Bonne Lecture, et, Merci, de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez appris des choses sur cette période de Guerre d'Algérie, en lisant celle-ci
Yvon l'homme des bois de Bernagout, Vouneuil Sous Biard 86580 Ancien Combattant, Diplomate, et, Déserteur en Algérie en 1961-1962
Aan 1962 01 26 (3.91 Mo) Voir les documents sur l'Algérie, de la page 655 a la page 742. la derniere !!
Couvrir le conflit algérien ou l’évoquer s’avère périlleux lorsqu’on veut être un journaliste impartial. Joseph Pasteur en fait les frais.
La veille du JT de 20h00 du 16 mars 1962 où il doit commenter la politique intérieure, on l’averti qu’il ne présentera pas le journal du lendemain : "Au même moment, on apprenait que Pasteur devait être suspendu incessamment à la suite d'un conseil interministériel au cours duquel on avait trouvé qu'il avait une façon provocante de donner des nouvelles...la dernière provocation qu'on lui reprochait était l'annonce, au JT du samedi 10 mars, de la révocation de M. Rouve, secrétaire général du Syndicat de la Police..."
Joseph Pasteur est « invité » soit à partir en reportage loin de Paris, soit à accepter le poste de correspondant de la Rtf à Milan (où il n'y a pas de poste !). Des raisons de sécurité sont aussi invoquées (l'OAS. menacerait de plastiquer son appartement) (télé 7 jours du 24 au 30/03/1962).
Mais, suite à une grève générale d'1/2 heure sur toutes les chaînes de radio et de télévision, le journaliste revient à l'antenne le 07 mai 1962. Il y donne ses impressions sur l'Algérie, puis présente les reportages qu'il a réalisés sur l'Algérie du 08 au 10 mai 1962. Ce reportage est le premier de cette série. Il s’agit d’une rétrospective sur les attentats perpétrés par l'OAS à Alger depuis la signature des Accords d'Evian sur le cessez-le-feu et l'autodétermination en Algérie.
lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840 sur passation de pouvoirs de la Force Locale 21/04/1962
Audio a écouter de la 8 minute a la 11 minute, ce qu'on peut voir sur www.ina.fr/video/CAF90002960
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" Extrait d'un message reçu de l'historien Guy Pervillé le 23 mars 2013". " j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités( Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet a fait l'objet d'une véritable conspiration du silence." . - Pourquoi ? .....
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La fille de Krim Belkacem au micro de Berbère Télévision
Commémoration du 52 ème anniversaire de l'assassinat de Krim Belkacem
El Alia, Alger - 18.10.2022
Krim Belkacem né le 15 décembre 1922 à Aït Yahia Moussa, dans la région de Kabylie, en Algérie, et mort assassiné le 18 octobre 1970 à Francfort, en Allemagne, par la Sécurité militaire algérienne, est un homme politique algérien, chef historique du Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d'indépendance algérienne.
Il signe l'acte d'indépendance de l'Algérie en bas des accords d'Évian en tant que plus haut gradé des anciens maquisards et seul membre survivant et en liberté parmi les six qui ont déclenché le Premier novembre et en tant que vice-président du gouvernement provisoire de la République algérienne
www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte...
Décret du 9 avril 1962 M. OMAR MOKDAD, PREFET DE SAIDA, EST CHARGE DES FONCTIONS DE DIRECTEUR DE LA FORCE DE L'ORDRE EN ALGERIE.
Le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili sera son adjoint
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Copie extraite d'un autre message ""Une note 824 CSFA/EMI/ORG prévoyait expressément la désignation d’office des cadres européens militaires Français pour encadrer les musulmans dans les Forces locales. ""
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" Les services accomplis dans la situation que vous décrivez ne relèvent pas de dispositions spéciales autre que celles applicables, a tous les services effectués en Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 3 juillet 1962" - Réponse du Ministère
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‘‘Un peuple qui n’a plus de mémoire n’a pas d’avenir’’
Un sourire ne coûte rien et produit des merveilles
Il enrichit celui qui le reçois, sans appauvrir celui qui veut le donner
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est pas assez riche pour pouvoir s'en passer
Et n'est pas assez pauvre, pour ne pas le donner
Il crée le bonheur de notre coeur et de la société
Il est le signe sensible de l'amour partagé
"Un sourire donne du repos a l'être fatigué,
Rend du courage au plus découragé"
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Jean-François MATTEI, Philosophe, Membre de l'Institut Universitaire de France,
Chroniqueur au « FIGARO » Sujet : L'AVENIR DE NOTRE PASSE
Tous les français d'Algérie gardent une blessure au cœur et à l'esprit devant l'injustice dont ils ont été victimes et l'oubli qui recouvre leur déracinement. Si la politique et l'histoire ont occulté leur souffrance, il leur revient de reconstituer une mémoire qu'ils transmettront non seulement à leurs descendants mais à la France. Il n'y a pas de désespoir en politique ni d'oubli en histoire. Tôt ou tard la vérité se fait jour et c'est à ceux qui l'ont vécue de la transmettre à ceux qui ne sont pas encore nés.
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Déclaration de guerre de l'OAS (19 mars 1962)
En réponse à l'annonce du cessez-le feu, le général Raoul Salan (chef de l'Organisation armée secrète) s'adresse aux anti-indépendantistes d'Algérie qu'il incite à la rébellion contre l'État par le biais d'une allocution radiodiffusée: « Ici Radio-France, la voix de l'Algérie française. Français, Françaises, un cessez-le feu qui livre à l'ennemi des terres françaises vient d'être consenti. Il s'agit là d'un crime contre l'Histoire de notre nation. Je donne l'ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie. »
19 mars 2013 Cérémonie a l'Arc du Triomphe a Paris
Souvenirs, et, Biographie d’un Ancien Combattant d’Algérie de Vouneuil sous Biard
PRIOU Yvon
26. 12. 1940 - .. .. ….
Ancien Combattant en 1961- 1962 de la Guerre d’Algérie 01/11/1954 – 19/03/1962
Titulaire de la Médaille Commémorative avec agrafe « Algérie » le 11 janvier 1962
Titulaire du Titre de Reconnaissance de la Nation le 19 juin 1973,
(J.O.R.F du 22 décembre 1967, loi N°67-1114, article 77)
Et de la Croix du Combattant en 1978
Militaire diplomate et pacificateur, représentant l’armée française, et la Nation Française, au sein des Forces Locales de l’Ordre Algériennes pendant la période transitoire du 19 mars au 1er juillet 1962 en Algérie
Ambassadeur de l’Armée et de la Nation Française le 10 juin 1962 a Guyotville
Appelé comme soldat européen du Contingent, classe 61 I/A, a combattu du 13 mai 1961 au 19 mars 1962 à midi en Algérie, sous le fanion du 4ème Bataillon de chasseurs à Pied, dans la 2ème section « Ecarlate » de la 3ème Compagnie «Brun » en poste à Tifelfel, entre Batna et Biskra.
- 116 Morts pour la France ont été répertories dans son régiment de chasseurs qui combattez en zone interdite et d’insécurité dans les Aurès, pendant la Guerre d’Algérie de 1954 a 1962.
- 13 de ses camarades devaient dans l’année 1961, y laisser leurs vies au cours de ce conflit.
Au cours d’une des nombreuses opération,s qu’il a effectuées dans les Aurés pendant son séjour, où, suite à la blessure de son camarade tireur du F.M A.A.52, au cours d’une embuscade à Tahanamet, il fut prit ensuite aussi pour cible ,et il avait vidé quatre chargeurs de M.A.S 49-56 sur une crête du djebel de l’AmarKhadou, d’où provenaient les tirs , permettant le décrochage des fellagas. R.A.S au cours de cette guérilla du 9 Août 1961, où, par sa position avancée qu’il avait conservée et préservée, avant l’arrivée des renforts, il avait assuré la protection de ses camarades et la garde de l’AA 52, que son camarade grièvement blessé aux mains, avait dut laisser sur place ne pouvant la reprendre avec ses blessures
Par le Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962, Militaire de 2ème Classe du 4ème B.C.P, fut désigner ensuite pour représenter, la FRANCE Métropolitaine, dans l'effectif de l'encadrement militaire français de métropole, F.S.E dans la Force Locale de l’ordre Algérienne, aux ordres de L’Exécutif Provisoire Algérien après le Cessez le feu du 19 Mars 1962. Il fut donc détaché du 6 avril 1962 au 1er juillet 1962, à la 434èmeUnion des Forces Locales, à Tkout (434 U.F.L S.P. 86.934) et à Guyotville (434 U.F.O. S.P 89.949) ; Forces locales de l’ordre Algérienne crées à Chalain Jura, le 12 février 1962, et prévues dans les Accords d'Evian du 18 Mars 1962, composées de 10% de militaires français d’origine européennes.
Comme planton, il eu comme mission entre autre, d’accueillir tout les matins un lieutenant de L’A.L.N. émissaire de Tunis au cantonnement à Tkout, au milieu des Aurés où des drapeaux Verts et Blancs flottaient sur toutes les Mechtas et de faire de même ensuite à Guyotville du 5 juin au 29 juin1962 où, l’OAS appliquer la politique de la terre brûlée.
Il fut reçu en «diplomate », lors d'une visite le 10 juin 1962 en ville dans une infirmerie àGuyotville. Effectua cette visite, à l'infirmerie provisoire de I'Armée de Libération Nationale, installée au rez-de-chaussée d’un H.L.M. à Guyotville, sur ordre du capitaine Lucien Goetz, commandant de l’unité 434 .Comme militaire Français européen, muni d'un brassard de la croix rouge du service santé des armées, le ceinturon et le pistolet du capitaine, avec son camarade infirmier J…C… du 79, il fut accueilli ce jour-là, par une double haie d’honneur d’une garde armée de l’A.L.N, et par des responsables de I'Armée de Libération Nationale Algérienne.
