Merci aux 300 000 visiteurs de mes deux sites au 21/10/2023 et surtout un grand MERCI a ceux qui m'ont envoyés un message
●● Le moudjahid de novembre, le colonel Taher Zubiri, est décédé à l'âge de 95 ans.
●● Le défunt est considéré comme l'un des premiers porte-parole de la révolution de libération, et il était le compagnon du martyr Mustafa bin Bulaid, et parmi ceux qui se sont échappés avec lui de la prison d'Al-Kadya à Constantine en 1955.
Il était le commandant de l'État historique 1 Oras-Namsha. Le premier commandant d'état-major pour l'Algérie indépendante.
Qu'Allah fasse miséricorde aux défunts
Enfin au bout de 61 ans, après la fin de la guerre d’Algérie pour mon devoir de mémoire, j’ai eu la satisfaction, que cette période de cent jours, de la force locale Algérienne occultée depuis 1962 est transcrite dans un livre
Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, en visite dans la Vienne en octobre 2023-, qui a accepter de se faire prendre en photo avec moi.
Présentation du livre << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 >>
Dans la tourmente algérienne, pendant les trois mois de la Période Transitoire
- par le non-respect de l’OAS, du Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962-
- un militaire du contingent de 2ème classe, natif de Vouneuil-sous-Biard 86, qui avait été mutés d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole
- pour aides et pacification, en subissant une énorme et inoubliable humiliation
– en ayant l’obligation en plus, comme mission tous les jours, de recevoir un Lieutenant de l’ALN émissaire du GPRA de Tunis, pour le conduire à son capitaine FSE pour les rassemblements
- a été oublié ensuite comme ses camarades militaires du contingent FSE mutés comme lui en force locale
- et qui de plus, ont été déclarés déserteurs en juillet 1962, car cette période militaire transitoire n’est pas inscrite sur nos livrets militaire individuel
- témoigne dans ce livre, avec un Militaire Algérien du contingent d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès avant le 19 mars 1962 pendant la guerre d’Algérie à Tifelfel, ou la guerre avait débuté en 1954, et, ensuite dans la force locale Algérienne à Tifelfel, Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.
*(Accords d’Evian )-10% FSE -90 % FSNA - dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars a juillet 1962
http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/yvon-priou-force-locale-algerienne.html
A voir aussi, mon témoignage avec d’autres <<Le soleil qui me brûlait le dos>> Documentaire vidéo mise en ligne sur la chaine YouTube du collège FCPIN-TV
L'Assemblée Nationnale ayant votés des dépenses supplémetaires pour cette force locale en 1961
Ceremonie des 80 ans de la liberation de Paris 25 aout 2024 Copie du discourt de Madame Anne Hidalgo maire de Paris
monsieur le Président de la République cher Emmanuel Macron Monsieur le Premier Ministre cher Gabriel Attal monsieur le Président du Sénat cher Gérard Larcher madame la présidente de l'Assemblée nationale chere Yael brun Pivet mesdames et messieurs les ministres mesdames messieurs pardon les ministres du gouvernement espagnol et monsieur le secrétaire d'État du gouvernement espagnol Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs les représentants du corps de diplomatique à Paris monsieur le Président du Comité international paralympique cher Andre monsieur le vice-président du Conseil d'État madame la Défenseur des droits Mesdames et Messieurs les parlementaires Monsieur le Procureur Général près de la Cour de cassation Monsieur le Chef d'état-major des armées Monsieur le Délégué National de l'Ordre de la Libération messieurs les maires mes chers collègues et amis représentant les communes Compagnons de la Libération Monsieur le Préfet de la Région île-de-fance Monsieur le Préfet de Police monsieur le maire honoraire de Paris cher Bertran de laané Mesdames et Messieurs les élus mesdames et messieurs chers amis il y a 80 ans Paris se libérait et cette libération fut d'abord l'œuvre de son peuple le 18 août depuis son poste souterrain sous la place d'enfer rcher ici même le colonel roll chef des Forces Françaises de l'Intérieur d'île-de-fance appelle à l'insurrection le même jour les forces du travail les syndicats dé Clare la grève générale les postiers les chemineaux passent à la résistance le lendemain les premiers combats rompent le silence ce silence qu'impose la peur les policiers s'emparent de la préfecture de police quartier après quartier rue après rue les parisiennes et les Parisiens se battent pour reprendre leur ville ils savent que Paris est leur destin et Paris sait qu'elle a pour destin la liberté comme lors de la Révolution de 1848 comme lors de la Commune de 1871 comme à chaque fois qu'il est victime d'un pouvoir arbitraire une fièvre s'empare du peuple de Paris et les pousse à ériger des centaines de barricades elles essèe par grappe démultiplié par l'emportement probablement aussi il faut le dire par une forme d'inconscience le 24 enfin la France Libre menée par la deuxè division blindée du général Leclerc roule à grande allure vers la France historique une rumeur se lève doucement sur la capitale on entend le bourdonnement des blindés venu d'outremche d'outreatlantique des rives sud de la Méditerranée les forces alliées se battent aux portes de Paris le soir du 24 août les soldats de la noevet la 9e compagnie de la 2e dbé font une première percée passent par la Porte d'Italie et s'arrête sur le parvis de l'Hôtel de Ville les cloches des églises sonnent à l'heure à tourompre et annonce au parisiens et au monde entier la libération de Paris ces républicains venus d'Espagne ils étaient anarchistes socialistes communistes ils étaient commandé par le capitaine drone et s'illustre par leur bravour ils arrivent les premiers devant l'hôtel de ville et il montre il nous montre encore aujourd'hui que la condition humaine ne souffre d'aucune frontière le 25 août la bataille fitrage autour de la Bastille des Invalides et de la Place de l'Étoile on voit des soldats d'un jour qui se mêlent au combattants aguéris des particuliers qui guident les colonnes de chars et à leur passage des drapeaux français réapparaissent aux fenêtres à midi les pompiers de Paris dressent ce même drapeau sur la Tour Effel et c'est Paris qui sort de sa torpeur puis vient la victoire la ville lumière obscure surci
par quatre années d'afront rayonne de nouveau sur la France rappelons-nous que ce réveil s'est forgé à Paris comme aux quatre coins du pays avec le concours de héros de tous âges français ou étrangers car la libération de Paris c'est écrite dans le sang de femmes et d'hommes qui sont morts au seuil de la liberté parmi ces disparus nous saluons la mémoire de ces jeunes parisiens qui pour Paris se sont résolus à mettre leurs 20 ans en péril nous saluons la mémoire des
combattants venus d'ailleurs Olga bansik missac manouian ils avaient choisi la République sans avoir d'elle d'ailleurs le statut de citoyen nous saluons aussi la mémoire de ces femmes résistantes de notre très-chère Madeleine Rifo mais aussi Lise London Daniel Casanova jeuneviel de Gaulle Antonios et bien sûr
Cécile roltangi beaucoup de ces résistants n'avaient pour seule connaissance des armes que les coups des oppresseurs écoutons aussi Madeleine Rifo cette
immense résistante mais également journaliste et poétesse qui nous inspire pour toujours elle qui a connu la torture la privation de liberté la condamnation à mort gardait la force pour écrire elle disait j'ai aimé ma patrie au bruit sec des verrous les parisiennes et les Parisiens savent ce qu'ils doivent à toutes ses vies injustement brisé ils leur sont redevables d'un héritage humaniste que nous continuons de défendre quotidiennement 80 ans après la Libération la cérémonie d' ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 l'a encore montré Paris est fier de son histoire et de ses valeurs paris est une ville de liberté et de diversité où l'art et la culture sont des leviers d'émancipation où l'on parle la langue de la fraternité entre les peuples à l'oré des années 40 pendant 1533 jours les parisiennes et les Parisiens ont subi des privations des humiliations des souffrances déshonorant la France et la République l'antisémitisme la collaboration la délation ont marché à visage découvert dans nos rue et Paris ne dissimule rien de son histoire elle n'oublie rien des 50000 Juifs parisiens déportés et exterminés de l'horreur du veldive de l'immense responsabilité de Pétin dont l'odieux antisémitisme aggrava délibérément le
sort des juifs mais elle savait qu'elle devait combattre elle-même pour se libérer de ses chaînes tel était le prix à payer afin de demeurer la capitale des
lumières et des droits humains c'est la raison pour laquelle Paris se tient encore toujours au côté de ceux que les guerres accablent les impacts de bal qui balafrent encore les façades de nos bâtiments le montrent tout comme les plaques au fronton de nos écoles rendant hommage aux enfants juifs déportés nous mesurons la valeur sacrée de la liberté et de la vie de chaque être humain monsieur le Président de la République mesdames et messieurs ce soir les Parisiens vouent un hommage solennel à toutes celles et à tous ceux qui portés par cette idée sublime de voir Paris libéré on couru tous les dangers nous commémoronsticulièrement les 130 hommes de la 2e DB les 532 résistants les 2800 civils ayant péri à quelques heures à quelques barricades à quelques souffrances de la Libération enfin nous n'oublions pas non plus le dernier convoi parti le 17 août il emmenait vers la mort 1250 femmes et hommes et 51 juifs du camp de Drancy ce devoir de mémoire nous oblige car comme le disent si bien aujourd'hui nos amis du gouvernement espagnol ici présent il s'agit de notre mémoire démocratique commune mais ce devoir ne doit pas se résumer à une énumération des drames humains dans Paris écrit Camu dans Combat en mai 45 entre le printemps et l'été une prodigieuse clameur s'est élevée qui n'a cessait de retentir dans la nuit cet appel était celui de l'esprit libre qui s'incarnait dans tout un peuple car la Libération a aussi raisonné dans l'esprit de ceux qui l'ont vécu comme une immense fête elle a fait d'un coup jaillir l'espoir trop
longtemps comprimé elle a été l'aube d'une nouvelle espérance alors que Hubert Germain dernier compagnon de la Libération nous a quitté récemment il appartient à Paris de conserver au plus près du cœur la chaleur de cette de cette espérance nous inaugurerons d'ailleurs une avenue à son nom en octobre prochain alors que Fred mour aussi n'est plus lui qui fut un immense chancelier de l'ordre il appartient à Paris de suivre son œuvre en chassant la brume qui trop souvent enveloppe les leçons du passé oui c'était il y a 80 ans la durée d'une vie humaine en 80 ans les femmes et les hommes de la libération de Paris ont fait tout ce que commandait chez eux la peur de voir l'histoire se répéter ils ont bâti l'Europe de la paix créant les conditions d'une fraternité entre les nations du continent ils ont garanti partout la liberté de penser de s'exprimer rétablissant des ponts entre les cultures et favorisant leur compréhension mutuelle c'est d'ailleurs ici à Paris que fut signée la déclaration universelle des Droits Humains de 1948 consacrant les droits économiques et sociaux ils ont fondé un nouveau modèle de société un nouveau modèle économique et social inspiré bien sûr du programme des jours heureux du Conseil National de la Résistance sanctuarisant la solidarité mettant fin à l'indigence et aux égoïsmes fortifiant la communauté nationale par-delà les classes sociales plus qu'une simple commémoration c'est cet héritage vivant fait de personnes et d'actes salutaires qui doit sans cesse nous rappeler le prix des combats pour la liberté et je dis bien que c héritage est vivant car il brille sous le regard bienveillant et lumineux d'Edgar Morin parisien résistant d'O 1944 qui est aussi l'un de nos plus illustres penseurs et grand témoin de ce siècle Edgar Morin appelait récemment dans la situation mondiale actuelle à je cite passer à la résistance avec ou sans espérance et il nous disait que la première et et fondamentale résistance devait être celle de l'esprit oui cet héritage est vivant car il persiste ici dans la pierre du musée de la libération de Paris Musée Général Leclerc musée Jean-Moulin sicher à Cécile roltangi j'ai voulu ce musée avec elle ici place d'enfer rocherau où elle passera ces journées glorieuses d'août 1944 cher Francis nous pensons à cet héritage vivant nous l'éprouvons quotidiennement pour lui être fidèle nous devons protéger ce qui fait notre bien commun à chaque fois que la France renonce à protéger le plus faible à chaque fois qu'elle cherche à se départir de son l d'humanité elle se place au bord de laabîme céder au renoncement embrasser le populisme et les discours facile oubliez l'enseignement de François mitteran pour qui le nationalisme c'est la guerre revient finalement à accepter des tragédies futures cet héritage enfin Paris ne l'entretient pas seul mais avec les unités militaires compagnons qui ont défilé devant nous et avec les autres communes Compagnons de la Libération Nantes Grenoble vassu en vercor et l'île de Saint qui sont présentes ici aujourd'hui avec leur mère les cinq villes sœurs de cet ordre représente la France dans sa diversité une diversité géographique démographique historique sur laquelle se fonde pourtant l'unité de notre pays elle garde en partage un sens aigu de leur devoir car comme le disait le Général de Gaulle je le cite en 1946 si les individus sont destinés à disparaître les collectivités compagnons continueront à témoigner dans l'avenir de ce qu'a été l'Ordre de la Libération ce soir donc nous renouvelons notre promesse ne jamais oublier que la République fut un jour un acte d'audace nousons renouvelons notre promesse de ne jamais oublier quel fut l'esprit de résistance qui animait les combattants de la libération de Paris alors vive Paris vive la liberté vive la république et vive la france
Lien ci dessous pour voir sur youtube un film de d'une heure << temoignages de quatre anciens combattants d'algérie>> interogés par des eleves d'une classe du collége FerninandClovis Pin de Poitiers
Lien ci-dessous
Grace a mes recherches sur Internet, 16 noms de Militaires du département de la Vienne ont été rajoutés sur le Mémorial de la Roseraie à Poitiers et ont été sortis de l'oubli !!
Enfin pour compléter, des extraits de mes témoignages - a la demande des eleves du Collège Ferdinand Clovis Pin de Poitiers
témoignage d'un ancien militaire FSNA en 2023 dans ce livre <<La force locale en Algérie 19 mars 1962 31 juillet 1962 par Omar Hamourit pour cet évenement
voir et rectifier pour la date qui n'est pas la bonne c'est le 1er juillet et non le 5)
Enfin une vidéo visible sur INA fr de Roger Bissonnier, sur la période transitoire après le 19 mars 1962, par un témoignage d'un ancien Officier FSE de la force locale Algérienne les unités 442-443 UFL-UFO constitués par le 2ème RIMA
(Un autre courrier envoyé au Ministre) Monsieur le Ministre
Je vous serai gré de bien vouloir prendre en considération une demande
de reconnaissance ,concernant mon incorporation malgré moi en qualité
de Sous officier , après le cessé le feu dans la Force Locale Algérienne
la 481èm U F L du 1/42 RA du 2 Mars au 9 Juin 1962 .
Avec le temps je suis de plus en plus triste devant l'ingratitude de mon pays
pour qui cette sombre période n'a pratiquement jamais été évoqué et n'est
même pas inscrit sur mon livret militaire
J'ai reçu tout de même dernièrement la confirmation de cette affectation de
vos services , et je les en remercie vivement.
Monsieur le ministre : Je ne connais pas d'exemple dans l'histoire de mon
pays , ou on ordonne à un Sous Officier appelé, ayant fait son devoir depuis
20 mois dans les montagnes de l'Ouarsenis d'aller encadrer ceux qui étaient
considérés comme ennemis quelques jours auparavant .
Plusieurs de ces camarades appelés, ont d'ailleurs été tues et d'autres ont
disparus à jamais dans ces unités U F L
Certes je possède la Croix du Combattant et le titre de reconnaissance de la
Nation obtenus il y a bien longtemps , j'ai maintenant 72 ans , malade , mais
cette période de 3 mois dans cette unité à l'âge de 21 ans avec toutes les
vexations et compromissions que nous avons subi comme une véritable
humiliation ,resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais .
Monsieur le Ministre . A l'aube de notre fin de vie cette reconnaissance
pour services rendus à la France ,serait un honneur pour tous les camarades
ayant subi cet affront , et une juste récompense .
Dans cette attente , je vous prie de recevoir Monsieur le Ministre l'expression
de mes salutations les plus respectueuses .
Monsieur Resse Pierre
Il y eut le temps de la guerre, rendue inéluctable par l’incompréhension d’une situation très particulière :
-D’un côté, le refus de prendre en compte les revendications légitimes d’une population autochtone qui avait pourtant payé un lourd tribut aux deux conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 : ils avaient le droit de se faire tuer mais pas la reconnaissance de la nationalité française !
-De l’autre, le fait que l’Algérie, à la différence de la Tunisie et du Maroc qui en 1954 s’acheminaient relativement sereinement vers l’Indépendance, l’Algérie donc était une vraie colonie de peuplement où s’étaient implantés depuis 1830 des Français, des Espagnols, des Maltais, des Italiens qui avaient fait souche et se sentaient chez eux, sur une terre vénérée.
Après 8 ans de conflits sanglants, après des tentatives avortées de mettre fin au problème de façon pacifique, malgré les efforts de femmes et d’hommes au grand cœur comme Germaine TILLION, Jacques SOUSTELLE ou Jacques CHEVALIER, après des événements dramatiques touchant les deux communautés, ainsi que les soldats des 2 bords et entraînant la mort de centaines de milliers d’hommes et de femmes, événements largement rappelés dans la Presse ces jours-ci, enfin une issue apparaissait avec la perspective des accords d’Evian.
Certes, cette signature eut lieu dans la douleur puisque le Maire de cette ville, Camille BLANC, avait été assassiné par l’OAS, le 31 mars 1961, pour avoir accepté d’y accueillir la conférence devant mettre un terme à la guerre.
Le 18 mars 1962 étaient signés, malgré tout, les accords et le 19 mars 1962 était proclamé le Cessez-le-Feu.
Celui-ci fut accueilli avec soulagement par le peuple français et les soldats, enfin libérés de cette guerre « idiote et imbécile » comme l’avait qualifiée Guy MOLLET, qui n’avait pourtant pas su y mettre un terme ! En revanche, ce fut l’affolement parmi la population Pied-Noir, terrorisée et prise en otage par l’OAS.
Je citerai ici l’écrivain algérien Yasmina KHADRA : « Ce qui a rendu inévitable l’exil des Pieds-Noirs, ce sont surtout les folies insoutenables de l’OAS. Oui, une Algérie plurielle était possible ! »
Mes chers amis Anciens d’Algérie, vous avez perdu 2 ans et plus de votre vie pour nous défendre, nous, les Pieds-Noirs, qui nous sentions tellement français, en Algérie mais tellement proches aussi de cette population arabe que nous avons laissée! Certains ont perdu leur âme dans cette sale guerre et des milliers ont perdu la vie !
Mais après le temps de la guerre, après 50 ans de regrets nostalgiques, il est temps que viennent l’apaisement, la réconciliation et une amitié paisible entre l’Algérie et la France.
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Intervention de Danièle PONSOT, 19 mars 2013
Mes chers amis Anciens Combattants, souvenez-vous ! Nous étions ensemble, là-bas, en Algérie : vous étiez dans les Aurès, dans la Mitidja, dans le Grand Sud Saharien, près des frontières Marocaine ou Tunisienne. Moi, je vivais près des coteaux de Mascara.
Aujourd’hui, comme tous les ans, nous sommes réunis à Chaussin, pour nous souvenir et rendre hommage à tous ceux qui ont payé un tribut trop lourd à cette guerre cruelle et fratricide.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée particulière pour toutes les mères à qui on est un jour venu annoncer qu’elles ne reverraient pas leur fils. Qu’elles aient vécu au fond de la campagne de France ou dans une mechta algérienne, la peine était la même, injuste et insurmontable.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour le Harki, empêché de monter dans le camion se dirigeant vers le port ou l’aéroport, figé dans l’incompréhension devant ce coup du sort, résigné devant la mort annoncée.
Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour la pauvre vieille femme, s’apprêtant à monter dans un bateau hostile, laissant derrière elle ses souvenirs et ses morts et n’emportant avec elle, pour tout bagage, qu’une modeste valise et…la cage de son cher canari !
