bataillon de chasseurs alpins (12e BCA), Righia.
407e UFO : 153e Régiment d’infanterie motorisé (153e RIM), Lapaine
408e UFO : IIIe bataillon du 60e Régiment d’infanterie (III/60e RI), Laverdure.
409e UFO : 153e Régiment d’infanterie motorisé (153e RIM), Zarouria.
410e UFO : 4e Régiment de Hussards (4e RH), Dréa.
411e UFO : 26e Régiment d’infanterie motorisé (26e RIM), Clairefontaine.
412e UFO : Ier groupe du 401e Régiment d’artillerie antiaérienne (I/401e RAA), Tébessa Bir el Ater.
413e UFO : 17e Bataillon de chasseurs à pied (17e BCP), Henchir Toumghani.
414e UFO : 23e Régiment d’infanterie (23e RI), Nakarta.
415e UFO : 23e Régiment d’infanterie (23e RI), Oum Toub.
416e UFO : IIIe bataillon du 43e Régiment d’infanterie (III/43°RI), Ziamma Nansouriah
417e UFO : 51e Régiment d’infanterie (51e RI), Kerata.
418e UFO : 51e Régiment d’infanterie (51e RI).
419e UFO : 81e Régiment d’infanterie alpine (81e RIA), Chekfa.
420e UFO : Ier bataillon du 4e Régiment d’infanterie de Marine (I/4e RIMa), Canrobert.
421e UFO : Ier bataillon du 16e Régiment d’infanterie de Marine (I/16e RIMa), Saint-Charles.
422e UFO : IIe bataillon du 16e Régiment d’infanterie de Marine (II/16e RIMa), Lannoy.
423e UFO : 29e Régiment de dragons (29e RD), Béni Hamidan.
424e UFO : IIIe groupe du 67e Régiment d’artillerie (III/67e RA), Bou Nouara.
425e UFO : IIIe groupe du 67e Régiment d’artillerie (III/67e RA), Ras El Aioun.
426e UFO : 10e Bataillon de chasseurs à pied (10e BCP), Ménaa Aurès.
427e UFO : IIe bataillon du 7e Régiment de tirailleurs algériens (II/7e RTA), Laveran.
428e UFO : 8e Régiment de Spahis (8e RS), Barika.
429e UFO : 47e Bataillon d’infanterie (47e BI), N’Gaous.
430e UFO : 30e Bataillon de chasseurs à pied (30e BCP), Ras El Aioun.
431e UFO : Ier bataillon du 94e Régiment d’infanterie (I/94e RI), Taberdga.
432e UFO : IIe bataillon du 94e Régiment d’infanterie (II/94e RI), Ferme Martin.
433e UFO : IIIe bataillon du 94e Régiment d’infanterie (III/94e RI), Aïn Yagout.
434e UFO : 4e Bataillon de chasseurs à pied (4e BCP), T’kout
435e UFO : 24e Régiment d’infanterie de Marine (24e RIMa), Sidi Okba.
436e UFO : 24e Régiment d’infanterie de Marine (24e RIMa), Ouled Djellal.
437e UFO : Ier bataillon du 57e Régiment d’infanterie (I/57e RI), Château Poizat.
438e UFO : IIIe bataillon du 57e Régiment d’infanterie (III/57e RI), Frais Vallon.
439e UFO : 28e Bataillon de chasseurs alpins (28e BCA).
440e UFO : 49e Bataillon d’infanterie (49e BI), Medjana Guidjel.
441e UFO : Ier bataillon du 7e Régiment d’infanterie (I/7e RI), El Ouricia.
442e UFO : Ier bataillon du 2e Régiment d’infanterie de Marine (I/2e RIMa), Domaine Tabouda.
443e UFO : IIIe bataillon du 2e Régiment d’infanterie de Marine (I/2e RIMa), Domaine de l’Azis.
444e UFO : Ier groupe du 2e Régiment d’artillerie de Marine (I/2e RAMa), Tocqueville.
445e UFO : 6e Régiment de Spahis (6e RS), Lecourbe-Crémière.
446e UFO : Ier groupe du 13e Régiment d’artillerie (I/13e RA), Guenzet.
