Dont on contribué à la réalisation de cette brochure et de l’exposition photos : MM. Jean-Pierre BERTINI, Jean-Marc BOCCARD, Paul BOCQUET, Hubert BORNENS, Serge CATTET, Pierre CHAUVET, Pierre CHIBON, Robert DUTREUIL, Jean EXCOFFIER, Serge FONT, Claude GRANDJACQUES, Jean KERVIZIC Secrétaire Général de l’U.N.C, Jean-Pierre KOCH, Colonel Jean-Pierre MARTIN, André PEPIN, Général PICHOT DUCLOS, Bernard SAILLET et André VERSINI.
https://doi.org/10.3917/gmcc.259.0077
Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, en visite dans la Vienne en octobre 2023-, qui a accepter de se faire prendre en photo avec moi.
Présentation du livre << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 >>
Dans la tourmente algérienne, pendant les trois mois de la Période Transitoire
- par le non-respect de l’OAS, du Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962
- un militaire du contingent de 2ème classe, natif de Vouneuil-sous-Biard 86, qui avait été mutés d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole, pour aides et pacification
- en subissant une énorme et inoubliable humiliation
– en ayant l’obligation en plus comme mission, tous les jours de recevoir un Lieutenant de l’ALN émissaire du GPRA de Tunis, pour le conduire à son capitaine FSE pour les rassemblements du matin
- a été oublié ensuite comme ses camarades militaires du contingent FSE mutés comme lui en force locale
- et qui de plus, ont été déclarés déserteurs en juillet 1962, car cette période militaire transitoire n’est pas inscrite sur nos livrets militaire individuel
- témoigne dans ce livre avec un Militaire Algérien du contingent d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès avant le 19 mars 1962 pendant la guerre d’Algérie à Tifelfel, ou la guerre avait débuté en 1954, et, ensuite dans la force locale Algérienne à Tifelfel, Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.
*(Accords d’Evian )-10% FSE -90 % FSNA - dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars a juillet 1962
http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/yvon-priou-force-locale-algerienne.html
A voir aussi, mon témoignage avec d’autres <<Le soleil qui me brûlait le dos>> Documentaire vidéo mise en ligne sur la chaine YouTube du collège FCPIN-TVv
https://soundcloud.com/logistique-gibauderie/31-yvon-la-force-locale
*
Lien ci dessous pour voir sur youtube un film de d'une heure << temoignages de quatre anciens combattants d'algérie>> interogés par des eleves d'une classe du collége FerninandClovis Pin
de Poitiers
Une premiere 61 ans après le cessez le feu du 19 mars 1962
Avec tous les remerciements pour Madame la Secrétaire d'Etat aux anciens Combattants auprès du Ministre des Armées
La cérémonie commémorative du 19 mars s’est déroulée devant le monument aux morts, boulevard de Verdun à Poitiers, en présence des autorités civiles et militaires. - Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers, Benoît Tirant et Ronan Nédélec, conseillers régionaux, Joëlle Peltier, vice-présidente du Département, le général Hervé Pierre, délégué militaire départemental, le général Arnaud Girault, commandant du groupement de gendarmerie de la Vienne, le commissaire Hervé Bousquet et le lieutenant-colonel David Maillefaud (Sdis de la Vienne)
« Devenez les bâtisseurs d’une paix à construire chaque jour »
Claude Texier, président départemental de la fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca), a pris la parole le premier. « Ceux qui eurent à combattre en Algérie, Maroc et Tunisie se retrouvèrent bien malgré eux anciens combattants dès l’âge de 23 ans. Ils refusent d’apparaître aujourd’hui comme des survivants d’un passé révolu. Enfants du second conflit mondial, ils ont subi toutes les privations à l’âge de 20 ans, avant d’être plongés dans une guerre qui devait nous prendre du temps précieux de nos amours, de notre apprentissage de la vie. 30.000 d’entre nous sont morts pour la France pour la plupart à l’âge de 20 ans ainsi que plusieurs centaines de milliers d’Algériens de tous âges pour une guerre creusant entre deux pays des plaies, hélas, pas encore toutes refermées aujourd’hui. Depuis 1963, date anniversaire du cessez-le-feu le 19 mars 1962, nous leur rendons un hommage solennel. »
Dans la suite de son allocution, il s’est tourné vers l’avenir, représenté à cette cérémonie par des jeunes porte-drapeaux. « Refusant d’être des hommes du passé, les anciens combattants en Afrique du Nord se tournent vers la jeunesse. Devenez acteurs de votre histoire et les bâtisseurs d’une paix à construire chaque jour. Les générations actuelles ont besoin de repères. Elles trouvent au travers de ces dates commémoratives les signes du souvenir sans lesquels tout peuple ne peut bâtir son avenir. »
Après la lecture par Pascale Pin d’un message de la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, le dépôt de gerbes a été suivi de la sonnerie aux morts, d’une minute de silence et de la Marseillaise.
https://m.soundcloud.com/logistique-gibauderie/sets/les-temoignages-memoires-de-parlons-dalgerie
Comment écrire l’histoire de la guerre d’Algérie ? Débat avec Benjamin Stora Fondation Jean-Jaurès sur You tube
M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien Délégué Général du Gouvernement en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait»les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».
Un hors série de Science et Vie, publié en octobre 2004, les révèle au grand public.
Dans ses confidences, Paul Delouvrier détaille les conditions dans lesquelles il a été nommé en décembre 1958 délégué du gouvernement en Algérie et explique qu’il a demandé - et obtenu - « un milliard de francs lourds par an [...] pour sortir le gaz du Sahara et l’amener à la côte ». « Pourquoi les tuyaux n’ont pas été transpercés ?
C’était facile avec les fellaghas. Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis », où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier.
« Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent », selon l’ancien représentant français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières « ont arrosé suffisamment [...] des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français ».
Copie du Numéro 434 L’ancien D’Algérie Nos lecteurs écrivent Ou est la vérité ? Récemment dans la revue «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français» M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien DGG (*) en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait» les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».Il est évident que cet «impôt révolutionnaire» servait à acheter des armes, dont la fameuse copie du Mauser allemand en Tchécoslovaquie, qui reproduisait même l’aigle nazi avec la croix gammée.
En caricaturant, on peut dire que nos proches, abonnés de GDF en France dans ces années-là, payaient les armes pour nous tuer !
Familier (**) du tronçon ferroviaire Biskra El Kantara-Batna je m’aperçus très vite, avec mes camarades, que les trains de wagons citernes de pétrole brut d’Hassi-Messaoud-Bône ou Philippeville n’étaient jamais l’objet de déraillements par mines, alors que, malgré des ouvertures de voies quotidiennes avec pelotons cynophiles, les trains de voyageurs ou de marchandises étaient périodiquement l’objet de ces attentats. D’autre part, ces mines, indétectables ou non détectées, étaient toujours placées dans des endroits où la voie ferrée était de part et d’autre très dégagée et jamais dans des zones au relief accidenté, pour que celle-ci ne soit pas trop longtemps obstruée... pour les convois pétroliers ! Pour ma part (**), je peux relater que le 30 novembre 1959, lors de la traversée de l’oléoduc, récemment achevé, au col du Foum el Zegag, le général d’armée Demetz (5 étoiles) vint en inspection par hélicoptère. Nous lui présentions les armes en tenue 46, sans aucune protection, sauf un GMC avec une tourelle de 12,7... Non montée et une quinzaine de militaires faiblement armés, et en pleine zone dite interdite Passivité des fells, efficacité du plan Challe, inconscience militaire ou accord tacite local avec les fells ? Suite aux révélations de M. Delouvrier, les Algériens ont réagi et rejeté - mollement et discrètement - ces arguments en insinuant que, sachant depuis 1954 l’indépendance de l’Algérie inéluctable, il ne fallait pas saboter les structures économiques du pays (ponts, barrages, gazoducs, oléoducs, etc.). Est-ce qu’un jour un historien digne de foi se penchera sur ce sujet que j’appellerai «La bataille du rail, du gaz et du pétrole en Algérie 1954-1962 » pour dire une vérité peut-être cruelle mais qui balaierait la fameuse Raison d’Etat, 40 ans après, pour devenir un fait historique ?
Je voudrais attirer votre attention sur .- les soldats du contingent français de souche européenne, (FSE) mutés, sans leur demander leur avis, dans les 114 Unités des Forces locales de l’Ordre algériennes, à partir du cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Avant d’être muté d’office dans une de ces 114 UFO constitués en Algérie, je vous précise que j’avais combattu dans les Aurès en Algérie, pendant 10 mois comme mes camarades FSE. Je me retrouvais donc du jour au lendemain en face de mes adversaires
Pour ma part, j’ai été «rapatrié» dans mon régiment, le 2 juillet 1962 après les événements du 1er juillet 1962 à Guyotville. Mais je connais beaucoup de camarades FSE qui n’ont pas eu cette chance.
Mais il y a plus grave : nous découvrons que plusieurs camarades FSE, ont été abandonnés dans les UFO, dans toute l'Algérie. Plusieurs ont été tués, plusieurs ont disparus définitivement.
Ceux-là ont été déclarés « Mort pour la France » par décision des tribunaux, plusieurs mois après et sans que leurs familles en apprennent plus sur leur sort.
Avant que nous soyons tous disparus ?
Avec quelques camarades, nous cherchons toujours à savoir +?
Qu’a fait notre pays pour les retrouver et rapatrier leurs corps ?
- Cet épisode de la guerre d’Algérie a été occulté par tout le monde. Noyé dans la masse des situations aussi tragiques, il n’apparaît nulle part. Nos régiments ne s’occupaient plus de nous durant la période de transition « force locale Algérienne » et les journaux de marche déclassifiés sont muets.
Nos associations d’anciens combattants n’en savent rien ou n’ont pas voulu savoir ?
Cependant, nous sommes un certain nombre qui souhaiteraient que l’Histoire reconnaisse que nous avons été victimes d’une situation que nos dirigeants nous ont imposée.
Nous avons tous, la carte d’ancien combattant, mais cet épisode a été très traumatisant, pour moi et pour plusieurs de mes camarades retrouvés dans toute la France
Il a surtout coûté la vie à des camarades « morts pour la France dans l’Armée Algérienne », que nous découvrons fortuitement et ceci est encore plus grave et mérite examen et reconnaissance
Dans ces recueils, les actes administratives de la période transitoire en Algérie ont été consignés
Je remercie bien la Faculté de Droit de Paris et la Bibliothéque Nationale de France, de m'avoir permis de consulter ces pages
La fille de Krim Belkacem au micro de Berbère Télévision
Commémoration du 52 ème anniversaire de l'assassinat de Krim Belkacem
El Alia, Alger - 18.10.2022
Krim Belkacen né le 15 décembre 1922 à Aït Yahia Moussa, dans la région de Kabylie, en Algérie, et mort assassiné le 18 octobre 1970 à Francfort, en Allemagne, par la Sécurité militaire algérienne, est un homme politique algérien, chef historique du Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d'indépendance algérienne.
Il signe l'acte d'indépendance de l'Algérie en bas des accords d'Évian en tant que plus haut gradé des anciens maquisards et seul membre survivant et en liberté parmi les six qui ont déclenché le Premier novembre et en tant que vice-président du gouvernement provisoire de la République algérienne
(un autre courrier envoyé au Minitre) Monsieur le Ministre
Je vous serai gré de bien vouloir prendre en considération une demande
de reconnaissance ,concernant mon incorporation malgré moi en qualité
de Sous officier , après le cessé le feu dans la Force Locale Algérienne
la 481èm U F L du 1/42 RA du 2 Mars au 9 Juin 1962 .
Avec le temps je suis de plus en plus triste devant l'ingratitude de mon pays
pour qui cette sombre période n'a pratiquement jamais été évoqué et n'est
même pas inscrit sur mon livret militaire
J'ai reçu tout de même dernièrement la confirmation de cette affectation de
vos services , et je les en remercie vivement.
Monsieur le ministre : Je ne connais pas d'exemple dans l'histoire de mon
pays , ou on ordonne à un Sous Officier appelé, ayant fait son devoir depuis
20 mois dans les montagnes de l'Ouarsenis d'aller encadrer ceux qui étaient
considérés comme ennemis quelques jours auparavant .