Tant de chagrins, tant de gâchis qui auraient pu être évités avec un peu plus de respect et de volonté !
Le cessez le feu du 19 mars, s’il n’empêcha pas des exactions criminelles dans les semaines qui suivirent, a eu le grand mérite d’affirmer la volonté de la République de mettre un terme officiel aux combats en Algérie et a donc toute sa place dans les dates de commémoration reconnues par la Nation.
29 août 2022
Il s’agit du texte intégral tel que publié le 27 août 2022 par les services de l’Elysée.BD
Préambule
Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et dans l’esprit des Déclarations d’Alger de 2003 et de 2012, la France et l’Algérie, fortes des liens humains exceptionnels qui les unissent et résolument déterminées à promouvoir leur amitié et à consolider leurs acquis en matière de coopération et de partenariat, renouvellent leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible à la mesure de la profondeur de leurs liens historiques et de la densité de leur coopération.
Les deux parties estiment le moment venu de favoriser une lecture objective et de vérité d’un pan de leur histoire commune, tenant compte de l’ensemble de ses étapes afin d’appréhender l’avenir dans l’apaisement et le respect mutuel.
Elles conviennent de valoriser leur appartenance au même espace géographique méditerranéen, leurs convergences politiques et leurs complémentarités économiques pour édifier une relation stratégique sur la base d’une confiance mutuelle et d’un dialogue renouvelé.
La France et l’Algérie décident d’inaugurer une nouvelle ère de leurs relations d’ensemble en jetant les bases d’un partenariat renouvelé, qui se décline à travers une approche concrète et constructive, tournée vers des projets d’avenir et la jeunesse, à même de libérer le potentiel de leur coopération et conforme aux aspirations de leurs peuples.
Ce nouveau partenariat privilégié, devenu une exigence dictée par la montée des incertitudes et l’exacerbation des tensions régionales et internationales, fournit un cadre pour concevoir une vision commune et une démarche étroitement concertée pour faire face aux nouveaux défis globaux (crises globales et régionales, changement climatique, préservation de la biodiversité, révolution numérique, santé…), au service de la paix, de la stabilité et du développement, dans le respect du droit international et dans l’esprit du multilatéralisme.
La France et l’Algérie entendent jouer un rôle central dans la promotion du partenariat entre l’Europe et l’Afrique la construction d’un espace méditerranéen de paix, de développement et de prospérité partagée. A cette fin, elles expriment leur volonté de définir un agenda conjoint d’avenir à horizon 2030 et de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse.
Dialogue politique
La France et l’Algérie considèrent que le moment est venu d’évaluer les cadres existants de la coopération bilatérale.
A cet effet, la France et l’Algérie décident de rehausser leurs concertations politiques traditionnelles par l’institution du « Haut Conseil de coopération » au niveau des Chefs d’Etat, pour approfondir et concevoir, ensemble dans un esprit de confiance et de respect mutuels, des réponses adaptées aux questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Le Haut Conseil de Coopération supervisera les activités des différents mécanismes de la coopération bilatérale et donnera les grandes orientations sur les principaux axes de coopération, sur les actions concrètes de partenariat et en évaluera la mise en œuvre. Des visites ministérielles bilatérales dans tous les domaines concernés se tiendront à échéance régulière pour en assurer le suivi.
Pour les questions de défense et de sécurité, les chefs d’Etats réuniront les responsables des deux pays sur le modèle de la réunion de Zeralda du 26 août 2022, chaque fois que nécessaire.
Ce Haut Conseil se tiendra tous les deux ans, alternativement à Paris et à Alger selon les modalités à définir ultérieurement.
Histoire et mémoire
Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.
Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période coloniale et de la guerre d’indépendance. Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus, dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur une base semestrielle.
Les deux parties conviennent de créer, en France et en Algérie, des lieux qui seront à la fois un espace muséal ainsi qu’un lieu de création, de dialogue et d’échange des jeunesses franco algériennes. Ces lieux accueilleront des chercheurs, des artistes, et des jeunes de la France et de l’Algérie qui mèneront des projets en commun.
Le travail sera renforcé sur l’entretien des cimetières européens et la valorisation de leur patrimoine funéraire exceptionnel.
Dimension humaine et mobilité
Conscientes que les liens humains constituent le vecteur, par excellence, de la redynamisation effective du partenariat bilatéral, les deux parties conviennent d’engager une réflexion pour bâtir des solutions concrètes et opérationnelles à même de répondre à leurs attentes respectives pour que la circulation des personnes entre les deux pays soit organisée et encadrée pour être pleinement respectueuse des lois, intérêts et contraintes du pays d’accueil tout en favorisant des échanges humains liés aux dynamiques économique, sociale, académique et touristique entre deux pays et deux sociétés partageant des liens multiples.
Les deux parties conviennent de définir les contours d’une plus grande coopération dans ce domaine, avec pour objectif d’encourager la mobilité entre les deux pays, notamment pour les étudiants, entrepreneurs, scientifiques, universitaires, artistes, responsables d’associations et sportifs, permettant de conduire davantage de projets communs.
Elles s’engagent par ailleurs à valoriser le potentiel que représentent la communauté algérienne en France et les citoyens binationaux dans le développement de la relation bilatérale et à appuyer les projets que ces acteurs portent en ce sens en France comme en Algérie.
Partenariat économique et pour la transition énergétique
La France et l’Algérie donneront un nouvel élan à leurs relations économiques pour favoriser un partenariat équilibré dans l’intérêt des deux pays.
Dans cette optique, elles entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour l’innovation. Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d’avenir : le numérique, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme.
Les deux parties sont convenues de coopérer ensemble sur la transition énergétique – notamment à travers une coopération dans les domaines du gaz et de l’hydrogène. Elles sont également convenues de lancer un programme de recherche d’innovation technologique sur la récupération et le traitement du gaz de torchage.
Cette relance devrait se traduire par l’accroissement de l’investissement, la préservation et la création d’emplois sur leurs territoires respectifs, notamment à destination de la jeunesse, à travers une étroite implication des opérateurs économiques des deux pays à sa définition et au suivi de sa mise en œuvre. Dans cette perspective, les deux parties veilleront à l’opérationnalisation rapide du fonds d’investissement commun conçu pour accompagner les efforts conjoints de co-production et d’investissement.
Les deux parties sont convenues d’œuvrer au développement d’infrastructures logistiques sur les deux rives de la Méditerranée.
Coopération éducative, scientifique, culturelle et sportive
Les deux parties réaffirment leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération bilatérale dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes respectives, dans l’esprit constructif qui les a toujours animées.
Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération culturelle, notamment dans le domaine de la création, de la production et de la formation cinématographique, et réaffirment leur engagement à promouvoir davantage un rayonnement culturel mutuel dans les deux pays.
Elles sont également convenues de lancer des programmes de recherche en faveur de la protection de la Méditerranée et de sa biodiversité et de l’environnement en général. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération sur les fouilles archéologiques, notamment à Tipaza et de renforcer la formation des archéologues.
La coopération entre l’Institut Pasteur de France et l’Institut Pasteur d’Algérie sera renforcée pour favoriser les mobilités de chercheurs et mettre en œuvre des programmes de recherche conjoints.
De la même manière, la coopération entre le CNRS et la DGRSDT sera renforcée de manière à créer des actions structurantes dans le domaine de la recherche.
Jeunesse
La France et l’Algérie décident de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse, portant sur l’ensemble de ses dimensions et se traduisant par la mise en œuvre de projets concrets, parmi lesquels :
La création d’un incubateur de start-ups en Algérie, et son appui par les structures publiques et privées d’ores et déjà développées, en vue d’établir un réseau d’incubateurs de part et d’autre de la Méditerranée
Le développement de la formation, à travers l’intensification des coopérations universitaires et de l’enseignement supérieur dans les domaines d’avenir, dont en priorité l’économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la santé, notamment.
La mise en œuvre des conditions d’une mobilité positive entre les deux pays.
L’appui à des projets d’investissement d’avenir en France et en Méditerranée, initiés notamment par les PME, à travers le Fonds de 100 millions d’euros pour les entrepreneurs issus de la diaspora maghrébine qui sera implanté à Marseille.
Le développement conjoint de filières cinématographiques à travers la mise en place d’espaces de création contemporaine communs, de studios et de formation aux métiers du cinéma.
L’intensification des efforts pour accueillir des artistes en résidence et favoriser par ce biais des créations artistiques conjointes.
L’intensification de la coopération sportive, à travers le développement d’échanges entre les fédérations sportives, des formations aux métiers du sport, des infrastructures et équipements sportifs et de gestion des grands événements sportifs.
Un effort conjoint sera mené afin d’encourager les traductions d’ouvrages entre le français et l’arabe.
La facilitation mutuelle de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires.
Un point d’étape, associant l’ensemble des acteurs publics et privés ainsi que les porteurs de projets, sera conduit tous les six mois pour évaluer les progrès effectués et donner de nouvelles impulsions.
Extraits d'une réponse a un parlementaire qui prouve l'intelligence de nos gouvernants.<< Rien n'empêche en effet qu'un même événement ou une même population fasse l'objet de deux commémorations au cours d'une année. Le Gouvernement n'envisage pas de modifier le calendrier commémoratif se rapportant à la guerre d'Algérie et aux combats du Maroc et de la Tunisie. Il souhaite en outre que l'ensemble des membres de la communauté nationale, et en particulier les témoins et les acteurs de la guerre d'Algérie, se placent désormais dans une perspective de respect, de solidarité et de rassemblement dans la recherche d'une mémoire apaisée.
Loi n° 99-882 de la Guerre en Algérie du 18 octobre 1999 !!
- la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectués en Afrique du Nord » à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999 qui "modifie" - la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie" (sans modifié les dates)
https://www.mondialisation.ca/algerie-60-ans-dindependance-sans-rente-memorielle/5669567
Inter actualités de 19H15 - 18.04.1962 - 30:52 - audio INA Fr
https://www.ina.fr › L'INA éclaire l'actu
JT 20H - 18.04.1962 - 04:28 - vidéo
Par Omar Hamourit *
Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.
Des harkis dans la Force locale
Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale.
À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.
Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc
Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad.
Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.
* Universitaire
- pour entendre parler des 10% de miitaires français de souche européenne qui furent mutés d'office dans la force locale Algérienne??? après le cessez le feu du 19 mars 1962 (Accords d'Evian du 18 Mars 1962) << dont certains ne sont pas revenus ???>>
Enfin une bonne nouvelle le 10 Décembre 2021
video 30 juin 1962 465208 vues 28min 11s
ALGERIE : L'INDEPENDANCE - Vidéo Ina.fr
www.ina.fr/video/CAF97505631
- Car pourquoi mettre le 30 juin 1962, alors que le vote a eu lieu le 1er juillet 30 juin 1962 9641 vues 16min 39s
- Pourquoi mettre la date du 30 juin 1962alors que Joseph Pasteur parle du lendemain 3 juillet
- Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962 ? ...1 juillet1962
30 juin 1962 ? (2 juillet 1962) 462488 vues 27min 59s
Pour cette première journée de l'indépendance algérienne, édition spéciale présentée par Michel PÉRICARD. Une liaison télévisée avec l'Algérie permet la diffusion en direct de plusieurs reportages, dont des témoignages d'Algériens musulmans et de pieds noirs. Auparavant Joseph PASTEUR aura fait un compte rendu détaillé des luttes pour le pouvoir entre clans du FLN combattants de l'intérieur et leaders en exil en Tunisie ou au Maroc. -Premiers résultats du référendum d'autodétermination
Video de 1970 (23.69 Ko)Video de 1970 (23.69 Ko)
Comment écrire l’histoire de la guerre d’Algérie ? Débat avec Benjamin Stora Fondation Jean-Jaurès sur You tube
ou l' Extrait du message reçu, le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
Aujourd'hui 14 juin 2022 - 60 ans aprés - des nouvelles d'Algérie autour du 14 juin 1962
L’Adjudant-Chef LAZARD Roger de la 434ème U.F.O du 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
A Monsieur le Lieutenant-Colonel Mairal Bernard Commandant le 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Après le scrutin sur l’autodétermination qui aboutit le 1er juillet à l’indépendance de l’Algérie, nous étions le Sergent-Chef Joliff, les radios Boissard, Allard et moi même occupés à jouer aux cartes au foyer du soldat. Il était approximativement 22h50, quand soudain deux individus firent irruption dans la salle nous menaçant de leurs armes approvisionnées et armées, nous intimant de nous lever et de nous ranger le dos au mur les bras en l’air. Nous n’avons pu obtenir d’explications sur leurs motivations, les intervenants étant trop excités. Néanmoins, j’ai personnellement reconnu dans l’un deux le Chasseur Musulman Kourougli accompagné d’un individu extérieur à l’Unité, puis en cours de déroulement du Chasseur Ouraghi ainsi que de plusieurs soldats de la 434ème U.F.0 gardant toutes les issues.
Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, nous fûmes rejoints par les autres Chasseurs Métropolitains capturés en plein sommeil par les mutins, ils furent conduits sans discussion vers le foyer. Dès cet instant, tout le monde étant réuni, le Chasseur Kourougli toujours très menaçant nous demanda de lui remettre tous les fonds dont nous disposions, il mit cet argent dans la poche de sa veste.
Plus tard dans la soirée on nous dirigea deux par deux vers les véhicules de l’Unité pour notre embarquement, les uns dans la camionnette du C.F.J.A, les autres dont moi même dans le 4X2 de la Compagnie puis, départ vers une destination inconnue dans la nuit noire escorté de véhicules ayant à leur bord des hommes armés (un mélange de civils et de membres de l’A.L.N ) dès cet instant le convoi de deux véhicules pris des directions sensiblement différentes et nous fûmes séparés en deux groupes.
En ce qui concerne notre voiture la direction suivie est approximativement la suivante, Guyotville, Chéraga, Déli-Ibrahim, Les Quatre Chemins, Boufarik, itinéraire jalonné par des hommes en armes. Lieu de stationnement pour cette première nuit, région de l’est de Blida installation pour la nuit dans une petite Mechta, un café nous à été servi des couvertures ainsi que de l’habillement pour les Chasseurs qui avaient été pris en slip.
Le lendemain matin 2 Juillet vers 7 h 00 un petit déjeuner nous à été donné, repas à midi et dans l’après midi à 14 h 00 environ un responsable de l’A.L.N nous à fait embarqué dans un 4X2 civil et, nous avons rejoint l’autre .groupe qui se trouvait dans un moulin à environ un kilomètre de la souma (à noter que pendant toute cette période nous avons été gardé par un civil en arme)
A cet endroit, j’entre en contact avec le Lieutenant Benhati ainsi qu’avec un cadre responsable de l’A.L.N, il me dit que nous allons être libères le lendemain 3 Juillet 1962 dans la matinée ou la soirée de ce même jour. Nous sonnes donc au complet en ce lieu et heureux* ? de nous re trouvés en assez bonne forme malgré les événements de la veille.
Les Chasseurs et cadres Musulmans de la 434ème U.F.0 sont également cantonnés au moulin dans un bâtiment annexe situé sur le coté mais, nous n’avons pu entrer en contact avec eux.
Dans la soirée le responsable de la Zone 1 de l’A.L.N nous déclare que nous sommes libres et que des éléments de la commission mixte du cessez le feu viendrons nous chercher, je lui demande alors de bien vouloir faire restituer les sommes volés lors de l’enlèvement. Il convoqua sur le champs le Chasseur Kourougli qui ne nia pas les fait et restitua cet argent immédiatement (A la fin de cet épisode j’ai dû écouter une diatribe révolutionnaire).
Vers 19 h 00 nous sommes rassemblés pour assister aux couleurs Algériennes et ensuite repas du soir, après une deuxième nuit passée dans des conditions d’anxiété bien compréhensibles la libération promise ne s’étant pas produite ce jour.
Le 3 juillet 1962, petit déjeuner et à 7 h 00 rassemblement pour la levée des couleurs Algériennes, le Lieutenant Benhati ayant reçu l’ordre de présider cette cérémonie.
Aux alentours de midi deux responsables de l’A.L.N de la commission mixte de contrôle nous emmènent. en camionnette et nous remettent à la Gendarmerie de Boufarik après nous avoir demandé si nous avions été bien traités.
Cette affaire s’est heureusement terminée le même jour par la visite de notre Chef de Corps qui nous à fait le plus grand plaisir,( faux) en fin de soirée le 3 juillet 1962 nous avions rejoint notre unité.
Signature ; Illisible
Faux ???? << la visite de notre Chef de Corps nous à fait un grand plaisir.>> Au contraire, ce fut que des remontrances, et en plus sur notre tenue empruntés à l'ALN
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En efet le récit de mes mémoires, inédites, aurait pu s’arrêter le 1er juillet 1962
Ce jour-là, après les élections, nous avons été submergé par les willayas
En désaccord entres-elles et contre les décisions du GPRA
Prisent avant les résultats de la consultation
Au soir du scrutin d’autodétermination
Les Willayas se soulevèrent contre le G.P.R.A
Elles organisèrent une mutinerie et la prise d’otage
de la force locale 434 de Guyotville, qui aurait put être un carnage
1er juillet 1962 vers 22 heures mutinerie et prise d’otages des militaires Français de Métropole dans la désertion de la Force locale 434 qui n’aurait pas eu lieu d’être, si les consignes avaient respectés car les européens des forces locales devaient avoir retrouvés leur armes d’origine a la date du 1er juillet (aux dires des Officiers de l’A L N, que mes camarades ont côtoyés a l’issue de leurs captures non prévues et qui coïncide avec le courrier du Ministère de la Défense, reçue en 1995 me confirmant que j’avais bien été détaché a la 434 U.FL du 18 mars 1962 au 30 juin 1962
Le 1er juillet 1962 donc, nous étions consignés, après le rassemblement. Dans cet ancien centre de formation de la jeunesse algérienne, à Guyotville, pour nous c’était une journée de « vacances », et comme tous les soirs, après la « débauche » nous avions abandonnées nos chambres pour rejoindre l’ami B….à la permanence téléphonique. Pour lui tenir compagnie à cette permanence, qu’il tenait, nous y allions pour jouer aux cartes avec quelques autres camarades européens pour passer le temps. Nous étions quatre B…J.P. B…A . et un autre ? Dans la soirée vers 22 h ? Nous étions occupé a jouer au rami, quand par un appel téléphonique de détresse nous apprenions dans la précipitation, que les musulmans d’une section de la compagnie, sollicités de l’extérieur par des membres d’une willaya avaient pris la fuite, avec eux Tous ensemble, ils prenaient la direction de notre P.C du cantonnement. ou nous nous trouvions installés. Les membres de cette Willaya étaient superbement bien armés. Par mouvement ceux-ci se renforcèrent avec les autres éléments de l’unité de la force de l’ordre, qui étaient dispersé dans plusieurs endroits de la ville et de la campagne. Ceux-ci se sont regroupés, en laissant sur place les membres de l’encadrement Français Européens, qui n’avaient pas eu le temps de réagir. D’après les premiers renseignements, ils faisaient tous mouvement dans la direction de notre cantonnement
Yvon accouru prévenir son capitaine en catastrophe, qu’il réveilla en sursaut dans sa villa. Celui-ci, accouru en petite tenue, et au téléphone de la permanence, il reçu confirmation, des derniers événements qui venaient de se produirent. Le Capitaine eu à peine le temps de prévenir le P.C de notre bataillon qui ne prenait pas immédiatement notre appel de détresse en compte, nous ayant oublés. Et de demander du renfort, en prévenant le régiment le plus prés de notre cantonnement, un régiment du R.I.M.A, stationné prés de la cote. ( Le P.C de notre bataillon était situé trop loin à El Biar pour intervenir au plus vite et n’était pas joignable ou ne voulait pas intervenir.