Le 15 juin 1962, il avait escorté de Guyotville à Alger, seul dans la jeep, son capitaine qui conduisait, pour une mission urgente secrète,( pour assister aux discutions qui avaient eu lieu, « Accords O.A.S - F.LN») ?.
- 17 de ses camarades devaient trouvés la mort lors d’un attentat de l’O.A.S dans des locaux de la Mairie d’Alger, suite a cette réunion ce soir là.
Au milieu d’une circulation imposante et d’une foule assourdissante, le matin du 1er juillet 1962, il avait accompagné le Capitaine Lucien Goetz de l’unité 434 et le nouveau chauffeur de la jeep J…M du 86, pour aller vérifier l’installation des bureaux de vote de Guyotville, pendant que l’armée Française était consignée dans leurs cantonnements respectives. Au soir de ces élections,il fut considérer ensuite comme déserteur, les 3 et 4 juillet 1962,comme tous ses camarades, par toute la presse, les radios françaises et la télévision, ainsi que par des hauts responsables de son régiment et de l’armée Française, lors d’une mutinerie. Mutinerie et prise d’otage effectuées par des éléments civils et armés d’une Wilaya, sur l’unité 434 de la force de l’ordre Algérienne cantonnée à Guyotville – Alger, au cours du soulèvement des Willayas, en dissidence entres-elles, et, contre le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, pour la prise du pouvoir.
Termina son service militaire le 22 Novembre 1962, dans la caserne Arnault de Vitrolles à Alger, après avoir séjourné à Ben Aknoun El-Biar. Accompagnant les chauffeurs du bataillon, pendant toute cette période en parcourant toutes les rues d’Alger dans tous les sens, pour le ravitaillement, que ce soit pour le gaz vers les maisons blanches, a Saint-Eugéne pour la laverie, ou bien les supermarchés du centre ville. Aucun gradé n’était désigné pour accomplir ces corvées, consignes, absence où en permissions.
Il bénéficia de permissions pour sortir en villes a Alger et aller a la plage de Ain -Taya, pendant cet été 62, malgré plusieurs jours consignés, cause manifestations civiles algériennes.
Fut rayé, du controle de l'armée le 5 décembre 1962 et retrouva la vie civile dans son poitou d'origine..
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Ci dessous ; Extraits d'articles récupérés depuis ma retraite
Dans le journal l’Express du 15 Février 1962 La Négociation
« Du cessez-le-Feu à la Paix »
« Les taches de Léopard ». « Bien que les barrages restent fermés, c’est à dire bien que les troupes Algériennes du Maroc ou en Tunisie ne doivent pas franchir la frontière, les taches de léopards qui sur la carte indiquent les zones où sera cantonnée l’A.L.N, recouvrent une large partie du territoire algérien. Les postes français ont été évacués de ces régions* et déjà une administration algérienne de fait s’est constitué, souvent en accord avec les élus locaux et la minorité européenne qui y réside, ce mouvement doit aller en s’accentuant dés le cessez-le-feu. Dans toutes ces régions, le G.P.R.A .juge que l’accord sur le papier pourra être appliqué sans difficultés majeurs »
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Copie de la page 253 dans le livre de Robert Buron négociateur a Evian Carnets politiques de la guerre d’Algérie Chez Plon 1965 Les pourparlers d’Evian Dimanche 11 mars (1962)
Louis Joxe a essayé de presser le mouvement aujourd’hui et fermement déclaré que si l’on ne finissait pas demain soir, mardi au plus tard, la rupture devrait alors être sérieusement envisagée.
La réaction algérienne ne s’est pas fait attendre. Ce matin Krim Belkacem, relayé par Yazid, avait énuméré le long catalogue des désaccords subsistants et des points qui restent à régler, non sans revenir une fois de plus sur la nécessité de créer une force locale vraiment puissante. L’après-midi, il passe à la contre-attaque. Il souligne d’un ton inhabituellement ferme chez lui, ses cinq revendications essentielles.
« Notre problème n° 1, a-t-il déclaré, c’est la consistance de la force locale. Nous voulons un chiffre d’hommes plus important que primitivement prévu car, compte tenu des manœuvres activistes, elle doit être présente dans les villes comme dans les campagnes. Il faut réunir 80 000 hommes au moins et qui soient vraiment sûrs. Nous n’acceptons pas d’y incorporer des complices éventuels de l’O.A.S.
« Notre problème n° 2 c’est l’amnistie qui doit être générale, sans exclusive, et intervenir aussitôt après le cessez-le-feu.
« Quant au texte que vous proposez pour celui-ci il y a un malentendu. Nos conceptions s’opposent. L’Armée de Libération nationale doit se sentir libre de ses mouvements et non pas se trouver en position d’infériorité humiliante vis-à-vis de l’Armée française.
5) Claude Krief écrivait dans le journal l’Express - du 15 février 1962 au sujet des accords de Chalain
« Le G.P.R.A a cherché le cadre juridique et les moyens communs propres à mener à bien cette lutte, tout en se préoccupant sur place, en Algérie, d’installer son « quadrillage » dans les grandes agglomération.
Du côté français, on a tenté surtout de maintenir la liberté d’intervention de l’armée sous les ordres du Haut –Commissaire, afin d’équilibrer, de contrôler, et au besoin de neutraliser les forces locales
De toute façons, le compromis parait précaire, encore bien abstrait. On peut d’ores et déjà être inquiet puisqu’on sait indiscutablement que c’est le pivot réel de la période transitoire.
Il n’est pas dit que la « troisième armée » puisse à la fois tirer sur les terroristes, sur les rebelles européens, et se tenir - à égale distance de l’armée Française et de l’A.L.N, dont les réseaux urbains se sont considérablement renforcés*
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Libération des détenus politiques Algériens des prisons de France
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ANNEXE IV Texte originel des Accords d'Évian
- Décret 62-306 du 19/03/1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie
Texte concernant la force locale dans les Accords d’Evian
Titre IV
De la force de l’ordre
Article 19 - Il est crée une force de l’ordre propre a l’Algérie. Cette force de l’ordre est placée sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi qui décide
Article 20 – La Force de l’ordre aura un effectif global de 60 000 hommes. Son effectif initial sera de 40 000 hommes. Il comprendra ;
Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ;
Des unités constituées par les appelés d’Algérie, et, éventuellement, par de cadres pris dans les disponibles.
L’Exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l’ordre par rappel des réserves instruites.
Article 21 -Le directeur de la force de l’ordre est nommé par décret en accord avec l’Exécutif provisoire
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Revues - Historia magazine de 1972
- Ce jour là (19 mars 1962) à 16 heures une voie inconnue au téléphone appela le Préfet de police d'Alger pour lui donner un numéro de téléphone où il pourrait appelé la zone autonome d'Alger du F.L.N en cas de besoins
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Journal officiel du 20 mars 1962 Christian Fouchet est nommé Haut Commissaire de France en Algérie
De Tifelfel le 20 mars 1962 - J'écrivais - au village de Rhassira pour voir la réaction de la population a l'annonce du cessez le feu qu'il a fallu nous même aller leur annoncer
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M Adhéramane Farés qui sortira de la prison de Fresnes le 22 mars 1962 sera nommé par décret du 6 Avril 1962 Président de l'Exécutif Provisoire Algérien
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Journal officiel du 23 mars 1962 Bernard Tricot par décret N 62 343 est nommé délégué auprès de M Christian Fouchet Haut- Commissaire de France en Algérie
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Le 23 mars 1962 - J'écrivais - Aujourd'hui les nouvelles pourraient être bien meilleures si ce n'était pas l'OAS qui sème la merde à Alger et ailleurs où des innocents payent toujours pour les autres
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Le 25 mars 1962 - J'écrivais - où nous sommes sortis en patrouille, en patrouille …..? mais non, plutôt, un marathon ! pour quoi faire ? ça je me le demande? "Les drapeaux blancs et verts flottent sur toutes les mechtas"
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25 mars 1962 : La presse diffuse le message de M. Joxe aux Français d Algérie ( ) :
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Charente Libre du 24 et 25 mars 1962
- La force de l'ordre sera composée d'auxiliaires de la gendarmerie, de groupes mobile de sécurité ( G.M.S ) et d'appelés instruits, et encadrés par l'armée Française
Cette Force ne comprendra, aucun membre des forces armées du F.L.N, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur
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Journal le Monde 25-26 Mars 1962 - Page 3 - "est dû à la stricte application des accords d'Evian prévoyant que la force locale serait seule responsable"
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L'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964 "l'Algérie sans la France" Editons France Empire Le Bachaga Boualem raconte
" - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj *,
(commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif
provisoire en Kabylie le message suivant; "
AL.N. aux armées,
« Messieurs les valets du colonialisme,
Au seuil de cette huitième année de combats, le gouvernement français vient de reconnaître le droit à
l'indépendance de notre peuple algérien. Le mythe de l'Algérie française est détruit.
Pendant plus de sept années, vous avez massacré des Musulmans, vous ayez participé aux arrestations de vos frères, vous avez collaboré avec un colonialisme sanguinaire et révolu Vous avez été des professionnels du crime et de la torture.
Aujourd'hui, vous êtes condamnés à mort par le gouvernement provisoire de la République algérienne.
Cette sanction a été approuvée à l'unanimité par le C N SRA et le G.P.RA. réunis à Tripoli.
Nous ne voulons pas d'assassins ni de traîtres dans l'Algérie indépendante.
Vive l'Algérie indépendante.