Plusieurs de ces camarades appelés, ont d'ailleurs été tues et d'autres ont
disparus à jamais dans ces unités U F L
Certes je possède la Croix du Combattant et le titre de reconnaissance de la
Nation obtenus il y a bien longtemps , j'ai maintenant 72 ans , malade , mais
cette période de 3 mois dans cette unité à l'âge de 21 ans avec toutes les
vexations et compromissions que nous avons subi comme une véritable
humiliation ,resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais .
Monsieur le Ministre . A l'aube de notre fin de vie cette reconnaissance
pour services rendus à la France ,serait un honneur pour tous les camarades
ayant subi cet affront , et une juste récompense .
Dans cette attente , je vous prie de recevoir Monsieur le Ministre l'expression
de mes salutations les plus respectueuses .
Monsieur Resse Pierre
Et Christian Fouchet qui était a Rocher Noir - Bourmerdés a bien écris
Algérie 1962 page 131 à191 (Fin des Empires)
En effet, une loi adoptée par le parlement le 1er décembre 1999 ne modifie pas la date du 2 juillet qui était en vigueur depuis 1974 qui désignait la fin du maintien de l'ordre (et non la fin des combats en Algérie).
Il y eut le temps de la guerre, rendue inéluctable par l’incompréhension d’une situation très particulière :
-D’un côté, le refus de prendre en compte les revendications légitimes d’une population autochtone qui avait pourtant payé un lourd tribut aux deux conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 : ils avaient le droit de se faire tuer mais pas la reconnaissance de la nationalité française !
-De l’autre, le fait que l’Algérie, à la différence de la Tunisie et du Maroc qui en 1954 s’acheminaient relativement sereinement vers l’Indépendance, l’Algérie donc était une vraie colonie de peuplement où s’étaient implantés depuis 1830 des Français, des Espagnols, des Maltais, des Italiens qui avaient fait souche et se sentaient chez eux, sur une terre vénérée.
Après 8 ans de conflits sanglants, après des tentatives avortées de mettre fin au problème de façon pacifique, malgré les efforts de femmes et d’hommes au grand cœur comme Germaine TILLION, Jacques SOUSTELLE ou Jacques CHEVALIER, après des événements dramatiques touchant les deux communautés, ainsi que les soldats des 2 bords et entraînant la mort de centaines de milliers d’hommes et de femmes, événements largement rappelés dans la Presse ces jours-ci, enfin une issue apparaissait avec la perspective des accords d’Evian.
Certes, cette signature eut lieu dans la douleur puisque le Maire de cette ville, Camille BLANC, avait été assassiné par l’OAS, le 31 mars 1961, pour avoir accepté d’y accueillir la conférence devant mettre un terme à la guerre.
Le 18 mars 1962 étaient signés, malgré tout, les accords et le 19 mars 1962 était proclamé le Cessez-le-Feu.
Celui-ci fut accueilli avec soulagement par le peuple français et les soldats, enfin libérés de cette guerre « idiote et imbécile » comme l’avait qualifiée Guy MOLLET, qui n’avait pourtant pas su y mettre un terme ! En revanche, ce fut l’affolement parmi la population Pied-Noir, terrorisée et prise en otage par l’OAS.
Je citerai ici l’écrivain algérien Yasmina KHADRA : « Ce qui a rendu inévitable l’exil des Pieds-Noirs, ce sont surtout les folies insoutenables de l’OAS. Oui, une Algérie plurielle était possible ! »
Mes chers amis Anciens d’Algérie, vous avez perdu 2 ans et plus de votre vie pour nous défendre, nous, les Pieds-Noirs, qui nous sentions tellement français, en Algérie mais tellement proches aussi de cette population arabe que nous avons laissée! Certains ont perdu leur âme dans cette sale guerre et des milliers ont perdu la vie !
Mais après le temps de la guerre, après 50 ans de regrets nostalgiques, il est temps que viennent l’apaisement, la réconciliation et une amitié paisible entre l’Algérie et la France.
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Mes chers amis Anciens Combattants, souvenez-vous ! Nous étions ensemble, là-bas, en Algérie : vous étiez dans les Aurès, dans la Mitidja, dans le Grand Sud Saharien, près des frontières Marocaine ou Tunisienne. Moi, je vivais près des coteaux de Mascara.
Aujourd’hui, comme tous les ans, nous sommes réunis à Chaussin, pour nous souvenir et rendre hommage à tous ceux qui ont payé un tribut trop lourd à cette guerre cruelle et fratricide.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée particulière pour toutes les mères à qui on est un jour venu annoncer qu’elles ne reverraient pas leur fils. Qu’elles aient vécu au fond de la campagne de France ou dans une mechta algérienne, la peine était la même, injuste et insurmontable.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour le Harki, empêché de monter dans le camion se dirigeant vers le port ou l’aéroport, figé dans l’incompréhension devant ce coup du sort, résigné devant la mort annoncée.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour la pauvre vieille femme, s’apprêtant à monter dans un bateau hostile, laissant derrière elle ses souvenirs et ses morts et n’emportant avec elle, pour tout bagage, qu’une modeste valise et…la cage de son cher canari !
Tant de chagrins, tant de gâchis qui auraient pu être évités avec un peu plus de respect et de volonté !
Le cessez le feu du 19 mars, s’il n’empêcha pas des exactions criminelles dans les semaines qui suivirent, a eu le grand mérite d’affirmer la volonté de la République de mettre un terme officiel aux combats en Algérie et a donc toute sa place dans les dates de commémoration reconnues par la Nation.
Il s’agit du texte intégral tel que publié le 27 août 2022 par les services de l’Elysée.BD
Préambule
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et dans l’esprit des Déclarations d’Alger de 2003 et de 2012, la France et l’Algérie, fortes des liens humains exceptionnels qui les unissent et résolument déterminées à promouvoir leur amitié et à consolider leurs acquis en matière de coopération et de partenariat, renouvellent leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible à la mesure de la profondeur de leurs liens historiques et de la densité de leur coopération.
Les deux parties estiment le moment venu de favoriser une lecture objective et de vérité d’un pan de leur histoire commune, tenant compte de l’ensemble de ses étapes afin d’appréhender l’avenir dans l’apaisement et le respect mutuel.
Elles conviennent de valoriser leur appartenance au même espace géographique méditerranéen, leurs convergences politiques et leurs complémentarités économiques pour édifier une relation stratégique sur la base d’une confiance mutuelle et d’un dialogue renouvelé.
La France et l’Algérie décident d’inaugurer une nouvelle ère de leurs relations d’ensemble en jetant les bases d’un partenariat renouvelé, qui se décline à travers une approche concrète et constructive, tournée vers des projets d’avenir et la jeunesse, à même de libérer le potentiel de leur coopération et conforme aux aspirations de leurs peuples.
Ce nouveau partenariat privilégié, devenu une exigence dictée par la montée des incertitudes et l’exacerbation des tensions régionales et internationales, fournit un cadre pour concevoir une vision commune et une démarche étroitement concertée pour faire face aux nouveaux défis globaux (crises globales et régionales, changement climatique, préservation de la biodiversité, révolution numérique, santé…), au service de la paix, de la stabilité et du développement, dans le respect du droit international et dans l’esprit du multilatéralisme.
La France et l’Algérie entendent jouer un rôle central dans la promotion du partenariat entre l’Europe et l’Afrique la construction d’un espace méditerranéen de paix, de développement et de prospérité partagée. A cette fin, elles expriment leur volonté de définir un agenda conjoint d’avenir à horizon 2030 et de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse.
Dialogue politique
La France et l’Algérie considèrent que le moment est venu d’évaluer les cadres existants de la coopération bilatérale.
A cet effet, la France et l’Algérie décident de rehausser leurs concertations politiques traditionnelles par l’institution du « Haut Conseil de coopération » au niveau des Chefs d’Etat, pour approfondir et concevoir, ensemble dans un esprit de confiance et de respect mutuels, des réponses adaptées aux questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Le Haut Conseil de Coopération supervisera les activités des différents mécanismes de la coopération bilatérale et donnera les grandes orientations sur les principaux axes de coopération, sur les actions concrètes de partenariat et en évaluera la mise en œuvre. Des visites ministérielles bilatérales dans tous les domaines concernés se tiendront à échéance régulière pour en assurer le suivi.
Pour les questions de défense et de sécurité, les chefs d’Etats réuniront les responsables des deux pays sur le modèle de la réunion de Zeralda du 26 août 2022, chaque fois que nécessaire.
Ce Haut Conseil se tiendra tous les deux ans, alternativement à Paris et à Alger selon les modalités à définir ultérieurement.
Histoire et mémoire
Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.
Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période coloniale et de la guerre d’indépendance. Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur une base semestrielle.
Les deux parties conviennent de créer, en France et en Algérie, des lieux qui seront à la fois un espace muséal ainsi qu’un lieu de création, de dialogue et d’échange des jeunesses franco algériennes. Ces lieux accueilleront des chercheurs, des artistes, et des jeunes de la France et de l’Algérie qui mèneront des projets en commun.
Le travail sera renforcé sur l’entretien des cimetières européens et la valorisation de leur patrimoine funéraire exceptionnel.
Dimension humaine et mobilité
Conscientes que les liens humains constituent le vecteur, par excellence, de la redynamisation effective du partenariat bilatéral, les deux parties conviennent d’engager une réflexion pour bâtir des solutions concrètes et opérationnelles à même de répondre à leurs attentes respectives pour que la circulation des personnes entre les deux pays soit organisée et encadrée pour être pleinement respectueuse des lois, intérêts et contraintes du pays d’accueil tout en favorisant des échanges humains liés aux dynamiques économique, sociale, académique et touristique entre deux pays et deux sociétés partageant des liens multiples.
Les deux parties conviennent de définir les contours d’une plus grande coopération dans ce domaine, avec pour objectif d’encourager la mobilité entre les deux pays, notamment pour les étudiants, entrepreneurs, scientifiques, universitaires, artistes, responsables d’associations et sportifs, permettant de conduire davantage de projets communs.
Elles s’engagent par ailleurs à valoriser le potentiel que représentent la communauté algérienne en France et les citoyens binationaux dans le développement de la relation bilatérale et à appuyer les projets que ces acteurs portent en ce sens en France comme en Algérie.
Partenariat économique et pour la transition énergétique
La France et l’Algérie donneront un nouvel élan à leurs relations économiques pour favoriser un partenariat équilibré dans l’intérêt des deux pays.
Dans cette optique, elles entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour l’innovation. Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d’avenir : le numérique, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme.
Les deux parties sont convenues de coopérer ensemble sur la transition énergétique – notamment à travers une coopération dans les domaines du gaz et de l’hydrogène. Elles sont également convenues de lancer un programme de recherche d’innovation technologique sur la récupération et le traitement du gaz de torchage.
Cette relance devrait se traduire par l’accroissement de l’investissement, la préservation et la création d’emplois sur leurs territoires respectifs, notamment à destination de la jeunesse, à travers une étroite implication des opérateurs économiques des deux pays à sa définition et au suivi de sa mise en œuvre. Dans cette perspective, les deux parties veilleront à l’opérationnalisation rapide du fonds d’investissement commun conçu pour accompagner les efforts conjoints de co-production et d’investissement.
Les deux parties sont convenues d’œuvrer au développement d’infrastructures logistiques sur les deux rives de la Méditerranée.
Coopération éducative, scientifique, culturelle et sportive
Les deux parties réaffirment leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération bilatérale dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes respectives, dans l’esprit constructif qui les a toujours animées.
Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération culturelle, notamment dans le domaine de la création, de la production et de la formation cinématographique, et réaffirment leur engagement à promouvoir davantage un rayonnement culturel mutuel dans les deux pays.
Elles sont également convenues de lancer des programmes de recherche en faveur de la protection de la Méditerranée et de sa biodiversité et de l’environnement en général. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération sur les fouilles archéologiques, notamment à Tipaza et de renforcer la formation des archéologues.
