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Hommages a nos Morts en Algérie

Hommage a nos camarades militaires du contingent, morts pendant la guerre d'Algérie 1954-1962, par des membres de leurs familles.

Bienvenue sur mon site qui "dérange les Mêmoires" !

Et, a cette page en hommage de nos camarades Militaires du Contingent,Morts pour la France, DCD pendant la Guerre d'Algérie 1954-1962

 « car le silence n'a pas été, et, n’est pas un remède ».

Tombe du 26ème militaire DCD sur 116 militaires DCD en Algérie du 4ème Bataillon de chasseurs à Pied 

Tombe du 26 eme dcd sur 116 du 4eme bcp

Bonne Lecture,  et, Merci, de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez  appris des choses sur cette période de Guerre d'Algérie, en lisant celle-ci

lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840   sur passation de pouvoirs de la Force Locale 21/04/1962

Audio a écouter de la 8 minute a la 11 minute, ce qu'on peut voir sur www.ina.fr/video/CAF90002960

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 Devoirs de mèmoire pour l'histoire  

 Ancien Combattant d'Algérie, en créant ce site  et  cette page, pour mon devoir de mémoire de la guerre en Algérie

        - J'ai une pensée, tout d'abord pour tous les camarades militaires du contingentmorts pour la France en Algérie, en particulier mes quatre camarades d'école de ma commune de Vouneui sous Biard dont le souvenir persiste dans ma mèmoire, par une photo d'école retrouvée, où ils sont rassemblés tous les quatre.photo-de-l-ecole-primaire-de-vouneuil-sous-biard-1946-1.png

                                                             Ecole Primaire de Vouneuil sous Biard 1946       

- J'ai une pensée aussi  pour tous les morts engendrés par cette guerre d'Algérie de 1954-1962 que ce soit les militaires des deux camps et de  tous les civils

        - J'ai une autre pensée pour toutes les familles cruellement éprouvées par la disparition prématurée d'un des leurs, et qui, + de  50 ans aprés le cessez le feu du 19 mars 1962, ne s'en sont pas encore remises. En particulier, Alice, Aline, Anne, Anne-Marie, Odile, Odette et Raymonde, soeurs de nos camarades disparus prématurément dans cette Guerre d'Algérie, qui m'ont transmis leurs immenses peines 45 aprés, et, dont je partage avec elles, le souvenir de leurs chagrins.

J'ai voulu créé ce site pour ma famille toute entière, en mémoires de ceux et celles qui nous ont quittés

                en particulier  

                          - mes parents, mon papa et ma maman, qui a passé des jours et des nuits entières, a écouter les informations a la radio les premiers jours de juillet 1962,attendant des nouvelles rassurantes d'Algérie, traumatisée de nouveau par l'annonce de la disparition de 28 militaires européens de la   force locale de l'ordre Algérienne de Guyotville, unité où son fils militaire était détaché.          ( "Avec les nouveaux événements intervenus dans la soirée du 1er juillet 1962 aprés les élections, La Radio Française annoncait, la dispararition  toutes les heures, de ces  28 militaires européens de la  (434ème UFO)  force locale de l'ordre Algérienne de Guyotville, et la presse avait confirmer ces précisions dans plusieurs journaux, ainsi que la télévision dans ses journaux d'informations").

                           - ma grande soeur qui nous a quitté a l'age 16 ans, ainsi que mon autre soeur, qui est parti la rejoindre a 56 ans

                          - mes arrièrres grand-péres trop tôt disparus, respectivement a l'agede 31ans 48 ans 48 ans et mon grand père maternel décédé a l'age de 48 ans alors qu'il était Maire de Champagné saint Hilaire  86, depuis 15 ans et conseiller d'arrondissement du canton de Gencay 86  (Archive départemental du Conseil Géneral de la Vienne  Revue de Presse de 1923 )

  Ce site a  été créé aussi, en souvenirs de tous mes chefs  et de tous mes camarades de régiment que   j'ai côtoyé a Tours de la 61 1/A en France, pendant les classes, où, en Algérie ensuite, dans le poste de cantonnement de la 3ème compagnie du 4ème BCP       