Vive l'armée de la libération nationale. »
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,le 27 mars 1962 - J’écrivait- nous arrivons d'une assez grande patrouille où beaucoup de mes camarades ont pris du plaisir à prendre des photos
Le 29 mars 1962 - J'écrivais - pour la première fois responsable, envoyé sur la route, pour un contrôle routier sans missions précises, les enfants de Tifelfel sont venus "nous envahir gentiment" ce qui m'a valu une remarque du capitaine de compagnie que "je me laissais aller"
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Arrêté du 30 Mars 1962 pour l’application du Titre IV du - Décret 62-306 du 19 Mars 1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie concernant les forces locales
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Le 3 Avril 1962 - J'écrivais - "Je te dis comme cela en passant" le capitaine de notre compagnie a eu une entrevue ce tantôt avec le chef fellaga du secteur il était encore armé il était accompagné de quelques hommes .Il y a … 5 ans qu'il était dans le secteur. Alors, tu vois c'est presque incroyable de voir cela et alors c'est donc fini ! Espérons que, quand même maintenant, je pourrais m'en sortir.
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Journal officiel Le 4 avril 1962 M Jean Dours est désigné pour remplir les fonctions de Directeur de cabinet du Haut- Commissaire de France en Algérie avec lui comme Directeur de cabinet militaire, le Colonel Buis, le Colonel Viale, le Commandant Bourgués et comme conseiller techniques, chargés des contacts Léon Teysot, Vincent Monteil,
Le Sous-Lieutenant Ernest-Antoine Seilléres était un chef de Cabinet de Christian Fouchet et de son Adjoint Bernard Tricot
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Tifelfel Le 5 avril 1962 - J'écrivais - Ici il y a des précisions sur ce que nous allons faire maintenant.
- des cadres resteront ici, qui, avec les musulmans feront de la force locale.
Il y aura 25 cadres européens, pour 300 musulmans
« Je viens d’apprendre que je reste ici, avec une vingtaine d’européens,
C’était la première fois qu’on entendait parler de la force locale en Algérie; ce qui n’était pas le cas des parlementaires français, car ceux-ci, avaient adopté des crédits pour celle-ci au mois de novembre 1961 lors du vote du budget
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Paris Match 5 Avril 1962
Le FLN a finalement désigné ses représentants au sein de la commission mixte du cessez le feu La tâche de la commission, où chacune des deux parties sera représentée par un officier supérieur assisté d'une dizaine de collaborateurs, sera de veiller, a la stricte application des clauses militaires du cessez le feu. A défaut d'accord, on convint que la commission resterait autonome et en référerait directement aux deux gouvernements
--- Installée à Rocher Noir - elle pourrait se faire représenter dans chaque département par une commission locale composée de deux représentants de chacune des armées La tâche de ces commissaires, limitée strictement au contrôle de l'application des conventions militaires, ne saurait être confondus avec celles de la force locale, orientée vers le maintien de l'ordre dans le bled
Journal officiel du 7 Avril 1962
Le 6 avril 1962 - par décret - M Adhéramane Farés qui vient de sortir de la prison de Fresnes le 22 mars 1962 est nommé Président de l'exécutif provisoire Algérien
Sont nommés membres ; Roger Roth, Jean Mannoni, Charles Koenig, Chouki Mostefai, Belaid Abdessalam, M'hamed Cheikh, Abderrazak Chentouf, Abdelcader El-hassard, Hamidou Boumédienne, Habrahim Bayou, Mohamed Bentefifa
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Paris Match -7 Avril 1962 voir Photos et reportages sur la paix
Et sur le retour de la population dans leurs villages et le drapeau blanc et vert sur toutes les images
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Tifelfel Le 8 avril 1962 - J’écrivais- ce matin d'autres camarades sont partis dans les autres compagnies et ma foi nous serons seul face aux musulmans dans cette unité
le 9 avril 1962 - notre sort n'est pas des plus alarmants vu que nous sommes pas trop d'européens, on nous fait la soupe a part. En ce moment les sections de musulmans se forment et peut- être que demain nous allons commencer à déménager à Tkout
- Ce sera sans doute la 3ème compagnie de la force locale ( 3ème C.F.L), ‘‘ l’unité que nous formerons’’
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Journal officiel du 10 avril Le 9 avril 1962 - M Omar Mokdad Ancien Commandant de l'armée Française, Préfet de Saida était nommé Directeur des forces locales - Vu le décret - 62-306 du 19 Mars 1962 Le lieutenant-colonel Djebaili sera son adjoint
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Tifelfel Le 12 avril 1962 J'écrivais en prévision du départ pour Tkout dans la force locale
- "- et là-bas j'espère que ce sera la même chose qu'ici, que je n'aurais pas plus de travail"
[Nous n'avons plus rien à faire surtout dans ce bled]
" - qu'ils nous renvoient en France " - [le drapeau fell, flottant dans tous les coins]
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Paris Match - 14 Avril 1962 - les mains dans les poches dans la casbah et (l'OAS)
Alger - Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière
Paris Match - 14 Avril 1962
Alger -Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière
(Le contact « technique » pour mon régiment le 4ème B.C.P eu lieu le 3 Avril 1962 à Rhoufi,*
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Paris Match écrivait ensuite le - 28 Avril 1962 sur la commission mixte ; Elle travaille pratiquement autonome ; Elle se compose de vingt personnes dont les noms demeurent secrets pour raison de sécurité.
Il y a six militaires de chaque côté de la table.
La commission Française est dirigée par un Colonel, (devenu général ensuite ?*)
« Général Navelet » Livre de Bernard Tricot
« En face du côté du F.L.N c’est un commandant, un homme très sympathique parait-il »
« Commandant Mohamed Allahum » Livre de Redha Malek
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*Dans le livre de Redha Malek, « L'Algérie à Evian » publié par, Patrik Rotman Octobre 1995, à la page 246, L'une des manifestations, les plus remarquables du cessez le feu, aura été son application stricte, pratiquement sans bavure, par chacune des deux armées.
La commission centrale du cessez le feu, dans laquelle le Commandant Mohamed Allahum nous
représentait, en eut la tâche considérablement facilitée.
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Bernard Tricot « Les sentiers de la Paix » 1958-1962 Chez Plon en 1972 page 319
« L’Exécutif s’occupait assez peu de la mise en oeuvre du cessez le feu.
C’était l’affaire de l’armée et de l’A.L.N réunies dans une commission mixte qui siégeait à Rocher Noir. Le chef de la Délégation Française était le Général Navelet ; C’est pour une bonne part, grâce a lui que la commission fut un des organismes de cette période qui fit le meilleur travail. Si plus tard il y eu dans certains secteurs une coopération militaire entre les deux pays, c’est là qu’elle a trouvé me semble-t-il, sa principale origine ».
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La " Guerre d'Algérie " de Pierre Montagnon 1986
Page 390 - Le 29 Mars , Farés , qui quelques jours plus tôt a était extrait de sa cellule de Fresnes, arrive à Alger et s'installe au Rocher-Noir , prés de Christian Fouchet et du Général Ailleret .
Les douze membres de l'exécutif provisoire désignés par le G.P.R.A. le rejoignent bientôt.
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Le 18 /04/1962 Dans le livre C’était De Gaulle d’Alain Peyrefitte chez Fayard publié en 1994 a la page 113(1er Conseil des Ministres du nouveau gouvernement Ponpidou du mercredi 18 /04/1962) Alain Peyrefitte écrit -
Mesmer - La force locale à la disposition de l’exécutif provisoire se met en place. Diverses unités sont constituées de 90 pour cent de musulmans du contingent et de 10 pour cent de français de souche européenne
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Paris Match - 28 Avril 1962 - La force locale
- 114 officiers (français et musulmans) nécessaires sont trouvés - difficulté plus sérieuses pour constituer la troupe
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La " Guerre d'Algérie " d'Yves Courriéres 1970
Page 1044 "Evian vit aussi la création de la force locale "Le F.L.N. ne voulait dans ses rangs ni Européens d'Algérie ni de Karki ?
« A la 434ème unité de la force locale, il y a eu les deux, j’ai habillé des harkis au magasin de Tkout»
Page 1076 - Pour y parvenir, le Haut-Commissaire et L'exécutif provisoire travaillèrent main dans la main. L'Exécutif ,présidé par Abderrahmane Farés, était composé de trois délégués européens, cinq musulmans FLN et de trois musulmans nationalistes non FLN
- Pendant trois mois, le Haut-Commissaire et l'exécutif allaient œuvrer pour faire face à une situation catastrophique. "c'est à Rocher Noir que naquit la force locale destinée à remplacer l'armée française et à servir d'armée Nationale au premier gouvernement de l'Algérie indépendante "
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En Algérie de Mars 1962 -a Juillet 1962, nommé Haut Commissaire en Algérie - Christian Fouchet parle des 105 jours dans son livre « Au service du Général de Gaulle » Chez Plon, 1971
Copie Pendant ces cent cinq jours Algérie 1962
« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N. (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).
Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A. Et maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage.