La coopération entre l’Institut Pasteur de France et l’Institut Pasteur d’Algérie sera renforcée pour favoriser les mobilités de chercheurs et mettre en œuvre des programmes de recherche conjoints.
De la même manière, la coopération entre le CNRS et la DGRSDT sera renforcée de manière à créer des actions structurantes dans le domaine de la recherche.
Jeunesse
La France et l’Algérie décident de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse, portant sur l’ensemble de ses dimensions et se traduisant par la mise en œuvre de projets concrets, parmi lesquels :
La création d’un incubateur de start-ups en Algérie, et son appui par les structures publiques et privées d’ores et déjà développées, en vue d’établir un réseau d’incubateurs de part et d’autre de la Méditerranée
Le développement de la formation, à travers l’intensification des coopérations universitaires et de l’enseignement supérieur dans les domaines d’avenir, dont en priorité l’économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la santé, notamment.
La mise en œuvre des conditions d’une mobilité positive entre les deux pays.
L’appui à des projets d’investissement d’avenir en France et en Méditerranée, initiés notamment par les PME, à travers le Fonds de 100 millions d’euros pour les entrepreneurs issus de la diaspora maghrébine qui sera implanté à Marseille.
Le développement conjoint de filières cinématographiques à travers la mise en place d’espaces de création contemporaine communs, de studios et de formation aux métiers du cinéma.
L’intensification des efforts pour accueillir des artistes en résidence et favoriser par ce biais des créations artistiques conjointes.
L’intensification de la coopération sportive, à travers le développement d’échanges entre les fédérations sportives, des formations aux métiers du sport, des infrastructures et équipements sportifs et de gestion des grands événements sportifs.
Un effort conjoint sera mené afin d’encourager les traductions d’ouvrages entre le français et l’arabe.
La facilitation mutuelle de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires.
Un point d’étape, associant l’ensemble des acteurs publics et privés ainsi que les porteurs de projets, sera conduit tous les six mois pour évaluer les progrès effectués et donner de nouvelles impulsions.
Inter actualités de 19H15 du 18 avril 1962
Inter actualités de 19H15 - 18.04.1962 - 30:52 - audio
Une vidéo de l'INA du 18 avril 1962
https://www.ina.fr › L'INA éclaire l'actu
JT 20H - 18.04.1962 - 04:28 - vidéo
2e régiment de chasseurs d'Afrique (2e RCA) - 514e UFO
1er régiment de chasseurs à cheval (1er RCC) - 507e UFO
21e bataillon de tirailleurs (21e BT) - 502e UFO
404e Régiment d'artillerie anti-aérienne (404e RAAA) - 1er bataillon - 464e UFO
la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectués en Afrique du Nord » à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999 qui "modifie" - la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie" (sans modifié les dates)
Par Omar Hamourit *
Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.
Des harkis dans la Force locale
Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale.
À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.
Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc
Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad.
Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.
* Universitaire
15 juin 1962
Le 15 juin 1962 en Algérie, Yvon, Militaire de 2ème classe se faisait conduire à Alger en jeep par un Capitaine (Commandant de la 434ème UFO de Guyotville) par la corniche de Guyotville - a Alger pour une mission (secrète) qui est resté secrète en ce qui concerne la participation d'un membre FSE de la Force locale a cette réunion ( FLN-OAS). Bernard Tricot et autres (Silence complet).
Aucun chauffeur n'étant disponible au cantonnement. J'étais donc seul à garder la jeep, à la Mairie d’Alger avec une frousse énorme (qu'une grenade me soit balancé dans les jambes, ou de me faire tirer dessus). D'autres militaires (de différents bords ?) FLN- ALN- Armée Française et (OAS peut être) étaient comme moi de faction, devant d'autres véhicules, mais personne n'avait ouvert la bouche....... IL fallait rester calme......! J’étais sur mes gardes. Je tressaillais un peu à chaque fois, ou le moindre bruit se faisait entendre, car je me préparais à intervenir à chaque instant. Scrutant des yeux le moindre endroit où un replie serait possible.
Je ne me rappelle plus combien de temps mon capitaine avait été retenu tellement j’étais sur le qui-vive, mais j’avais trouvé le temps très long
Et c’est sans aucune voix, le capitaine repris prestement le véhicule, et sans rien demander je grimpais dans la jeep. Le retour vers Guyotville, s’effectua plus sereinement sans aucun commentaire. Le capitaine s’emblait très préoccupé par l’entrevue qu’il venait d’avoir. S’il nous était arrivé le moindre malheur, personne ne nous aurait retrouvés pour nous rendre un dernier hommage.
Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort. Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar qu'en 2009
Seront tués : Michel MAHU 15-06 -1962 - Bernard MOUCHEL- CAUCO 16-06-1962 - Francis KOCINBA 28-06- 1962 - Francis ANDRIEU 30-06-1962
Les blessés : Robert UHART - Jacques SALHI - Jacques FRANCOIS - Jean AUVRAY - Marcel DROUANT - Jacques MICHEL - Roger BERGER - Georges CHEZ - Ruffin KAMATCHY - René BOIDRON - Hubert CHABENET - Jacques POIRSON - Albert MALACARNE - Michel DEVIENNE - René MASSON - Jean-Jacques BOSC - Michel SAVIN - Mohamed LABDI - Roger VENDEUR - André FERROUDJI - Pierre LE PETIT - Pierre MOUGEL - Claude BOGAERT - Gérard VILMINOT - Jean-André DESPREZ - Serge VIGUIER - Marcel CHAIGNON - Marcel PINOT - Henri BENASSIS - Robert GRATALOUP - Robert THAURY - René HAETEL - André BESSE - Jacques BOYRDERONNET - Louis ZINCK
Enfin une bonne nouvelle ( 10décembre 2021)
La veille du JT de 20h00 du 16 mars 1962 où il doit commenter la politique intérieure, on l’averti qu’il ne présentera pas le journal du lendemain : "Au même moment, on apprenait que Pasteur devait être suspendu incessamment à la suite d'un conseil interministériel au cours duquel on avait trouvé qu'il avait une façon provocante de donner des nouvelles...la dernière provocation qu'on lui reprochait était l'annonce, au JT du samedi 10 mars, de la révocation de M. Rouve, secrétaire général du Syndicat de la Police..."
Joseph Pasteur est « invité » soit à partir en reportage loin de Paris, soit à accepter le poste de correspondant de la Rtf à Milan (où il n'y a pas de poste !). Des raisons de sécurité sont aussi invoquées (l'OAS. menacerait de plastiquer son appartement) (télé 7 jours du 24 au 30/03/1962).
Mais, suite à une grève générale d'1/2 heure sur toutes les chaînes de radio et de télévision, le journaliste revient à l'antenne le 07 mai 1962. Il y donne ses impressions sur l'Algérie, puis présente les reportages qu'il a réalisés sur l'Algérie du 08 au 10 mai 1962. Ce reportage est le premier de cette série. Il s’agit d’une rétrospective sur les attentats perpétrés par l'OAS à Alger depuis la signature des Accords d'Evian sur le cessez-le-feu et l'autodétermination en Algérie.
1961 Yvon toujours avec sa moustache sur le départ en camion, pour une opération - de Tifelfel (Rhassira Aurès) ou la guerre a débuté le 1er Novembre 1954
Il est a remarquer que nos quatres Militaires amis Musulmans, camarades de Guerre n'ont pas voulu se faire photographier et ont baissé la tête !!!
Lors d'une entrevue télévisée de 1982 avec Alain Bévérini de TF1, le reporter de guerre, cinéaste et écrivain Pierre Schoendoerffer de l'Académie des beaux-arts déclarait : « ce que j'aborde c'est le problème des 2 800 000 appelés qui ont servi la République en Algérie et dont on n'a pas vraiment, je crois, reconnu tout à fait les mérites. Si vous voulez on a l'impression que c'était une guerre honteuse, alors moi j'essaye de montrer un peu ce qu'ils étaient».
Extrait << Nieuil (Charente) le 1er septembre 2021
Monsieur le Maire
Mesdames, Messieurs les Représentants des associations anciens combattants
Mes amis, Chasseurs de l’Aurès.
Notre pays sort d’une longue pandémie. L’éducation nationale, le travail, les associations ont été perturbées
Nous n’avons pas pu tenir notre date, et le lieu qui était prévu. Il fallait trouver une solution. C’est simple. Faire appel aux associations d’anciens combattants de CHASSENEUIL, ils ont cherché une solution pour nous. Et avec l'accord rd de La municipalité tout est possible.
Merci Monsieur le Maire, et le conseil municipal, merci les associations d’anciens combattants. Il est vrai que vous été les héritiers d’une région qui a su tendre la main aux autres.
Depuis plusieurs mois des médias parlent de l’ALGERIE. Et les historiens de chaque côté de la Méditerranée. Sans l’avoir voulu nous sommes entrés dans cette histoire.
Nous très jeunes, et témoins de ces moments de l’histoire de notre pays. Nous n’avons pas oublié, ainsi que la libération du pays, avec l’aide de la population locale. Devenus presque adultes, mais sans le droit de vote nos parlementaires nous ont envoyé, pour participer aux événements d’Algérie. La génération obéissante que nous étions a répondu présent. Sur les bancs de l’école et dans nos familles nous avions appris à obéir.
Notre bataillon nouvellement formé c’est retrouvé en juillet 54 sur la frontière Tunisienne pour les mines d’Ouenza. Ce fut ensuite la Kabylie avec le rappel des contingents qui avaient été libérés, puis Biskra les Aurès et T’kout.
Avec l’indépendance de l’Algérie la force locale a été dissoute
Ce fut aussi l’abandon des Harkis et autres supplétifs, Ils avaient crus en la parole des représentants de la FRANCE. Le 4ième B C P avait quitté les Aurès, avec des souvenirs pour la vie ce fut GUYOTVILLE EL-BIAR ou la caserne de VITROLLES. En juin 1964 nous avons le dernier tué du 4 et l’adieu à l’ALGERIE. Avec presque dix ans de présence.
Retour en France. Particularité nous avons servi deux républiques. Un peu plus d’une centaine des nôtres y ont perdu la vie. Certains resteront handicapés à vie.
Ville d’accueil SARREGUEMINES en Moselle. Le 4ièmeBataillon de Chasseur à Pied est dissous et les éléments restant sont intégrés au 16ième Bataillon de Chasseurs Porté. Depuis quelques années l’administration militaire a décidé de mettre à l’honneur les Chasseur à Pied. Le 16ième à l’appellation Bataillon de Chasseur à pied. Il est en garnison à BITCHE.
Toujours dans l’histoire, J’ai appris qu’un certain Capitaine ROGEZ avait fait partie des organisateurs du maquis BIR HAKEIM. Il avait eu plusieurs blessures. Il a terminé la guerre dans l’armée du Général DE LATTRE. Il fut en 1956-58 Commandant du 10ième Bataillon de chasseurs dans les Aurès. Nous appartenions à la 2ième demi brigade. Nous étions voisins.
Nieuil. Les Aurès. Les Chasseurs à PIED Nous avons des points communs.
Merci de votre attention. Profiter de cette journée.
Maintenant hommage à nos morts.>>
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Sur l’antenne EUROPE N ° 1 le 21 mai 1962, Il était annoncé que deux unités de la force locale allait faire mouvement vers les villes, ( Notes manuscrites du Secrétaire Général du Gouvernement – M (Mesmer) en date du 23 Mai 1962
<<La force locale transférée on ne s’en occupe plus, sinon pour l’aider >>
Mais ce n’est que le trois juin que notre unité venant de Tkout Aurès,rejoignis Guyotville
Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur
Une bonne chose de faite par notre Ministre
Diplome obtenu l'année de la déclaration de la guerre en Algérie 1/11/1954
M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien Délégué Général du Gouvernement en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait»les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».
Un hors série de Science et Vie, publié en octobre 2004, les révèle au grand public.
Dans ses confidences, Paul Delouvrier détaille les conditions dans lesquelles il a été nommé en décembre 1958 délégué du gouvernement en Algérie et explique qu’il a demandé - et obtenu - « un milliard de francs lourds par an [...] pour sortir le gaz du Sahara et l’amener à la côte ». « Pourquoi les tuyaux n’ont pas été transpercés ?