Déjà, à l’extérieur de « notre » villa des rafales de tir automatiques étaient déclenchés dans tous les sens, par les envahisseurs. Des tirs « d’intimidation? Peut-être ! » ; Mais, il est vrai que ceux-ci, étaient bien réels et très bruyants dans notre direction, et ils se faisaient entendre en nous sifflant aux oreilles, quand on se retrouva en quelques secondes, a la porte de cette villa de la permanence téléphonique .Nous étions cinq ou « six ? » en petite tenue ou, en slip pour certains, à la porte de cette villa où les tirs automatiques redoublaient de violence, et semblaient surtout venir dans notre direction. Car évidement nous nous trouvions situés à l’extrémité du camp, nous étions ainsi coincés ! et en quelques secondes nous avions jugé de prendre la fuite. Que serait-il arrivé ! Si nous n'étions pas si vite intervenu ? Ne pouvant pas rejoindre les autres bâtiments, distants de 100 mètres de notre villa, celle-ci avec une magnifique vue sur la mer, était en retrait, des autres bâtiments du campement. Dans l’impossibilité de communiquer, de voir où de rejoindre les autres camarades, avec ce vacarme de tirs automatiques, il ne restait plus que la fuite, qui fut décidé, unanimement en quelques secondes.
Cela, nous a tous sauvés, sans doute, car l’alerte avait put être donné aussitôt, auprès de la plus haute hiérarchie des autorités, françaises et algériennes. Ce qui permit ensuite, que ces événements purent être pris être pris en compte aussitôt
Une petite porte dérobée de ce cantonnement, qui été empruntée par le lieutenant de l’A.L.N l’émissaire de l’A.L.N du G.P.R.A de Tunis, pour rejoindre la citée du village et par où, Yvon le recevait, tous les jours, nous tendait les bras. Ce leutenant de l'ALN qui devait commander l’unité de la force de l’ordre 434 après le 1er juillet 1962, Il ne fallait pas céder à la panique, car en plus, nous n’avions pas d’armes. Dans un champs de pomme de terre situé a côté, nous avions vraiment plongés, dans les sillons, sous les fanes et les rafales de balles d’armes automatiques, qui nous frôlaient maintenant vraiment dangereusement aux dessus de nos têtes. Pour une fois pour ramper dans les sillons de pomme de terre, Yvon avait fait mieux, de ce qu’il avait appris pendant les classes a Tours, pour accomplir le fameux parcours du combattant. Ce parcours du combattant qu’il ne pouvait pas bien effectuer correctement, pendant ces classes, et qui lui avait valu, pendant celles-ci, souvent des remontrances du sergent Cohadier et même, une permission en moins. Mais, les autres camarades européens, cadres et hommes de troupe, pour la plupart pris au saut du lit, étaient fait prisonniers et étaient emmené avec les camions de la compagnie, en toute petite tenue aussi, pour une destination inconnue en pleine nuit
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du 19 mars 1962 le cessez le feu et - le 2 juillet 1962 - fin de la guerre d'Algérie dans des documents officilels que nos parlementaires Français n'ont pas été encore capables de bien modifier !!!
- une loi pour la commémoration du 19 mars 1962 "cessez le feu en Algérie"
7 décembre 2012 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LOI n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
- J'aurais souhaité que le décret d'application de cette loi, soit promulguée au Journal Officiel de la République Française, dans les premiers jours de l'année 2014.
- pour abroger - le Décret N°2003- 225 du 26 Septembre 2003, parut au Journal Officiel de la République Française du 28 septembre 2003 page 16584, instituant cette journée nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année, qui ne voulait rien dire historiquement
- pour modifier - la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression - « aux opérations effectués en Afrique du Nord » - à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999, qui modifié la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie, sans en changer les dates
Afin de rétablir la vérité officiellement..!
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Une exposition a été réalisé dernièrement avec l'UNC avec le titre <<Une exigente de la véritée>> mais la force locale est encore occultée ??
Cette exposition a été réalisée sous le contrôle de M. Hugues DALLEAU, Président de l'U.N.C. et du Général Maurice FAIVRE. Ont contribué à la réalisation de l'exposition, de la brochure et de photos : MM. Jean-Pierre BERTINI, Jean-Marc BOCCARD, Paul BOCQUET, Hubert BORNENS, Serge CATTET, Pierre CHAUVET, Pierre CHIBON, Robert DUTREUIL, Jean EXCOFFIER, Serge FONT, Claude GRANDJACQUES, Jean KERVIZIC Secrétaire Général de l'U.N.C, Jean-Pierre KOCH, Colonel Jean-Pierre MARTIN, André PEPIN, Général PICHOT DUCLOS, Bernard SAILLET et André VERSINI.
Gilles Roulet dans le Journal du Combattant raconte portant dans le dernier n° de Novembre 2019
Extrait <<<J’apprends, que mon ancienne compagnie au 26 ème R.I.M devient unité de force locale. C’est a dire que les militaires musulmans de l’est algérien désarmés, sont regroupés et mis a la disposition du nouveau gouvernement Algérien sous la responsabilité d’officiers européens, et envoyés dans l’ouest du pays>>
<<Je pars le 26 Avril, le 3ème bureau est dissous par manque d’activités, Je retournerai donc a mon régiment , Échappant à l’unité de force locale, je viens d’être affecté a une compagnie basée dans le sud, une des rares à être resté dans le Constantinois>>
Une photo prise sur Facebook, Mémoire, guerre d'Algérie 1954-1962, témoignages. pour dire que c'était bien la GUERRE, qui ne disait pas son nom en Algérie
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Pour ceux qui ne veulent pas tout lire sur la fin de cette querre sur ce ce site - un commentaire d'un ancien d'Algérie du 35 de cette GUERRE cruelle, qui n'a pas attendue un 5 décembre 2003, pour honoré tous ses camarades de sa commune, envoyes a la boucherie (comme cela il se disait a cet époque) - qu'on peut voir avec le lien ci-dessous
Petit clin d'oeil a droite de la page - Site de fnaca ...
https://fnaca-monterfil.jimdo.com/guerre-d-algérie-54-62
Il est bien dommage que cet ancien Combattant d'algérie, n'est pas appris par l'exposition FNACA nationale - ( il n'y a pas un mot sur force locale dans cette exposition - Conspiration du silence) Il y a même eu censure, lors de la première présentation de cettte exposition Fnaca à Poitiers ) - Donc beaucoup de militaires n'ont pas su, qu'une force locale Algérienne fut crée avec des militaires Français de métropole 10 % pour l'encadrement de la future armée algérienne, a partir du 1er avril 1962, au service de l'Exécutif Provisoire Algérien, sous la responsabilité du GPRA de Tunis dont Ben Khedda était le Président,.
Pourtant encore, ce 5 décembre 2018, certaines associations d'Anciens Combattants, qui ne veulent pas du 19 Mars, au monument aux morts de leur commune ont successivement évoqué le courage, l'abnégation et le dévouement de tous ceux qui ont servi sous les drapeaux, de toute une génération d'appelés qui ont eu 20 ans dans les Aurès, le chagrin des familles des victimes, des blessés, des disparus. Pour que vive la paix, la République,
DISCOURS COMPLET
<< Se souvenir, se recueillir, rendre hommage, faire mémoire ! Tel est le sens de la journée nationale du 19 mars. Telles sont les raisons pour lesquelles les Français se rassemblent aujourd’hui.
Nous nous souvenons de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ; de la souffrance ; des drames qui ont endeuillé de part et d’autre la Méditerranée.
Nous nous recueillons en mémoire des victimes militaires. Ils étaient appelés et rappelés du contingent, militaires de carrière, forces de l’ordre, de métropole ou d’Afrique du Nord. Ils étaient aussi membres des forces supplétives et assimilés. 25 000 sont morts pour la France, 70 000 ont été blessés. Tous ont fait leur devoir avec courage et dévouement.
Nous nous recueillons également en mémoire des victimes civiles : hommes, femmes et familles, de toutes origines et de toutes confessions.
Le 19 mars 1962, c’est la fin tant attendue des combats. C’est la promesse d’un retour dans leurs foyers pour des milliers de soldats français. Près de deux millions d’appelés et de rappelés ont servi en Afrique du Nord, pendant 18, 28 ou 30 mois. Etudiants, jeunes cadres, ouvriers, paysans, employés, ils venaient de toutes les strates de la société française.
Aucun d’entre eux n’a oublié. Ceux qui en sont revenus sont souvent restés marqués par ce qu’ils ont vu, par ce qu’ils ont vécu, par la spirale dramatique de la guerre d’Algérie.
Le 19 mars 1962, l’indépendance d’un pays se préparait.
Au soulagement des uns fait écho la détresse des autres. La violence se transforme mais frappe encore. Des drames se nouent, des représailles éclatent.
La déchirure se concrétise pour des familles entières. Elles quittent leur terre natale - une terre aimée - pour refaire leur vie dans un pays que, pour la plupart, elles ne connaissaient pas.
Ces événements ont profondément bouleversé notre pays et notre société. Nous en sommes les héritiers aujourd’hui.
Certes, la mémoire de la guerre d’Algérie est plurielle et complexe. Certes, elle est parfois encore brûlante. Mais, elle est une part de notre identité commune. En la considérant avec vérité, nous y trouverons des leçons d’espérance ainsi que des appels à la paix et à la tolérance.
Voilà pourquoi il est essentiel que nous continuions à apporter à nos enfants, aux jeunes générations, des clefs de compréhension.
Voilà pourquoi il faut continuer, inlassablement, à témoigner, à expliquer, à faire savoir.
Voilà pourquoi nous nous réunissons aujourd’hui.>>
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57 ans séparent ces photos de notre camarade que nous remercions vivement et amicalement
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En écrivant ces lignes, j'ai toujours une pensée pour toute ma Famille - pour mes six petits-enfants en particulier les jumeaux.
Ils n’avaient pas 4 ans et au retour à la maison, à la suite d’une cérémonie Nationale Commémorative, où, ils avaient accompagnés Monsieur le Maire, pour le dépôt de la gerbe, devant le monument aux morts de la commune.
<< - Mais, tu n’as pas fait la guerre Papy ?>>
- Si..! <<- Mais t’ai pas mort..! >>
Donc, étant toujours en vie, n'en déplaise à certain, qui non pas répondu a mes courriers au cours de ces dix dernières années, je vais continuer à écrire sur ce site.
J'ai toujours une pensée aussi - pour tous ceux, qui pendant 50 ans, nous ont pas dit toute la vérité - et qui, - nous ont fait croire, par la presse, la radio, la télévision et tous les médias "qu'ils savaient tout"
- alors qu'ils n'étaient plus en Algérie, pendant la période transitoire du 19 Mars 1962, a l'indépendance de l'Algérie
- Ou bien , comme un certain historien, qui racontait encore en 2012 devant une vingtaine autres historiens et autres spectateurs responsables d'anciens Combattants,
a l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie de Paris
et nous oubliés - nous - militaires du contingent FSE de métropole dans ces unités Algériennes
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"Extrait du message reçu, le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
Aujourd'hui 14 septembre 2018, il y a eu 405.000 pages vues sur mes deux sites
Audio a écouter de la 8 minutes a la 11 minutes,
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Elle est belle la censure ???? encore en 2019 ???
Même jour même heure "capture "
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pour comparer,
Car sur la vidéo INA.FR pour la méme journée du 21 avril 1962 on ne vois pas la même chose
<< La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>
En effet, un discours du Président de l'Exécutif Provisoire Algérien a été pronnoncé pendant la Période Transitoire ( 19 mars-1er juillet 1962) de la PACIFICATION le 23 mai 1962 et le son a été supprimé ??? de cette vidéo, dont voici le texte ci dessous
Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. du ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale
- Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclaré...
- des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays . Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France.
Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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"Elle ne posera que des problèmes psychologiques"
Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique (…) le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948.)
Les évenements de début juillet 1962 et la fin de l'unité 434 de la force locale de Guyotville en Algérie raconté dans les informations radio sur
Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962 et connaitre la situation de 28 Militaires FSE de métropole, Otages et Prisonniers de la (Wilaya 1?)
http://guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/index.htm a la date du 3 juillet 1962
" Jean Lanzi poursuit a la radio (france inter)" « 28 militaires européens, sous-officiers ou gendarmes appartenaient pour la plupart, a des unités de la force locale de l’ordre Algérienne qui ont désertés dans la nuit de dimanche a lundi. Ces militaires étaient manquants, hier soir. Ces militaires appartenaient pour la plupart, à une unité stationnée à Guyotville, dans la banlieue, à l’ouest d’Alger.
Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »
SUITE..........
La loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie
du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
modifiant, « la loi 74 - 1117, opérations de maintien de l’ordre » ..-,« en Guerre »,
Et il est à signaler
«Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres, considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
Inavouable, NON - car enfin dans le N° 1836 de juin juillet 2018 de La voix du Combattant de l'UNC, page 36, une phrase a retenue toute mon attention <<dans le témoignage de Georges Coquilhat UNC 17 - 9ème compagnie du 5ème régiment d'infanterie qui raconte - Le 7 avril (1962) les appelès musulmans partent en "force locale" >> ces deux mots Force Locale Une Première dans ce journal d'une association d'anciens combattants 56 ans après ?? >
l'UNC-AFN - RECONNAIT enfin QU'IL Y A EU UNE FORCE LOCALE - c'est écris sur leur journal !!!
Et le N° 1846 de la Voix du combattant de cette association d'ancens Combattant transcrit enfin, un témoignage d'un militaire FSE qui fut prisonnier de l'ALN a l'issue du vote de l'indépendance du 1er juillet 1962, à la page 36.
- pour entendre parler des 10% de miitaires français de souche européenne qui furent mutés d'office dans la force locale Algérienne??? après le cessez le feu du 19 mars 1962 (Accords d'Evian du 18 Mars 1962) << dont certains ne sont pas revenus ???>>
Comment écrire l’histoire de la guerre d’Algérie ? Débat avec Benjamin Stora
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Avec tout mes remerciements à l'Ami Michel et à Monsieur le Maire des Rousses
Tous ces drapeaux Algériens peuvent choqués certains visiteurs, mais l'auteur de ce site, en montant la garde à Tifelfel après le cessez le feu en Algérie, pouvait en voir sur toutes les mechtas du village de Tifelfel. Il se sentait pris en otage, du fait du retrait de certains régiments d'Algérie. Mais il le fut ensuite pour de bon, muté comme militaire FSE d'encadrement dans la force locale Algérienne.
Par contre aucune cérémonie n'a été organisé pour le 19 Mars a ce jour, par les Anciens Combattants de la Commune, qui, pourtant aurait fait plaisir a son fils Michel qui est récemment DCD en décembre 2016
Sa bio-express:
Né le 26 mars 1907 à Gassicourt (Seine et Oise).
1926: entrée à Polytechnique où il choisit l’artillerie.
1944: commandant de l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée) pour la zone Nord ; déporté à Buchenwald.
1947-49: commande la 43e demi-brigade parachutiste
1952: commandant des Armes spéciales (NBC, Terre)
13 février 1960: dirige le premier essai nucléaire français "Gerboise bleue" sur le site de Tanezrouft-erg Chech (Reggan).
Juin 1960: commandements en Algérie (Constantinois).
Avril 1961: s’oppose au putsch des généraux en Algérie
9 juin 1961: nommé par De Gaulle commandant supérieur des forces en Algérie.
15 juillet 1962: nommé chef d’état-major des Armées (CEMA).
9 mars 1968: décès dans un accident de DC-6 à la Réunion. Ses obsèques se déroulent le 15 mars aux Invalides en présence du général de Gaulle et sont retransmises à la télévision. Charles Ailleret et sa famille sont enterrés à Ver-sur-Mer, en Normandie
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A toutes les forces de l’ordre
Cessez-le-feu lundi 19 Mars midi.
Stop Instruction pour application exécutoire même jour, même heure.
Signé Ailleret, commandant en chef
« Le cessez-le-feu qui vient d’intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s’opposer aux actes de force d’un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l’extérieur. Elle a étouffé la menace d’une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d’un très grave problème politique. La mission est donc remplie. L’Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés par ses soldats, réguliers et supplétifs, de son œuvre d’aide aux populations si durement éprouvées par les événements. Son rôle, ici n’est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l’emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd’hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l’Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. »
<< L'Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. >> Ce n'est pas le cas pour des Anciens Officiers à la retraite, dont un General qui m'a envoyé comme seule réponse, tout dernièrement.
Pourtant cette journée commémorative est prévue par une loi, et non par un décret
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La population du grand Alger est mise en garde contre les mots d’ordre de manifestation mis en circulation par l’organisation séditieuse.
Le matin, le préfet d’Alger, Vitalis Cros, diffuse un communiqué interdisant la manifestation :
<< Il est formellement rappelé à la population que les manifestations sur la voie publique sont interdites. Les forces du maintien de l’ordre les disperseront, le cas échéant, avec toute la fermeté nécessaire >>
Depuis, la tuerie de la rue d’Isly du 26 mars 1962 a effacé, dans l’esprit des Européens d’Algérie, le meurtre des soldats du contingent du 23 Mars 1962.
Liste des morts pour la France le 23 Mars 1962
Seront tués : Michel MAHU 15-06 -1962 - Bernard MOUCHEL- CAUCO 16-06-1962 - Francis KOCINBA 28-06- 1962 - Francis ANDRIEU 30-06-1962
Les blessés : Robert UHART - Jacques SALHI - Jacques FRANCOIS - Jean AUVRAY - Marcel DROUANT - Jacques MICHEL - Roger BERGER - Georges CHEZ - Ruffin KAMATCHY - René BOIDRON - Hubert CHABENET - Jacques POIRSON - Albert MALACARNE - Michel DEVIENNE - René MASSON - Jean-Jacques BOSC - Michel SAVIN - Mohamed LABDI - Roger VENDEUR - André FERROUDJI - Pierre LE PETIT - Pierre MOUGEL - Claude BOGAERT - Gérard VILMINOT - Jean-André DESPREZ - Serge VIGUIER - Marcel CHAIGNON - Marcel PINOT - Henri BENASSIS - Robert GRATALOUP - Robert THAURY - René HAETEL - André BESSE - Jacques BOYRDERONNET - Louis ZINCK
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Un petit rappel - il y a eu plus d'un million de militaires blessés ou malades en AFN !! Un Capitaine est méme DCD Faute de soins, en 1962 ( voir http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/page-22.html
Girardot André 1928 25 09.07.1964.
Alibert Robert 1944 11.07.1964
Witkoski Michel 1927 14 .08.1964
Canone Marcel 1933 18.09.1964
BALLOT Claude 27/12/1964
Forter Heinz 1927 29.12.1964
Romuald Jean 1940 21 19.05.1965
Faivre Gilbert 1931 18.03.1969
Lagarde Madeleine 1919 10.01.1970
Vignal Georges 1940 24 11.01.1972. suite de blessure Coursac
Laine Jean 1935 27.12.1972
Delarbre André 1938 22-07-1974
Delannoy jean 1933 06.01.1975
Laine Robert 1932 11.01..1975
Marty claude 1935 09.05. 1976
Macron Claude 1932 04.01.1977
Delaporte josephe 1915 19-06-1979 DCD Algérie
Tozza Rene 1936 06.04.1989. 23 RI
Schmist Christian 1938 1991
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Document de l'armée française reçu le17/10/2018 concernant la 420 UFL et du 4ème RIMA
<<<<Conformément à ta proposition, je t’adresse mes souvenirs d’Algérie en me disant que tu sauras mieux « placer » ce texte à la fois sur UFL 480 (pour les copains), mais aussi pour l’ensemble des UFL..
Secteur d’Orléansville 18eme RA : Les « batteries » sont réparties dans bien des bleds du secteur. Avec ma vieille carte Michelin de l’époque N° 172 (1958) et ma vieille mémoire, je peux citer : Ténès (Montenotte), El Marsa, le Guelta, Paul Robert (le PC), Cavaignac, Flatters, Hanoteau, Chassériau, Rabelais (mon UFL), Fromentin, Oued- Fodda, Cavaignac, Renault et enfin Warnier dernière base du régiment (terrain le l’A.L.A.T , Aviation légère de l’armée de terre) avant le rapatriement.