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9 Mai 1962 La Charente Libre écrivait ; Le président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne Ben Khedda de Tunis a déclaré : Les autorités Françaises chargées du maintien de l’ordre révèlent chaque jour davantage, leur impuissance ou leur carence. La mise en place de la Force locale algérienne est sabotée pour assurer l’impunité et la complaisance qui permettent aux tueurs de commettre leurs ignobles forfaits
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Jeudi 10 Mai 1962 Journal « Le Monde » -1ère page
- Intégration d'éléments de L'ALN dans la force locale
«Confirmation avec l'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964 "l'Algérie sans la France" Editons France Empire Le Bachaga Boualem raconte
" - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj
(Commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif
Provisoire en Kabylie le message suivant; "
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Vendredi 11 Mai 1962 Journal « Le Monde »- page 2
- Les officiers sous-officiers et soldats algériens , actuellement, sous commandements Français sont tous prêt avec notre accord a faire les devoirs au sein de la force de l'ordre, de même que ceux qui restent dans les unités françaises jusqu'à l'indépendance
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Dimanche 13 Mai 1962 Journal « Le Monde » - page 9
-……forces de l'ordre Algériennes suffisamment bien armées et encadrées pour remplir les missions qui pourraient leur en être confiées
- les nombreuses désertions enregistrées au mois d'Avril parmi les troupes d'origines musulmanes ne sont pas étrangères à cette attitude
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Lundi 14 Mai 1962 Journal « Le Monde »
- la reprise en main dépend de l'emploi de la force locale
- L'absence de la force locale à Alger
- Dans la région de Batna en particulier, deux groupements ont protesté contre leur maintien dans une région où ils n'ont rien à faire alors que leur présence paraissait beaucoup plus nécessaire à Alger
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Charente Libre du lundi 14 mai 1962
L’Exécutif Provisoire annonce des nouvelles mesures pour le maintien de l’ordre
Renforcement du dispositif militaire
15 000 hommes des unités de la force locale pour Alger
15 Bataillons de tirailleurs Algériens pour Oran. …« Il en était particulièrement ainsi, pour les dispositions relatives aux bataillons de tirailleurs, qui sont des unités de l’armée française ne dépendant que du commandant Français »
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Vendredi 18 mai 1962 Journal « Le Monde »- page 9 - Différent au sujet de la force locale
-…que …M Mokdad directeur de la force de l'ordre Algérienne
-- a-t-il rapporté des atouts nouveaux du voyage qu'il vient d'effectuer à Paris
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Au Rocher Noir le 19 Mai l’autorité provisoire fait le point de la mise en place de la force locale 35000 hommes dont 23000 appelés musulmans.
Le 25 mai 2012 il y a 456 officiers européens (4) par UFO et 229 musulmans (2)(internet 2010)
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Copie Journal le monde Le 22 Mai 1962 Maintien de l’ordre, de plus en plus rigoureux à Alger. D’autres part dés mardi, trois compagnies de la force locale, environ 750 soldats musulmans seront affectés au maintien de l’ordre à Alger
Ces effectifs vont être augmentés au fur et a mesure que les unités de la force de l’ordre seront prêtes à intervenir. Cette force est composée, on le sait de 114 compagnies de groupes mobiles de sécurité, de 11 pelotons de gardes territoriaux et de 114 compagnies de la force locale dont les effectifs sont constitués par le contingent musulman qui servait dans l’armée française.
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Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. du. ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale - Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclaré...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays . Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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Autre dépêche - La Charente Libre du 24 Mai 1962 Paris le 23 Mai A.F.P. L'O.A.S paraît a nouveau porter son action sur le territoire métropolitain de la France au moment ou en Algérie elle commence à se heurter à des difficultés accrues avec l'apparition de la force locale
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La Charente Libre du 30 et 31 Mai 1962 [- Des officiers de l'a A.L.N et de l' Armée Française qui se sont rencontrés ont décidés que le déminage seraient effectués par des équipes mixtes spécialisées ALN - Armée Française Ces équipes ont procédées au déminage en commun le vendredi 25 mai 1962
La Charente Libre Le 8 juin 1962 - "Rafles à Guyotville"
-"des éléments de la force locale ont fait leurs apparitions dans la localité"
(nous étions arrivés depuis le 5 juin1962 avec la 434 U.F.O )
******************************************************************Dans la Charente Libre du Jeudi 14 juin 1962 - Sidi-bel Abbés
- Le détachement de la force locale fut lui même attaqué par des commandos O.A.S. Il riposta tandis que des éléments de l'A.L.N en uniforme survenaient pour lui prêter main forte
Copie Dans le livre - L'Algérie à Evian, écrit par Redha Malek, ancien premier ministre Algérien, publié par, Patrik Rotman Octobre 1995 Histoire des négociations secrètes 1956-1962 Editions du Seuil 27, Rue Jacob Paris
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Copie Historia Magazine page 3140 "plus efficaces que les unités composites et mal commandées de la force Locale Algérienne constituée à Rocher Noir pour remplacer progressivement l'armée Française"
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Copie Charente Libre du lundi 14 mai 1962
L’Exécutif Provisoire annonce des nouvelles mesures pour le maintien de l’ordre
Renforcement du dispositif militaire
15 000 hommes des unités de la force locale pour Alger
**********************************************************************************Copie Journal le monde Le 22 Mai 1962 Maintien de l’ordre, de plus en plus rigoureux à Alger. D’autres parts dés mardi, trois compagnies de la force locale, environ 750 soldats musulmans seront affectés au maintien de l’ordre à Alger
Ces effectifs vont être augmentés au fur et a mesure que les unités de la force de l’ordre seront prêtes à intervenir. Cette force est composée, on le sait de 114 compagnies de groupes mobiles de sécurité, de 11 pelotons de gardes territoriaux et de 114 compagnies de la force locale dont les effectifs sont constitués par le contingent musulman qui servait dans l’armée française.
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Dans un livre publié en 1976 chez stock "un Algérien nommé Boumédienne"
L'Exécutif provisoire doit recruter une force locale
La force locale estimée a soixante - dix mille hommes et soutenue par l'armée française, donne théoriquement à ses chefs des moyens puissants. Entre Avril et juillet Abderahmane Farés est a la tête de la troupe la plus nombreuse d'Algérie ; cela ne suffira pas à empêcher la multiplication des bandes armées qui très vite, éclipseront, les soldats de la force locale noyés dans le flot d'hommes en armes
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Autopsie de la guerre d’Algérie Philippe Tripier Edition France- Empire 1972 (page 544)
En second lieu, le G.P.R.A. devait effectivement exercer son pouvoir sur l'Algérie à travers les institutions mises en place à titre transitoire,…….
De même pour les forces appelées à relever l'armée française dans les tâches du maintien de l'ordre :
L'A.L.N des Villayas resterait libre de ses mouvements, indépendante de l'Exécutif provisoire et intacte, conservant ses armes, sa structure, son encadrement.
Quant à la force locale subordonnée à l'Exécutif Provisoire, le G.P.R.A. devait faire en sorte de pouvoir exercer le contrôle le plus circonspect sur sa composition, son encadrement, son emploi **********************************************************************************
« La Guerre d’Algérie » Pierre Le Goyet Chez Perrin Page 457 L’Exécutif Provisoire
Devant la carence de la « force locale », Farès doit recourir à l’armée française qui va être confrontée à une mission horrible : abattre d’autres Français de bonne foi qui croient encore à la grandeur de la France.
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Editions Robert Laffont, 6 rue Saint Sulpice Paris 6 1972 Page 758
Copie et « seules les unités de la force locale seraient susceptibles d’agir ». C’est-à-dire rien
Editions Robert Laffont, 6 rue Saint Sulpice Paris 6ème 1972 ( copie )
Page 736 LA LIQUIDATION
A partir de mai 1962, les exactions F.L.N. se multiplient. Une compagnie de la « force locale » commandée par des officiers français, n’est en fait qu’un ramassis de fellaghas revêtus de nos uniformes. Il n’y a rien à attendre d’une telle troupe pour s’opposer aux enlèvements.
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Copie Serge Groussard dans L’Algérie des Adieux 1972 Page 142 (copie)
Sur la route moutonnière, devant le poste de secours de la Croix Rouge et aussi rue Saadi Carnot près de l’angle S.E. du Jardin d’Essai, se tenaient sur les trottoirs, face à face, des détachements militaires. Côté mur, c’était la nouvelle force locale. Côté Sahel, l’armée française du contingent. Ils se surveillaient du coin de l’œil, en se répartissant les tâches selon le sens de marche des véhicules et des passants.
Ils font semblant de ne rien remarquer, par ici, tous autant qu’ils sont ! dit Torrès. Sur la vaste chaussée, c’était un incessant défilé de réfugiés. Cars, camions, camionnettes, autos, mais aussi les charrettes qu’on tirait à bras, les voitures d’enfants surchargées de paquets, et même ces files de piétons qui semblaient être en marche depuis des journées, avec leurs bardes sur le dos et leurs regards éteints. Des Européens, comme on dit maintenant. Des juifs de civilisation maghrébine. Mais aussi des musulmans, saisissants à cause de leur angoisse lorsqu’ils devaient passer devant un détachement de la force locale, cet instrument d’ordre public aux mains de l’Exécutif provisoire à majorité absolue arabe.