C’était facile avec les fellaghas. Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis », où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier.
« Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent », selon l’ancien représentant français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières « ont arrosé suffisamment [...] des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français ».
Copie du Numéro 434 L’ancien D’Algérie Nos lecteurs écrivent Ou est la vérité ? Récemment dans la revue «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français» M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien DGG (*) en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait» les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».Il est évident que cet «impôt révolutionnaire» servait à acheter des armes, dont la fameuse copie du Mauser allemand en Tchécoslovaquie, qui reproduisait même l’aigle nazi avec la croix gammée.
En caricaturant, on peut dire que nos proches, abonnés de GDF en France dans ces années-là, payaient les armes pour nous tuer !
Familier (**) du tronçon ferroviaire Biskra El Kantara-Batna je m’aperçus très vite, avec mes camarades, que les trains de wagons citernes de pétrole brut d’Hassi-Messaoud-Bône ou Philippeville n’étaient jamais l’objet de déraillements par mines, alors que, malgré des ouvertures de voies quotidiennes avec pelotons cynophiles, les trains de voyageurs ou de marchandises étaient périodiquement l’objet de ces attentats. D’autre part, ces mines, indétectables ou non détectées, étaient toujours placées dans des endroits où la voie ferrée était de part et d’autre très dégagée et jamais dans des zones au relief accidenté, pour que celle-ci ne soit pas trop longtemps obstruée... pour les convois pétroliers ! Pour ma part (**), je peux relater que le 30 novembre 1959, lors de la traversée de l’oléoduc, récemment achevé, au col du Foum el Zegag, le général d’armée Demetz (5 étoiles) vint en inspection par hélicoptère. Nous lui présentions les armes en tenue 46, sans aucune protection, sauf un GMC avec une tourelle de 12,7... Non montée et une quinzaine de militaires faiblement armés, et en pleine zone dite interdite Passivité des fells, efficacité du plan Challe, inconscience militaire ou accord tacite local avec les fells ? Suite aux révélations de M. Delouvrier, les Algériens ont réagi et rejeté - mollement et discrètement - ces arguments en insinuant que, sachant depuis 1954 l’indépendance de l’Algérie inéluctable, il ne fallait pas saboter les structures économiques du pays (ponts, barrages, gazoducs, oléoducs, etc.). Est-ce qu’un jour un historien digne de foi se penchera sur ce sujet que j’appellerai «La bataille du rail, du gaz et du pétrole en Algérie 1954-1962 » pour dire une vérité peut-être cruelle mais qui balaierait la fameuse Raison d’Etat, 40 ans après, pour devenir un fait historique ?
Jean Claude MARY 92370 CHAVILLE
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Une photo prise sur Facebook, à Mémoire, guerre d'Algérie 1954-1962, témoignages. pour dire que
110ème RIM
Il a fallu attendre + de 59 ans pour voir sur le mémorial de la Roseraie à Poitiers des jeunes oubliés DCD de la Guerre d'Algérie
Mettre le son et Cliquez pour écouter une chanson.
Ecoutez la fin de la chanson et le dernier refrain surtout !! (ci-dessous)
Fin de la chanson (dernier refrain )
Aujourd’hui derrière leurs bannières Algérie pays du soleil
Ils défilent jusqu’aux monuments Il ne faudrait pas
Pour les unir a ceux de hier Oublier ceux qui sont au ciel
Dans un même recueillement sont tombés là-bas
Oui,mais voilà dans l’avenir Algérie pays du soleil
Quand il en restera aucun Il ne faudrait pas
Qui va se souvenir Oublier ceux qui sont au ciel
De ceux qui sont morts pour rien Sont tombés là-bas
Jean de Broglie été un homme politique français né le 21 juin 1921 à Paris et mort assassiné le 24 décembre 1976 dans la même ville.
Secrétaire d'État au Sahara, aux départements d’outre-mer et aux territoires d’outre-mer dans le gouvernement Michel Debré, du 24 août 1961 au 14 avril 1962.
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique dans le Georges Pompidou I, du 15 avril 1962 au 28 novembre 1962.
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Affaires algériennes dans le Georges Pompidou II, du 6 décembre 1962 au 8 janvier 1966.
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans le gouvernement Georges Pompidou III, du 8 janvier 1966 au 1er avril 1967.
J'ai de la peine a croire qu'il n'y a pas eu de liste de Militaires FSE, concerrnant les effectifs d'encadrement des 114 UFO, pour être fourni aux (Prefets Maires) lors de la mutation aux administrations civiles algériennes,responsables de la force locale Algérienne (Accors d'Evian )
Voir les extraits du témoignage de Jean Pierre Chevénement dans son blog,intérrogé par Courtois en particulier celui-ci
Avril 1961 C’est la compagnie portée commandée par le lieutenant Lepivain qui est allée encercler le PC du général Ginestet, lui demandant de se placer sous les ordres de Challe. Mais cette requête n’a pas abouti
les rajouts en rouge sont de moi ainsi que << 11 officiers sont répertoriés DCD du 9 avril 1962 au 1er juillet 1962>>sauf erreur de ma part
Voir
Un autre Lieutenant sur Wikipédia (Copie) Ernest-Antoine Seillière est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1958), licencié en droit et ancien élève de l'École nationale d'administration (1964-1965)5. Il effectue son service militaire en Algérie comme sous-lieutenant affecté au 2e Spahis d'Oran. Après le cessez-le-feu, Christian Fouchet, nommé haut-commissaire en Algérie et proche de Charles Morazé, fait de Seillières son chef de cabinet. Cette nouvelle affectation va durer jusqu'à l'indépendance. Seillières travaille également avec Georges Buis, alors colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet, pendant la période de transition (Force locale et exécutif provisoire algérien).Ernest-Antoine Seillière est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1958), licencié en droit et ancien élève de l'École nationale d'administration (1964-1965)5. Il effectue son service militaire en Algérie comme sous-lieutenant affecté au 2e Spahis d'Oran. Après le cessez-le-feu, Christian Fouchet, nommé haut-commissaire en Algérie et proche de Charles Morazé, fait de Seillières son chef de cabinet. Cette nouvelle affectation va durer jusqu'à l'indépendance. Seillières travaille également avec Georges Buis, alors colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet, pendant la période de transition (Force locale et exécutif provisoire algérien).
Voir aussi la Mairie de Bône en feu ( OAS) Ci-desssous) 19 juin 1962
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Il y a eu 59 ans qu'un détachement de l'armée Française avait eu la mission d'aller annoncé les accords d'Evian du 18 Mars et le cessez le feu en ce jour du 19 mars1962 dans ce village de Ghassira .Au moins quatres militaires FSNA et FSE de cette mission sont toujours en vie
La lutte contre la pandémie du « coronavirus » conduit le gouvernement à prendre un certain nombre de mesures contraignantes.
Les cérémonies du 19 mars à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir et de Recueillement à la Mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, sont toutes annulées, sauf à Paris.
Les cérémonies prévues initialement au Mémorial du quai Branly et à l’Arc de Triomphe feront l’objet d’un simple dépôt de gerbe de la secrétaire d’Etat aux Armées, accompagné d’un responsable national de la FNACA.
Ainsi seront quand même honorés les 30 000 morts et disparus d’Afrique du Nord.
" 19 mars 1962 !
Ce jour-là, le cessez-le feu, prévu par les accords d’Evian signés la veille, prenait effet. Il mettait fin à huit années de guerre. C’était il y a cinquante- huit ans.
Depuis, le souvenir de la Guerre d’Algérie est toujours vivace. Plusieurs millions de femmes et d’hommes, des deux côtés de la Méditerranée, ont vu leur vie bouleversée. Des milliers de familles ont été endeuillées.
Aujourd’hui, nous nous souvenons, nous nous recueillons et nous rendons hommage à toutes les victimes militaires et civiles de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Nous honorons la mémoire des combattants. Celle des appelés du contingent, des militaires de carrière, des membres des forces supplétives ou assimilés, celles des forces de l’ordre. Plus de 25 000 sont morts pour la France et plus de 70 000 ont été blessés.
Pour des milliers de soldats français, le 19 mars est avant tout la fin des combats. Un jour qui, pour beaucoup, signifiait le retour attendu dans leur famille. Mais, ils sont nombreux à avoir ramené jusque chez eux les douleurs et les traumatismes de la guerre.
Le 19 mars annonce l’indépendance de l’Algérie et est apparu comme une promesse de paix. Mais, nous le savons, comme trop souvent la sortie de guerre eut son lot de tragédies et de drames.
Nous pensons aux Français d’Algérie. Des familles entières ont quitté leur terre natale, une terre tant aimée, pour recommencer leur vie.
Nous honorons les membres des formations supplétives et assimilés qui ont loyalement servi la France. Beaucoup ont été victimes d’exactions, beaucoup d’autres ont été contraints de fuir l’Algérie. Déracinés, ils sont arrivés dans un pays qui n’a pas su les accueillir.
De nombreux civils de toutes origines et de toutes confessions ont souffert et ont été les victimes de violences. La France ne les oublie pas tout comme elle n’oublie pas le drame des disparus, dont la trace s’est perdue dans la guerre.
La mémoire de la guerre d’Algérie est diverse, plurielle et fragmentée. Elle est encore douloureuse pour beaucoup d’anciens combattants, de rapatriés et de familles. Ce drame – cette déchirure – est désormais une page de notre histoire. C’est pourquoi, il faut l’enseigner et la raconter. C’est pourquoi, il faut transmettre les mémoires et recueillir les témoignages des acteurs encore parmi nous. Le monde combattant et le ministère des Armées participent à cette tâche essentielle.
La Nation rassemblée poursuit la construction d’une mémoire apaisée et tolérante tout en développant des liens d’amitié entre les deux rives de la Méditerranée."
Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées
Dans un courrier du 22 Avril 1962 pour la France et la Vienne, j'avais écris .
Le General de Brigade Frat Commandant de la Zone Nord Constantinois dans ce courrier du 18 avril 1962…. ajoute
Copie extraite << De plus je crois de mon devoir d’attirer l’attention sur la situation qui va leur être fait.
Mis pour emploi, par l’intermédiaire des Autorités Préfectorales, a la disposition de l’Exécutif Provisoire, les cadres européens des unités de la force de l’ordre se trouvent pratiquement aux ordres d’une organisme composé pour moitié de membres du FLN qu’ils combattent depuis 7 ans
Aux difficultés d’ordre interne qu’ils vont connaître dans leurs commandements, s’ajouterait le sentiment d’être placé dorénavant sous l’autorité de l’adversaire
Jusqu’à maintenant, aucune réaction ne s’est produite , mais dans l’ exécution des missions concrètes qui leurs seront données par l’autorité d’emploi il faut craindre de grave incidents ne surgissent
Sans vouloir dramatiser les choses, j’estime qu’il serait grave d’ignorer cet aspect de la question et ce danger
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video 25 mars 1962 399 vues 07min 51s
Une semaine après la signature des accords d'Evian sur le cessez le feu en Algérie et le droit des Algériens à l'autodétermination, le Délégué général du Gouvernement en Algérie, Jean MORIN, remet à la cité administrative du Rocher Noir, ses pouvoirs au Haut Commissaire de France nommé par le président De GAULLE, Christian FOUCHET.
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JT 20H
video 18 avril 1962 157 vues 04min 29s
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"Elle ne posera que des problèmes psychologiques"
Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique (…) le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948.)
En Algérie de Mars 1962 -a Juillet 1962, nommé Haut Commissaire en Algérie - Christian Fouchet parle des 105 jours dans son livre « Au service du Général de Gaulle » Chez Plon, 1971 Copie Pendant ces cent cinq jours Algérie 1962
« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N. (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).
Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A. Et maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage.>>
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SUITE..........
Et ci dessous, une partie de l'histoire qu'on a pas put toujours lire
Ce magazine n'a réapparut qu'en 2008 après cette publication de 2002
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Avec tout mes remerciements à l'Ami Michel et à Monsieur le Maire des Rousses
Par contre à Ver sur Mer, aucune cérémonie n'a été organisé pour le 19 Mars a ce jour, par les Anciens Combattants de la Commune, qui, pourtant aurait fait plaisir a son fils Michel qui est récemment DCD en décembre 2016, a l'age de 76 ans
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A toutes les forces de l’ordre
Cessez-le-feu lundi 19 Mars midi. Stop
Instruction pour application exécutoire même jour, même heure.