Avril 1962 : Sur ordre, je quitte Hanoteau (B2) avec quelques autres, direction Rabelais.
Une ancienne ferme viticole désaffectée suite au tremblement de terre dit d’Orléansville, mais qui pour être utilisée par l’armée malgré les nombreuses lézardes convenait apparemment très bien (louée au ministère des armées ou offerte gratuitement par les colons après dédommagement des assurances ? : nul ne sait !!!.)
Des bidasses algériens de souche arrivent de partout, ceux qu’on désigne par le titre évocateur de FSNA (Français de souche Nord Africaine). Ils seront logés dans les anciennes écuries et autres remises à bestiaux barbouillées à la chaux !! . L’encadrement sauf quelques sous officiers et quelques brigadiers sont tous comme moi des FSE (Français de souche), mieux logés dans les habitats des colons ou de leurs personnels.
Qu’est ce qu’on fout là ?? , mais pourquoi avoir été nommé dans cette unité dont la mixité me laisse rêveur ?? On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, juste que cette « force locale » est un élément « Tampon entre les populations » et ce qu’on croit entre les populations et le FLN. Erreur, erreur grotesque d’appréciation par manque délibéré d’infos!!
Je sais pourquoi le Lieutenant CHINCHON (fort sympa), il sera nommé Capitaine peu après, m’a désigné pour cette virée au fond du djebel.
La discipline, difficile à obtenir avec « la troupe », le capitaine décide de procéder à ce que les soldats connaissent bien comme étant une connerie, il s’agit de la revue de casernement. Malgré quelques propos confus (ça grogne) et un rangement quelque peu « bordélique » ça se passe à peu près bien, sauf qu’à un moment, s’opposant au pitaine un gars sort un couteau. Ma réaction est immédiate, ridicule dans le contexte, mais elle est le résultat de ma tension intérieure (les nerfs à fleur de peau) qui ne faiblit pas. Je fais usage d’une portion de prise de judo (clé de coude) et je l’immobilise. Avec des copains on transporte le gaillard à la cave à vin qui dispose d’une dizaine de cuves en béton énormes et lâchons le gars dans une des cuves (toutes vides évidemment) qui nous sert de prison improvisée. Pendant le trajet le type m’annonce que : je ne reverrai pas Marseille !!
Fort heureusement des copains du taulard on ouvert la trappe et il a déserté. Notre course poursuite avec les gendarmes et leur chien s’est interrompue, le chien ayant perdu sa trace.
Je réalise mon erreur, d’autant qu’à partir de ce jour je suis devenu un peu « l’homme de confiance » du capitaine, dont la mission citée plus haut.
Par une chaleur épouvantable nous embarquons pour Alger, qui n’a pas bonne réputation, l’OAS frappant sans cesse et sur des cibles essentiellement musulmanes (Arabes et Berbères confondus), mais aussi administrative (La Mairie). La traversée d’Alger se fait au ralenti dans une pagaille de foule et de véhicules qui m’impressionne compte tenu du contexte, les Algérois ont donc pris l’habitude de mépriser les risques des confrontations (comme nous aujourd’hui ici en France, alors que les agressions se succèdent tous les jours, les gens circulent comme si de rien n’était).
Bref, nous voilà sur les hauteurs de la ville, au dessus de Bab el Oued, vers la basilique Notre Dame d’Afrique, Qui a été depuis (ce qui est étonnant) rénovée !!
Installés dans une école désaffectée, nous prenons rapidement nos marques à la fois de confort et de protection (depuis le toit terrasse on a une belle vue sur la ville basse et le cimetière). Je deviens chef de section, par la grâce d’une permission de longue durée accordée à mon chef de section un S/Lieut Polytechnicien dont j’ai oublié le nom.
Les patrouilles dans le quartier et aussi à Bab el Oued s’enchainent sans problème pour moi, les gars de la section étant assez disciplinés ! Il faut dire que dès notre arrivée sur place ,j’ai discuté un moment avec eux (dont un surtout qui me servait d’interprète ) pour leur dire que j’avais compris depuis longtemps que l’Algérie allait vers son indépendance et qu’en cas d’accrochage avec l’OAS je serais peut-être le premier à tirer. Sans entrer dans la complexité de « l’Algérie Française » mon souci étant comme toujours de défendre ma peau suivant l’adage : c’est lui ou moi !
Ca n’a pas été la même chose pour un copain (son nom ?) qui en patrouille a été pris avec son groupe, sous un feu nourri de l’OAS pendant une bonne heure.
Il n’a été sorti de là que par l’intervention des blindés des gardes mobiles.
Alors que je suis en mission de « schouff » à la limite des habitations sur les hauteurs d’Alger, une autre section vient prendre la relève. A sa tête un sergent (ancien harki) BEN SEDIK. Je lui passe les consignes. Nous n’avions pas fait 50 M que deux coups de feu claquent, Ben Sedik s’écroule il est touché au ventre par son premier « voltigeur » en qui il avait toute confiance puisqu’il lui avait laissé son PM. Un voiture a déboulé on ne sait d’où avec, au volant un civil qui a embarqué le blessé ……………on ne l’a jamais revu !!! Probablement une des victimes du grand massacre des harkis par l’ALN.
Comme d’autres cadres de notre UFL j’ai eu aussi pour mission de déménager des pieds noirs de Bab el Oued. Quelle tension !! Les Algériens du quartier nous regardent avec des yeux de haine, de dégout et de défiance. Pour ce genre de mission évidemment nous ne sommes que des FSE : un chauffeur de la jeep et moi. Ma surprise est à son comble lorsque je monte dans l’appartement du « déménageant » et qui me dit : on ne va pas faire le trajet (un camion plein attend sur la rue) sans prendre « ce qu’il faut » !! C’est alors qu’il ouvre un placard et que je découvre une rangée impressionnante d’armes de toutes sortes. Il en saisit une plus un révolver et nous voilà partis. Autant que je me souvienne, nous avons escorté le camion jusqu’en dehors du quartier « Arabe ». Avec une telle « artillerie », on comprend que le conflit ne pouvait s’arrêter et encore moins espérer « le vivre ensemble » !! C’est foutu depuis longtemps on le sait, mais on le vit avec ces explosions juste derrière nous, comme pour nous dire (vous ne l’avez pas vu venir celle là), ces coups de feux de ci de là, ces civils qui fuient comme à la débâcle, préférant la valise (même réduite pour certains) au cercueil annoncé ! Tout cela est d’une confusion ahurissante, dans un climat d’épouvante, de défiance tous azimuts, de pagaille, de précipitation et bien sûr de larmes que les petites gens, loin d’être des colons ou des combattants OAS versent le plus sincèrement du monde. Comment ne pas comprendre une grand-mère ou un simple ouvrier qui ayant tissé pendant des années des liens forts avec les Algériens se trouvent poussés sur un bateau vers un destin plus que sombre. NON ! tous les Pieds noirs n’ont pas été des saboteurs, tout comme les Algérois n’ont pas été des sauvages du FLN ! Depuis, j’ai compris après avoir étudié l’Islam que la notion de pillage et de « « razzia » sur les biens des mécréants, faisait partie d’un mot d’ordre du FLN ………….les Civils d’ Oran ont payé cher cette directive !!
Une autre mission (j’ose dire de merde !!) qui a consisté à m’envoyer SEUL dans une voiture civile avec au volant un civil Musulman, dans un quartier douteux au dessus du cimetière St Eugène je crois, pour aider le FLN à dégager des blessés de leur rang après un accrochage avec des bérets noirs du secteur. Je suis là en tampon, offrant « mes services » à ceux qui pendant des années ont lutté contre des petits soldats comme moi, ces appelés du contingent dont près de 30000 ont laissé leur vie et ceux qui sont rentrés, une bonne partie de leur jeunesse et pour certains un traumatisme INDELEBILE.
Bref des voitures embarquent les blessés et mon chauffeur me ramène. Sur le chemin on est arrêté par une sorte de barrage de l’armée Française. S’approche de nous un de ces braves bidasses de base (il est seul )qui me voyant avec un PM en main, seul dans une voiture civile, change de mine en un instant ! Très vite je lui dis : ne t’inquiète pas je suis de la force locale (il ne sait probablement pas ce que c’est !!) en mission « secrète ».
Cet adjectif « à la James Bond » lui suffit dans le merdier du moment ! Et puis le « allez roulez » qu’il lâche doit le soulager, moi aussi !! Mon chauffeur me débarque à mon cantonnement. Ouf ! Encore un truc de passé.
On va vers le référendum, nos gars sont fiévreux, mais globalement ça va, sauf qu’un événement médical s’abat sur pratiquement tous les Sous/off. Tous, bien contents de retrouver dans nos locaux « une eau de ville au robinet » en ont fait un usage normal en la buvant. Mal nous en a pris puisque quasiment tous on a « ramassé » une dysenterie amibienne carabinée……….bonjour le folklore autour du WC des instituteurs qui nous étaient réservé. La suite dans un autre message>>>
- Voilà donc pourquoi ?? il ne fallait pas parler, des Accords d'Evian du 18 Mars et du Cessez le feu du 19 Mars 1962. - Avec la constitution des Unités mixes de militaires des deux camps, rassemblés dans la force locale Algérienne, pour la période transitoire en Algérie, la guerre était bien finie le 19 Mars !! - Pour que l'armée française constitue ces 114 unités de force locale, dans toute l'Algérie. Ces 114 unités ont été mises au service de l'Exécutif Provisoire Algérien du Rocher Noir le 21 avril 1962, sous la surveillance du GPRA de Tunis qui nous avait envoyé un émissaire de Tunis (un lieutenant de l'ALN ?) que je recevais tous les jours au poste de Tkout Aurès, pour l'accompagné a notre commandant, le Capitaine de la 434 UFL-UFO.
Qui sont les Soldats F.S.E de la force locale Algérienne de 1962 ?
A quand la constitution d’une commission d’experts Français ?, pour l'envoyer en Algérie, et, établir un listing nominatif de tous les Militaires Français européens mutés d’office, dans les 114 unités de la force locale Algérienne, à l’issue de la Guerre d’Algérie, après le 19 Mars 1962 pendant la période transitoire.
Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour comprendre qui étaient les soldats F.S.E. de la force locale algérienne après le 19 mars 1962 et vous verrez en photo Yvon Priou qui aussi,sur ce site, pose la question !
Qui étaient les Soldats FSNA de la force locale Algérienne de 1962 ?
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On ne peut pas oublier en voyant cette photo de 1972, en voyant ces 26 anciens d'Algerie de Monterfil 35,
et se souvenir que 30 000 militaires sont DCD en Algérie et ne sont pas revenu vivants
Lien - fnaca-monterfil.jimdo.com
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Extrait d'un article du 16/07/2017 de El Watan <<< Si l’Etat français a une obligation et un devoir de reconnaissance, l’Etat algérien, lui aussi, se doit de s’approprier et de transmettre aux Algériens toute leur histoire >>>
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Avant l'heure du choix, je mets un message qui a retenu toute mon attention dans vidéo, que je n'ai vu que ce matin, 6 Mai 2017
"Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur
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La Loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie
du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
modifiant, « la loi 74 - 1117, opérations de maintien de l’ordre » ..-,« en Guerre »,
- sans modifier les dates !.
Il est à signaler «Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres
considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
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Sur la liste ci-dessus on peut voir le Nom de l'Ancien Président du Médef, M Seillère
L'installation de cet excécutif provisoire Algérien a eu lieu le 28 Mars 1962
La force locale de l'ordre algérienne est d’abord organisée par le général de gendarmerie Corberant, à partir du mois d’avril cette responsabilité est confiée au colonel Ghenim et au commandant Yazid, attachés au cabinet d’Abderrahmane Farès. Son commandement est quant à lui, assuré par le préfet de Saida, le commandant Omar Mokdad38 et par son adjoint le lieutenant colonel Abdelkrim Djebaili, nommés au début du mois d’avril par l’Exécutif provisoire
.Enfin la force locale est supervisée par Abdelkader El Hassar.
(source Laribi Soraya page 84 », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 259, 29 septembre 2015, p. 77–92 ( (ISSN 0984-2292), DOI:10.3917/gmcc.259.0077, lire en ligne [archive])
Abdelkader El Hassar nommé délégué de l'exécutif provisoire Algérien pour l'ordre public par le décret du 6 Avril 1962 doit intervenir le 1er Mai 1962
( Source - message aux préfets d'Oran) Transmission un message NR 1458/60 Secret Urgent
Exécutif provisoire algérien – délégation à l’ordre public –
Direction de la force de l’ordre.
A.P.I.G.R Oran – Préfet de police Oran –
Inspecteur G.M.S OPAN (pour exécution)
Préfets : Mostaganem, Saïda, Tiaret, Tlemcen
NR 0034/DF0 du 1er mai 1962
Honneur vous faire connaître que suite à visite effectuée à votre inspection le 30 avril par M. le Lt-colonel Djebaili et M. Lucas, j’ai décidé :
Primo : d’accepter à compter du 1er mai les démissions de MM Raspail, Audon, Robert, Sabater tous du cadre des personnels supérieurs d’encadrement des G.M.S. Ainsi que celles des personnels subalternes de l’inspection qui en feraient la demande.
Secundo : de prononcer, également à compter du 1er mai, pour refus d’exécuter les ordres reçus et incitation à la désobéissance, la suspension en attendant leur comparution à la commission paritaire de discipline de leurs corps respectifs de : MM Navarro du GS// GMS 33, Martinez du GMS 81. Tous deux officiers de groupe ainsi que personnel subalterne d’encadrement du GMS 79.
Tertio : de prononcer, sur la demande de M. le Préfet de Tiaret et pour les mêmes raisons, la suspension en attendant leur comparution devant commission paritaire de discipline de : MM Jubier, Vigneron, Caparos, Pailla, du cadre des personnels subalternes tous du GMS 87.
Quarto : de prononcer le licenciement immédiat des gardes Fouché, Lopez, Huarte également du GMS 87.
Quinto : de mettre en route, à destination GMS 33, des personnels actuellement en stage, qui devront être affectés d’urgence dans les groupes mis provisoirement à la disposition préfet police Oran.
Sexto : de donner immédiatement fonctions s/officiers aux personnels proposés à la commission d’avancement franco-musulmane. Personnel nécessaire à fonctionnement inspection vous sera affecté dans meilleurs délais
Septimo : un C.R d’exécution sera adressé sous présent timbre dans meilleurs délais.
Signé : El Hassar 1230/01/05
Extraits des Recueils des Actes administratifs de 1962 en Algérie
Merci aux 100 000 visiteurs / +de 222100 page(s) vue(s), qui sont venus sur ce site depuis le 6 juin 2011
Merci aussi aux 60 000 visiteurs le l'autre site (UFO UFL) crés en 2013
j'espère qu'ils auront trouvé tous les documents qu'ils recherchaient où,
qu'ils voulaient voir,et si cela n'était pas le cas, pour vous, écrivez moi
un petit message en privé, par Mail, je vous répondrais avec plaisir.
"A plusieurs nous trouveront plus facilement" et n'oubliez pas de mettre
en commentaires sur le site, le peu d'information que vous possédez
de vos unités ou, vous avez été mutés. ( Régiment, N° de l'UFL-UFO,
nombre de militaires FSE dans l'unité,lieu du cantonnement,
circonstance de la dissolution ?).
Et avec mon ami Camille ancien Militaire du contingent qui fut
aussi muté d'office,pendant sa permission AFN, dans l'unité 514 de
la Force Locale,nous possèdons peut-être des renseignements sur
des UFL - UFO, que je n'ais pas mis sur ce site.
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Une première de Bernard Tricot à Rocher Noir (recueils Administratifs)
Photo force locale avec le drapeau Algérien de Mai 1962
Extraits des Recueils des Actes administratifs de 1962 en Algérie
Audio a écouter de la 8 minutes a la 11 minutes, pour comparer, ce qu'on peut voir sur la vidéo INA.FR www.ina.fr/video/CAF90002960
Sur Ina Force locale a la date du 1er Janvier 1970 on retrouve cette vidéo du 21 avril 1962
Maintenant aussi, sur le site Force locale Wikipédia installé tout dernièrement, j'ai retrouve ce texte incomplet pour la même cérémonie ( ( inspectent les troupes de la force locale) (merci Wikipédia pour la recherche de la vérité)
. - Dans la cité administrative du Rocher noir à Alger, où s'est installé l'exécutif provisoire du GPRA, présidé par Abderrhamane FARÈS, le Haut commissaire de France en Algérie Christian FOUCHET et le responsable des Forces armées françaises à Alger, inspectent les troupes de la force locale.
Il est vrai qu'il y a eu les deux !! - Après l'nspection des troupes de la force locale à Rocher Noir (prise d'Arme) il y eu lieu la passation des pouvoirs de l'installation
Radio- Extrait de l'AUDIO de 27 minutes INA.Fr « Inter actualité de 19h 30 du 21 avril 1962 »
<<< On nous demandait de faire en trois mois, ce qui n'avait pu l’être en cent trente ans>>>
A compter du 10 juillet 1962, Mokdad Omar n'était plus Directeur des Forces Locales, il était délégué dans les fonctions de Préfet, Inspecteur Général Régional de Constantine
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Exécutif_provisoire
L'installation de cet excécutif provisoire Algérien a eu lieu le 28 Mars 1962
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Message (erronné) du Secrétaire des Ancirens Combattants auprès du Ministre de la Défense
Qui confond Les Accords d'Evian signés le 18 mars 1962 et le Cessez le Feu du 19 Mars 1962
Il y a cinquante-cinq ans les Accords d'EVian signés le 19 Mars 1962
Compte tenu qu'aucune personnalité politique n'a été se receuillir, a la cérémonie du 19 mars 2017 au Mémorial Départemental de la Vienne à la Roseraie de Poitiers Dimanche matin 19 Mars 2017 ( 156 noms de Camarades y sont pourtant inscrits, 149 avaient eté trouvés début 2007) je me permets de mettre ci-dessous le circulaire du 16 Mars 2017
.
Par contre une cérémonie a bien eu lieu aux Monuments aux Morts de Poitiers Boulevard de Verdun en présence de personnalité
(Copie - Nouvelle République du Centre Ouest - page 8 du 20/03/2017) cérémonie
Gerbes, marseillaise et minute de silence de rigueur, hier matin, sur le boulevard de Verdun bloqué à la circulation, à Poitiers. Les officiels, dont la préfète, Marie-Christine Dokhélar et le député-maire Alain Claeys, ont participé à la cérémonie en présence d'un détachement de combattants du RICM. La préfète a lu le discours du secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants en rappelant que le cessez-le-feu était la résultante des accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, entre la France et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Il y a exactement 55 ans, cette guerre qui ne disait pas son nom prenait fin.
Plusieurs anciens combattants d'Algérie ont été décorés à Poitiers, hier matin : Yvon Priou a reçu la Croix du combattant, le titre de reconnaissance de la nation et la médaille d'Algérie ; Marcel Dumas-Delage a été décoré de la Croix du combattant ; Jackie Clément, Raymond Denis et Bernard Peraudeau ont reçu le titre de reconnaissance de la Nation ; Jean-Louis Pasquier a été décoré de la médaille d'Algérie. En fin de journée, au monument aux morts de Buxerolles, Christian Cerclet et Jacques Perillaud ont reçu également le titre de reconnaissance de la Nation.
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Copie extraite d'un article retrouvé sur le Web, le 12 avril 2015, en rapport avec l'article ci-dessus)
" J’ai 88 ans , né en Algérie et je me mords les doigts pour avoir fait confiance aux criminels de l’OAS . Et pourtant , dans cette mascarade qui a duré 7.5 ans , j’ai eu le malheur de perdre 2 de mes enfants qui avaient fait l’ignoble erreur de suivre ceux qui ont ensanglanté l’Algérie en Mars 1962 : l’Organisation des Animaux Sauvages."