                         a  Tifelfel  (Aurés) du 13 mai 1961, au 12 avril 1962,

                       a  Tkout  (Hamard Kraddoud) ensuite  dans la Force locale Algérienne, du 13 avril au 3 juin 1962,

                        a Guyotvile du 5 juin au 1er juillet 1962 aussi dans la Force Locale de l'Ordre Algérienne, (Armée Algérienne)

                         et  ensuite  au Creps de Ben Aknoun d' El Biar où j'avais rejoint le PC du 4ème BCP le 2 juillet 1962, aprés avoir échappé a la mutinerie de la 434 UFO et a la prise d'otages 

                        pour terminer a la Caserne Arnaud de Vitrolles a Alger, où,  muté a la CCAS du bataillon, j'accompagnais les chauffeurs, pour le ravitaillement dans la ville d'Alger, en particulier un camarade de Chasseneuil 16.  

 J'ai aussi une pensée respectueuse pour le Lieutenant de l'ALN,(Armé de Libération Nationale) "émissaire", envoyé par le (GPRA) Gouvernement Provisoire de la Républque Algérienne installé à Tunis, qui était comme nous au service de l'exécutif provisoire algérien dont le Président était Farés. Lieutenant musulman (adversaire avant le 19 Mars) que je devais accueillir avec politesse en le saluant, a l'entrée du Poste de Tkout et que j'ai du faire aussi, ensuite a Guyotville, pendant cette période transitoire en Algérie, et que, je devais accompagner au Commandant de l'unité 434  au rassemblement de l'unité de la Force Locale tous  les matins.  A cet ancien Lieutenant de l'ALN,  je voudrais lui dire que j'ai le souvenir d'un briefing a quatre militaires le 26 avril 1962, dans cette cour de la Prison de Tkout dans les Aurès(  cantonnement de la force locale434)  unique par sa composition, un Capitaine Français de métropole, ce Lieutenant musulman  de l’A.L.N. de Tunis  et deux 2ème Classe militaires français de métropole du contingent  qui été  réunis, a 100 m   du rassemblement de musulmans, qui faisaient  grève, et, qui ne voulaient pas bougé ; Au cours de cette réunion, la décision de punir un responsable fut évoqué par les deux hommes de troupes et c'est bien sur, sur le planton et l'armurier  2ème classe  que retomba ensuite le gardiennage de notre ancien camarade musulman puni de 10 jours de prison, avec toutes les précautions d'usage.  

   Bonne visite et merci, pour continuer une bienveillante lecture de ce site

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Photo papy 002

Photo papy 003

Un autre hommage écrit   par la sœur de  l'un de nos camarades disparus morts pour la France en Algérie

 Leurs vies s'épanouissaient et ils avaient vingt ans.

Le soleil rayonnait au ciel de leur printemps,

travaillant à la ville, à l'école ou aux champs,

ils créaient, bâtissaient leur avenir naissant.

Mais à cet âge là, leur vie fut projetée

dans une guerre absurde, inique, et contestée

par le mensonge odieux de tant de décideurs

prônant les interêts des colonisateurs.

Pour défendre des biens dont ils n'avaient que faire,

les jeunes de vingt ans ont vécu un calvaire.

Nos frères, nos amis sont tombés au combat.

les jardins fleurissaient, mais eux mourraient là-bas.....

Ce sont des monstres ceux qui décident la guerre

et n'ont pas le courage eux-mêmes de la faire.

Ils apportent, la ruine, la misère.

N'ont-ils donc jamais vu sangloter une mère ?....

Sur tant de vie perdues, que de larmes versées!

Que d'autres plus amères souvent refoulées !

Quand une guerre ignoble est passée sous silence,

la révolte s'ajoute à la désespérance.

Nous gardons de nos frères de pieux souvenirs

et n'oublierons jamais qu'ils furent des martyrs.

Ils ne voulaient que vivre et ils sont morts pour rien.

De leur vie si précieuse fut coupé le lien.

Tués dans cette guerre oubliée de l'histoire,

ils ont bien mérité, que vive leur mémoire.

Hélas ! Leur souvenir s'éteindra pour toujours,

reposant à jamais dans l'abîme des jours...