Signé Ailleret, commandant en chef
« Le cessez-le-feu qui vient d’intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s’opposer aux actes de force d’un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l’extérieur. Elle a étouffé la menace d’une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d’un très grave problème politique. La mission est donc remplie. L’Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés par ses soldats, réguliers et supplétifs, de son œuvre d’aide aux populations si durement éprouvées par les événements. Son rôle, ici n’est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l’emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd’hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l’Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. »
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Un article et une photo sur le journal de la Nouvelle République du Centre Ouest du 14/05/2017
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Pourtant tout allez pour le mieux, avec une photo de notre Ami Raymond, d'une partie des FSE de la 434 UFO, du cantonnement de Guyotville, lors de la baignade,à côte de la plage de Guyotville le 18 juin 1962, après la débauche.
Pour ceux qui se reconnaîtront, j'attends de leurs nouvelles ??
Une pensée aussi pour les quatres DCD de cette photo,qui ne sont plus, dont j'ai appris leurs dècès
Les deux camarades (avec casquettes) 3ème Compagnie 3ème section(Tifelfel) se sont retrouvés dans la galère force locale de la 434UFL-UFO, et se sont divisés le 1er juillet 1962 - un fut pris en otage,(l'auteur du rapport sur la désertion !!!) et l'autre, un des quatres beloteurs, ne dut son salut lui aussi, que par la fuite dans les champs de patates, comme les deux autres beloteurs et moi ainsi que notre Capitaine en slip aussi !!!
Ancien Combattant en 1961- 1962 de la Guerre d’Algérie 01/11/1954 – 19/03/1962
Titulaire de la Médaille Commémorative avec agrafe « Algérie » le 11 janvier 1962
Titulaire du Titre de Reconnaissance de la Nation le 19 juin 1973,
(J.O.R.F du 22 décembre 1967, loi N°67-1114, article 77)
Et de la Croix du Combattant en 1978
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Jean-François MATTEI, Philosophe, Membre de l'Institut Universitaire de France,
Chroniqueur au « FIGARO » Sujet : L'AVENIR DE NOTRE PASSE
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Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur
Militaire diplomate et pacificateur, représentant l’armée française
au sein des Forces Locales de l’Ordre Algériennes
pendant la période transitoire du 19 mars au 1er juillet1962 en Algérie
Ambassadeur de l’Armée et de la Nation Française le 10 juin 1962 a Guyotville
Delibérement oublié penant et ,a l'ssue de la Période transitoire, le 1er juillet 1962
- Appelé comme soldat européen du Contingent, classe 61 I/A, au C.I du 18°BCP à Tours créé en mai 1959.Dissous en 1962. Le 18e BPC basé à Tours, caserne Baraguey d'hilliers, fut l'un des quatre centres d'instruction de l'infanterie réservés aux appelés en provenance du Sud-Ouest durant la guerre en Algérie,les trois autres étant le 57e RI à Bordeaux,le 1er RIMA à Angouleme et le 126e RI de Brive.Sa dissolution fut décidée dès le cessez-le-feu du 19 mars 1962,et fut effective début mai de la même année après le départ du contingent 62/1A à l'issue de sa formation de quatre mois
- A combattu du 13 mai 1961 au 19 mars 1962 à midi en Algérie, sous le fanion du 4ème Bataillon de chasseurs à Pied, dans la 2ème section « Ecarlate » de la 3ème Compagnie «Brun » en poste à Tifelfel, entre Batna et Biskra dans le djebel des Aurès.
- 116 117 Morts pour la France ont été répertories dans son régiment de chasseurs qui combattez en zone interdite et d’insécurité dans ces Aurès désertiques,Guerre d’Algérie de 1954 a 1962.
- 13 de ses camarades devaient dans l’année 1961, y laisser leurs vies au cours de ce conflit.
Au cours d’une des nombreuses opération,s qu’il a effectuées dans les Aurés pendant son séjour, où, suite à la blessure de son camarade tireur du F.M A.A.52, au cours d’une embuscade à Tahanamet, il fut prit ensuite aussi pour cible ,et il avait vidé quatre chargeurs de M.A.S 49-56 sur une crête du djebel de l’AmarKhadou, d’où provenaient les tirs , permettant le décrochage des fellagas. R.A.S au cours de cette guérilla du 9 Août 1961, où, par sa position avancée qu’il avait conservée et préservée, avant l’arrivée des renforts, il avait assuré la protection de ses camarades et la garde de l’AA 52, que son camarade grièvement blessé aux mains, avait dut laisser sur place ne pouvant la reprendre avec ses blessures
Par le Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962, Militaire du contingent de 2ème Classe du 4ème B.C.P, fut désigner ensuite pour représenter, la FRANCE Métropolitaine, dans l'effectif de l'encadrement militaire français de métropole, F.S.E dans la Force Locale de l’ordre Algérienne, aux ordres de L’Exécutif Provisoire Algérien après le Cessez le feu du 19 Mars 1962.
Il fut donc détaché du 6 avril 1962 au 1er juillet 1962, à la 434èmeUnion des Forces Locales, à Tkout (434 U.F.L S.P. 86.934) et à Guyotville (434 U.F.O. S.P 89.949) ; Forces locales de l’ordre Algérienne crées à Chalain Jura, le 12 février 1962, et prévues dans les Accords d'Evian du 18 Mars 1962, composées de 10% de militaires français d’origine européennes.
Comme planton, il eu comme mission entre autre, d’accueillir tout les matins un lieutenant de L’A.L.N. émissaire de Tunis au cantonnement à Tkout, au milieu des Aurés où des drapeaux Verts et Blancs flottaient sur toutes les Mechtas et de faire de même ensuite à Guyotville du 5 juin au 29 juin1962 où, l’OAS appliquer la politique de la terre brûlée.
Il fut reçu en «diplomate », lors d'une visite le 10 juin 1962 en ville dans une infirmerie àGuyotville. Effectua cette visite, à l'infirmerie provisoire de I'Armée de Libération Nationale, installée au rez-de-chaussée d’un H.L.M. à Guyotville, sur ordre du capitaine Lucien Goetz, commandant de l’unité 434 .Comme militaire Français européen, muni d'un brassard de la croix rouge du service santé des armées, le ceinturon et le pistolet du capitaine, avec son camarade infirmier J…C… du 79, il fut accueilli ce jour-là, par une double haie d’honneur d’une garde armée de l’A.L.N, et par des responsables de I'Armée de Libération Nationale Algérienne.
Le 15 juin 1962, il avait escorté de Guyotville à Alger, seul dans la jeep, son capitaine qui conduisait, pour une mission urgente secrète, ?? pour assister aux discutions qui avaient eu lieu, « Accords O.A.S - F.LN») ?.
- 17 de ses camarades devaient trouvés la mort lors d’un attentat de l’O.A.S dans des locaux de la Mairie d’Alger, suite a cette réunion ce soir là.²*
Au milieu d’une circulation imposante et d’une foule assourdissante, le matin du 1er juillet 1962, il avait accompagné comme planton le Capitaine Lucien Goetz de l’unité 434 et le nouveau chauffeur de la jeep J…M du 86, pour aller vérifier l’installation des bureaux de vote de Guyotville, pendant que l’armée Française était consignée dans leurs cantonnements respectives. Au soir de ces élections,il fut considérer ensuite comme déserteur, les 3 et 4 juillet 1962,comme tous ses camarades, par toute la presse, les radios françaises et la télévision, ainsi que par des hauts responsables de son régiment et de l’armée Française, lors d’une mutinerie. Mutinerie et prise d’otage effectuées par des éléments civils et armés d’une Wilaya, sur l’unité 434 de la force de l’ordre Algérienne cantonnée à Guyotville – Alger, au cours du soulèvement des Willayas, en dissidence entres-elles, et, contre le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, pour la prise du pouvoir.
Termina son service militaire le 22 Novembre 1962, dans la caserne Arnault de Vitrolles à Alger, après avoir séjourné à Ben Aknoun El-Biar. Accompagnant les chauffeurs du bataillon, pendant toute cette période en parcourant toutes les rues d’Alger dans tous les sens, pour le ravitaillement, que ce soit pour le gaz vers les maisons blanches, a Saint-Eugéne pour la laverie, ou bien les supermarchés du centre ville. Aucun gradé n’était désigné pour accomplir ces corvées, consignes, absence où en permissions.
Il bénéficia de permissions pour sortir en villes a Alger et aller a la plage de Ain -Taya, pendant cet été 62, malgré plusieurs jours consignés, cause manifestations civiles algériennes.
Fut rayé du controle de l'armée, le 5 décembre 1962 et retrouva la vie civile dans son poitou d'origine.
².
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Il a fallu que je lise le Journal Officiel en 2012 pour voir - Le texte Officiel
Copie : Journal Officiel de la République Française du 20 mars 1962
Décret N° 62-306 du 19 mars 1962 portant organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie.
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Le Préfet de Saida, le commandant Omar Mokdad = En service détaché à la disposition du ministre d'État chargé des affaires algériennes, directeur de la force de l'ordre en Algérie, 9 mai 1962/à compter du 1er avril. Préfet inspecteur général régional de Constantine, 10/15 juillet 1962
Les lignes ci-dessous ont été écrites, pour un concours « Le Livre de votre Histoire » du Conseil Général de la Vienne, La Nouvelle République et la ville de Montmorillon (Cité de l’Ecrit) en 2001 et elles n’avaient pas été retenues, 300 pages ont été écrites depuis, pour une meilleure compréhension, et peu être, pour un livre ? (Documentaire ?)
«Des écrits pour l’Histoire » « Au service de la France »
Un appelé du contingent Classe 61 I/A « de Nationalité Française de Métropole », pendant la guerre d’Algérie, en 1961-1962,
Extrait de mes écrits, qui résument, la Guerre d’Algérie, (ma Guerre d’Algérie) ayant pour titre
(Yvon l'homme des bois, Combattant, Diplomate)
Et « Déserteur des Forces locales Algériennes » en Algérie
L'ANCIEN COMBATTANT
[L’ANCIEN D’ALGERIE]
Vous fait ici, un résumé, de ses écrits
De son extraordinaire péripétie
De sa [Guerre d’Algérie] !
Par le récit de ses mémoires,
Espérant, ne pas trop vous émouvoir… !
Rentré en janvier 1961, à Tours, au 18e B C P (Bataillon de Chasseurs a Pied)
Dans un régiment d’infanterie, comme appelé du contingent
J’étais muté, ensuite en Algérie, au 4ème Bataillon de Chasseurs a Pied
Dans un petit poste à Tifelfel, pour faire face en Algérie « aux événements »
Près, des Gorges de Tirhanimine, au S.P. 86 934
Ou, le 1er novembre mile neuf cent cinquante quatre
L’instituteur venu de France, pour enseigner à Tifelfel
Y laissa la vie, j’étais affecté à la 3ème compagnie opérationnelle,
Qui y était stationnée, dans la 2ème section Ecarlate, pour crapahuter
Dans l’équipe «commandement » du Sous lieutenant S…. pour débuter
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http://www.sfhp.fr/index.php?post/2011/06/04/Notice-biographique-Roger-Gavoury
Cheysson à Alger + Ferhat Abbas Publiée le 9 juil. 2012 par Ina histoire 1er novembre 1984 Visite controversée à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Claude CHEYSSON pour la cérémonie des 30 ans du déclenchement de la guerre d'Algérie et rediffusion d'un itw de Ferhat ABBAS premier président du GPRA
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Dans ces Aurès désertiques entre Arris et Rhoufi
J’ai donc été un Combattant dans cette Guerre d’Algérie
Dans ces montagnes de l’Hamard Kraddou et du Krouma
Toujours, à la recherche d’un ennemi, et, traquer les fellagas
Comme, tous ceux, qui m’avaient précédé, toujours songeur,
Moi aussi, de cette guerre, j’en devenais un acteur
Sans enthousiasme, et sans trop de ferveur
Mais toujours, avec beaucoup de rigueur
Continuellement préoccupé par la pensée
De ceux, qui en France, n’étaient pas retournés
Des six de ma Commune, nous étions
Camarades d’école, qui, par devoir à notre nation
Dans cette guerre, étaient déjà décédés !