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Carnets politiques de la guerre d’Algérie de Robert Buron négociateur a Evian Chez Plon publié en 1965 Les pourparlers d’Evian Louis Joxe négociateur demande au général De Camas d’exposer les conceptions françaises sur la façon d’assurer l’ordre en Algérie pendant les quelques mois critiques. La thèse est simple : « Une force locale de l’ordre de 40 000 hommes sera constituée à l’aide des auxiliaires de gendarmerie, des groupes mobiles de sécurité actuellement existants, des maghzenis et si nécessaire des appelés d Algérie. En cas de situation grave, et si la force locale était débordée, l’Armée française interviendrait à la requête du haut-commissaire. »
Krim répond de sa voix chantante et douce mais avec beaucoup de fermeté: Le chiffre proposé de 40 000 est beaucoup trop faible. Il faut craindre les réactions ultimes de l’O.A.S. (A l’évidence il les redoute.) C’est au moins 80 000 hommes sous un commandement désigné en accord par les deux parties qu’il est nécessaire de prévoir. Si tous les soldats du contingent d’origine algérienne sont constitués en unités spéciales encadrés par les officiers algériens de l’Armée française, le chiffre sera atteint ; sinon d’ailleurs il suffira de faire appel aux volontaires. » Louis Joxe négociateur réagit vivement. « Pas question d’une levée de volontaires qui équivaudrait à une véritable mobilisation et permettrait d ailleurs aux maquisards de s’infiltrer dans la force locale pour préparer à leur manière le scrutin pour l’autodétermination. « Je préfère prêter des C.R.S. métropolitains », ajoute-t-il.« Soit, répond Krim, mais pas de maghzenis trop compromis ni même d’hommes, des groupes mobiles de sécurité. » Le débat porte en même temps sur l’importance des effectifs, leur consistance, le commandement et l’encadrement. Il va être 17 heures. L’accord se fait (cela tend a devenir une habitude) pour demander à Ben Tobbal et au général De Camas de se retirer... et de rechercher les conciliations possibles. Ils nous soumettront les désaccords persistants
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Copie Le 28 décembre 1959, est votée une loi sur l’installation de français musulmans à des postes de responsabilité. 107 sont nommés dans des emplois supérieurs de l’état, notamment un conseiller d’état, un conseiller référendaire, un conseiller à la cour des comptes, deux inspecteurs des finances, un inspecteur général de l’administration. Sous la responsabilité de Michel Debré, le Général de Gaulle a donné son accord à une décision aux termes de laquelle 10 % des sous-lieutenants nommés chaque année seront d’origine musulmane
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Dans un livre publié en 1976 chez stock "un Algérien nommé Boumedienne"
L'Exécutif provisoire doit recruter une force locale chargée en liaison avec la police de maintenir l'ordre
La force locale estimée a soixante- dix mille hommes et soutenue par l'armée française, donne théoriquement à ses chefs des moyens puissants. Entre Avril et juillet Abderahmane Farés est à la tête de la troupe la plus nombreuse d'Algérie
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A la page 264 Début juillet 1962
– 18 bataillons étaient alignés à la frontière
A l'ouest une dizaine de bataillons pénètrent sans heurt dans la willaya V - puis un plan de prise de contrôle de la willaya IV est mis en place. Sur l'axe II - la willaya IV oppose une certaine résistance. Dix jours d'affrontements font au moins cinquante morts et cent blessés les pertes sont plus élevées sur l'axe III en raison de la proximité de la willaya III. Face a une armée discipliné, bien équipé et relativement nombreuse. Que pouvaient les willayas exsangues de l'intérieur ? Malgré le renforcement avec les membres des forces locales en « désertions » et prises en otages
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Une page du livre de Georges Fleury « La Guerre en Algérie » de 1993
Alger se réveille un peu plus abattue en apprenant la nouvelle. Les appelés, eux, espèrent que la mise hors de combat de Salan leur permettra enfin d'attendre le rapatriement en paix.
En attendant la consultation d'autodétermination, une force locale, armée et payée par la France est mise sur pied. Forte de quarante mille hommes, elle n'empêche pas les vainqueurs de l'ALN de se livrer à de sanglantes exactions contre les harkis. Partout le sang coule. Les appelés qui occupent encore les postes du djebel sont parfois obligés de se boucher les oreilles pour ne pas entendre les cris de leurs anciens compagnons de combat torturés à mort. Les ordres d'Alger et de Paris sont formels : l'armée ne doit pas intervenir.
La force locale, en grande majorité composée de Musulmans de l'ALN, se conduit un peu partout en terrain conquis. Chaque fois qu'un convoi uniquement composé d'appelés se présente à ses barrages, ses gradés musulmans fouillent et refouillent les véhicules. Malgré la présence de quelques gradés européens, les anciens djoundi insultent copieusement les isolés qu'ils contrôlent. Ils les menacent parfois et les retiennent toujours le plus longtemps possible.
Quelques éléments du 2e régiment de chasseurs d'Afrique, volontaires d'office pour rejoindre une unité de la force locale, se retrouvent isolés à Sebdou, sur le flanc sud des monts de Tlemcen. Ils avaient auparavant servi dans le même secteur mais ce qu'ils découvrent dès leur incorporation les effare. Les baraquements qu'ils occupaient naguère à vingt abritent maintenant le double d'hommes.
Décidés à accepter le changement tant bien que mal, ils s'aperçoivent que le transistor est pour les anciens rebelles de la force locale un élément aussi important que pour le soldat français. Les baraquements résonnent nuit et jour de musique arabe. C'est du délire lorsque passe une version de l'hymne de l'ALN enregistrée par Farid el Atrache. Les soldats musulmans dansent en tapant dans les mains. Les cinq malheureux français affectés à chaque peloton de quatre-vingt-dix Musulmans ont vite assez de cette débauche de musique si différente des valses musettes et du rock'n' roll.
Passe encore pour la musique, mais quand il s'agit d'aller à table, les choses se gâtent. Les anciens du 2e RCA n'ont plus droit à la viande de porc, ni au vin rouge, pas même à la bière. Ils sont obligés de s'isoler entre eux pour boire tranquillement ou se faire griller une côtelette de porc. Les gradés de la Force locale leur retirent même ce petit plaisir sous le prétexte fallacieux qu'ils profitent de leurs apartés pour comploter.
Pour faire bonne mesure, les officiers affectés à l'état-major mixte de Sebdou, se refusent à écouter leurs doléances, pour ne pas froisser leurs homologues de l'ALN. Les quelques appelés de Sebdou finissent par se considérer comme des parias. Ils souffrent de devoir obéir à des hommes qu'ils ont combattus dans le djebel. Ils respirent un peu lorsqu'on les envoie garder une centrale électrique au poste de Bou-Hallou. Un peu plus libres de leurs mouvements, ils ne vivent plus que dans l'attente de la déclaration d'indépendance de l'Algérie, une sorte de quille dans la quille.
( - Il est a noté que cet article, écrit sur ce livre de 1993, provient du témoignage du Camarade Renaud, parut sur Historia Magazine de 1973, sur (nos lecteurs nous ecrivent )
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Au service de la France
Hommage aux disparus
- En mémoire de mes 4 camarades de Vouneuil sous Biard
et de mes camarades du 4ème Bataillon de chasseurs a pied,
ainsi que ceux du 10ème et 17ème B.C.P Morts pour la France en Algérie,
et de tous les militaires morts pour la France en Afrique du Nord
Les lignes ci-dessous ont été écrites, pour un concours « Le Livre de votre Histoire » du Conseil Général de la Vienne, La Nouvelle République et la ville de Montmorillon (Cité de l’Ecrit) en 2001 et elles n’avaient pas été retenues, 300 pages ont été écrites depuis, pour une meilleure compréhension, et peu être, pour un livre ? (Documentaire ?)
«Des écrits pour l’Histoire » « Au service de la France »
Un appelé du contingent Classe 61 I/A « de Nationalité Française de Métropole », pendant la guerre d’Algérie, en 1961-1962,
Extrait de mes écrits, qui résument, la Guerre d’Algérie, (ma Guerre d’Algérie) ayant pour titre
(Charlot Lemarginal, Combattant, Diplomate)
Et « Déserteur des Forces locales Algériennes » en Algérie
L'ANCIEN COMBATTANT
[L’ANCIEN D’ALGERIE]
Vous fait ici, un résumé, de ses écrits
De son extraordinaire péripétie
De sa [Guerre d’Algérie] !
Par le récit de ses mémoires,
Espérant, ne pas trop vous émouvoir… !
Rentré en janvier 1961, à Tours, au 18e B C P (Bataillon de Chasseurs a Pied)
Dans un régiment d’infanterie, comme appelé du contingent
J’étais muté, ensuite en Algérie, au 4ème Bataillon de Chasseurs a Pied
Dans un petit poste à Tifelfel, pour faire face en Algérie « aux événements »
Près, des Gorges de Tirhanimine, au S.P. 86 934
Ou, le 1er novembre mile neuf cent cinquante quatre
L’instituteur venu de France, pour enseigner à Tifelfel
Y laissa la vie, j’étais affecté à la 3ème compagnie opérationnelle,
Qui y était stationnée, dans la 2ème section Ecarlate, pour crapahuter
Dans l’équipe «commandement » du Sous lieutenant S…. pour débuter
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http://www.sfhp.fr/index.php?post/2011/06/04/Notice-biographique-Roger-Gavoury
Cheysson à Alger + Ferhat Abbas Publiée le 9 juil. 2012 par Ina histoire 1er novembre 1984 Visite controversée à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Claude CHEYSSON pour la cérémonie des 30 ans du déclenchement de la guerre d'Algérie et rediffusion d'un itw de Ferhat ABBAS premier président du GPRA
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Dans ces Aurès désertiques entre Arris et Rhoufi
J’ai donc été un Combattant dans cette Guerre d’Algérie
Dans ces montagnes de l’Hamard Kraddou et du Krouma
Toujours, à la recherche d’un ennemi, et, traquer les fellagas
Comme, tous ceux, qui m’avaient précédé, toujours songeur,
Moi aussi, de cette guerre, j’en devenais un acteur
Sans enthousiasme, et sans trop de ferveur
Mais toujours, avec beaucoup de rigueur
Continuellement préoccupé par la pensée
De ceux, qui en France, n’étaient pas retournés
Des six de ma Commune, nous étions
Camarades d’école, qui, par devoir à notre nation
Dans cette guerre, étaient déjà décédés !
Disparus et prisonniers ? Ou, blessés !
*(Les quatre décédés sont sur cette même photo d’école retrouvée)
Ecole Primaire de Vouneuil sous Biard 1946
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De ma Commune, encore « désigné ? » Moi, je m’étais juré
En arrivant en Algérie, de tout faire, pour ne pas y rester.
De l’armée, je ne voulais pas en faire mon métier
Car, d’être agriculteur éleveur, j’avais toujours rêvé
Là-bas, dans les nombreuses et importantes opérations
Dans le djebel et sur (place) dans les embuscades
En zone interdite, on frôlait tous, trop souvent la dépression !
Dans ces incessantes guérillas, ou, à la suite de fusillades
Comme cela s’était passé à Tahanamet, au-dessus des maisons
Où nous avions eu un blessé à une main et à un talon !
Et où, j’avais arrêté, les tirs des fellagas, en tirant sur la crête du piton
Plusieurs chargeurs (5) de M.A.S 49 dans leurs directions.