ANNE MAILLET

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Les deux témoignages suivant  sont terribles, car les "disparus"  Morts pour la France auraient du être évités par l'Armée Française si le minimum "de sécurité" avec été respecté, dans un  "pays" qui nous devenez  "étranger"  

Une sœur d’un de ces disparus nous écrit

52 ans après ! Autant vous dire que les moments de douleurs ont refait surface aussitôt.

1er Mai 1962, un soleil radieux, 5 frères et sœurs joyeux voulant profiter de cette belle journée. Et puis soudain, a la première heure de ce jour un hurlement qui nous fait bondir hors de nos lits. C’était notre maman, tenant dans ses mains, le télégramme nous annonçant la terrible nouvelle. Ce texte, voyez-vous est encore gravé dans ma mémoire, comme si c’était hier. Moi-même, à l’époque, je n’avais que 15 ans, mais la joie et les rires se sont effacés de ma vie pour un long moment. Autant vous dire que le cœur de ma maman a été brisé depuis cet instant-là. Avec beaucoup de courage et de dignité, elle a continué sa route, sachant que mon papa était gravement malade et invalide dès ….47 ans

Extrait copie d'un article de la Presse Régionale

D'une part dans le but de donner un peu plus de cachet aux cérémonies commémoratives, et d'autre part pour permettre aux familles de ces disparus d'avoir une lecture plus précise des conditions dans lesquelles ces derniers sont décédés.  A leur tour, ces familles pourront transmettre aux plus jeunes le souvenir d'un grand-père, d'un oncle, d'un cousin, disparu héroïquement », explique-t-il.
Il y a quelques mois, sur Valdivienne 86,   R   C avait, de la même manière, retrouvé la citation d'un soldat mort en Algérie. Un document qui précisait que l'homme en question était mort les armes à la main après l'arrêt des combats en Algérie parce qu'il avait refusé de se rendre aux rebelles qui l'avaient encerclé. En clair qu'il avait sacrifié sa vie pour sa patrie.
Pour la famille qui, jusqu'alors, émettait des doutes sur les conditions de la mort, ce fut une formidable révélation.                                                 
 Les parents de cet homme avaient été tellement bouleversés par la disparition de leur fils dans des conditions inconnues qu'ils en étaient morts de chagrins.

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La Toussaint rouge : il y a 60 ans ...  1er novembre 1954

   

      01 novembre 2014 |      Par pierrereynaud

C'était le 1er novembre 1954 … en Algérie.

Ce jour-là, des opérations insurrectionnelles se déclarent sur l'ensemble du territoire algérien. Soixante dix vont être recensées sur une trentaine de secteurs et en particulier dans l'Aurès et en Kabylie.

Ainsi, diverses attaques ont lieu contre des bâtiments militaires à Biskra, Batna et Khenchela où quatre soldats français trouvent la mort. D'autres attentats sont localisés

dans le Constantinois, l'Algérois et l'Oranie.

Mais, l'attaque qui symbolisera le mieux cette « Toussaint rouge » est l'attentat des gorges de Tighanimine où un couple d'instituteurs français, Guy et Jacqueline Monnerot arrivés depuis quelques semaines de métropole pour enseigner à Tifelfel, vont être victimes d'un groupe d'insurgés dans l'autocar qui les conduisait à Arris.

Qui sont réellement ces insurgés ?

1er novembre 1954 : la Toussaint rouge1er novembre 1954 : la Toussaint rouge © Pierre Reynaud