Disparus et prisonniers ? Ou, blessés !
*(Les quatre décédés sont sur cette même photo d’école retrouvée
Ecole Primaire de Vouneuil sous Biard 1946
Il est a noté que notre camarade de Vouneuil sous Biard, n'a pas eu la même chance que ces quatres militaires Prisonniers, sur la photo reçue d'Algérie en 2017, qui ont été libérés ensuite
La cape qui est sur les épaules d'un militaire Français prisonnier, provient d'un gardien ( commentaire du neveu de celui-ci? ).
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De ma Commune, encore « désigné ? » Moi, je m’étais juré
En arrivant en Algérie, de tout faire, pour ne pas y rester.
De l’armée, je ne voulais pas en faire mon métier
Car, d’être agriculteur éleveur, j’avais toujours rêvé
Là-bas, dans les nombreuses et importantes opérations
Dans le djebel et sur (place) dans les embuscades
En zone interdite, on frôlait tous, trop souvent la dépression !
Dans ces incessantes guérillas, ou, à la suite de fusillades
Comme cela s’était passé à Tahanamet, au-dessus des maisons
Où nous avions eu un blessé à une main et à un talon !
Et où, j’avais arrêté, les tirs des fellagas, en tirant sur la crête du piton
Plusieurs chargeurs (5) de M.A.S 49 dans leurs directions.
Nous aurions pu, ce 9/08/1961, tous subir, l'extrême sanction.
Si les fellagas prévenus, avaient repérés avant, notre position,
En descendant l’Hamard Kraddou, et, en faisant incursion
Dans la vieille mechta où nous étions en observation.
Photo prise des pitons en face du village ??Tahamamet sur Google, a gauche au loin les Buttes Rouges
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Dans les fameuses Gorges de Tirhanimine
Aussi, on aurait pu « avoir » "bonne mine"
Personne encore, n'y avait pensé, la veille d’un 14 juillet
Au crépuscule, a six avec le Lt Caz .., à nous faire patrouiller
Au milieu de ces Aurès, en pleine nuit, vers minuit
Le 13 juillet 1961, c'était une hérésie !
Les Gorges de Tirhanimine
Au retour d'une inutile et infructueuse embuscade
On aurait put aussi, attraper vraiment l'estocade !
Car, nous venions d’apercevoir, des véritables fellagas
Assez nombreux, rejoindrent une vieille mechta
Sur le terrain nous avions eu déjà de la chance, le 28 mai précédent
Où dans leur sommeil nos camarades étaient accrochés sérieusement
J’avais fait part, en allant à la garde, au radio A… dans la nuit
Que je venais de voir, des balles traçantes dans la direction Rhoufi.
Grâce à l'alerte immédiate que j’avais donnée
Précipitamment au poste, et aux tirs de mortiers déclenchés
Ce ne fut que le poste radio, qui avait été transpercé
Une musette, une casquette, et un ceinturon, qui ont été troués
Remplaçant a la garde, mon camarade qui s'était endormi
Le 24/09/61 une rafale de P.M était partie dans la nuit
Dans ma direction, accidentellement. C'était mon meilleur ami
Une partie de la compagnie s'était réveillé avec le bruit
Les impacts de balles sur le petit mur, prés de moi, m’avaient laissé figé !
Ensuite très choqué ! Je ne pensais, ensuite, qu’a ce qui aurait put m’arrivé !
Le 17/1/1962, nous voilà parti de bon matin « pour nous, » destination inconnue
Rien d’anormal, à signaler en route, nous n’avions rien vu
La section s’était arrêtée, aux ordres de l’aspirant chef de la section
Parvenue dans un village, devant une des nombreuses Mechtas
Nous formions un demi-cercle, sans vraiment prendre position
L’aspirant voulu rentré seul, voir dans cette mechta
Sans ménagement, prit l’arme d’un camarade voltigeur
Qu’il arma avant de rentrer, (un pistolet mitrailleur)
La (sa) sortie précipitée, fut « couronnée » de (succès ?)
Une rafale de P.M. à nos pieds, devant nous, il avait déclenchée
Il n’y eu que trois blessés aux jambes assez gravement
Mais pas trop dramatique, heureusement,
A Tifelfel au bord de l’El Abiod, au sein de cette 3ème compagnie opérationnelle
A la Section Ecarlate, nous faisions des km et des km a pied dans ce djebel
Tous les mois, il fallait changer les pataugas à cause des semelles
Qui, avec l’usure, pour le crapahute, n’étaient plus, rationnelles
Toujours avec de la nourriture pour 48 h, et, seulement deux bidons d’eau
Des munitions, un sac de couchage, ou des couvertures dans le sac à dos
Sur le terrain, au bout de plusieurs heures de marches, c’était déjà la galère
Pour y aller, dans les camions en convois ce n’était qu’un repos éphémère
En opération, il fallait être toujours en grande forme, pour crapahuter
Pour les bouclages, avec la Légion, acheminé en hélicoptères
Car les hélicos, souvent en plein djebel nous attendaient,
Ou nous étions déposé, nous avions perdu nos repères
Et derrière des rafales de mitrailleuses, il fallait gicler
Et ensuite, s'organiser pour le bouclage d'une zone présumée
Rassemblement pour le départ (opération de contrôle)
Heureusement, certains chefs savaient bien lire, sur les cartes
Bien protégé pour le chouff, c'étaient mêmes, des parties de cartes
En attendant le ratissage, et, s'il fallait passer la nuit
Sur place, il fallait fixer des tours de garde, bien établis
Sur une liste, et surtout, bien les installés en périphérie
Eviter de faire du bruit
Copie de la dernière nuit de garde sur l' Hamard Kraddou - Les Aurés
it
Les trois qui ont monter la garde de 2 h a 3 h cette nuit là, ce sont retrouvé ensemble à Chauvigny
A Tifelfel, au cours de ces nombreuses patrouilles, aux alentours
Au bord de l’Oued El Abiod, que notre Sergent B…. G, appelés grenouillages
Pour nous raccourcir, nous ne prenions pas toujours les détours
Comme au retour d’une ouverture de route, suite à un déminage
Nous traversions les petits champs qui étaient irrigués
Les beaux jardins prés de l’Oued El Abiod et la palmeraie de dattiers
Vu ma grande taille, et mes grands bras, qu’il était agréable à la saison
D’attraper et de déguster, un raisin, un abricot, ou un brugnon
Sur le site de la Wilaya de Batna (copie) Article commémorant l'anniversaire de la mort d'un martyr de la guerre d'Algérie dans les Aurés, que nous avons tous entendu parler dans les livres de l'histoire de la Guerre d'Algérie.
La wilaya de Batna a abrité les cérémonies commémoratives du 58ème anniversaire de la mort du martyr héros Mostefa Benboulaïd ,cette commémoration qui a été organisé au sein de Nara, dans la commune de Menaâ, en présence du ministre des moudjahidine Mohamed-Cherif Abbas, du ministre de l’agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, du ministre des relations avec le parlement, Mahmoud Khedri²*(natif de Rhassira Web ), ainsi que les autorités locales civiles et militaires , a été marquée, par un message de son excellence Mr le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lu en son nom, à cette occasion, par Mr Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la Présidence. Au cours de cette cérémonie, des membres de la famille de Mostefa Benboulaïd ont été honorés ainsi que les Vainqueurs du semi-marathon. Cette cérémonie a été marquée par la pose symbolique de la première pierre du projet de réalisation d’une salle de conférence de 250 places a Nara, qui abritera la commémoration, en 2015, du 59 ème anniversaire.
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Il a fallu aller à Rhassira²*, sur ordre de l’aspirant, sans arme à feu
Annoncer la signature des accords d’Evian, et le cessez-le-feu
Dans ce village, le soir du 19 mars 1962, nous n’avions pas accepté
Car là-bas, ou en route, des problèmes auraient pu nous arriver.
Mais, même avec les armes et des munitions dans les poches ce n’était pas suffisant
À notre arrivée, tous les habitants sortaient des mechtas vivement
Nous n’étions pas assez nombreux vis a vis de toute cette population
Qui n’a pas eu à notre égard de mauvaises réactions.
Heureusement, car les hommes du maquis
Et les fellagas du secteur de Rhoufi
Prévenus, étaient tous de retour dans leurs foyers
Par obligations, quelques poignées de main furent serrées
Et nous avions pris le chemin du retour avec soulagement
Pour cette dernière patrouille (armée) et rejoindre notre campement.
« Après beaucoup d’autres, péripéties »
Le 19 mars 1962 la guerre étant enfin finie !
-Avant mon arrivé en Algérie, 7 camarades de la Vienne de mon Bataillon était déjà morts pour la France. Un autre de la Vienne devait décéder en 1961, sur les 13 militaires de mon régiment qui laissèrent leurs vies au cours de l'année 1961 dans les Aurés. (116 morts pour la France au total au 4ème B.C.P)
Depuis mon retour d’Algérie, en mémoire de tout ces morts
En Algérie, tout les ans devant un monument aux morts
Pour la commémoration, de ce jour anniversaire
Toujours excité, je ne peux oublié de penser,
De cette rencontre du 19 Mars 1962, avec nos adversaires
Et, je tenais par ces lignes, à le souligner,
- ce moment fort d’émotion, ressenti ce jour-là,
Au milieu de cette population de Rhassira
Qui allait pouvoir vivre, enfin « leur vie »
Et qui, surtout, nous avez laissé en vie !
Merci, Monsieur le Président de la République, il y a 53 ans que j'attendais cette cérémonie officielle de reconnaissance, par un Président de la République Française !
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Là- bas, malgré nous, dans cette guerre en Algérie
Dans ce pays, dans ce djebel, tout prés de Rhoufi
Nous en avons gardé, une éternelle nostalgie
Et nous n’en serons jamais, véritablement guéris
Car nous avions appliqué, une mauvaise stratégie
Et « nous » en serons culpabilisés toute notre vie
Puis vint, la rencontre le 3/04/1962 entre les chefs de notre armée
Et les chefs fellagas du secteur, toujours armés,
Je n'ais pas eu, le privilège* de voir un de ceux-ci
Avec ses compagnons aux environs de Rhoufi*
Un des chefs fellagas de la Willaya 1 du secteur
Qui, lui, pendant 5 ans dans les Aurès, nous avaient semé la terreur
*« Je n’avais pas été désigné dans l'équipe pour accompagner cette mission »
« contact technique » Paris Match du - 14 Avril 1962
« - Entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière »
je mets cette photo du 4ème Hussard du S-Lt Monot, sans photo de la rencontre de Rhoufi ??
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A Rhoufi, où, il a fallu aller en renfort pour récupérer
Nos camarades, qui, (éméchés ?), s’étaient « amusés »
Dans le poste, le départ étant proclamé. ! De bien l’arroser ?
Et des munitions ? Sur tout le village, ils avaient inconsciemment consommé
Avant de quitter, Tifelfel (définitivement le 12 avril 1962), sur une magnifique photo
Du Sergent A…… dans la cour, dans les bras, on me voit avec deux seaux
Je me rappelle avant de partir, dans ceux-ci, j’avais mis trop d’eau !
Cela d’ailleurs, m’avait valu, du caporal P…., quelques mots
À Tifelfel, il y avait bien aussi, quelques sots
On m’avait dit d’aller chercher, de la farine, et de prendre de l’eau
Comme à l’armée, il faut bien se tenir….
« Chercher à comprendre, c’est désobéir ! »
Du 19 mars au 10 avril 1962, à Tifelfel, il n’y eut plut de complications, l’arme était enchaînée au poste de surveillance ; Personne, ne fit d’objection a nos chefs militaires, mais cela faisait insolite, d’être sentinelle et ne pas avoir, d’armes pour se défendre. Nous n’avions plus qu’une grenade a dégoupillé, au milieu de ce magnifique djebel nouvellement coloré. De partout, des drapeaux vert et blanc, flottaient, sur toutes les mechtas dispersées autour du village.