Nous aurions pu, ce 9/08/1961, tous subir, l'extrême sanction.
Si les fellagas prévenus, avaient repérés avant, notre position,
En descendant l’Hamard Kraddou, et, en faisant incursion
Dans la vieille mechta où nous étions en observation.
Dans les fameuses Gorges de Tirhanimine
Aussi, on aurait pu « avoir » "bonne mine"
Personne encore, n'y avait pensé, la veille d’un 14 juillet
Au crépuscule, a six avec le Lt Caz .., à nous faire patrouiller
Au milieu de ces Aurès, en pleine nuit, vers minuit
Le 13 juillet 1961, c'était une hérésie !
Les Gorges de Tirhanimine
Au retour d'une inutile et infructueuse embuscade
On aurait put aussi, attraper vraiment l'estocade !
Car, nous venions d’apercevoir, des véritables fellagas
Assez nombreux, rejoindrent une vieille mechta
Sur le terrain nous avions eu déjà de la chance, le 28 mai précédent
Où dans leur sommeil nos camarades étaient accrochés sérieusement
J’avais fait part, en allant à la garde, au radio A… dans la nuit
Que je venais de voir, des balles traçantes dans la direction Rhoufi.
Grâce à l'alerte immédiate que j’avais donnée
Précipitamment au poste, et aux tirs de mortiers déclenchés
Ce ne fut que le poste radio, qui avait été transpercé
Une musette, une casquette, et un ceinturon, qui ont été troués
Remplaçant a la garde, mon camarade qui s'était endormi
Le 24/09/61 une rafale de P.M était partie dans la nuit
Dans ma direction, accidentellement. C'était mon meilleur ami
Une partie de la compagnie s'était réveillé avec le bruit
Les impacts de balles sur le petit mur, prés de moi, m’avaient laissé figé !
Ensuite très choqué ! Je ne pensais, ensuite, qu’a ce qui aurait put m’arrivé !
Le 17/1/1962, nous voilà parti de bon matin « pour nous, » destination inconnue
Rien d’anormal, à signaler en route, nous n’avions rien vu
La section s’était arrêtée, aux ordres de l’aspirant chef de la section
Parvenue dans un village, devant une des nombreuses Mechtas
Nous formions un demi-cercle, sans vraiment prendre position
L’aspirant voulu rentré seul, voir dans cette mechta
Sans ménagement, prit l’arme d’un camarade voltigeur
Qu’il arma avant de rentrer, (un pistolet mitrailleur)
La (sa) sortie précipitée, fut « couronnée » de (succès ?)
Une rafale de P.M. à nos pieds, devant nous, il avait déclenchée
Il n’y eu que trois blessés aux jambes assez gravement
Mais pas trop dramatique, heureusement,
A Tifelfel au bord de l’El Abiod, au sein de cette 3ème compagnie opérationnelle
A la Section Ecarlate, nous faisions des km et des km a pied dans ce djebel
Tous les mois, il fallait changer les pataugas à cause des semelles
Qui, avec l’usure, pour le crapahute, n’étaient plus, rationnelles
Toujours avec de la nourriture pour 48 h, et, seulement deux bidons d’eau
Des munitions, un sac de couchage, ou des couvertures dans le sac à dos
Sur le terrain, au bout de plusieurs heures de marches, c’était déjà la galère
Pour y aller, dans les camions en convois ce n’était qu’un repos éphémère
En opération, il fallait être toujours en grande forme, pour crapahuter
Pour les bouclages, avec la Légion, acheminé en hélicoptères
Car les hélicos, souvent en plein djebel nous attendaient,
Ou nous étions déposé, nous avions perdu nos repères
Et derrière des rafales de mitrailleuses, il fallait gicler
Et ensuite, s'organiser pour le bouclage d'une zone présumée
Rassemblement pour le départ (opération de contrôle)
Heureusement, certains chefs savaient bien lire, sur les cartes
Bien protégé pour le chouff, c'étaient mêmes, des parties de cartes
En attendant le ratissage, et, s'il fallait passer la nuit
Sur place, il fallait fixer des tours de garde, bien établis
Sur une liste, et surtout, bien les installés en périphérie
Eviter de faire du bruit
Copie de la dernière nuit de garde sur l' Hamard Kraddou - Les Aurés
it
A Tifelfel, au cours de ces nombreuses patrouilles, aux alentours
Au bord de l’Oued El Abiod, que notre Sergent B…. G, appelés grenouillages
Pour nous raccourcir, nous ne prenions pas toujours les détours
Comme au retour d’une ouverture de route, suite à un déminage
Nous traversions les petits champs qui étaient irrigués
Les beaux jardins prés de l’Oued El Abiod et la palmeraie de dattiers
Vu ma grande taille, et mes grands bras, qu’il était agréable à la saison
D’attraper et de déguster, un raisin, un abricot, ou un brugnon
Sur le site de la Wilaya de Batna (copie) Article commémorant l'anniversaire de la mort d'un martyr de la guerre d'Algérie dans les Aurés, que nous avons tous entendu parler dans les livres de l'histoire de la Guerre d'Algérie.
Dimanche 23 mars 2014 La wilaya de Batna commémore le 58ème anniversaire de la Mort du martyr symbole Mostefa Benboulaïd
Il a fallu aller à Rhassira²*, sur ordre de l’aspirant, sans arme à feu
Annoncer la signature des accords d’Evian, et le cessez-le-feu
Dans ce village, le soir du 19 mars 1962, nous n’avions pas accepté
Car là-bas, ou en route, des problèmes auraient pu nous arriver.
Mais, même avec les armes et des munitions dans les poches ce n’était pas suffisant
À notre arrivée, tous les habitants sortaient des mechtas vivement
Nous n’étions pas assez nombreux vis a vis de toute cette population
Qui n’a pas eu à notre égard de mauvaises réactions.
Heureusement, car les hommes du maquis
Et les fellagas du secteur de Rhoufi
Prévenus, étaient tous de retour dans leurs foyers
Par obligations, quelques poignées de main furent serrées
Et nous avions pris le chemin du retour avec soulagement
Pour cette dernière patrouille (armée) et rejoindre notre campement.
« Après beaucoup d’autres, péripéties »
Le 19 mars 1962 la guerre étant enfin finie !
-Avant mon arrivé en Algérie, 7 camarades de la Vienne de mon Bataillon était déjà morts pour la France. Un autre de la Vienne devait décéder en 1961, sur les 13 militaires de mon régiment qui laissèrent leurs vies en 1961 dans les Aurés. (116 morts pour la France au total au 4ème B.C.P)
Depuis mon retour d’Algérie, en mémoire de tout ces morts
En Algérie, tout les ans devant un monument aux morts
Pour la commémoration, de ce jour anniversaire
Toujours excité, je ne peux oublié de penser,
De cette rencontre du 19 Mars 1962, avec nos adversaires
Et, je tenais par ces lignes, à le souligner,
- ce moment fort d’émotion, ressenti ce jour-là,
Au milieu de cette population de Rhassira
Qui allait pouvoir vivre, enfin « leur vie »
Et qui, surtout, nous avez laissé en vie !
Là- bas, malgré nous, dans cette guerre en Algérie
Dans ce pays, dans ce djebel, tout prés de Rhoufi
Nous en avons gardé, une éternelle nostalgie
Et nous n’en serons jamais, véritablement guéris
Car nous avions appliqué, une mauvaise stratégie
Et « nous » en serons culpabilisés toute notre vie
Puis vint, la rencontre le 3/04/1962 entre les chefs de notre armée
Et les chefs fellagas du secteur, toujours armés,
Je n'ais pas eu, le privilège* de voir un de ceux-ci
Avec ses compagnons aux environs de Rhoufi*
Un des chefs fellagas de la Willaya 1 du secteur
Qui, lui, pendant 5 ans dans les Aurès, nous avaient semé la terreur
*« Je n’avais pas été désigné dans l'équipe pour accompagner cette mission »
« contact technique » Paris Match du - 14 Avril 1962
« - Entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière »
Sans Photo de cette rencotre de Rhoufi? je mets celle du 4ème Hussard du S-Lt Monot
************
A Rhoufi, où, il a fallu aller en renfort pour récupérer
Nos camarades, qui, (éméchés ?), s’étaient « amusés »
Dans le poste, le départ étant proclamé. ! De bien l’arroser ?
Et des munitions ? Sur tout le village, ils avaient inconsciemment consommé
Avant de quitter, Tifelfel (définitivement le 12 avril 1962), sur une magnifique photo
Du Sergent A…… dans la cour, dans les bras, on me voit avec deux seaux
Je me rappelle avant de partir, dans ceux-ci, j’avais mis trop d’eau !
Cela d’ailleurs, m’avait valu, du caporal P…., quelques mots
À Tifelfel, il y avait bien aussi, quelques sots
On m’avait dit d’aller chercher, de la farine, et de prendre de l’eau
Comme à l’armée, il faut bien se tenir….
« Chercher à comprendre, c’est désobéir ! »
51 ans aprés nous remercions la personne qui nous a fait parvenie un message (copie extraite de celui-ci)
" - A la mi-mars 1962, je fus convoqué - et transporté par hélicoptère luxe rare et par conséquent inquiétant - au P.C. du bataillon. Le capitaine pilote de l'hélicoptère me fit entendre par son interphone au cours du vol qu'une mauvaise nouvelle m'attendait à l'arrivée. En effet, à peine débarqué, mon patron m'informait que le colonel commandant le régiment, ayant reçu mission de mettre sur pied deux unités élémentaires regroupant l'ensemble des personnels appelés F.S.N.A. du régiment, avait décidé de me confier le commandement d'une de ces compagnies."