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Commentaires de mes deux petits enfants jumeaux, alors qu'ils n’avaient pas 4 ans, au retour d’une cérémonie Nationale Commémorative, où, ils avaient accompagnés Monsieur le Maire, pour le dépôt de la gerbe, devant le monument aux morts de la commune, et où, ils avaient entendu l'appel des 44 noms de Morts pour la France de la Commune dont quatre de la guerre d'Algérie.
Cette plaque qui nous étés distribué dans le paquetage, pour le départ pour l'Algérie. Ce n'était que des événements !!!! , mais cette plaque sécable, était destiné a étre mis sur le cerceuil, pour le retour en France et, un monticule de cerceuils attendait de servir dans un entrepôt à Arris Aurès. Hangar, ou, un camarade de retour d'opération avait passé la nuit avant de rentrer dans son cantonnement <<<<< Incroyable le nombre qu'il y avait>>>>>>> m'avait-il dit un jour
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Une petite vidéo d'une chanson "Souvenir de l'Algérie
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Monument créé, dans les Gorges de Tighanimine direction Tifelfel avant le Village de Targhit
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Voir pour Guerre d'Algérie - Google - 7 juillet 2016 Michel Rocard, par Pierre Joxe Mediapart -
Michel ROCARD et la guerre d'Algérie *** MISE A JOUR 23/08/2016 sur Blog Michel Dandelot
t
Merci, Monsieur le Président de la République, il y a 53 ans que j'attendais cette cérémonie officielle de reconnaissance, par un Président de la République Française !
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Nous avons appris qu’Elie Aboud fait partie de ces députés qui ont déposé un projet de modification d’une loi adoptée le 6 décembre 2012 et qui fait du 19 mars la journée du souvenir des guerres d’Afrique du Nord. Des élus du sud de la France et de la droite n’ont visiblement pas compris la signification de cette date.
Ce 19 mars 1962 ouvrait des perspectives pour l’indépendance de l’Algérie et la fin d’un colonialisme qui s’exerçait dans ce pays depuis 132 ans. Monsieur Aboud refuse de reconnaître la portée de l’événement. Mais que cherche-t-il ? A damer le pion à Robert Ménard auprès des Pieds Noirs qui votent dans sa circonscription ? Dans cet objectif à redorer le blason de l’idéologie colonialiste ? C’est vrai qu’elle permet de justifier l’envoi de corps expéditionnaires en différents points de la planète. C’est vrai aussi qu’elle masque la responsabilité du capitalisme dans la crise que nous subissons. Comme Elie Aboud n’a, pas plus que les socialistes, l’intention de mettre fin à ce système social, c’est bien commode de trouver un bouc émissaire avec les immigrés.
Alors le 5 décembre ? Oui, pourquoi pas ? Cette deuxième date n’étant pas encore abolie (pourquoi au fait ?) elle va servir de position de repli stratégique à tous les nostalgériques et à ceux qui ne veulent pas affronter la logique de violence qui avait été développée au temps de la guerre d’Algérie.Mon dieu que la guerre était jolie, avec son cortège d’exactions, de tortures, d’exécutions, sommaires ou non, de ratissages, de bouclages, et la mort de près de 30 000 appelés du contingent, sans oublier les blessures, physiques ou psychologiques qui les ont accompagnés.
Et pour ne pas en parler, on n'a tout fait, pour ne pas faire témoigner, "les militaires" qui étaient la-bas, ceux qui savaient, et, ceux qui avaient vécus cette période, dans la force locale.
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Je fais donc appel aux anciens militaires des forces locales en particulier, les gradés, pour savoir s'ils portaient tous un badge à gauche sur leurs poitrines pendant cette période.
Car dans notre unité UFL 434 Je me rappelle que le lieutenant de l'ALN, qui devait la prendre en charge au 1er juillet 1962 cette unité 434 (ce qu'on m'avait dit ? ) portait un badge sur la poitrine a droite. Et lorsque je le saluais ( je revois maintenant un nom inscrit) pour l'emmener au Capitaine FSE au rassemblement de la 434.
- Pour ceux qui ne veulent pas du 19 Mars1962 comme fin de la Guerre d'Algerie.
- Pour ceux qui ont décrété une loi pour la Guerre d'Algérie, sans modifié les dates.
- Pour ceux qui ne savait pas, car ils n'étaient plus la-bas et qu'ils nous avaient oubliés
- JORF du 10 décembre 1974 page 12284 Loi n°74-1044 du 9 décembre 1974 DONNANT VOCATION A LA QUALITE DE COMBATTANT AUX PERSONNES AYANT PARTICIPE AUX OPERATIONS EFFECTUEES EN AFRIQUE DU NORD ENTRE LE 1 JANVIER 1952 ET LE 2 JUILLET 1962
-Loi relative à la substitution, à l'expression "aux opérations effectuées en Afrique du Nord", de l'expression "à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc" (n° 99-882 du 18 octobre 1999), parue au JO n° 244 du 20 octobre 1999. Avec toujours cette date du 2 juillet 1962 qui a bien aidès les "retraités Généraux et autres" de l'armée en Algérie, pour le calcul de leurs retraites
- Pour nos responsables Nationaux qui ne veulent pas abroger le Décret du 26/10/2003, car pour eux, la Guerre n'était pas finie !
Je leurs signale à tous, que nous tous, militaires du contingent, nous avons été mutés d'office dans les forces locales algériennes(Armée Algérienne), avec un badge avec notre nom "en temps de Guerre"
Déserteurs nous avons été accusés, nous étions quoi ?? Cadres ??, Sacrifiés ?? Otages ?? ou, prisonniers de Guerre ??)
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Par un journal du Jeudi 5 Avril 1962 ci-dessous, on peut lire que Cinq Officiers de l'ALN étaient attendus a Rocher Noir.
Et dire qu'on nous a toujours dit que la guerre n'était pas finie au 19 mars 1962 ???
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Ministère de la Défense ""Par ailleurs je vous précise que les difficultés auxquelles ont été confrontés les militaires des unités de force locale ne sont pas niées"".
Dernière réponse du Ministère "qui regrette?"
Mais officiellement à la date du 4/02/ 2017, personne n'a encore voulu le reconnaitre !
Courrier envoyé a la Direction de l'ONACVG le 20/07/ 2016 sans réponse au 4/02/2017
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"Extrait du message reçu, le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages.
A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
93 000 visiteur(s) / 210 000 page(s) vue(s) au 3/03/2018
Encore une affirmation Fausse, la décision avait bien redescendu !
voir Photo ci Dessous 3 FSE et trois FSNA + moi, qui était en surplus
Un ordre venant du Général commandant la place d'Oran stipulait <<<Tous les soldats nés en Algérie, Tunisie, Maroc, ou, habitant l’Algérie doivent quitter Oran afin de ne pas être au contact avec les commandos de l’OAS >>> Louis Gomez page 20 N°549 de l’Ancien D’Algérie
"En ce qui concerne Alger, ce fut la même chose ?? car moi, je me rapelle qu'un de nos camarades Algériens, à droite sur la photo ci-dessus prévu en doublure à la 434 UFO, a été pris en charge et ramené dans sa famille en juin 1962, par notre Capitaine, que j'avais ccompagné comme planton, en jeep avec le chauffeur à Alger"
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Copie prise sue le Web . " L'Exécutif provisoire est une structure provisoire chargée de gérer les affaires publiques en Algérie durant la période transitoire entre le cessez-le-feu suite aux accords d'Évian du 19 mars 1962 et l'installation définitive du nouvel État algérien le 15 octobre 1962.
Abderrahmane Fares est nommé président de l'Exécutif et Roger Roth vice-président. La composition finale, après négociations, est nommée par le décret du 6 avril 19622. Le siège de l'Exécutif est fixé à Rocher Noir (actuellement Boumerdès). Il transmet ses pouvoirs à l'assemblée constituante le 25 septembre 1962 et au gouvernement Ben Bella le 15 octobre 1962.
La Force locale est une force militaire devant remplacer à la fois l'armée française et l'ALN, qui n'ont plus le droit d'effectuer des missions opérationnelles. La force locale doit au départ recruter 60 000 militaires, mais ses effectifs dépassent à peine les 2/3 du nombre prévu.
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Il est a noté que 114 unités furent crées comme les 114 unités de la force locale créé en 1962
Voir Vidéo INA du 6 avril 1962 La fin d'une guerre qui avait durée 2765 jours et 2765 nuits.
www.ina.fr/video/CAF90006881
Algérie : la fin d'une guerre. Cinq colonnes à la une. 06 avril 1962 22346 vues 29min 29s.
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Le compteur de visiteur de mon site en fin de page, n'étant plus visible de tous, (ayant été enlevé?)
Au 11/10/2016 - 66 600 visiteur(s) / 158 000 page(s) vue(s) sur ce site N°1
Sur l'autre site N2 Aujourd-hui- 11/10/2016- 44 500 visiteurs 110 000 pages vues
Sur 114 unités nous avons obtenu plus de 50 commentaires précis de responsables militaires Français européens
Merci a tous
Site N°2 - https://www.marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com
Https://www.marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com
En cliquant dessus ce lien, ce deuxième site est inaccessible. - Merci de pérsévérer
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"Extrait du message reçu, le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
La photo d'une prise d'arme de la force locale 446, debut avril 1962, envoyé par un FSE de cette Unité
Un autre utre témoignage
"Le sous-lieutenant Seillières de Laborde est affecté au 2ème Spahis d'Oran.(Le 2ème régiment de Spahis pendant la guerre d'Algérie
Après le cessez le feu Christian Fouchet, proche de Charles Morazé, est nommé haut commissaire en Algérie, il fait de Seillières son chef de cabinet, cette nouvelle affectation va durer jusqu'a la l'indépendance.
Seillières travaille également avec Geoges Buis alors Colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet
"j'ai vu deux souverainetés se substituer" se souvient le baron soldat - Ancien Président National du MEDEF
Le 2ème régiment de Spahis, après son départ a eu la perte le 30 Avril 1962, de 6 militaires FSE (Français de Souche Européenne) assassinés par trois musulmans de l'Armée Française du même régiment le 2ème Spahis, qui montaient la garde avec eux (récit d'un Slt du 2ème Spahis et Procés Verbal de la Gendarmerie de Tlemcem)
JT 20H - 18.05.1962 - 01:16 - vidéo
www.gaumontpathearchives.com/index.php?urlaction=doc&rang=164&id...
Référence. 1962 21 18 NU. Titre. FORCE LOCALE EN ALGERIE. Dates. Prise de vue : 20/05/1962. Mots clés. ALGERIE; GUERRE D'ALGERIE; Discours; .
Comme il y eu des documents qui ont été signés lors de la prise en compte des unités de la force locale, par l'Armée Algérienne, à l'indépendance, il y avait bien été établi un ETAT DES LIEUX à l'installation des unités de la force locale??.
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(a 23h de la Force Locale le 1er juillet à Alger)
video 30 juin 1962 464702 vues
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A la réunion du CNRA qui débute le 27 mai 1962, la crise du FLN éclate au grand jour. Et, de nouveau, Ben Khedda va se retrouver au centre d’un autre conflit dressant, celui-là, l’état-major général (EMG), soutenu par Ben Bella, contre l’autorité du GPRA. En fait, c’est la lutte pour le pouvoir qui s’exacerbe à l’approche du référendum d’indépendance.
Lorsque le 30 juin 1962, Ben Khedda destitue les membres de l’EMG, la marche vers l’affrontement fratricide est déjà irrévers avec des maisesible.
Totalement impuissant devant l’accélération dramatique des événements, il s’efface peu à peu du devant de la scène. Le GPRA s’étant complétement éffiloché (démission d’Aït Ahmed et de Dahlab, arrestation puis libération de Bentobal et de Boudiaf, ralliement des autres ministres à Ben Bella ou à Krim), ce sont désormais deux groupes qui se disputent l’Algérie sans merci : le groupe de Tlemcen (Ben Bella, l’EMG, Ferhat Abbas et les wilaya I, V et VI) et le groupe de Tizi Ouzou (Krim, Boudiaf, les wilaya II et III, plus la Zone Autonome d’Alger et la Fédération de France), qui se sont constitués respectivement les 11 et 25 juillet 1962.
Profondément affecté par les confrontations sanglantes qui se produisent les 3, 4 et 5 septembre 1962, Ben Khedda se retire discrètement de la vie publique
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Classé DESERTEUR, a la suite de cet évenement du 1er juillet 1962, par l'armée Française début juillet 1962 en Algérie, après avoir été muté d'office dans une des 114 unités de la force locale algérienne constitués après le 19 mars 1962. L'auteur de ce site se souvient d'avoir vu son nom figuré sur un document officiel miltaire début juillet 1962. Document, comportant le mot DESERTEUR, destiné a dédommager les militaires FSE pris en otage le 1 juillet 1962, pour les affaires personnelles qui nous avaient été dérobées lors de cette prise d'otage..
Le mot DESERTEUR a été surtout employé par l'armée Française, pour les familles des militaires FSE qui ne sont pas revenus vivants dans leurs régiments d'origine, à la suite de leurs mutations dans la Force Locale et qui furent classé ensuite "Disparus" avant d'être déclarés "Mort pour la France" en 1963-1964.
J'attends toujours des excuses, une rectification de l'armée Française, (pour avoir employé le mot DESERTEUR au lieu d'OTAGE) et, une reconnaissance pour la mission, que nous avions accomplit dans une situation spéciale et, anormale du fait que l'OAS n'avait pas arréter les opérations de la terre brûlée en Algérie à la suite du Cessez le feu du 19 Mars 1962.
"C est en gardant le silence, alors qu'ils devaient protester que les hommes devinrent des lâches" A. Lincoln.
Arrivé en helicoptère à Koléa, Monsieur Farés, le President de l'Excécutif Provisoire Algérien, est accueilli par cinq officiers supérieur de l'Armée Française, pour une prise d'Arme de la Force Locale
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J'avais bien dit, et il est écrit sur cette copie d'article de presse, que le 10 juin 1962, j'avais été acceuilli par une prise d'armes de l'ALN, et je viens de lire Facebook que le même geste, avait été effectué de l'autre côté, Salah Ouzourou raconte "Arrivés au portail d’entrée, nous fumes accueillis par une section, commandée par un colonel, qui nous a rendu les honneurs. Pendant un moment, je me suis dis être dans un rêve.( Yvon l'auteur de ce site, s'étais dis la même chose, "des fellagas" présentant les armes a deux deuxièmes classes de l'armée française) Ce geste m’à marquée pour longtemps (un colonel de l’armée Française rendant les honneurs à un petit sous Lieutenant de l’ALN, qu’il traitait au paravent, de terroriste....... Moi aussi, je me revois au pied d'un HLM de Guyotville passant devant ces militaires adversaires avant le 19 mars 1962, nous presentant les armes (des armes qui ne ressemblés pas au Mas36 )
13) Le départ de l’armée Française
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9 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Le plus inquiétant n’est pas là – c’est plutôt l’approche du cessez le feu qui me tarabuste, et dans tout cela, c’est la constitution des compagnies de force locale qui risque d’être le plus dramatique, ( il faudra désigner les officiers, faute de volontaires )>>> Commandant Lefevre SP 86 167 Z.E.Constantine
17 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Ici nous sommes toujours aux prises avec les problèmes que va poser l’application du cessez le feu, que l’on dit imminent (maintien de l’ordre, constitution de la force locale, etc..)>>> Colonel Legas
Note du Corps d'armée d'Oran : On peut lire aux Archives Nationales de Vincenes. Cote N° 3040 DE
Le 22 Mars 1962
Note du Corps d'armée d'Oran :Cote N° 3040 D2 On peut lire aux Archives Nationales de Vincenes
Un responsable du Corps d'Armée d'Oran, chargé de mettre en place les unités UFO le 22 mars 1962
"La mise en place du personnel FSE est réalisable car ils sont désignés d'office. Elle ne posera que des problèmes psychologiques"
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Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. du. ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
Ce Site a été réalisé par un ancien Combattant de la Guerre d'Algérie, du 4ème Bataillon de Chasseurs a Pied de Tkout 1961-1962, 2ème Classe du Poste de cantonnement de la 3ème Compagnie deTifelfel, que vous pouvez joindre ^par Mail "ymn.priou@gmail.com"
- Je vous demande une bienveillante lecture de ce site créé le 11/06/2011, et surtout beaucoup de patience, pour lire cette page en entier, ainsi,... que les autres pages de ce site. En ce qui concerne surtout les unités de la force locale Algérienne, je vous conseille d'aller sur l'autre site.
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Auteur : Guerres Mondiales Conflits Contemporains
"Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l'Algérie, il démissionne de l'Assemblée
en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948,
Égalité - République algérienne puis République algérienne en juin de la même année.
Alors qu'il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive, le Front de libération
nationale (FLN) lance le 1er novembre 1954 les premières actions armées et marque
le début de la « révolution algérienne ».Il rejoint, d'abord secrètement, en mai 1955 le FLN,
après plusieurs rencontres avec Abane Ramdane et Amar Ouamrane, puis annonce publiquement
son ralliement et la dissolution officielle de l'UDMA lors d'une conférence de presse au Caire
le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l'issue du congrès de la Soummam, il devient membre
titulaire du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne), puis entre au CCE
(Comité de coordination et d'exécution) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président
du premiergouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création
le 19 septembre 1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961,
considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français, il est écarté du
GPRA et remplacé par Benyoucef Benkhedda.À l'indépendance de l'État algérien, lors de
la « crise de l’été 1962 », opposant le GPRA de Benkhedda et le bureau politique du FLN,
Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans de Ben Bella, tout en désapprouvant le principe
de parti unique retenu par le programme du congrès de Tripoli. Il succède à Abderrahmane Farès,
président de l'exécutif provisoire, et devient le président, élu par 155 voix contre 36 blancs ou nuls,
de la première Assemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre, faisant fonction de
chef de l'État à titre provisoire. Le , il proclame la naissance de la République
algérienne démocratique et populaire "
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Ces deux documents proviennent du livre ci-dessous
voila le lien de téléchargement
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Malgre la situation de guerre, des algeriens à la plage près d'Alger le 2 avril 1962 sous des grafitis favorables à l'OAS. AFP
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L'Algérie, l'indépendance "et des erreurs...volontaires ????..?)
- Pourquoi mettre la date du 30 juin 1962alors que Joseph Pasteur parle du lendemain 3 juillet
- Car pourquoi mettre le 30 juin 1962, alors que le vote a eu lieu le 1er juillet 30 juin 1962 9641 vues 16min 39s
- Reportage à Alger le jour du vote au référendum sur l'autodétermination du 30 juin 1962 ? ...1 juillet1962
video 30 juin 1962 465208 vues 28min 11s
ALGERIE : L'INDEPENDANCE - Vidéo Ina.fr
Pour cette première journée de l'indépendance algérienne, édition spéciale présentée par Michel PÉRICARD. Une liaison télévisée avec l'Algérie permet la diffusion en direct de plusieurs reportages, dont des témoignages d'Algériens musulmans et de pieds noirs. Auparavant Joseph PASTEUR aura fait un compte rendu détaillé des luttes pour le pouvoir entre clans du FLN combattants de l'intérieur et leaders en exil en Tunisie ou au Maroc. -Premiers résultats du référendum d'autodétermination
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L'Algérie à l'heure de l'indépendance voir - vidéo INA du 4 juillet 1962
04 juil. 1962 2909 vues 02min 32s
Arrivée en Algérie des membres du GPRA accueillis à l'aéroport de Maison Blanche par le président de l'exécutif provisoire, Abderramhane FARES, l'ALN les accueille triomphalement dans les rues d'Alger.Soldats de l'ALN arrivant au pas à l'aéroport de Maison Blanche - l'exécutif provisoire accueille les membres du GPRA : Ben Youssef BEN KHEDDA et Belkacem KRIM - ceux-ci descendant de la caravelle passent en revue les troupes, les soldats de l'ALN - le Président du GPRA parlant au micro (muet) - départ en voiture : la foule massée sur les bords de la route - jeeps plein de soldats de l'armée BEN KHEDDA et KRIM follement acclamés par la foule - ils rentrent dans la Préfecture - BEN KHEDDA au balcon saluant la foule - GP musulmans voilées.