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51 ans aprés nous remercions bien vivement, la personne qui nous a fait parvenir un message explicite
(copie extraite de celui-ci)
" - A la mi-mars 1962, je fus convoqué - et transporté par hélicoptère luxe rare et par conséquent inquiétant - au P.C. du bataillon. Le capitaine pilote de l'hélicoptère me fit entendre par son interphone au cours du vol qu'une mauvaise nouvelle m'attendait à l'arrivée. En effet, à peine débarqué, mon patron m'informait que le colonel commandant le régiment, ayant reçu mission de mettre sur pied deux unités élémentaires regroupant l'ensemble des personnels appelés F.S.N.A. du régiment, avait décidé de me confier le commandement d'une de ces compagnies."
- "Presse et radio avaient déjà parlé de ce projet et il nous avait paru plus que probable que ces unités, entre les mains de "l'exécutif provisoire" - à la tête duquel avait été mis un FLN notoire que l'on venait de sortir de prison pour cela - seraient immanquablement appelées à faire tampon entre les deux communautés qui s'affrontaient quotidiennement et donc à se trouver confronter à des situations dramatiques."
" En effet, la note de service fixant les modalités de mise sur pied et d'emploi des UFL prévoyait, pour un effectif total de 202 personnel, seulement 2 officiers, 6 sous-officiers et 17 hommes du rang FSE, tout le reste de l'effectif, soit 1 officier, 16 sous-officiers et 177 hommes du rang, étant réalisé en regroupant l'ensemble des appelés FSNA du bataillon. J'obtins à la fois de conserver la quasi-totalité de mes anciens cadres et de porter à 52 - soit pratiquement deux sections de combat - le nombre d'appelé FSE. Ceux-ci seront, pendant les trois mois qui vont suivre, les seuls personnels armés et assureront la sécurité de mon cantonnement."
Merci aussi à Jean Louis Cerceau qui a enfin écris un article sur un journal d'Anciens Combattants, pour faire connaitre la période transitoire après le 19 mars.
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Détachés pour une incroyable mission
Au service de notre nation
Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut crée à Challain en France
Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour la France
Et sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962
Cela devint par la suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962
*² F.L.N. Front de libération Nationale
* des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961
Ensuite, un autre Français juriste, un homme politique René Capitant continu les Accords
Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition
Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens
Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.
Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962
Contrairement à Michel Debré, qui, avec le gouvernement,
En France, le 12 Avril 1962, était démissionnaire
Nous, Européens, Militaires du contingent,
Il n’y a pas eu d’objection à faire
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Extraits << J’apprends, que mon ancienne compagnie au 26 ème R.I.M devient unité de force locale. C’est a dire que les militaires musulmans de l’est algérien désarmés, sont regroupés et mis a la disposition du nouveau gouvernement Algérien sous la responsabilité d’officiers européens, et envoyés dans l’ouest du pays >>
<< Je pars le 26 Avril, le 3ème bureau est dissous par manque d’activités, Je retournerai donc a mon régiment , Échappant à l’unité de force locale, je viens d’être affecté a une compagnie basée dans le sud, une des rares à être resté dans le Constantinois>>
Et aussi par un article du Monde d'avril 1962, ou l'on apprend "le 20 novembre 2019 gràce a Internet", que des militaires algériens musulmans du contingent seront libérés au 15 avril 1962 et le 1er Mai, par le Bulletin d'information militaire des armées
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Tout citoyen a le devoir, pour mourir pour sa patrie, mais nul n’est tenu de mentir pour elle « Montesquieu»
En Algérie, pendant cette période il fallait se taire
Plaire, et être continuellement exemplaire
Malgré notre situation toujours précaire
Nous étions, que de simples MILITAIRES
Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.
Et nous n’étions pas « des mercenaires ! »
Et après avoir serrer la main le 19 Mars 1962, a quelques-uns de nos adversaires
Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueilles » au poste, « un émissaire »
Nous devions représenter correctement notre NATION, « sous la bénédiction »,
De l’armée nationale de libération (A.L.N*) « SANS MEDIATISATION »
Pour servir notre patrie, la France, comme cela avait été décidé
A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités
Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens
Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien
Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences
Avec le rassemblement de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances
Au milieu de ce djebel des Aurès, à Tkout entre Arris et Biskra
Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas
Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement Provisoire Algérien
Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*, anciens prisonniers
Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien
Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré
Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger
Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération
Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification
Personne aussi n’avait songé, ensuite à nous rapatrier
De Tkout, pour nous protéger, pendant cette période troublée
Comme cela a été fait, avec des avions de l'armée
Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »
Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient bien eu le temps de choisir
En prenant l'argent du licenciement de l’armée, et de déguerpir
Car dans l'armée Française les harkis étaient aussi, déjà bien payés
Et avec le F.L.N, tous, un jour ils avaient dû collaborer
http://www.afrik.com/article26785.html
Au sujet des Harkis voir la page << Lea harkis et la Force Locale>> sur ce site
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De temps en temps, on parle de la guerre l'Algérie et de la… torture
Moi, je suis sûr, que pour "nous" en (force locale) il y eu… la « censure »
Nous, les Militaires, Français européens, qui étaient détachés
Dans cette troublante période transitoire, personne n’en a parlé* ?
*(Sauf nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)
Et depuis le 19 Mars 2007, le Journal Centre Presse de la Vienne, ci dessous)
Depuis 2007, ce n'est plus 4 poitevins qui étaient DCD avant mon arrivée dans les Aurès, mais depuis, 7 poitevins ont été retrouvés DCD + un huitième est DCD en 1961
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Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès
À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse
Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées
Et où un Nord Atlas s’était aussi écrasé, j’ai eu, tout le loisir de contempler
En fin de journée, en bas du village, sans aucunes protection,
Des véritables parties de football, étaient organisées,
Par les militaires européens pour ceux qui voulaient y participés.
En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation
Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de Tunis
Et, deux 2ème Classe, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis
Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962 un briefing à 4 improvisé !
Suite à une grève au rassemblement, que les militaires musulmans avaient décrétée
Nous devions prendre une position irréprochable et exemplaire
Dans la discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.
« Pour contestation et non respect de la discipline militaire »
Dix jours de cellule dans la « prison de Tkout » lui furent infligés
Mais pour nous, il a fallu se reconvertir en gardiens de prison
A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construis pour une prison
B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie
Pour en même temps, garder toutes les armes de la compagnie,
Celles-ci n’ont pas put servir, pendant ces dix jours
Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours
Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader
À coté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller
Le 3 juin 1962 avec la force locale de l'ordre algérienne 434 de Tkout, qui partait pour l'Algérois, j'ai franchi cette endroit avec un soulagement mesuré
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Le 5 juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !
Arrivant des Aurès, Quel fabuleux souvenir encore ! En traversant les villes !
Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale,
D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
Pour cela, jusqu'à maintenant, a ce jour je n’ais pas été chanceux
Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie
Ce 5 juin 62, la presse et la radio, l’avait bien été aussi ?
Heureusement, nous, les appelés du contingent
Maintenus sous les drapeaux et en détachement
Nous, nous ne savions pas que c'était avec des armes substituées
A notre armée, qui avaient servis à l’O À S* pour tuer, a Alger
Nos 15 camarades en mission, sans défense, appelés du contingent
Le 23 Mars 1962 et aussi les nombreux civils innocents
En réponse à l'annonce du cessez-le feu, le général Raoul Salan (chef de l'Organisation armée secrète) s'adresse aux anti-indépendantistes d'Algérie qu'il incite à la rébellion contre l'État par le biais d'une allocution radiodiffusée: « Ici Radio-France, la voix de l'Algérie française. Français, Françaises, un cessez-le feu qui livre à l'ennemi des terres françaises vient d'être consenti. Il s'agit là d'un crime contre l'Histoire de notre nation. Je donne l'ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie. »
http://www.ldh.toulon.net/
Copie) pour comprendre "- Le 19 Mars 1962, l'OAS est arrivée à l'apogée de sa puissance grâce en particulier à la neutralité bienveillante de l'Armée. Les accords d'EVIAN ayant été signés (Krim Belkacem et Joxe), il n'y a plus rien à perdre. SALAN ordonne la guerre totale. Dans les différentes décisions prises certaines vont se révéler néfastes: La création des maquis qui auront une vie éphémère et l'ordre de désarmer les unités de l'armée qui pénètreraient dans Bab El Oued.
- 21 Mars 1962 : Affrontement à SAINT DENIS du SIG entre Harkis et FLN : 100 morts de part et d'autre.
- 22 Mars 1962 : l'OAS tire 6 obus de mortier sur le bas de la CASBAH: 24 morts, 50 blessés. Les condamnés FLN sont amnistiés. Une patrouille blindée de la gendarmerie mobile est attaquée en plein centre d'ALGER : 18 gendarmes tués, 25 blessés.
- 23 Mars 1962 : Hold up OAS à ORAN : 2 milliards de francs (anciens) dérobés.
BAB EL OUED : Le désarmement de plusieurs patrouilles par l'OAS tourne à l'affrontement faisant plusieurs morts parmi les militaires. A midi bouclage total de BAB EL OUED par l'Armée. Affrontement toute la journée avec intervention des blindés et de l'aviation : 15 tues et 77 blessés chez les forces de l'ordre, 18 tués et 58 blessés chez les civils. BAB el OUED restera bloqué plusieurs jours, les gendarmes dévasteront les appartements sous prétexte de fouille et les arrestations sont nombreuses (15.000). Les commandos réussiront à s'échapper avant le bouclage avec l'aide des Deltas de DEGUELDRE et d'un colonel sympathisant qui tardera à verrouiller le coté de St Eugène.
A ORAN les combats entre gendarmes et OAS font 10 morts. le préfet de Police se réfugie à Mers El KEBIR
- 25 Mars 1962 : Arrestation (par hasard) à ORAN du général JOUHAUD, du lieutenant de vaisseau GUILLAUME ("Le CRABE TAMBOUR") et du commandant GAMELIN. Des officiers sympathisants, en détournant une opération de bouclage pour saisir l'émetteur pirate de l'OAS, font perquisitionner un immeuble front de mer où se trouvait le numéro 2 de l'OAS. JOUHAUD qui disposait de papiers en règle est néanmoins reconnu in extrémis par un policier.
- 25 Mars 1962 : Création du maquis OAS de "l'OUARSENIS". Une centaine d'hommes embarque dans un train "affrété" par l'OAS, avec à leur tête le capitaine POUILLOUX et accompagnée par le colonel GARDES. L'objectif est de contrôler un territoire qui semble propice avec à l'intérieur les 15.000 hommes du bachaga Boualem, un bataillon de Tirailleurs commandés par la commandant BAZIN et de nombreux officiers SAS acquis au mouvement. Les soutiens espérés se manifestent parcicieusement, l'aviation réagit vigoureusement, l'Armée Française s'allie au FLN pour combattre les maquisards ... Le Commandant BAZIN, blessé, sera exécuté par le FLN, une dizaine de maquisards tués et 91 faits prisonniers. Cette opération se solde par une hémorragie de cadres : Parmi les personnes arrétées : les capitaines POUILLOUX, MONTAGNON, les lieutenants DELHOMME, BERNARD, "MADAOUI",""
O.A.S ; (organisation de l'armée secrète
Pourtant (voir sur Internet)
L’Organisation d’une Armée Secrète (OAS) a proclamée la stratégie de la «terre brûlée», et visent la destruction de tout ce qui peut « handicaper économiquement le jeune Etat pour des années à venir» . L’OAS a ainsi ordonnée que des « exploitations agricoles, des bâtiments publics, des magasins et entrepôts, et même certaines cultures dans les domaines agricoles doivent être détruites plutôt que de tomber entre les mains de musulmans» (J'ai été témoins de ces destructions, encore, au mois de juin1962 aux environs de Guyotville)
www.ina.fr/audio/.../inter-actualites-de-12h30-du-19-aout-1962.fr.ht...
LES TITRES - MICHEL HONORIN PARLE DES CHEFS DE L'OAS, DE LEURS VOYAGES, DE LEUR ACTION ; ACTION DE L'OAS EN METROPOLE. - (A 4'15") ...