447e UFO : 5e escadron du 12e Régiment de chasseurs d’Afrique (5/12e RCA), Djorf, Ferme Giovanni.
448e UFO : 3e Régiment de hussards (3e RH), Ferme Cassagne.
449e UFO : 6e Bataillon de chasseurs alpins (6e BCA), Michelet.
450e UFO : 7e Bataillon de chasseurs alpins (7e BCA).
451e UFO : 15e Bataillon de chasseurs alpins (15e BCA), Beni Douala.
452e UFO : 22e Bataillon de chasseurs alpins (22e BCA), Bouira.
453e UFO : 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA), Azazga.
454e UFO : 159e Bataillon d’infanterie alpine (159e BIA).
455e UFO : Ier bataillon du 9e Régiment d’infanterie de Marine (I/9e RIMa), Thiers.
456e UFO : IIe bataillon du 73e Régiment d’infanterie de Marine (II/73e RIMa), Tamazirt.
457e UFO : 19e Régiment de chasseurs à cheval (19e RCC), Saharidj.
458e UFO : 19e Régiment de chasseurs à cheval (19e RCC).
459e UFO : Ier groupe du 61e Régiment d’artillerie (61e RA).
460e UFO : 35e Régiment d’infanterie (35e RI).
461e UFO : 35e Régiment d’infanterie (35e RI).
462e UFO : IIIe bataillon du 117e Régiment d’infanterie (III/117e RI), Alger.
463e UFO : IIe bataillon du 137e Régiment d’infanterie (II/137e RI).
464e UFO : Ier groupe du 50e Régiment d’artillerie (I/50e RA), Ferme Paulin.
465e UFO : IIIe groupe du 65e Régiment d’artillerie (III/65e RA).
466e UFO : Ier bataillon du 2e Régiment d’infanterie (I/2e RI).
467e UFO : IIIe bataillon du 2e Régiment d’infanterie (III/2e RI), El Achour, Alger.
468e UFO : Ier bataillon du 6e Régiment d’infanterie (I/6e RI).
469e UFO : IIe bataillon du 6e Régiment d’infanterie (II/6e RI).
470e UFO : IIIe bataillon du 6e Régiment d’infanterie (III/6e RI), Brazza, Reibell, Cheraga.
471e UFO : 26e Régiment de dragons (26e RD), Souk El Khémis.
472e UFO : 23e Régiment d’artillerie (23e RA).
473e UFO : Ier groupe du 38e Régiment d’artillerie (I/38e RA), Ain-Mabed, Les Ruines, Chebacheb.
474e UFO : IIe bataillon du 22e Régiment d’infanterie (II/22e RI).
475e UFO : IIIe bataillon du 22e Régiment d’infanterie (III/22e RI), Chasseriau.
476e UFO : IIe bataillon du 131e Régiment d’infanterie (II/131e RI).
477e UFO : IIIe bataillon du 131e Régiment d’infanterie (II/131e RI).
478e UFO : 5e Régiment de spahis (5e RS).
479e UFO : 28e Régiment de dragons (8e RD).
480e UFO : Ier groupe du 18e Régiment d’artillerie (I/18e RA), Rabelais.
481e UFO : Ier groupe du 42e Régiment d’artillerie (I/42e RA), Fontaine.
482e UFO : Ier groupe du 43e Régiment d’artillerie (I/43e RA).
483e UFO : Ier groupe du 402e Régiment d’artillerie antiaérienne (I/402e RAA)
484e UFO : IIe groupe du 10e Régiment d’artillerie de Marine (II/10e RAMa)
485e UFO : IIe bataillon du 93e Régiment d’infanterie (II/93e RI).
486e UFO : IIe bataillon du 93e Régiment d’infanterie (II/93e RI).
487e UFO : 158e Bataillon d’infanterie (158e BI).
488e UFO : 158e Bataillon d’infanterie (158e BI), Nesmoth.
489e UFO : Ier groupe du 12e Régiment d’artillerie de Marine (I/12e RAMa).
490e UFO : 5e escadron du 6e Régiment de chasseurs d’Afrique (5/6e RCA), Guillaumet, Cassaigne.