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Ci-dessous un lien pour une vidéo du Premier Ministre, de la France Georges Pompidou ( juillet 1962)
http://www.wat.tv/video/pompidou-independance-algerienne-74lrz_2ibgz_.html
Question – Un autre problème demeure une source de soucis permanents : c'est l'Algérie. Que pense votre Gouvernement de la situation chaotique qui règne là-bas, en Algérie ?
Réponse – L'Algérie, c'est un problème qui, depuis maintenant près de huit ans, obsède, on peut le dire, le Gouvernement et les Français, et qui a pesé sur toute notre vie politique. Je ne voudrais pas revenir sur le passé, ni surtout vous parler de tout ce qui aurait dû être et aurait pu être fait et qui ne l'a pas été, grâce à quoi nous nous sommes trouvés, en 1954, devant une révolte qui a dégénéré et nous avons eu sept années de guerre pendant lesquelles la France, vous le savez, a consenti des efforts financiers, matériels, humains considérables, et pendant lesquelles elle a failli perdre son unité et jusqu'à son âme. Quoi qu'il en soit, lorsque j'ai été appelé à prendre le Gouvernement, quelle était la situation ? C'était, vous le savez, après les accords d'Évian que le peuple français avait ratifiés à une immense majorité le 8 avril dernier, de même qu'il avait donné son assentiment à la procédure d'autodétermination par le référendum, du 8 janvier 1961. Les accords d'Évian existaient, ils définissaient une politique de coopération entre les communautés à l'intérieur de l'Algérie, une politique de coopération entre l'Algérie nouvelle et la France, du référendum d'autodétermination sortait, comme on pouvait le prévoir, un État algérien indépendant. Quelle pouvait être la politique de mon Gouvernement ? D'appliquer les accords d'Évian. C'est ce que nous avons fait, et nous l'avons fait avec obstination, avec ténacité, et je crois que c'est cette ténacité et cette obstination qui ont permis de franchir certaines étapes. Et tout d'abord, c'est parce que nous avons, ayant fixé au 1er juillet la date de la 29 Entretien télévisé (1er août 1962) consultation en Algérie, maintenu envers et contre tout cette date que, finalement, nous avons contraint les différentes factions et même les organisations subversives qui se déchaînaient à accepter finalement le fait, à se ranger sous la loi, et cela a permis au scrutin du 1er juillet de se dérouler en Algérie dans le calme et dans une unanimité au moins apparemment retrouvée. Après quoi, les difficultés n'ont point cessé, loin de là. Il y avait, d'autre part, cet exécutif provisoire que nous avons installé et dont l'autorité semblait discutée ; il y avait la nécessité pour nous d'envoyer immédiatement auprès de cet exécutif un ambassadeur et de créer tout un corps consulaire pour s'occuper de nos concitoyens parce que l'administration de l'Algérie cessait d'être l'affaire et la responsabilité du Gouvernement français. Il y avait malgré tout, aussi, la responsabilité morale du Gouvernement français qui était de ne pas abandonner l'Algérie, et nos concitoyens en particulier, au désordre et à l'anarchie. Or, nous n'avons pas trouvé jusqu'ici, en face de nous, comme nous l'aurions souhaité, une autorité responsable. L'autorité de l'exécutif provisoire était discutée, des factions se révélaient à l'intérieur du cercle des dirigeants de la rébellion qui se disputaient le pouvoir et qui s'installaient ici ou là, et nous avons pu craindre, un moment, que l'Algérie ne glissât dans une anarchie complète. Notre effort a été de nous en tenir à la politique d'Évian, d'essayer de la faire aboutir ; pour cela nous tentons de renforcer cet Exécutif provisoire qui est né de ces accords et qui représente à l'heure actuelle l'autorité légale en Algérie. Je dois dire que nous avons remporté, sur ce point, quelques succès puisque, à l'heure actuelle, l'autorité de l'Exécutif provisoire s'est accrue de façon évidente, qu'elle est reconnue par tous, et que, quelles que soient les disputes qui puissent éclater entre tel ou tel, chacun reconnaît le rôle et la responsabilité de l'Exécutif provisoire. C'est un premier point ; il est important pour le présent et pour l'avenir. D'autre part nous constatons qu'au fur et à mesure qu'une autorité réelle s'installe dans une région de l'Algérie, le calme s'y installe avec elle et, très en gros, la situation pourrait apparaître satisfaisante. Là où elle ne l'est pas, c'est précisément là où se maintient encore un certain état d'anarchie. Cet état d'anarchie est localisé ; il n'est pas toujours localisé au même endroit, cela varie. Il y a quelques jours, nous avions l'impression d'une amélioration sensible. À l'heure actuelle, cette amélioration semble s'être ralentie, au moins dans certaines parties de l'Algérois. Que pouvons-nous faire ? Notre devoir, en pareil cas, c'est évidemment de nous tenir en rapport avec les autorités, quelles qu'elles soient, sans prendre parti, car ce n'est pas à la France qu'il appartient de choisir le gouvernement de l'Algérie ; c'est de faire pression pour qu'un gouvernement légal s'installe le plus tôt possible, c'est-à-dire, pour que, conformément aux accords d'Évian, on aille, dans les meilleurs délais, à des élections. C'est, enfin, protéger, dans toute la mesure du possible, nos nationaux, nos compatriotes, contre les exactions, contre les crimes inadmissibles, je le dis, dont ils ont pu être victimes. Mais je voudrais qu'on comprenne la difficulté de cette tâche, car pendant sept ans, la France a maintenu 500000 hommes en Algérie alors que les forces auxquelles se sont heurtés nos hommes n'ont jamais été très importantes ; c'était essentiellement pour protéger la vie de nos nationaux. Il est évident que nous ne pourrions recommencer cette protection sous la forme que nous avons connue pendant sept ans qu'en recommençant la guerre. Cela, nous ne le voulons pas, ce serait une catastrophe pour la France, pour l'Algérie et pour les Français d'Algérie. 30 Entretien télévisé (1er août 1962)
Question – Mais justement, une des conséquences de cette dispersion algérienne c'est le repli assez considérable des Français d'Algérie sur la métropole. Est-ce que la réintégration, dans l'économie nationale, de ces repliés pose de graves problèmes à votre Gouvernement ?
Réponse – Avant de répondre, je voudrais, si vous le voulez, ajouter encore quelques mots sur la situation en Algérie. Notre préoccupation fondamentale à l'heure actuelle, c'est d'assurer, par les moyens en notre pouvoir, la protection de nos concitoyens. Nous ne pouvons le faire de façon pleinement efficace, nous ne pourrions le faire de façon absolue qu'en mettant en jeu tous nos moyens militaires, en regroupant nos concitoyens, et par conséquent, en les repliant sur la métropole ; ceci, c'est une solution de catastrophe dont nous ne voulons pas et à laquelle nous ne nous résignerions que si toute autre solution était impossible. Il va de soi qu'une telle solution entraînerait précisément la fin de cette coopération dont nous avons parlé à propos des accords d'Évian ; la coopération entre la France et l'Algérie, elle est liée à la coopération des communautés, elle est liée à la sécurité pour nos concitoyens en Algérie qui leur permettra de vivre, de travailler, de faire profiter l'Algérie future de leurs capacités dans tous les domaines. Si ces conditions ne sont pas réalisées, alors la coopération n'aura plus de sens et elle n'aura pas lieu. Mais, en dépit d'incidents déplorables, en dépit d'actes inadmissibles contre lesquels nous protestons et contre lesquels nous agirons s'il le fallait – j'espère que nous n'y serons point acculés –, en dépit de tout cela je garde bon espoir. Les déclarations des principaux leaders algériens sur ce point sont réconfortantes, même si en tel ou tel point de l'Algérie la situation ne l'est pas encore.
Question – Ceci rejoint, vous l'avez dit, le problème de ce qu'on appelle les rapatriés ou les repliés.
Réponse – Je ne voudrais pas m'en tenir à la statistique. Vous savez qu'environ 450000 Français, dont quelques milliers, un peu plus de 15000 musulmans, ont quitté l'Algérie et se sont repliés sur la métropole depuis les premières semaines de juin environ. Statistiquement parlant, on pourrait dire que c'est considérable, que c'est énorme – 50% ou presque de la population d'origine européenne en Algérie – on pourrait dire à l'inverse que cela n'a rien de surprenant puisque, chaque année, plusieurs centaines de milliers de Français d'Algérie quittaient l'Algérie en été, à l'époque des vacances, pour venir en métropole ou passer des vacances dans différents pays européens, mais, j'en ai parfaitement conscience, croyez-le, et le gouvernement aussi, nous ne nous trouvons pas devant des départs en vacances. Il est évident que même si cela coïncide avec la période de l'été, ces départs ont été provoqués par la crainte ; ce sont des Français qui ont eu peur, peur de ce qui allait se passer et qui sont venus chercher en métropole un refuge et un abri. Que pourrions-nous faire ? Nous devions d'abord assurer leur départ : c'est ce qui a été, dans un sens, le plus difficile, car je demande que l'on n'oublie pas les conditions dans lesquelles nous avons pu évacuer ces quelques 500000 personnes. Maintenant,
je lis assez fréquemment dans les journaux qu'« on aurait dû... qu'on aurait pu... qu'on n'a pas mis assez d'avions, qu'on n'a pas mis assez de bateaux... »Rappellerai-je que nous nous trouvions en présence d'une population terrorisée, terrorisée, à l'époque, non pas tellement par les musulmans mais par l'organisation factieuse et subversive que l'on connaît qui interdisait les départs, qui interdisait au personnel des compagnies de navigation, au personnel des compagnies aériennes de faire leur métier ; je ne parle même pas des questions de sécurité qui se posaient, soit pour les avions, soit pour les bateaux. Si nous avons connu tant de files d'attente sur les aéroports et les aérodromes, c'est parce que précisément les compagnies aériennes ou de navigation étaient hors d'état, à cause des consignes de l'OAS, il faut l'appeler par son nom, de délivrer les billets, les cartes de réservation, etc. À partir du jour où le départ, loin d'être interdit, a été encouragé et même ordonné, provoquant d'ailleurs ainsi un afflux énorme sous lequel on espérait que la métropole succomberait, à partir de ce jour-là les choses se sont passées correctement, les gens ont pu réserver leurs places, ils ont eu leur tour de départ et ils sont partis dans un calme et un apaisement relatifs. Nous devions ensuite organiser leur accueil. Accueil provisoire, accueil immédiat. Nous avons fait appel, pour cela, à des services spéciaux, ceux du Secrétariat d'État aux rapatriés, nous avons fait appel aussi à des aides extérieures, à des aides privées, que ce soit la Croix-Rouge, que ce soient les organisations confessionnelles, que ce soient les anciens combattants, leurs associations ont rendu de grands services, nous avons fait tout cela pourquoi ? Parce qu'il nous a semblé que cet accueil ne devait pas être uniquement administratif, mais qu'il y avait besoin d'un peu de chaleur humaine, d'un peu de solidarité humaine. Les choses se sont passées comme vous savez ; finalement, pas si mal et la question qui s'est posée alors a été celle de l'implantation de ces rapatriés. Sur ce point, plusieurs théories étaient possibles, plusieurs méthodes. Nous n'avons pas voulu imposer à ces Français un domicile, nous n'avons pas voulu leur imposer une espèce d'organisation militarisée. Nous avons, au contraire, laissé chacun libre de s'installer comme il l'entendait avec les adresses qu'il avait, les amis qu'il avait, les domiciles qu'il avait, et nous nous sommes simplement occupés de loger, par des moyens civils ou militaires, ceux qui ne savaient où aller. C'est ainsi que nous avons utilisé des bâtiments universitaires ; c'est ainsi que nous avons utilisé, notamment pour les harkis, des camps militaires ; et puis, nous avons distribué à tous ces repliés, au fur et à mesure qu'ils s'inscrivaient et se faisaient connaître, des secours financiers d'urgence, et nous leur avons donné les indemnités auxquelles ils ont droit en vertu de la loi et qui leur permettent de subsister en attendant la suite.
La suite ? C'est là encore pour nous l'inconnu ; un petit nombre de repliés – nous avons fait sur ce point des enquêtes et je m'y suis intéressé personnellement à plusieurs reprises – un petit nombre des repliés est revenu en France sans espoir de retour ; pour eux, pour des raisons diverses, ils ont rompu avec l'Algérie. Une autre petite partie est revenue avec l'idée très ferme, au contraire, de repartir : on laisse passer l'été, on laisse passer cette mutation de l'Algérie et puis on retrouvera là-bas sa situation. Mais l'immense majorité est entre les deux. Pour l'immense majorité, ce sont les semaines qui viennent, c'est l'évolution de la situation en Algérie qui dictera leur conduite. Si l'anarchie s'installait là-bas, si la sécurité des Français apparaissait comme mal garantie ou pas garantie du tout, eh bien il est évident que toute cette masse ne repartirait pas ; il est même probable, il est même certain que d'autres viendraient la renforcer. Si, au contraire, les conditions d'une coopération convenable sont réalisées, si l'ordre règne, si la sécurité est assurée, je suis convaincu qu'une très grande partie des rapatriés préfèrera rentrer en Algérie, retrouver ses biens, ses amis, ses habitudes, son travail, et jusqu'à ses tombes.
Question – Mais, en mettant les choses au pire, est-ce qu'en période de plein emploi, celle que nous connaissons à l'heure actuel, est-ce qu'il y a des difficultés à reclasser un million d'individus en France ?
Réponse – Si nous nous trouvions devant une solution extrême, c'est-à-dire l'impossibilité pour les Français de vivre en Algérie et la nécessité pour eux de rentrer en France et pour nous, donc, de le reclasser, de les incorporer dans la communauté nationale, alors nous prendrions des mesures ayant plus d'ampleur encore que celles qui ont été prises jusqu'ici. C'est ce que nous préparons dans l'hypothèse où cela serait nécessaire et avec le souhait que cela ne soit pas. Économiquement, la métropole est certainement en mesure d'accueillir un million de gens et sans doute même en tireraitelle profit pour son activité. Socialement, je suis convaincu qu'en dépit de quelques heurts ou de quelques frottements, la cohésion nationale jouera du côté métropolitain à l'égard des rapatriés ; elle doit jouer et elle jouera. Malgré tout, nous aurons des difficultés. Une des plus grandes sera celle du logement. Nous y pensons. D'ores et déjà, un certain nombre de mesures ont été prises ; elles sont fondées sur des hypothèses, sur un nombre donné de rapatriés désirant s'installer définitivement en métropole. Si ce nombre devait croître, alors nous prendrions des mesures plus draconiennes, et nous serions obligés de trouver des ressources financières pour tout cela. Nous serions amenés à accroître considérablement le nombre des logements en construction et à diriger les rapatriés vers les zones où ils peuvent trouver un emploi. C'est d'ailleurs ce que nous commençons à faire ; vous le savez, nous sommes en train de créer à Marseille qui est le centre où se trouvent la plus grande partie des rapatriés, à l'heure actuelle, une Bourse de l'emploi leur permettant de savoir quelles sont les régions de France où on demande telle ou telle catégorie de travailleurs de façon que, suivant leur capacité, ils puissent s'y rendre ou y répondre. Vous m'avez, chez Monsieur, fait faire un tour d'horizon assez complet de cette session parlementaire, de ces trois ou quatre premiers mois d'une action gouvernementale dont je me permets d'ajouter simplement qu'elle n'a pas été tous les jours facile.
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Informations du 27 Mars 2015, a voir sur El Watan
http://www.elwatan.com/une/la-majorite-des-harkis-n-a-pas-quitte-l-algerie-27-03-2015-290886_108.php#
et sur l'Express publié le 21/08/2010 à 11:30 , mis à jour le 27/03/2015 à 10:10
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(Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962)
( Accords d'Evian du 18 mars1962
( copie : Site du Ministère de la Défense)
(pour les communes qui ont oubliées cette commémoration)
A l'occasion des cérémonies commémoratives officielles, les communes sont invitées par le préfet (sur instruction du gouvernement) à procéder au pavoisement des édifices publics. Cette directive est également rappelée dans la circulaire que le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, adresse aux préfets de tous les départements à l'occasion des onze journées nationales.
Le pavoisement doit être effectif pendant toute la journée de commémoration officielle. Il est donc conseillé d'y procéder la veille au soir et de retirer les drapeaux le lendemain de la cérémonie.
Le ministre de l'intérieur dispose du pouvoir de suspendre le maire en cas de refus de procéder au pavoisement, en vertu de l'article L.2122-16 du code général des collectivités territoriales, (réponse ministérielle Sénat du 10/11/2005, n° 18643).
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LOI n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
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Sur Wikipédia Guerre d'Algérie, on peut lire - La guerre a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés entre 1954 et 1962avec l'allongement de la durée du service militaire.
À ces effectifs, il faudrait ajouter les personnels de l'armée de l'Air, de la marine et de la gendarmerie, soit 56 000 hommes à la fin de 1959. Ce qui donne le chiffre, hors supplétifs, de 464.000 hommes en 1959 et qui estime les forces militaires françaises engagées en Algérie entre 735 000 et 805 000 hommes.
Ces troupes sont encadrées par un nombre considérable d'officiers: 60 généraux, 600 à 700 colonels et lieutenants-colonels, 1300 à 1500 commandants.
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Sur le site de Montréal (Tipaza Force locale) on peut lire aussi "On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet."
Extrait:
L'idée de la mise en place d'une « force locale », chargée du maintien de l'ordre en Algérie, remonte au 20
janvier 1961, bien avant la conclusion des accords d'Évian et émane du Comité des affaires algériennes (CAA).
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Yvon trés pensif sur le départ du poste de Tifelfel - Ghassira Algérie, pour une opération avec le 4ème BCP
Yvon trés pensif sur le départ du poste de Tifelfel - Ghassira Algérie, pour une opération avec le 4ème BCP militaire moustachu, guerrier du 13 mai 1961 au 19 Mars 1962, içi, avec un fusil Mas 36.
Depuis ma libération de mon service militaire en novembre 1962, et la reprise de la vie civile, le 5 décembre 1962 à Vouneuil sous Biard, il y a 51 ans aujourdhui 5 décembre 2013, date que les autorités Françaises tiennent a commémorer depuis... 2003.
Avant, ..... depuis 1962, ils avaient simplement........ oublier + de 25 000 Morts !
En effet ce n'est que le 11 novembre 1996, que j'ai entendu pronnoncé pour la 1ère fois, dans ma commune, devant le Monument aux Morts, les mots "combats d'Algérie" "Guerres meutrières et cruelles"
Un petit rappel de la Guerre d'Algérie 01/11/1954 - 19/03/1962 deux ans plus tard !
Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1956, 20 jeunes soldats métropolitains du 1er Groupe de Compagnies Nomades d'Algérie sont enlevés par l'ALN, dans la région des Abdellys, entre Tlemcen et Sidi Bel Abbès et emmenés vers la frontière marocaine. Personne ne les reverra jamais.