A Issoire 63, de 1957 a 1961, Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie
5000 Elèves, y furent formés, dont certains, venaient de l' ALN (- de Lapeyronnie - Un ancien cadre du centre)
En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne
Qui avait été plastiqué par l’O.A.S à Guyotville, prés d’Alger
Etait la base du cantonnement de la force locale 434 Algérienne
Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger
Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef
Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz, mon chef
J’étais devenu accompagnateur, d’un vénérable et respectable conducteur
La jeep roulait trop vite pour rattraper le retard pris à la recherche du chauffeur
Je n’arrivais pas, dans les virages à bien me tenir
Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir
Je n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage
De la Méditerranée ( La Grande bleue) et ses beaux rivages
A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage
Personne, nous aurait retrouvé, pour nous rendre un dernier hommage
Ce soir là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage
Où avaient été réunis en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages
Bonjour, << Sergent appelé du contingent 60 2/A, je recherche les militaires du 2ème ou 3ème b. 22° R.I, stationnés dans un collège du Climat de France ou au Lycée Bugeaud dans le centre de la ville d'ALGER qui m'accompagnaient au moment de l'explosion dans l'Hôtel de Ville le soir du 15 juin 1962. Nous nous trouvions dans cet édifice qui a été ravagé pour effectuer la relève des patrouilles de protection nocturne. Vous en remerciant par avance.>>
.Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.
Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009
et la Vidéo annoncée n'est plus sous Youtube
Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances
Car, j’ai connu presque toutes les séquences
Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque j’étais souffrant
Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants
De tout « ces événements d'Algérie »
Qui m’ont poursuivi toute ma vie !
Les évenements de début juillet 1962 et la fin de l'unité 434 de la force locale de Guyotville en Algérie raconté dans les informations radio sur
Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962 et connaitre la situation de 28 Militaires FSE de métropole, Otages et Prisonniers de la (Wilaya 1?)
http://guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/index.htm a la date du 3 juillet 1962
" Jean Lanzi poursuit a la radio (france inter)" « 28 militaires européens, sous-officiers ou gendarmes appartenaient pour la plupart, a des unités de la force locale de l’ordre Algérienne qui ont désertés dans la nuit de dimanche a lundi. Ces militaires étaient manquants, hier soir. Ces militaires appartenaient pour la plupart, à une unité stationnée à Guyotville, dans la banlieue, à l’ouest d’Alger.
Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »
Car en Algérie, après huit ans de guerre
Qui, pour beaucoup, fut « meurtrière »
Sur cette terre Française, qui nous devenez étrangère
- sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,
À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?
- et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !
En patrouille, pour des séances « photo »
Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas cocorico
- en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,
Après le 19 mars 1962, les fellagas de retour du djebel.
Planton, « - j’ai accueilli du 15 avril 1962 au 3 juin 1962 !
À Tkout dans les Aurès, tout les matin, un Lt de Tunis de l'A.L.N.
- et j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962
Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »
2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*
« Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »
*Armée de Libération Nationale
« - et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,
Avec J…* le chauffeur aussi de la Vienne, le 1er juillet
Et le Capitaine* G…dans la jeep de notre armée,
Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »
*F.S.E. Français de souche européenne
Il fallait aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu l’on fait ?
Ce jour-là, au cantonnement en Algérie, « nous étions tous consignés ! »
Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !
www.ina.fr/video/PHD94018595
Par les parlementaires, à l’unanimité cela fut décidé !
Le 18 octobre 1999, la loi - n 99-882 était promulguée
Et toute cette période transitoire est occultée ?
En temps de Guerre … ! Encore… ? C’était *…!
Malgré mes démarches répétées, aux plus hautes autorités
Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**
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* - . La Loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
Celle-ci à modifié, « la loi 74 - 1044, opérations de maintien de l’ordre »,« en Guerre », - sans modifier les dates !.
** « La Guerre en Algérie ne concernant, que la période du 01/11/1954 au 19/03/1962, » (Ensuite c’était presque la même chose pour certains ?)
Car il est à signaler «Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009 ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet, est photographié à Rocher Noir, devant des journalistes du monde entier et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait, à côté du drapeau français début avril 1962
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Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre
Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !
Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?
Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,
En 1962 en Algérie, militaires, et tous anciens combattants
Détachés pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes
Il fallait, pour mon « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne
Pour rétablir une vérité…, quoiqu’il advienne.
En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne
Afin que, nos petits enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes
Au lycée et au collège aussi, ils apprennent et plus tard, se souviennent.
« Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » - - De Ségolène Royal Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne a la Roseraie de Poitiers en 2007»
Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,
Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.
Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,
Habitent dans 15 départements de France,
(Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)
Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur
Et avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !
Il est vrai que tout les médias, dans tout les bulletins d’informations
Et toutes les heures, sur toutes les radios, annonçaient notre disparition, en désertions!
Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants, que j’ai approché
Depuis 1992, eux aussi, autrement, heureusement, peuvent toujours témoigner.
Incroyable ! Et Inoubliable !
Par ces lignes je voulais en être évocateur !
C’est un peu provocateur !
Malgré une tenace rancœur
J’ai toujours voulu être, pour la paix des cœurs
Car je n’ai jamais été un menteur.
C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur
Qui, pour le moment, fait très bien mon bonheur
Pour calmer mon cœur
Le linot le 19 Mars 2004 Modifier le 19 mars 2007 et en 2009
Quel gâchis !
Quelle gabegie !
La Guerre d’Algérie !
« ON M’AURAIT MENTI… ? »
« Quiconque écrit l’histoire de son temps doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit … et tout ce qu’il n’a pas dit. » Voltaire
« On peut tromper, tout le monde, quelques temps
On peut tromper, tout le temps, quelques-uns
On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
C'est pourquoi ci dessous, j''ai fait copié-coller, pour un extrait de la page d'accueil du site de notre ami Michel Bousignière
Suite ( nouveau message de ce même ancien camarade des Aurès)
Enfin le 19 mars a été reconnu reconnu comme jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Le 6 décembre 2012, la République française instituait pour le 19 mars une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
A l'heure où l'opinion publique paraît préoccupée par ces années de guerre passées, les souvenirs d'Algérie deviennent aussi précieux que ceux de la seconde guerre mondiale.
A la suite de certains témoignages par lesquels le scandale a heurté la morale, la guerre d'Algérie est réapparue sur le devant de la scène.
Les événements politiques et sociaux remettent en cause une Histoire française ancrée dans les manuels et les esprits, les médias s'emparent des sujets brûlants qui furent longtemps tabous.
Retraité, avec plus de temps libre, j’ai eu l’envie comme beaucoup d’autres, de raconter ce que fut pour moi la guerre d’Algérie.
Incité par le déferlement médiatique, qui de nos jours tente de retracer cette page de notre Histoire avec des objectifs bien ciblés : la torture, les massacres ou le viol, semant ainsi le doute et la confusion, il m’a semblé nécessaire de faire ce travail de mémoire.
A la télévision, de nombreuses émissions suivies de débats, poursuivent les mêmes objectifs. Inutile de vous porter candidat, si vous n’êtes pas porteur du même message, l'audience est à ce prix.. En ce qui concerne les téléfilms romancés, avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, la sensibilisation est souvent la même. Rare sont les films qui ne présentent pas quelques scènes de jeunes militaires violant des femmes en cours de patrouilles. Certes, il y a eu beaucoup d’abus et d’exactions perpétrées au cours de cette guerre, tant par le FLN que par l’armée française dont les ordres émanaient de la plus haute autorité de la nation, exécutés le plus souvent par des officiers supérieurs. Il est évident que l’Etat doit reconnaître ses torts. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il faille laisser supposer aux générations actuelles qui sont en partie nos enfants, que tous les appelés et rappelés du contingent qui ont participé à ce conflit, étaient des assassins, des tortionnaires ou des violeurs.
Le 19 mars 1962, fin des combats en Algérie, à cette date la guerre prend officiellement fin. Les accords d’Evian, document paraphé par le gouvernement français et le GPRA, proclame le cessez-le-feu pour le 19 mars 1962 à midi heure locale. Ce n’est ni un armistice, ni une capitulation, mais un arrêt officiel des combats.
Pour près de trois millions d’appelés et de rappelés, ce jour fut le plus beau de leur jeunesse. C’est le cœur battant rempli d’émotion qu’ils apprenaient la nouvelle. Ce jour-là est resté gravé dans leur mémoire, même pour ceux qui étaient rentrés en France, à l'écoute des informations en provenance d'Algérie, ils gardaient toujours une pensée pour leurs camarades encore sur le terrain dans cette galère.
Aujourd’hui, 54 ans après, comment peut-on polémiquer sur cette date historique concernant sa commémoration.
La France a toujours aimé par tradition bien ancrée, commémorer la fin des conflits aux dates officielles d’anniversaire. Pourquoi avoir créé, en rupture avec nos traditions, une commémoration fantaisiste le 5 décembre qui ne se rattache à aucun événement ?
Certes, il y a eu après le 19 mars 1962, des évènements honteux, qui ne sont plus des actes de guerre, mais d’ignobles crimes (qu’ils soient de l'OAS ou d'Algériens qui se vengeaient). Hélas, dans toutes les guerres, on le constate encore de nos jours, il y a des débordements, des règlements de comptes incontrôlés.
Ce cessez-le-feu a marqué une grande partie de notre génération. Il n’y a pas eu que les appelés qui vivaient des moments pénibles dans les djebels, mais toutes les familles qui avaient un fils, un frère, un mari, un fiançé en Algérie, vivaient également de grands moments d’angoisse. Malheureusement aussi, les nombreuses familles dont on a rapatrié leur fils mort pour la France, (mais sourtout, mort pour avoir défendu des intérêts qui n'étaient pas les leurs).
Bien évidemment, il y a encore de nos jours une petite minorité de nostalgiques qui regrettent l'Algérie française, dont une grande majorié d'entr'eux n'ont pas participé aux combats et ont peine à comprendre notre attachement à cette date. Ont-ils le droit de refuser le 19 mars, pour commémorer la fin de cette guerre ?
Avec le recul du temps, il semble évident que l’idée de l’époque de vouloir garder et administrer l’Algérie de l’autre côté de la méditerranée, dont le territoire représente 5 fois la superficie de la France était utopique. L’Etat Français aujourd'hui a déjà beaucoup de difficultés à gérer les nombreux problèmes qui incombent à notre hexagone.
Voir suite..... article paru sur le journal centre presse de la Vienne le 19 mars 2007 sur le site - pages "nos cent jours en force locale"
et La liste des disparus de mon régiment le 4ème BCP
Depuis l'installation de ce site, on peut lire des informations sur la force locale dans
Yvon Marie-Noël Priou dans la Force locale de l'ordre Algérienne
https://www.marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/
Force locale — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_locale
Tipaza: LA FORCE LOCALE
tipaza.typepad.fr/mon_weblog/2015/03/la-force-locale.htm
«Mes cent jours dans la Force locale : on m'a appelé fellagha, on m'a ...
www.dandelotmije.com/article-mes-cent-jours-dans-la-force-locale-on-m-a-appele-fel...
MES CENT JOURS DANS LA FORCE LOCALE - Le blog de Michel
www.22eme-ri-tenes-1956-1962.com/article-mes-cent-jours-dans-la-force-locale-107..
. La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet 1962) - Cairn.info
https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2015-3-page-
Algérie : La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet ...
https://www.forumfr.com/sujet711564-algérie-la-force-locale-après-les-accords-d’évi.
La Force Locale de l'Ordre Algérienne
https://www.marienoelyvonpriouforcelocale19mars1962.e-monsite.com/
Date de dernière mise à jour : 12/01/2025
Commentaires (1)
1. Force locale 03/05/2019
Yvan Priou / j'ai lu hier , une partie de votre blog avec vos témoignages. . . .je ne connaissais pas ces forces locales . . ..
C'est effarant cet aveuglément des politiques de cet année 62 . . et cet abandon ou presque des quelques appelés mutés de force , dans ces unités de force locale . . .
Et surtout le black-out total des médias français en 1962 et les années après l'indépendance .