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Des nouvelles du 21 avril 1962 retrouvées sur le Web le 20 Novembre 2019
https://www.ina.fr/audio/PHD94017840/inter-actualites-de-19h30-du-21-avril-1962-audio.html
audio 21 avril 1962 537 vues 27min 46s
Bienvenue et Bonne Lecture - Merci de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez appris de s choses sur cette période de Guerre d'Algérie, en lisant celle-ci
Magazine qui n'a pas parut ensuite qu'en 2008 ????
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Extrait de l'article paru le 16/07/2017, sur le journal El Watan sur Internet
<<<Si l’Etat français a une obligation et un devoir de reconnaissance, l’Etat algérien, lui aussi, se doit de s’approprier et de transmettre aux Algériens toute leur histoire >>>
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Il a fallu que je lise le Journal Officiel en 2012 pour voir ceci
Copie : Journal Officiel de la République Française du 20 mars 1962
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On a put lire et on peut lire encore Dans le livre <<les archives inédites de la politique algérienne 1958-1962 ”
Le général Maurice Faivre a écrit a la page 71 au sujet de la force locale
<< La force locale un projet monstrueux , une mise a pied difficile
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J'ai mis cette photo (dessin) récupérée sur le Web, qui indique la présence de cinq formations distinctes pour la Periode Transitoire, pour faire comprendre, a ceux qui n'étaient plus en Algérie en 1962, et a ceux qui ont voulu nous oublier ou ne pas savoir notre dessaroi, que notre position dans la force locale n'était pas des plus réjouissantes. Comme les cheminots sur le dessin, nous, FSE dans la force Locale Algérienne, il n'y avait plus qu'a attendre...... notre dernière heure
Sur le dessin, il manque l'incription l'ALN, qui aurait du ëtre incrite avec la "locomotive" force locale
Les Forces militaires présentes sur le terrain en Algérie après le Cessez le Feu du 19 Mars 1962 à midi, suite aux accords d’Evian du 18 Mars 1962 du 5 Avril 1962 au 1 juillet 1962
Militaires de l’Armée Française
Encadrement de métiers et Militaires du contingent maintenus
O.A.S organisation de l’armée secrète
Civils Pieds Noir + déserteurs Militaires Gradés de métiers ou engagés
A.L.N Armée de Libération Nationale
responsables et représentants militaires envoyés de Tunis, aux ordres de l’exécutif provisoire Algérien du Rocher Noir et le G.P.R.A
F.L.N Front de Libération Nationale
Militaires des six Wilayas (Fellagas) renforcées par les Militaires Musulmans déserteurs, des Harkis et des maquisards (marsoins) +les militaires de la Zone autonome d’Alger
U.F.L Union des Forces locales
Militaires Musulmans de l’armée Française Harkis et anciens de S.A.S 90% + 10% Militaires Français européens du contingent (dont des maintenus) pour l’encadrement de cette future armée Algérienne, prévue par les accords d’Evian et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien du Rocher Noir
U.F.O Unions des Forces de l’Ordre (dénominations des Forces locales envoyés dans les villes)
Mais avant cet événement du 1er juillet 1962, à la réunion du CNRA qui débuta le 27 mai 1962, la crise du FLN éclate au grand jour. Et, de nouveau, Ben Khedda va se retrouver au centre d’un autre conflit dressant, celui-là, l’état-major général (EMG), soutenu par Ben Bella, contre l’autorité du GPRA. En fait, c’est la lutte pour le pouvoir qui s’exacerbe à l’approche du référendum d’indépendance.
Lorsque le 30 juin 1962, Ben Khedda destitue les membres de l’EMG, la marche vers l’affrontement fratricide est déjà irréversible.
Totalement impuissant devant l’accélération dramatique des événements, il s’efface peu à peu du devant de la scène. Le GPRA s’étant complétement éffiloché (démission d’Aït Ahmed et de Dahlab, arrestation puis libération de Bentobal et de Boudiaf, ralliement des autres ministres à Ben Bella ou à Krim), ce sont désormais deux groupes qui se disputent l’Algérie sans merci : e groupe de Tlemcen (Ben Bella, l’EMG, Ferhat Abbas et les wilaya I, V et VI) et le groupe de Tizi Ouzou (Krim, Boudiaf, les wilaya II et III, plus la Zone Autonome d’Alger et la Fédération de France), qui se sont constitués respectivement les 11 et 25 juillet 1962.
Profondément affecté par les confrontations sanglantes qui se produisent les 3, 4 et 5 septembre 1962, Ben Khedda se retire discrètement de la vie publique
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90 % de Militaires FSNA - 10% Militaires FSE ( désignés ci dessus dans le message par l'administration - cadres européens d'unités de la force locale
Une réponse du Ministère " Les services accomplis dans la situation que vous décrivez ne relèvent pas de dispositions spéciales autre que celles applicables, a tous les services effectués en Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 3 juillet 1962"
Alors, pourquoi les camarades militaires FSE de la 446 UFO ont eu droit a une reconnaissance le 14 juillet 1962 ?
Copie extraite d'un message Web ""Une note 824 CSFA/EMI/ORG prévoyait expressément la désignation d’office des cadres européens militaires Français pour encadrer les musulmans dans les Forces locales. ""
"Extrait du message reçu de l'historien Guy Pervillé le 23 mars2013". " j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans les unités( Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages.
A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence."