TELEVISION FRANCE 5
Lundi 12 novembre 2007 à 20h40 (TNT)
Vendredi 14 décembre 2007 (Hertzien)
Documentaire de Christophe Weber DISPARUS EN MISSION
Le tragique destin des militaires français prisonniers du FLN
Le lundi 12 novembre à 20h sera diffusé sur France 5 (TNT) le documentaire réalisé par Christophe Weber " DISPARUS EN MISSION - LES OUBLIES DE LA GUERRE D'ALGERIE " sur le tragique destin des militaires français prisonniers du FLN. A l'aide de documents rares, de photos, d'extraits de films et de témoignages, Chrisophe Weber reconstitue les enlèvements de soldats français par le FLN, durant la guerre d'Algérie. Son enquête le mène jusque sur le sol algérien, où il recueille les paroles des derniers témoins de ces événements. Il revient ainsi sur le destin de ces centaines d'hommes dont on n'a jamais retrouvé ni la trace, ni le corps. Avec les accords d'Evian, en mars 1962, ces hommes sont déclarés «disparus en mission». Depuis, une chape de plomb pèse sur ces enlèvements, comme si les ministères de l'Armée et des Affaires étrangères ne voulaient apporter aucune réponse. + de 52 mn
Copie pris sur le Web """En janvier 2007, je reçois une lettre d'un ancien camarade de régiment. Il m'a confié une liste provenant du Front de libération nationale algérien (FLN) de vingt noms et prénoms, intitulée "État de filiation des prisonniers de guerre ennemis capturés le 1 er novembre 1956" », raconte Claude Herbiet.
Dans d'atroces conditions, ces hommes ont été enlevés par un commando de rebelles algériens, « maîtrisés, mains liées, bâillonnés et encordés les uns aux autres, à moitié nus. »
Le groupe est emmené de force vers la frontière marocaine.
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En Algérie aussi, il fallait oublier ???? Copie extraite d'un article
" ""Tous les efforts sont tendus pour effacer de la mémoire collective les héros de la guerre de Libération, y compris leur œuvre monumentale, à savoir la proclamation du 1er Novembre 1954 dans son texte original, la plate-forme de la Soummam, les dates du 19 mars 1962 la joie n’a été vécue que par les combattants de l’intérieur, les détenus libérés et les populations emprisonnées dans des centres de regroupement. Il fallait proscrire les noms de Abane Ramdane, de Krim Belkacem, signataire des accords d’Evian, de Benyoucef Ben Khedda, dernier président du GPRA à qui revenait l’honneur de la proclamation de l’indépendance, le 3 juillet 1962. Couvrir une date — le 5 juillet 1830 — par une autre fictive — le 5 juillet 1962 — procède de la pire falsification de l’histoire.
Seule la vérité est révolutionnaire. Nous devons, au contraire, instruire nos enfants sur les causes et les faiblesses qui ont amené nos ancêtres à capituler devant les différents envahisseurs. Et l’une des causes importantes, sinon la principale, c’était la dispersion des rangs, le sauve-qui-peut et le manque flagrant de l’unité nationale. Si je suis aussi affirmatif dans cet écrit, c’est que j’ai vécu la période transitoire, qui s’étalait du cessez-le-feu (19 mars à midi et non à minuit, comme le disent certains qui le confondent avec minuit du 1er Novembre 1954) en plein dedans, en langage populaire. Cela m’amène à en parler puisque peu d’écrits existent sur la composition et le rôle des commissions mixtes de cessez-le-feu.
Après notre sortie, le 22 mars 1962, du PC Wilaya, (photos ci-dessus 2016) installé à Bounamane (commune de Zekri) face au poste militaire de Azouza (Aït-Chafaâ), nous nous dirigeâmes, sous la conduite du colonel Si Mohand Oulhadj, dit Amghar, vers deux destinations différentes, après avoir eu un mort – Si Mohand Amiziane — et un blessé — Si Beramdane — de par la faute d’un capitaine de zone et de son escorte, qui n’ont pas obéi aux instructions du respect du cessez-le-feu, en nous tirant dessus, croyant avoir affaire à des soldats français. Le colonel, chef de la Wilaya III, qui venait de perdre son épouse, se dirigeant avec un détachement, vers son village natal Bouzeguen. Le deuxième détachement, dont je faisais partie, prit le chemin de Tigoutine (Ath Fliq). Une semaine après, les deux détachements se ressoudaient au village Ait Bouadda (Azazga). Nous ne tarderons pas à transplanter le PC de Wilaya, au hameau de Tinqicht, village de Cheurfa N’bahloul (Azazga). Le 2 avril 1962, notre colonel nous invita à accueillir le commandant Mohammed Allahoum qui devait arriver par hélicoptère à Aït-Bouhini (Yakouren). Là, se tint une réunion pour définir le rôle et les attributions des commissions mixtes de cessez-le- feu, instituées à trois niveaux (national, wilaya historique et départementale). Ces commissions mixtes étaient composées, à nombre égal, d’officiers de l’armée française et d’officiers de l’ALN. Si le commandant Ahcène Mahiouz et le capitaine Hamel étaient installés le jour même, au niveau de la Wilaya III historique, nous le serons à notre tour – Izri Mohand Oubelkacem, Aït-Ahmed Ouali et Siagh Saïd — au niveau du département de la Grande- Kabylie (wilayas actuelles de Tizi-Ouzou, Bouïra et une grande partie de Boumerdès)). Il en sera de même pour ceux du département de Sétif, Béjaïa et Bordj-Bou-Arréridj (Hadi Ali Boubekeur, Ferhani Abdennour, Adjaoud Rachid, Atoumi Djoudi qui seront rejoints, par la suite, par Mouloud Ben Moufok). Du fait des réunions à tenir avec nos vis-à-vis français, le colonel nous a acheté des costumes, chemises, cravates et chaussures. Si nous avons installé notre PC chez Timsiline Mohamed au village Ath-Ziri (Aïn-El-Hammam) avec une section de protection, celle de l’est de la Wilaya III historique l’a été au niveau d’Igrane, chez Arezki Hmimi. En accord avec les trois officiers français, dont un capitaine, nous avons convenu de nous réunir, une fois par semaine, à l’école d’Aït-Hichem, récemment libérée par la SAS. En outre, les délégations seront renforcées une fois tous les quinze jours par deux officiers supérieurs du côté français (un commandant et un colonel : le colonel Derienic) et deux officiers (le commandant Ahcène Mahiouz et le capitaine Lamara Hamel), de notre côté. Nos réunions portaient sur les solutions à mettre en application pour résoudre d’éventuels incidents entre nos combattants et les soldats français. Bien entendu, pour en éviter, des instructions étaient données de part et d’autre pour réduire les contacts entre les adversaires d’hier : en aucun cas les soldats ne devaient sortir de leurs postes, si ce n’était en convoi pour se ravitailler. De notre côté, aucun maquisard en tenue militaire ne devait rentrer dans un village doté d’un camp militaire. Il est à préciser qu’entre deux réunions successives, nous parcourions le territoire de la Grande-Kabylie, M’Barek N’Ath Atelli (Larbaa-Nath- Irathen) mettait à notre disposition sa Peugeot 404. Et dans nos déplacements, toujours armés de PA, la vigilance était de rigueur, car l’OAS (Organisation de l’armée secrète), créée en 1961 à Madrid, ne cessait d’activer, en mitraillant ou en posant des bombes. Ce climat de tension baissa d’un cran, lors de la signature le 17 juin de l’accord entre cette organisation terroriste et le président Abderrahmane Fares de l’exécutif provisoire chargé de la gestion de la période transitoire. En outre, dans nos tournées, nous contactions les responsables municipaux pour suivre l’évolution dans l’établissement de listes électorales. Lors des réunions hebdomadaires avec les officiers français, nous nous retenions pour éviter de nous serrer les mains. Ce n’était qu’à la dernière réunion, tenue le 30 juin 1962, que des amabilités ont été échangées de part et d’autre, et ce, après la prise de parole par le colonel Derienic et du commandant Si Ahcène Mahiouz, dont je rapporte fidèlement la teneur ci-après :
- Le colonel Derienic : «Mon commandant, j’ai appris à vous apprécier durant les deux mois et demi que nous avons passés ensemble. Je me permets de vous faire part de notre appréhension de vous voir à la tête de la Wilaya III, durant les années de plomb. Inéluctablement, l’Algérie aura son indépendance, après le référendum d’autodétermination prévu pour demain, 1er juillet. Mais, permettez-moi de vous dire que vous vous entredéchiriez. » - Le commandant Si Ahcène Mahiouz : «Merci pour l’éloge. Laissez-nous nous entredéchirer, pourvu que vous partiez pour ne plus revenir !...» Le lendemain, se déroula le référendum. Le surlendemain, le 2 juillet 1962, les résultats sont publiés. Le 3 juillet, la proclamation de l’indépendance est faite par la voie des ondes, à partir de Tunis par Benyoucef Ben Khedda. De Gaulle en prit acte au même moment, à partir de Paris. Je conclus, sans commentaire, par le titre de cette mise au point «Maâza wa law târet» et 5 juillet wa law de 1830, puisqu’il est de notre nature d’Algérien de mépriser tout ce qui vient de nous, pour porter aux nues tout ce qui vient de l’étranger, à tel point que nos terres restent incultes comme l’est d’ailleurs notre pensée. Il est vrai, qu’avec le temps qui s’écoule inexorablement, des faisceaux de lumière sont projetés pour éclairer des zones d’ombre
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Toujours nostalgique de ce beau pays qui été l'Algérie, je vous conseille de cliquez ci-dessous pour écouter une chanson Souvenir Algérie en lisant cette longue page d'accueil du site
Air: Fait du feu dans la cheminée
Refrain
Algérie pays de soleil, nous n’oublions pas
Ceux qui sous le bleu de ton ciel, sont tombés là-bas
1 2
Quand le bateau quittait Marseille Débarqué sur le sol d’Afrique
Longeant l’ilôt du château d’If Chacun rejoint son unité
Rassemblés sous le chaud soleil Il faut faire œuvre pacifique
Tous sur le pont restaient pensifs. Maintenir l’ordre, le restaurer
Ils partaient pour une aventure, Sur la frontière tunisienne
Un autre monde, une autre terre, Dans les Aurès, comme à Alger
Présentaient tant d’incertitudes Jusqu’aux oasis sahariennes,
De l’autre côté de la mer. Dans le djebel, dans l’Oranais.
Refrain Refrain
3 4
Pour pacifier le territoire Sur le bateau qui rentre en France
Ils partent en opérations, On dit adieu à l’Algérie
Le fellaga dans la nuit noire Remerciant Dieu d’avoir la chance
Sème la peur, la désolation De revenir dans son pays.
Le feu nourri d’une fusillade Quand notre Dame de la Garde
Stoppe soudain la progression Se montre enfin à l’horizon
Le convoi tombe en embuscade C’est la joie et parfois des larmes
Des deux côtés, des jeunes mourront On rentre enfin à la maison
Refrain Refrain
5 Refrain
Aujourd’hui derrière leurs bannières Algérie pays du soleil
Ils défilent jusqu’aux monuments Il ne faudrait pas
Pour les unir a ceux de hier Oublier ceux qui sont au ciel
Dans un même recueillement sont tombés là-bas
Oui,mais voilà dans l’avenir Algérie pays du soleil
Quand il en restera aucun Il ne faudrait pas
Qui va se souvenir Oublier ceux qui sont au ciel
De ceux qui sont morts pour rien Sont tombés là-bas
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.............................................................................................................................................................................
Une photo du début de l'année 1962 de Ben Khedda de Tunis Président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, en voyage au Maroc
Cessez le feu qui aurait put intervenir beaucoup plus tôt, plusieurs années auparavent - a voir la photo ci dessous, sur le journal El-Moujahid N° 43 de juin 1959 ou les adversaires des deux camps sont réunis, avec le responsable de la Croix Rouge Algérienne, pour la libération de mon voisin qui était prisonnier du FLN. Dans le même secteur, un an plus tard, en Juin 1960, mon camade d'école Francis Faucher n'aura pas la même chance de retrouver sa famille, et son village natal; Il sera porté disparu le 22 juin1960. La date du 3 juillet 1960 est mentionné aussi. Mais inscrit, DCD mort pour la France le 22 juin 1960.
Copie) Un article de Centre –Presse du 4 Mai 1959, annonçait que le 30 avril 1959 que dans la région de Munier, département de Bône en Algérie, la disparition d’un militaire de la commune de Ligugé 86, canton de Poitiers. C'était un voisin qui s'appelait Durivault . Un mois plus tard, ce même journal annonçait la libération par le F.L.N de ce parachutisme blessé, où à la gare de Poitiers, il était accueilli chaleureusement par toute sa famille et une délégation du conseil municipal de sa commune
Redha Malek sera de 1957 à 1962 le directeur du journal clandestin du FLN, El Moudjahid
Informations concernant les épouses de ces deux anciens Présidents Algériens (mai 2015)
Anissa Boumédiène et Halima Bendjedid, veuves d'anciens présidents algériens, sont hospitalisées à Paris.
Veuve de l'ancien président algérien, Anissa Boumédiène, a été admise le 27 avril à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, près de Paris, pour une opération de la hanche. Après une semaine d'hospitalisation, elle poursuit sa rééducation dans une clinique gérontologique privée, dans le 16e arrondissement de la capitale française.
Depuis le début du mois de mai, Halima Bendjedid, l'épouse de l'ancien président Chadli Bendjedid (décédé en octobre 2012), se trouve elle aussi à Paris pour se soigner.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Algérie | Algérie : Boumédiène et Bendjedid, veuves illustres hospitalisées à Paris |
Effectivement dans la foule on apperçois les deux drapeaux
Question; Quelle drapeau a été montée a l'issue de cette cérémonie, avec les autorités Algériennes.
Une photo de l'unité de la force locale (446) algérienne avec le drapeau Algérien sur la table,le 15 Mai 1962, pour bien prouver que certains nous ont racontés des "histoires" pendant + de 50 ans. Ainsi que le document ci dessous de l'Etablissement Cinématographique et photographique des Armées D concernant la réponse a un de mes courriers.
A la 434°UFL mon unité de la force locale à Tkout, tous les musulmans aussi, avaient fait la fète, et c'était eux seul (sans Arnaud et Baloufaud FSE) qui avaient préparés ce jour-là, le fameux couscous pour tout le monde, FSE compris. (Retard un peu pour le service) Mais nous ( nous, militaires européenns) avions passé cette journée, par d'interminables parties de cartes dans le magasin d'habillement de Tkout.
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Un extrait de commentaire sur un régiment " RIMA" Pris sur le net.
Régiment du RIMA dont nous n'avons pas beaucoup de témoignage ? prit sur le net.
- (Nous avons failli aller au clash quant ils ont hissé le futur drapeau algérien au mât des couleurs et que j’ai ordonné de les descendre, l’Algérie étant toujours française tant que le vote n’a pas eu lieu.
La pression devenant de plus en plus forte et après de difficiles négociations, j’ai transigé et obtenu que les deux couleurs soient levées en même temps. (je sais, ce n’est pas très glorieux mais que faire d’autre devant 35 français de souche algérienne très excités).
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Contrairement a certains Anciens Combattants d'Algérie, qui ne veulent pas encore témoigner en 2015, pourtant nous avons tous + de 70 ans.
Tous mes remerciements et mes compliments, pour tous les Anciens Combattants qui sont revenus et qui ont témoigner, quand il le fallait de cette période "Algérienne".
Comme les anciens Combattants d'Algérie de Monterfil, dans le département 35, par une photo de groupe prise en 1972, en situant leurs situation sur le terrain et en mettant le nom de leurs régiments,
je mets le lien du site Anciens combattants Monterfil 35 - Jimdo
Remerciements aux Anciens combattants et a Christian Jardin de la Chapelle Monteuil pour cette superbe photo du 19 Mars 2011
Les anciens Combattants de la Chapelle Montreuil 86 Vienne, devant le stéle édifié, en souvenir de notre ancien camarade Brunet René né 10/05/1940 a Béruges 86 Vienne, Mort pour la France le 5 /11/1961 en Algérie a l'age de 21 ans au 22ème Régiment d'Infanterie.
Cette commune de la Chapelle Montreuil dans la Vienne, de 690 Habitants trouve le moyen, avec la commune voisine de Montreui-Bonnin 730 habitants ,(regroupement scolaire) d'avoir 50 enfants des écoles, à cette cérémonie du 19 mars, qui nous chantent la Marseilaise.
Alors que certaines communes dont celle de l'auteur de ce site, avec + de 5 000 Habitants ne mets même pas un drapeau bleu blanc rouge au monument aux morts le 19 mars 1962, où figure pourtant incrits 4 DCD de la guerre d'Algérie recencé le 11 Mars 1962.
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Aprés 50 années de cérémonies du 19 Mars Cessez le feu en Algérie. (
1ère cérémonie officlelle du 19 Mars 2013 a Paris
En Saône-et-Loire/Bourgogne, comme partout en France la commémoration du 19 mars 1962 a connu un succès considérable…BLOG PERSONNEL DE MICHEL DANDELOT *** REGION BOURGOGNE
A Epervans, Bourgogne Saône et Loire 71 le 19 Mars 2014, des Maires rasssemblés, qui respectent la France, et les Anciens Combattants d'Algérie
Voici ci-dessous les commentaires de deux acteurs (adversaires sur le terrain avant ce jour mémorable
Fin de la guerre d'Algérie : un appelé raconte Par la rédaction pour L'union-L'Ardennais,Publié le 18/03/2013 - Mis à jour le 18/03/2013 à 10:05 Par L'union-L'Ardennais
Copie d'un témoignage (2013) d'un ancien combattant d'Algérie (Alain) relevé dans la Presse 2014
Le jour de la signature des Accords d'Evian, ou, le lendemain, Alain ne s'en souvient plus avec précision, les soldats de son unité ont été envoyés au poste de El Meridj. C'est qu'ils ont ouvert l'une des nombreuses portes qui jalonnaient la ligne Morice.
"On a ouvert pour laisser entrer les soldats de l'armée algérienne. A cet endroit ils n'étaient qu'une petite unité d'une cinquantaine d'hommes.Ils sont passés en bon ordre et nous avons fait des salutations. Je crois que certains ont échangé des paquets de cigarettes. Nous avons aussi regardé leurs armes car elles étaient différentes des nôtres. Dire que la veille on se tirait dessus"
De ce moment fort, Alain retient le geste symbolique d'avoir ouvert les portes.. Pour lui, depuis 1962 le 19 Mars est la date officielle évidente et incontestable de la fin de la guerre d'Algérie
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En Avril 2006 Jackie Lesueur du département de l’Ain a raconté dans L’Ancien D’Algérie N° 436, pour « Enquête » « j’ai rencontré pour vous » par Gérard Marinier Page 16 « Pour en revenir au cessez le feu, j’ai reçu le message officiel que j’ai remis au capitaine et le lendemain matin, j’ai dû partir avec lui pour rencontrer le chef local du FL N. Je n’en menais pas large.
Nous étions deux et nous allions nous trouver face à face avec celui que nous avions combattu pendant plusieurs mois avec une centaine d’hommes. J’étais sûr que nous n’allions pas revenir.
Le capitaine a rencontré le chef algérien et ils ont longuement discuté sur la fin des opérations militaires.
Et nous sommes revenus… sains et saufs ! »
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Photo du site du 4ème Hussard
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Une pensée pour les sept jeunes dcd en Algérie de la petite commune de Montauban de Bretagne du 35.
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(Copie) Le Combattant des Deux-Sèvres N° 1423 de « La Voix du COMBATTANT » Mars 1977
A la mémoire des Deux-Sévriens tombés en Algérie
Une stèle dont le granit évoque la durée du souvenir et qui est due à l’initiative du Président Chaigneau et de ses camarades niortais, se dresse à Niort, au cimetière principal, auprès d'autres monuments commémoratifs.
Elle fut inaugurée le dimanche 13 février au cours d'une cérémonie à la fois simple et solennelle tout imprégnée de profonde dignité.