- "Presse et radio avaient déjà parlé de ce projet et il nous avait paru plus que probable que ces unités, entre les mains de "l'exécutif provisoire" - à la tête duquel avait été mis un FLN notoire que l'on venait de sortir de prison pour cela - seraient immanquablement appelées à faire tampon entre les deux communautés qui s'affrontaient quotidiennement et donc à se trouver confronter à des situations dramatiques."
" En effet, la note de service fixant les modalités de mise sur pied et d'emploi des UFL prévoyait, pour un effectif total de 202 personnel, seulement 2 officiers, 6 sous-officiers et 17 hommes du rang FSE, tout le reste de l'effectif, soit 1 officier, 16 sous-officiers et 177 hommes du rang, étant réalisé en regroupant l'ensemble des appelés FSNA du bataillon. J'obtins à la fois de conserver la quasi-totalité de mes anciens cadres et de porter à 52 - soit pratiquement deux sections de combat - le nombre d'appelé FSE. Ceux-ci seront, pendant les trois mois qui vont suivre, les seuls personnels armés et assureront la sécurité de mon cantonnement."
Détachés pour une incroyable mission
Au service de notre nation
Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut crée à Challain en France
Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour la France
Et sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962
Cela devint par la suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962
* des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961
*² F.L.N. Front de libération Nationale
Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition
Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens
Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.
Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962
Contrairement à Michel Debré, qui, avec le gouvernement,
En France, le 12 Avril 1962, était démissionnaire
Nous, Européens, Militaires du contingent,
Il n’y a pas eu d’objection à faire
Tout citoyen a le devoir, pour mourir pour sa patrie, mais nul n’est tenu de mentir pour elle « Montesquieu»
En Algérie, pendant cette période il fallait se taire
Plaire, et être continuellement exemplaire
Malgré notre situation toujours précaire
Nous étions, que de simples MILITAIRES
Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.
Et nous n’étions pas « des mercenaires ! »
Et après avoir serrer la main le 19 Mars 1962, a quelques-uns de nos adversaires
Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueilles » au poste, « un émissaire »
Nous devions représenter correctement notre NATION, « sous la bénédiction »,
De l’armée nationale de libération (A.L.N*) « SANS MEDIATISATION »
Pour servir notre patrie, la France, comme cela avait été décidé
A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités
Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens
Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien
Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences
Avec le rassemblement de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances
Au milieu de ce djebel des Aurès, à Tkout entre Arris et Biskra
Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas
Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement Provisoire Algérien
Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*, anciens prisonniers
Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien
Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré
Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger
Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération
Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification
Personne aussi n’avait songé, ensuite à nous rapatrier
De Tkout, pour nous protéger, pendant cette période troublée
Comme cela a été fait, avec des avions de l'armée
Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »
Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient bien eu le temps de choisir
En prenant l'argent du licenciement de l’armée, et de déguerpir
Car dans l'armée Française les harkis étaient aussi, déjà bien payés
Et avec le F.L.N, tous, un jour ils avaient dû collaborer
http://www.afrik.com/article26785.html
De temps en temps, on parle de la guerre l'Algérie et de la… torture
Moi, je suis sûr, que pour "nous" en (force locale) il y eu… la « censure »
Nous, les Militaires, Français européens, qui étaient détachés
Dans cette troublante période transitoire, personne n’en a parlé* ?
*(Sauf nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)
Et depuis le 19 Mars 2007, le Journal Centre Presse de la Vienne
Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès
À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse
Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées
Et où un Nord Atlas s’était aussi écrasé, j’ai eu, tout le loisir de contempler
Pendant quelques merveilleux instants, la vallée sur Tifelfel.
En Jeep, avec le chauffeur M…..et le Capitaine Goetz au milieu de ce djebel
Au cours d’une (randonnée) pendant quelques secondes, il m’est venu en mémoire
Tout ceux, qui, sur ce lieu, avaient laissé leur vie pour un moment d’histoire
En fin de journée, en bas du village, sans aucunes protection,
Des véritables parties de football, étaient organisées,
Par les militaires européens pour ceux qui voulaient y participés.
En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation
Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de Tunis
Et, deux 2ème Classes, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis
Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962 un briefing à 4 improvisé !
Suite à une grève au rassemblement, que les militaires musulmans avaient décrétée
Nous devions prendre une position irréprochable et exemplaire
Dans la discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.
« Pour contestation et non respect de la discipline militaire »
Dix jours de cellule dans la « prison de Tkout » lui furent infligés
Mais pour nous, il a fallu se reconvertir en gardiens de prison
A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construis pour une prison
B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie
Pour en même temps, garder toutes les armes de la compagnie,
Celles-ci n’ont pas put servir, pendant ces dix jours
Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours
Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader
À coté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller
Le 5 juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !
Arrivant des Aurès, Quel fabuleux souvenir encore ! En traversant les villes !
Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale,
D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux
Pour cela, jusqu'à maintenant, a ce jour je n’ais pas été chanceux
Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie
La presse et la radio, l’avait bien été aussi ?
Heureusement, nous, les appelés du contingent
Maintenus sous les drapeaux et en détachement
Nous, nous ne savions pas que c'était avec des armes substituées
A notre armée, qui avaient servis à l’O À S* pour tuer, a Alger
Nos 15 camarades en mission, sans défense, appelés du contingent
Le 23 Mars 1962et aussi les nombreux civils innocents
Déclaration de guerre de l'OAS (19 mars) "que j'ai entendu au poste de Radio en Algérie à Tifelfel"
En réponse à l'annonce du cessez-le feu, le général Raoul Salan (chef de l'Organisation armée secrète) s'adresse aux anti-indépendantistes d'Algérie qu'il incite à la rébellion contre l'État par le biais d'une allocution radiodiffusée: « Ici Radio-France, la voix de l'Algérie française. Français, Françaises, un cessez-le feu qui livre à l'ennemi des terres françaises vient d'être consenti. Il s'agit là d'un crime contre l'Histoire de notre nation. Je donne l'ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie. »
http://www.ldh.toulon.net/spip?article4395 faire copié et retourné sur google
Copie) pour comprendre "- Le 19 Mars 1962, l'OAS est arrivée à l'apogée de sa puissance grâce en particulier à la neutralité bienveillante de l'Armée. Les accords d'EVIAN ayant été signés (Krim Belkacem et Joxe), il n'y a plus rien à perdre. SALAN ordonne la guerre totale. Dans les différentes décisions prises certaines vont se révéler néfastes: La création des maquis qui auront une vie éphémère et l'ordre de désarmer les unités de l'armée qui pénètreraient dans Bab El Oued.
Signature du Cessez-le feu
- 20 Mars 1962 : Grève générale OAS à ALGER et ORAN.
- 21 Mars 1962 : Affrontement à SAINT DENIS du SIG entre Harkis et FLN : 100 morts de part et d'autre.
- 22 Mars 1962 : l'OAS tire 6 obus de mortier sur le bas de la CASBAH: 24 morts, 50 blessés. Les condamnés FLN sont amnistiés. Une patrouille blindée de la gendarmerie mobile est attaquée en plein centre d'ALGER : 18 gendarmes tués, 25 blessés.
- 23 Mars 1962 : Hold up OAS à ORAN : 2 milliards de francs (anciens) dérobés.
BAB EL OUED : Le désarmement de plusieurs patrouilles par l'OAS tourne à l'affrontement faisant plusieurs morts parmi les militaires. A midi bouclage total de BAB EL OUED par l'Armée. Affrontement toute la journée avec intervention des blindés et de l'aviation : 15 tues et 77 blessés chez les forces de l'ordre, 18 tués et 58 blessés chez les civils. BAB el OUED restera bloqué plusieurs jours, les gendarmes dévasteront les appartements sous prétexte de fouille et les arrestations sont nombreuses (15.000). Les commandos réussiront à s'échapper avant le bouclage avec l'aide des Deltas de DEGUELDRE et d'un colonel sympathisant qui tardera à verrouiller le coté de St Eugène.
A ORAN les combats entre gendarmes et OAS font 10 morts. le préfet de Police se réfugie à Mers El KEBIR
- 25 Mars 1962 : Arrestation (par hasard) à ORAN du général JOUHAUD, du lieutenant de vaisseau GUILLAUME ("Le CRABE TAMBOUR") et du commandant GAMELIN. Des officiers sympathisants, en détournant une opération de bouclage pour saisir l'émetteur pirate de l'OAS, font perquisitionner un immeuble front de mer où se trouvait le numéro 2 de l'OAS. JOUHAUD qui disposait de papiers en règle est néanmoins reconnu in extrémis par un policier.
- 25 Mars 1962 : Création du maquis OAS de "l'OUARSENIS". Une centaine d'hommes embarque dans un train "affrété" par l'OAS, avec à leur tête le capitaine POUILLOUX et accompagnée par le colonel GARDES. L'objectif est de contrôler un territoire qui semble propice avec à l'intérieur les 15.000 hommes du bachaga Boualem, un bataillon de Tirailleurs commandés par la commandant BAZIN et de nombreux officiers SAS acquis au mouvement. Les soutiens espérés se manifestent parcicieusement, l'aviation réagit vigoureusement, l'Armée Française s'allie au FLN pour combattre les maquisards ... Le Commandant BAZIN, blessé, sera exécuté par le FLN, une dizaine de maquisards tués et 91 faits prisonniers. Cette opération se solde par une hémorragie de cadres : Parmi les personnes arrétées : les capitaines POUILLOUX, MONTAGNON, les lieutenants DELHOMME, BERNARD, "MADAOUI",""
O.A.S ; (organisation de l'armée secrète
[3286 militants de (l'OAS) furent condamnés)
Et…… amnistiés ensuite…?