491e UFO : 31e Bataillon de chasseurs à pied (31e BCP), ferme Domeck.
492e UFO : 31e Bataillon de chasseurs à pied (31e BCP), Diderot.
493e UFO : 5e Bataillon de chasseurs à pied (5e BCP), Dominique Luciani.
494e UFO : 36e Bataillon d’infanterie (36e BI), Messobket.
495e UFO : 128e Bataillon d’infanterie (128e BI), Sidi-Bel-Abbès.
496e UFO : 8e Régiment de zouaves (8e RZ), La Ferme Baujon.
497e UFO : Ier bataillon du 3e Régiment d’infanterie alpine (I/3eRIA).
498e UFO : IIe bataillon du 3e Régiment d’infanterie alpine (II/3e RIA).
499e UFO : 2e Régiment de tirailleurs (2e RT).
500e UFO : 2e Régiment de tirailleurs (2e RT).
501e UFO : 2e Régiment de zouaves (2e RZ), ferme du Krouf.
502e UFO : 21e Régiment de tirailleurs (21e RT), Oran.
503e UFO : 29e Régiment de tirailleurs (29e RT), Bouvin.
504e UFO : 519e Bataillon du Train (519e BT), La Sénia.
505e UFO : 454e Groupe d’artillerie antiaérienne légère (454e GAAL).
506e UFO : Ier bataillon du 8e Régiment d’infanterie (I/8e RI), Ferme Carrafang.
507e UFO : 1er Régiment de chasseurs à cheval (1er RCC).
508e UFO : 23e Régiment de spahis (23e RS), Kel-El-Ahmar.
509e UFO : 27e Bataillon d’infanterie de Marine (27e BIMa).
510e UFO : 27e Bataillon d’infanterie de Marine (27e BIMa).
511e UFO : 6e Régiment de tirailleurs (6e RT).
512e UFO : 6e Régiment de tirailleurs (6e RT).
513e UFO : Régiment d’infanterie chars de Marine (RICM).
514e UFO : 2e Régiment de chasseurs d’Afrique (2e RCA), El Aouedj.
Voici un hommage fait aux militaires métropolitains qui avaient été mutés dans la 446 UFL- UFO. des Forces locales Algériennes en Algérie en 1962
Merci a ce 13 ème Régiment Artillerie pour cette juste reconnaissance, c'est le seul hommage a ma connaissance, fait par un régiment pour ses militaires métropolitains mutés en UFO, sur les 100 régiments qui ont servi de support pour la mise en place de ces 114 UFO.
Merci a notre ami Bernard Landry qui m'a communiquer cette décision de juillet 1962, qui n'est pas en accord avec le courrier reçu du Ministère.
l
Posté par margolis gerard, lundi 12 mars 2012 à 00:26
Temoignage Important force locale oran juillet 62
J'avais 21 ans,sous lieutenant du contingent détaché depuis le 6è RTA de Tlemcen à la Force Locale à ORAN de mars à juillet 1962.
Ma compagnie commandée par le capitaine NEVEU, dont j'étais le seul officier adjoint, était basée dans une école désaffectée, dont j'ai oublié le nom, située près du ravin dit de "Ras El Ain".au sud de la ville
Nous avons passé trois mois avec nos 200 hommes, tous algériens recrutés d'office dans les régiments de tirailleurs, à faire le tampon et la police entre les deux communautés arabe et européenne.
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CORPS D'ARMÉE D'ORAN 30 UFO de la
19 juillet 1962 : Réunion au quartier BUGEAUD du 16 juillet.
-- Toutes les UFO ont déserté ou sont désarmées, sauf :
- 7 UFO du 24ème CA - soit 5 à ORAN et 2 à SIDI BEL ABBES
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Alger; Le samedi 6 juillet, à 18 heures, dans la résidence de Rocher Noir, se déroule la cérémonie de présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur de France au président de l’exécutif provisoire, Abderrahmane Farès. Jean-Marcel Jeanneney passe tout d’abord en revue un détachement de la force locale créée par les accords d’Évian, puis a lieu un bref échange de déclarations d’intentions qui demeurent très vagues, très conventionnelles
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Date de dernière mise à jour : 06/11/2024