M. le Préfet Prioux, lui-même ancien officier en Algérie et U.N.C.-A.F.N, traça un historique critique des circonstances ayant fait éclater le soulèvement de 1954 et ensuite, mal conduit les opérations militaires. Il exprima sa crainte de voir les Français tourner hâtivement les pages de ce pénible moment national*. Et il étendit son salut à ceux de 14/18, de 39/45, de la Résistance et d'Indochine qui eux aussi, avaient souffert pour leur pays. Après la sonnerie aux Morts, par la fanfare de l'Ecole des sous-officiers qui participa à toute la cérémonie, des gerbes furent déposées devant la stèle, au nom du Gouvernement, de la Municipalité et du groupe départemental U.N.C.-A.F.N. Au cours du vin d'honneur qui suivit à la salle du Patronage Laïque, le Président national s'adressa, à nouveau, à ses camarades A.F.N. pour leur demander de garder une âme ardente de militant pour réagir contre la pollution morale qui envahit la société française. Il termina en encourageant les Anciens Combattants à associer les plus jeunes à leurs actions. Encore une belle page pour les archives de l'U.N.C. des Deux-Sèvres.
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BLOG PERSONNEL DE MICHEL DANDELOT *** REGION BOURGOGNE
Ma carte de Combattant ci dessous (car certains m'ont traité de fellagha) lorque, j'évoquais ce passage effectué, dans la Force locale Algérienne aprés le 19 Mars 1962
Vous êtes toujours sur mon site qui "dérange" ! « car le silence n'a pas été, et, n’est pas un remède ».
Devoirs de mèmoire pour l'histoire
Ancien Combattant d'Algérie, en créant ce site et cette page, pour mon devoir de mémoire de la guerre en Algérie
- J'ai une pensée, tout d'abord pour tous les camarades militaires du contingent morts pour la France en Algérie, en particulier mes quatre camarades d'école de ma commune de Vouneui sous Biard dont le souvenir persiste dans ma mèmoire, par une photo d'école retrouvée, où ils sont rassemblés tous les quatre.
Ecole Primaire de Vouneuil sous Biard 1946
- J'ai une pensée aussi pour tous les morts engendrés par cette guerre d'Algérie de 1954-1962 que ce soit les militaires des deux camps et de tous les civils
- J'ai une autre pensée pour toutes les familles cruellement éprouvées par la disparition prématurée d'un des leurs, et qui, + de 50 ans aprés le cessez le feu du 19 mars 1962, ne s'en sont pas encore remises. En particulier, Alice, Anne-Marie, Aline, Odile, Odette et Raymonde, soeurs de nos camarades disparus prématurément dans cette Guerre d'Algérie, qui m'ont transmis leurs immenses peines 45 aprés, et, dont je partage avec elles, le souvenir de leurs chagrins.
J'ai voulu créé ce site pour ma famille toute entière, en mémoires de ceux et celles qui nous ont quittés
en particulier
- mes parents, mon papa et ma maman, qui a passé des jours et des nuits entières, a écouter les informations a la radio les premiers jours de juillet 1962, attendant des nouvelles rassurantes d'Algérie, traumatisée de nouveau par l'annonce de la disparition de 28 militaires européens de la force locale de l'ordre Algérienne de Guyotville, unité où son fils militaire était détaché. ( "Avec les nouveaux événements intervenus dans la soirée du 1er juillet 1962 aprés les élections, La Radio Française annoncait, la dispararition toutes les heures, de ces 28 militaires européens de la (434ème UFO) force locale de l'ordre Algérienne de Guyotville, et la presse avait confirmer ces précisions dans plusieurs journaux, ainsi que la télévision dans ses journaux d'informations").
- ma grande soeur qui nous a quitté a l'age 16 ans, ainsi que mon autre soeur, qui est parti la rejoindre a 56 ans
- mes arrièrres grand-péres trop tôt disparus, respectivement a l'age de 31ans 48 ans 48 ans et mon grand père maternel décédé a l'age de 48 ans alors qu'il était Maire de Champagné saint Hilaire depuis 15 ans et conseiller d'arrondissement du canton de Gencay 86 (Archive départemental du Conseil Géneral de la Vienne Revue de Presse de 1923 )
Ce site a été créé aussi, en souvenirs de tous mes chefs et de tous mes camarades de régiment , que j'ai côtoyé a Tours de la 61 1/A en France, pendant les classes, où, en Algérie ensuite, dans le poste de cantonnement de la 3ème compagnie du 4ème BCP
a Tifelfel (Aurés) du 13 mai 1961, au 12 avril 1962,
a Tkout (Hamard Kraddoud) ensuite dans la Force locale Algérienne, du 13 avril au 3 juin 1962,
a Guyotvile du 5 juin au 1er juillet 1962 aussi dans la Force Locale de l'Ordre Algérienne, (Armée Algérienne)
et ensuite au Creps de Ben Aknoun d' El Biar où j'avais rejoint le PC du 4ème BCP le 2 juillet 1962, aprés avoir échappé a la mutinerie de la 434 UFO et a la prise d'otages
pour terminer a la Caserne Arnaud de Vitrolles a Alger, où, muté a la CCAS du bataillon, j'accompagnais les chauffeurs, pour le ravitaillement dans la ville d'Alger, en particulier un camarade de Chasseneuil 16.
J'ai aussi une pensée respectueuse pour le Lieutenant de l'ALN,(Armé de Libération Nationale) "émissaire", envoyé par le (GPRA) Gouvernement Provisoire de la Républque Algérienne installé à Tunis.
Lieutenant musulman (adversaire avant le 19 Mars) que je devais accueillir avec politesse en le saluant, a l'entrée du Poste de Tkout et que j'ai du faire aussi, ensuite a Guyotville, pendant cette période transitoire en Algérie, et que, je devais accompagner au Commandant de l'unité 434 au rassemblement de l'unité de la Force Locale tous les matins.
A cet ancien Lieutenant de l'ALN, je voudrais lui dire que j'ai le souvenir d'un briefing a quatre militaires le 26 avril 1962, dans cette cour de Tkout dans les Aurès unique par sa composition, un Capitaine Français de métropole, ce Lieutenant musulman de l’A.L.N. de Tunis et deux 2ème Classe militaires français de métropole du contingent qui été réunis, a 100 m du rassemblement de musulmans, qui faisaient grève, et, qui ne voulaient pas bougé ; Au cours de cette réunion, la décision de punir un responsable fut évoqué par les deux hommes de troupes et c'est bien sur, sur le planton et l'armurier 2ème classe que retomba ensuite le gardiennage de notre ancien camarade musulman puni de 10 jours de prison, avec toutes les précautions d'usage.
Bonne visite et merci, pour continuer une bienveillante lecture de ce site
Prenez le temps de lire, une a une jusqu'a la fin, toutes mes pages enregistrées,
malgré la longueur de celles-ci, et, je m'en excuse, il y a des articles différents !
Yvon qui rend hommage a son ancienne maîtresse d'école de Vouneuil-sous-Biard, Madame Maitre Réjane qui lui avait appris a lire, et écrire et qui vient de nous quitté a l'âge de 101 ans, dont il avait toujours une pensée pour elle, en écrivant sur ce site.
Et qui vous invite a allez sur son autre site où les pages sont plus courtes et concerne plus spécialement - les 114 Unités des Forces Locales algériennes 1962:
Yvon Marie-Noël Priou dans la Force locale de l'ordre Algérienne
marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com962
: http://rha.revues.org/7517
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Pour cette nouvelle année 2014, j'ai une pensée pour ceux qui nous ont quittés prématurément et qui ne pourront pas voir sur ce site, ce qu'ils ont fait, en service commander de la Nation Française, dans la 434 UFO, des forces locales algériennes, qui n'est pas resté dans l'oubli. Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962
Et les évenements de début juillet 1962 et la fin de l'unité 434 de la force locale de Guyotville en Algérie raconté dans les informations radio sur
Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962 et connaitre la situation de 28 Militaires FSE de métropole, Otages et Prisonniers de la (Wilaya 1?)
Je pense a mes anciens camarades de la 434 UFO, Jean louis Soulat 16, Claude Arnaud 87, Baloufaud René 36, Jean Claude Boucher 79, Jean Claude Bouyer 37, Lucien Goetz 67 et Leloup Jean Claude du 79, dont j'ai appris leurs disparitions, au fil des années, et dernièrement, Bernard Boissard un radio de l'unité, qui vient de nous quitté subitement au mois de septembre 2014 dont j'ai appris le décès par La Voix du Combattant qu'un ami m'avait fait parvenir. Bernard était trésorier de son association UNC d'Angoulème et avait été un grand champion national du Billard.
Par Internet on apprends aussi la disparition en 2015 de Max Maury 47 (qui devait pourtant avoir beaucoup de "souvenirs", qu'il a emmené avec lui ?? Alors qu'il est simplement en fin de vie (renseignements obtenus au téléphone)
L'année 2012 s'etait terminé par la satisfation de voir au Journal Officiel de la République Française.
7 décembre 2012 !
MERCI ...MERCI...MERCI ....aux 5280 visiteurs de ce site a cette date . - 50 ans de lutte et Au Journal Officiel de la Républque Française ...!
- une loi pour la commémoration du 19 mars 1962
"cessez le feu en Algérie"
7 décembre 2012 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LOI n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc
- Souhaite que le décret d'application de cette loi, soit promulguée au Journal Officiel de la République Française, dans les premiers jours de cette future année 2014.
- pour abroger - le Décret N°2003- 225 du 26 Septembre 2003, parut au Journal Officiel de la République Française du 28 septembre 2003 page 16584, instituant cette journée nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année, qui ne voulait rien dire historiquement
- pour modifier - la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression - « aux opérations effectués en Afrique du Nord » - à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999, qui modifié la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie, sans en changer les dates
Afin de rétablir la vérité officiellement..!
- Car avec le Cessez le feu du 19 Mars1962
- la fin de la Guerre le 2 juillet 1962 ?
et, - cette commémoration, le 5 décembre de chaque année depuis simplement 2003, ne fait pas du tout sérieux..!..""
Et l'année 2013........ s'est donc terminée...... sans changement de cette date insolide, pour une commémoration d'un événement, qui a eu lieu sous le regard du monde entier, le 19 mars 1962
L'auteur de ce site, qui a eu la visite de + de 15.000 visiteurs cette année, (24000) déplore qu'un décret d'application de cette loi, n'a pas été promulguée au Journal Officiel de la République Française, pour abroger - le Décret N°2003- 225 du 26 Septembre 2003, et pour modifier - la loi - 99-882 du 18 octobre 1999, qui modifié la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie, sans en changer les dates
Enfin - de respecter les Anciens Combattants de cette Guerre d'Algérie, comme il se doit, sans oublier tous les anciens militaires, qui ont été envoyés encore, - pour le Maintien de l'Ordre en Algérie pendant une longue période, allant jusqu'en 1968 et + ? et, tous les habitant ce pays, qui ont eu a souffrir de cette état de fait pendant la période 1er Novembre 1954-19 Mars 1962 en Algérie.
Et ne pas faire comme certaines municipalités ? .......Ne rien faire ! comme en 2013
(En savoir plus - NR 25/04/2013 - page 48) - Les Préfets doivent veiller au respect des instructions recues, en ce qui concernent le respect de la tradition républicaine du pavoisement à l'occasion des journées de commémoration inscrites au calendrier de la République.
Le Ministre de l'intérieur dispose même du pouvoir de suspendre les maires qui méconnaissent les devoirs de leur charge ( article 2122-16 du Code Général des collectivités territoriale
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Mettre le son et allez dans -http://www.youtube.com/embed/mmxOX23yFbI
Village de Tifelfel 1961, la route d'Arris- Biskra N 31, la palmeraie, les écoles a droite en bas de la photo et le Poste de garde N 3 du cantonnement de la 3ème Cie a gauche
Photo du logement de fonction, de l'auteur de ce site et de ses camarades de la section Ecarlate, lors de "son séjour organisé" dans les Aurés, pendant la guerre d'Algérie, dans le Poste de Tifelfel de la 3ème Cie opérationnelle du 4ème BCP 1961 - 1962
Vue du cantonnement du PC de la 3èmeCie, poste de garde N°1 au fond à droite, N°3 a gauche
Vue intérieur du Poste de Tifelfel où l'on aperçois au milieu la porte de l'infirmerie, et a droite le passage protégé qui grimpe au poste de garde N°1 où le 24/09/1961 sur celui-ci, je pouvais y laisser la vie. Une rafale de PM est partie par inavertance dans ma direction, lors de la relève de mon camarade. Des balles ont claqués a cotés de moi, sur le mur de droite en montant au poste de garde (extrémité du mur sur la photo)
Actualité 24 Heures Sur La Nouvelle République du Centre Ouest du 5/12/2014. Un article et une photo de Joseph, l'ancien camarade de Tifelfel, avec qui j'ai crapahuter en 1961-1962 dans les Aurès à la limite des forces humaines, qui vient d'être félicité, pour sa fidélité a la FNACA depuis 1962, et comme porte drapeau de l'association depuis 1965
Vienne - Vie associative
Fnaca : soutien aux veuves
05/12/2014 05:35
Joseph avec tous ses cheveux (blancs) avec a sa droite le Maire de la commune de Chauvigny, Mr Gérard Herbert, et, a sa gauche le Sénateur Alain Fouché qui a voté pour la reconnaissance du 19 Mars. Figurent aussi, sur la photo les principaux responsables de la FNACA de la Vienne et Mr Rodier le responsable de Chauvigny a côté du Sénateur
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Une Information de 1955 concernant Tifelfel recueillie, sur Internet. - Site des anciens militaires de Saint Cyr que nous ne pouvont plus avoir accès ? et (Copie mémorial genweb)
PELOUARD Prénoms : Yves Dominique Conflit : Guerre d'Algérie Grade, unité : Lieutenant - 40 G.M. - Unité non répertoriée Complément : Goum Marocain Matricule, recrutement :
Date de naissance : 16/07/1926
Genre de mort : Mort des suites de blessures Mention Mort pour la France : Oui
Date du décès : 02/10/1955
Département ou pays : 9352 - Algérie
Commune du décès : Tifelfel (Aures) Lieu, complément :
Autres informations : Saint-Cyr Promotion "Garigliano" (1949-1951) - Elève de l'Ecole d'Application de l'Infanterie de Saint-Maixent promotion 1951/1952 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre des TOE (2 citations) - Croix de la Valeur Militaire avec Palme - Citation a l'ordre de l'Armée: "Jeune officier aux magnifiques qualités de chef, au courage serein, déja souligné par deux citations antérieures. Le 25 septembre 1955, tres grievement blessé par balles lors de l'attaque du poste de TIFELFEL qu'il commandait, continua malgré sa blessure a assurer la direction de la défense a la tete d'un faible détachement du 4oe Goum. Par l'ascendant qu'il avait sur ses hommes et pr les dispositions prises, a galvanisé la défense et arreté les tentatives d'encerclement, infligeant des pertes certaines aux rebelles puis les contraignant au repli apres une heure de combat. A encore donné a cette occasion, la preuve des plus belles vertus militires dignes de la tradition des Tabors mrocains."
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Avis de recherches ;
Recherches ; - Anciens combattants, Militaires du contingent F.S.E, ayant été versés dans les 114 unités des Forces Locales Algériennes, pendant la période transitoire du 19 mars 1962 a l'indépendance de l'Algérie, pour " retrouvailles" 50 ans aprés et .......connaitre peu-être le nombre ?
et - la fin tragique de certains de nos camarades FSE, - portés disparus et déclarés Morts pour la France dans les forces locales (future armée Algérienne ) dans lesquelles ils avaient été oubliés le 30 juin 1962 ?*²
*² voir- a la page - "nos cent jours en force locale"" et a la fin de la page Algérie 19 Mars 1962 - 19 Mars 2012
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- Recherches aussi ................ pour remerciements...... 50 ans aprés !
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- Copie de : Historia Magazine, du journal "La Dépêche d'Algérie " ou il est question du retour des 28 disparus près de Guyotville
Je me devais de le faire savoir - au nom de ces 28 camarades FSE traumatisés a vie,"comme l'auteur de ces lignes qui les avait abandonnés" pour une partie de carte jouée a la permanence téléphonique, un peu a l'écart du cantonnement,en cette soirée d'élections, le 1er juillet 1962 et qui nous avez tous sauvés?
Copie de l'extait du texte retrouvé le 1/11/ 2012 sur le Web
""386 La Dépêche d'Algérie Mercredi 4 Juillet 1962""
Près de COLEA les 28 militaires européens disparus sont rentrés indemnes
Cette Dépêche d'Algérie du mercredi 4 Juillet 1962, a figuré sur les panneaux d'expositions créés par la FNACA, qui ont circulés pour des expositions, avec cet article en bas a gauche, qui n'était plus visible. C'était le seul article de la page ou un autre article avait été mis dessus pour le cacher
- Je recherche donc, l'article annonçant leurs disparitions !
C'est a dire les circonctances de leurs prises en otages, par la presse Algérienne le soir du 1 juillet 1962
Je recherche aussi toujours l'article annoncant notre arrivé dans la banlieue d'Alger, à Guyotville le 5 juin 1962, toute la population était dans la rue !!
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Aujourd'hui 52 ans après le vote de l'Indépendance en Algérie le 1er juillet 1962.
Un grand bravo aux footballeurs Algériens qui ont été superbes hier soir, ils ont menés la vie dure, a l'équipe d'Allemagne, en 8ème de finale de la coupe du Monde.
L’histoire du football algérien a débuté par une drôle... d’histoire.
Le premier match officiel de l’Algérie dans sa capitale le 12 septembre 1962
Dans le journal régional Georges QUÉRIN a écrit, le Samedi 6 et Dimanche 7 octobre 2001
(Copie) Une équipe du FLN Le 13 avril 1958, dix joueurs professionnels algériens évoluant dans le championnat d’Élite français quittaient l’Hexagone pour Tunis. Ils allaient former l’ossature de l’équipe du FLN (Front de libération nationale) en exil à Tunis. L’affaire fit grand bruit à l’époque. Parmi « les déserteurs », Mustapha Zitouni, parti de Monaco, était un défenseur central titulaire de l’équipe de France qui jouait le mercredi suivant contre la Suisse. Rachid Mekhloufi et Maouche figuraient parmi les joueurs susceptibles de participer à la coupe du monde en Suède. Rouai avait abandonné Angers.La France sportive subissait l’affront de plein fouet. L’Algérie se forgeait une identité avec une équipe non affiliée à la Fédération internationale (FIFA). Très vite, en novembre, sa sélection rassemblait trente-deux pros On retrouvait le Niortais Zouba, le Lensois Ahmed Oudjani (qui avait débuté à Vendôme), les Angevins Benzefra, Defnoun et Benfadah. Elle remporta son premier match (6-1) contre une sélection tunisienne. Elle battit sur le même score la Yougoslavie. En quatre années de tournées et de rencontres amicales, elle aligna 65 victoires, 13 nuls et 13 défaites. Jusqu’au 12 septembre 1962 et le premier match officiel de l’Algérie dans sa capitale et sa victoire sur le voisin marocain (3-1).
L’histoire du football algérien débuté par une drôle... d’histoire. Depuis, Zitouni est revenu s’installer à Nice où il a appris que ses compatriotes ne s’étaient, pas qualifiés pour la prochaine Coupe du monde. Ses collègues de l’époque sont pour la plupart restés dans leur pays où la situation politique de ces dernières années n’a surtout pas favorisé le développement du sport de haut niveau.
Georges QUÉRIN. Samedi 6 et Dimanche 7 octobre 2001
Une émission sur ce sujet a été diffusée à la télévision sur la 5 en 2003 « Le 11 du F.L.N » « Une émission à revoir absolument ! »
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"Extrait du message reçu, le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
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Merci pour la lecture, de toutes les pages de mon site Yvon Priou qui a retrouvé des photos de l'indépendance de l'Algérie, (voir sur l'autre site, pages de la 421°422° UFO en particulier)
L'ancien " ymn.priou@gmail.com " ou "priou.yvan@orange.fr" serai sensible de recevoir un petit mot Merci
Date de dernière mise à jour : 18/11/2024