Pourtant (voir sur Internet)
L’Organisation d’une Armée Secrète (OAS) a proclamée la stratégie de la «terre brûlée», et visent la destruction de tout ce qui peut « handicaper économiquement le jeune Etat pour des années à venir» . L’OAS a ainsi ordonnée que des « exploitations agricoles, des bâtiments publics, des magasins et entrepôts, et même certaines cultures dans les domaines agricoles doivent être détruites plutôt que de tomber entre les mains de musulmans» (J'ai été témoins de ces destructions, encore, au mois de juin1962 aux environs de Guyotville)
LES TITRES - MICHEL HONORIN PARLE DES CHEFS DE L'OAS, DE LEURS VOYAGES, DE LEUR ACTION ; ACTION DE L'OAS EN METROPOLE. - (A 4'15") ...
A Issoire 63, de 1957 a 1961, Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie
5000 Elèves, y furent formés, dont certains, venaient de l' ALN (- de Lapeyronnie - Un ancien cadre du centre)
En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne
Qui avait été plastiqué par l’O.A.S à Guyotville, prés d’Alger
Etait la base du cantonnement de la force locale 434 Algérienne
Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger
Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef
Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz, mon chef
J’étais devenu accompagnateur, d’un vénérable et respectable conducteur
La jeep roulait trop vite pour rattraper le retard pris à la recherche du chauffeur
Je n’arrivais pas, dans les virages à bien me tenir
Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir
Je n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage
De la Méditerranée ( La Grande bleue) et ses beaux rivages
A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage
Personne, nous aurait retrouvé, pour nous rendre un dernier hommage
Ce soir là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage
Où avaient été réunis en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages
.Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.
Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009
Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances
Car, j’ai connu presque toutes les séquences
Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque j’étais souffrant
Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants
De tout « ces événements d'Algérie »
Qui m’ont poursuivi toute ma vie !
Car en Algérie, après huit ans de guerre
Qui, pour beaucoup, fut « meurtrière »
Sur cette terre Française, qui nous devenez étrangère
- sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,
À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?
- et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !
En patrouille, pour des séances « photo »
Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas cocorico
- en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,
Après le 19 mars 1962, les fellagas de retour du djebel.
Planton, « - j’ai accueilli du 15 avril 1962 au 3 juin 1962 !
À Tkout dans les Aurès, tout les matin, un Lt de Tunis de l'A.L.N.
- et j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962
Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »
2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*
« Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »
Avec un camarade, nous avons été accueilli par un détachement de l’A.L.N
Qui nous ont présenté les armes à Guyotville, en ville, le 10 juin 1962
Lors d’une mission, à l’infirmerie provisoire de l’A.L.N.
Avec le brassard de la Croix Rouge, en ce printemps de 1962
Et reçu, ce même jour ensuite, par des responsables de l’A.L.N* »
*Armée de Libération Nationale
« - et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,
Avec J…* le chauffeur aussi de la Vienne, le 1er juillet
Et le Capitaine* G…dans la jeep de notre armée,
Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »
*F.S.E. Français de souche européenne
Il fallait aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu l’on fait ?
Ce jour-là, au cantonnement en Algérie, « nous étions tous consignés ! »
Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !
www.ina.fr/video/PHD94018595
Par les parlementaires, à l’unanimité cela fut décidé !
Le 18 octobre 1999, la loi - n 99-882 était promulguée
Et toute cette période transitoire est occultée ?
En temps de Guerre … ! Encore… ? C’était *…!
Malgré mes démarches répétées, aux plus hautes autorités
Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**
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* - . La Loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
Celle-ci à modifié, « la loi 74 - 1044, opérations de maintien de l’ordre »,« en Guerre », - sans modifier les dates !.
** « La Guerre en Algérie ne concernant, que la période du 01/11/1954 au 19/03/1962, » (Ensuite c’était presque la même chose pour certains ?)
Car il est à signaler «Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009 ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet, est photographié à Rocher Noir, devant des journalistes du monde entier et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait, à côté du drapeau français début avril 1962
Ces lignes n'ont plus lieu d'être depuis le 7 décembre 2012
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Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre
Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !
Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?
Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,
En 1962 en Algérie, militaires, et tous anciens combattants
Détachés pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes
Il fallait, pour mon « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne
Pour rétablir une vérité…, quoiqu’il advienne.
En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne
Afin que, nos petits enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes
Au lycée et au collège aussi, ils apprennent et plus tard, se souviennent.
« Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » - - De Ségolène Royal Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne a la Roseraie de Poitiers en 2007»
Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,
Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.
Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,
Habitent dans 15 départements de France,
(Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)
Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur
Et avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !
Il est vrai que tout les médias, dans tout les bulletins d’informations
Et toutes les heures, sur toutes les radios, annonçaient notre disparition, en désertions!
Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants, que j’ai approché
Depuis 1992, eux aussi, autrement, heureusement, peuvent toujours témoigner.
Incroyable ! Et Inoubliable !
Le souvenir, pour moi, et mon camarade des Deux Sèvres J…C... infirmier
Le respect, que nos anciens adversaires et les infirmières nous avaient témoigné
Eux, qui étaient de l’autre côté, et, nous avaient combattus, dans les Aurès, avant le 19 mars 1962
Avec qui, ensemble, nous prenions le café, à la même table, à Guyotville, le 10 juin 1962 !
Par ces lignes je voulais en être évocateur !
C’est un peu provocateur !
Malgré une tenace rancœur
J’ai toujours voulu être, pour la paix des cœurs
Car je n’ai jamais été un menteur.
C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur
Qui, pour le moment, fait très bien mon bonheur
Pour calmer mon cœur
Le linot le 19 Mars 2004 Modifier le 19 mars 2007 et en 2009
Quel gâchis !
Quelle gabegie !
La Guerre d’Algérie !
« ON M’AURAIT MENTI… ? »
« Quiconque écrit l’histoire de son temps doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit … et tout ce qu’il n’a pas dit. » Voltaire
« On peut tromper, tout le monde, quelques temps
On peut tromper, tout le temps, quelques-uns
On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
C'est pourquoi ci dessous, j''ai fait copié-coller, pour un extrait de la page d'accueil du site de notre ami Michel Bousignière
"Mon service militaire pendant la guerre d'Algérie" AURES
Retraité, avec plus de temps libre, j’ai eu l’envie comme beaucoup d’autres, de raconter ce que fut pour moi la guerre d’Algérie.
Incité par le déferlement médiatique, qui de nos jours tente de retracer cette page de notre Histoire avec des objectifs bien ciblés : la torture, les massacres ou le viol, semant ainsi le doute et la confusion, il m’a semblé nécessaire de faire ce travail de mémoire.
A la télévision, de nombreuses émissions suivies de débats, poursuivent les mêmes objectifs. Inutile de vous porter candidat, si vous n’êtes pas porteur du même message, l'audience est à ce prix.. En ce qui concerne les téléfilms romancés, avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, la sensibilisation est souvent la même. Rare sont les films qui ne présentent pas quelques scènes de jeunes militaires violant des femmes en cours de patrouilles. Certes, il y a eu beaucoup d’abus et d’exactions perpétrées au cours de cette guerre, tant par le FLN que par l’armée française dont les ordres émanaient de la plus haute autorité de la nation, exécutés le plus souvent par des officiers supérieurs. Il est évident que l’Etat doit reconnaître ses torts. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il faille laisser supposer aux générations actuelles qui sont en partie nos enfants, que tous les appelés et rappelés du contingent qui ont participé à ce conflit, étaient des assassins, des tortionnaires ou des violeurs.
Près de trois millions d’appelés et de rappelés ont participé à cette période difficile de notre Histoire. Ils ont pour la plupart effectué courageusement les missions pénibles d’opérations de combats dans les djebels qui leur étaient imposées, sans commettre d’acte d’exactions. Aujourd’hui, ils n'ont rien à se reprocher et leurs enfants n’ont pas à douter du passé militaire de leur père.
J’espère que bien d’autres encore de ma génération, qui ont vécu cette période douloureuse, prendront le temps nécessaire pour faire ce travail de mémoire et d’écrire leur guerre d’Algérie.
Ne laissons pas aux autres raconter notre Histoire.
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Voir suite..... article paru sur le journal centre presse de la Vienne le 19 mars 2007 sur le site - pages "nos cent jours en force locale"
et La liste des disparus de mon régiment le 4ème BCP dans page suivante
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A l’indépendance BOGHARI / Ksar el Boukhari est le théâtre de violents accrochages militaires inter-algériens entre les troupes du MNA et celles de l'ALN qui occasionnent 600 morts les 30 aout et premier septembre 1962
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Merci pour la visite de mon site, yvon-priou@orange.fr
Commentaires (4)
1. Force locale 03/05/2019
Yvan Priou / j'ai lu hier , une partie de votre blog avec vos témoignages. . . .je ne connaissais pas ces forces locales . . ..
C'est effarant cet aveuglément des politiques de cet année 62 . . et cet abandon ou presque des quelques appelés mutés de force , dans ces unités de force locale . . .
Et surtout le black-out total des médias français en 1962 et les années après l'indépendance .
2. Charlot 21/12/2012
D'autres mémoires a regarder
dimanche 02 décembre 2012, à 21:47
En Algérie : " Nos relations avec les harkis, par Maurice Faivre."
Etudes coloniales - Algérie-Maghreb histoires
3. guerbai 06/05/2012
je suis chaoui de t'kout.si vous avez encore des photos de t'kout sont les bienvenus.jr vous remercie de m(avoir envoyer la photos de mon jardin avec un grand olivier tout pres du camp. merci
4. Les Amis d'Yvon 22/11/2011
Contrairement, à l'armée Française qui aurait dû, - nous, militaires FSE (Militaires de souche européene) - nous retirés avant le 1er juillet1962 des forces locales Algériennes, et, nous avez donc abandonner,
- Nous remerçions - les Militaires de l'A.L.N de nous avoir laissez en vie,en se faisant respecter des hommes qu'ils venaient d'avoir sous leurs autorités, suite à la prise d'otages du 1er juillet 1962 a Guyotville