En fait, ils appartiennent au Front de libération nationale (FLN), un parti politique algérien créé en novembre 1954 pour obtenir de la France, l'indépendance de l'Algérie, alors divisée en départements français. Le FLN en question et sa branche armée, l'ALN (Armée de libération nationale) commencent à combattre contre l'empire colonial français et ses interventions se traduisent notamment par des exactions contre les populations civiles d'origine européenne et autochtone, mais aussi par une guérilla comportant de violents affrontements avec l'armée française. Comment cette révolte est-elle donc arrivée ? Il faut se mettre dans un certain contexte d'un temps révolu et qu'il est difficile aujourd'hui à imaginer.La guerre d'Algérie (appelée officiellement à l'époque "événements d'Algérie") prend place dans l'immense mouvement de décolonisation qui atteignit les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle s'inscrit spécialement dans le cadre du combat anti-impérialiste.Il faut dire que les populations indigènes, soit près de huit millions d'habitants, vivent dans des situations extrêmement précaires. Ces autochtones sont sous la domination de ceux que l'on dénomme les « Français d'Algérie » composés essentiellement de Pieds-Noirs et de Juifs naturalisés.Depuis longtemps, la lutte pour l'égalité des droits est engagée par des intellectuels et en particulier par le mouvement des oulémas (théologiens musulmans). Le recours au combat est donc initié par le FLN dès 1954, deux ans seulement avant que la Tunisie et le Maroc obtiennent leur indépendance par la négociation. A noter que quelques hommes politiques français d'extrême gauche, souvent dénommés les « porteurs de valises » s'engagèrent dans le soutien du mouvement FLN par l'envoi d'armes et d'argent.Ainsi, cette guerre d'Algérie va être le théâtre de situations de plus en plus compliquées et les gouvernements de la IV° République ne parviendront à apporter les solutions qui s'imposent.Par moments, le conflit s'enlise et les discordes politiques se manifestent un peu plus chaque jour.

En 1958, la crise de confiance entre l'armée et les responsables politiques suscite le « putsch d'Alger » (ou coup d'état du 13 mai 1958) dont la conséquence directe va être le retour au pouvoir de Charles de Gaulle qui, la même année, par le référendum du 28 septembre, fonde la V° République.Désormais, le nouvel homme fort de la France va ouvrir rapidement aux Algériens la voie de l'autodétermination.Après maintes péripéties, les négociations entre les représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) débouchent en mars 1962 sur les accords d'Evian. Sur le terrain, ils se traduisent par un cessez-le-feu immédiat applicable à tout le territoire algérien ; ces accords seront approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91 % des votants de la France métropolitaine, les électeurs des département d'Algérie étant exclus de ce scrutin.

C'est ainsi que va se terminer la longue guerre d'Algérie.

Pour mémoire, il faut se rappeler que les premiers mouvements préliminaires de ce conflit ont commencé en 1952. De cette date jusqu'en 1962, ce sont 1.343.000 appelés ou rappelés et 407.000 militaires d'active qui sont partis en Algérie, pendant que 180.000 muslumans algériens combattaient aussi du côté de la France.Le bilan de cette guerre sera lourd : près de 400.000 Algériens pro-indépendantistes ou non seront tués ; Côté français, on dénombre plus de 28.000 morts ches les militaires, 90.000 chez les karkis, près de 6.000 ches les civils « européens » et environ 65.000 blessés.Au final, le conflit qui fut long et tragique, n'aura jamais résolu le contentieux existant entre l'Algérie et la France.Aujourd'hui encore, malgré soixante années passées, les séquelles de la guerre n'ont pas effacé complètement les animosités des uns envers les autres.Cependant, si une page est tournée pour l'Histoire, elle ne l'est pas pour tous ceux et celles qui ont été obligés de quitter un pays où ils étaient nés, abandonnant sous la pression violente des autochtones, leur village, leur maison et leurs biens.La « Toussaint rouge », nom donné pour évoquer dans le contexte de la guerre d'Algérie, la journée du 1er novembre 1954, reste un sombre moment d'une période terriblement troublée. En quelques heures, elle enflamma rapidement la poudrière algérienne.

À l'heure actuelle, en Algérie et en référence au début du conflit, le 1er novembre est devenue la fête nationale du Pays.

De son côté, la France semble avoir oublié cette drôle de « Toussaint » … Mais en ce jour précis, nous, Français, devons avoir un devoir de mémoire, c'est-à-dire le devoir de se souvenir de nos compatriotes qui sont partis combattre en Algérie et surtout de tous ceux qui sont tombés au champ d'honneur pour défendre le drapeau et la patrie.

Pierre Reynaud

Essayiste-historien – Auteur de Révoltez-vous !

www.pierre-alain-reynaud.com

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Wilaya 1

 Photos   des Aurès  en  hommage aux martyrs de la Wilaya une 

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Gerard et yvon

Gérard Blochat et Yvon Priou, avaient fait le déplacement pour cette émouvante cérémonie

 

 

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Date de dernière mise à jour : 03/01/2022

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