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manifeste des 521 - guerre d'algerie jour par jour
....Aprés avoir lu cet article de 2002 sur le web, et avoir constater, que, pas un mot ne figure sur le rôle de l'Armée, pendant la période transitoire, du 19 mars au 1er juillet 1962, et sur le rôle de l'armée pour la constitution de la force locale de l'ordre Algérienne, avant et après le 19 mars 1962, je me permets de vous signaler, qu'une longue liste de signataires de militaires, arrêtée au lundi 18 mars 2002 y est inscrite.
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Le 19 juin 1995 ......Monsieur Philippe Mestre, Ministre des anciens combattants et victimes de guerre a bien reçu la lettre par laquelle vous vous plaignez, notamment du fait que les services que vous avez effectués en Algérie après le 19 mars 1962 ne soient pas mentionnés sur votre livret militaire le 19 juin 1995
« En effet, ne figurent sur ses documents que les dates d’entrée et de fin de service, avec mention succincte des unités dans lesquelles vous avez servis
Toutefois à toutes fin utiles je vous confirme que vous avez bien été affectés à la 434ème unité de force de l’ordre du 18/03/1962 au 30/06/1962»
Me voici en photo a gauche et avec la moustache a Guyotville en juin 1962 a l'écart de la baignade.
15 Militaires FSE de la 434 UFL-UFO "en quartier libre "
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Par l' Union Nationale des Combattants le 9 février 2006, je recevais cette réponse !
« En l’absence d’éléments plus précis je pense qu’il faut vous référer au relevé de vos états de service » - Il n'y a rien !
Mais le 20 octobre 2019 dans le journal de l'UNC, un article m'a sauté aux yeux, dans la Voix du Combattant de l'Union Nationnale des Combattants de juillet N° 1846 page 36 - 57 ans après, un témoignage d'un camarade FSE maintenant DCD ancien du 2ème R.I et de la 467 UFO est enfin transcrit. Cela doit correspondre a
Il est vrai que dans le Journal de la FNACA, l’Ancien d’Algérie N° 264 du 1/01/1996 rendait compte d'une Réunion Limousin -Cantal ayant eu lieu le 8 Octobre1995 a Dournazac.
Le compte rendu mentionné qu'au cours de cette réunion, dans un exposé Libre élaboré par J P G (Haute Vienne) dont le sujet portait sur les harkis-
""- il est écrit, (au 3ème paragraphe) au sujet "de la force militaire. Les Accords d’Evian prévoient - L’armée française restera dans son cantonnement à l’écart des problèmes de l’Algérie
- Une force locale de 40 000 hommes armés par la France et composés de soldats d’origine algérienne assurera l’ordre public."" ????
Aucun doute, les militaires métropolitains du contingent mutés dans les 114 unités de la forces locale algérienne, sans leurs demander leurs avis, étaient passés sous silence.
" Pourquoi en parler, cela n'interresse personne"
Il est évident que comme personne voulait en parler, personne n'était interessé.
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Et , sur l'autre site Yvon Priou, +66 414 visiteurs +190 514 pages vues
174 119 visiteurs ont appris, et, d'autres vont encore savoir aussi ? "Nos Cent jours en Force locale !
Copie ci-dessous extraite sur le Web le 9 decembre 2015, qui coincite les (19 force locale) écrits sur ce livre
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‘‘Un peuple qui n’a plus de mémoire n’a pas d’avenir’’
Photo capturée sur une vidéo de diaporamas, envoyée par CCI "Guerre d'Algérie en images" ou on peut se rendre compte du nombre de témoins du monde entier, présents ce jour là a Evian pour la signature des Accords d'Evian, et dont il a fallu attendre 2013 pour commémorer officielement cet événement
http://www.ldh.toulon.net/
Heureusement le 14 juillet 1962, les responsables d'un régiment, le 13 R.A, a l'issue d'une prise d'armes, avaient tenu a témoigner leurs reconnaissance aux militaires Français de souche européenne (FSE) de la 446 UFL de retour parmi eux
Merci a notre ami Bernard Landry ancien FSE de la 446 UFL pour l'envoie de ce document explicite.
Tout nos camarades du mantien de l'ordre en Algérie n'ont pas cette chance de revenir saint et sauve en particulier le Leutenant-Colonel André Mariot de Buxerolles dans la Vienne
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4 000 Soldats Français Métropolitains Sacrifiés dans la Force Locale Algérienne !
Ou, peu-être moins ? rien de sérieux n'a été transcrit par des chiffres
Tableau visible a la page 76 dans le livre de Maurice Faivre " les Archives Inédites de la politique Algériennes 1958-1962"
Tableau concernant les 114 Unités de la Force locale où figurent plusieurs erreurs où omissions malheureuses, ou volontaires ?
51 ans aprés, nous remercions chaleureusement la personne qui nous a fait parvenir un message (copie extraite de celui-ci)
" - A la mi-mars 1962, je fus convoqué - et transporté par hélicoptère luxe rare et par conséquent inquiétant - au P.C. du bataillon. Le capitaine pilote de l'hélicoptère me fit entendre par son interphone au cours du vol qu'une mauvaise nouvelle m'attendait à l'arrivée. En effet, à peine débarqué, mon patron m'informait que le colonel commandant le régiment, ayant reçu mission de mettre sur pied deux unités élémentaires regroupant l'ensemble des personnels appelés F.S.N.A. du régiment, avait décidé de me confier le commandement d'une de ces compagnies."
- "Presse et radio avaient déjà parlé de ce projet et il nous avait paru plus que probable que ces unités, entre les mains de "l'exécutif provisoire" - à la tête duquel avait été mis un FLN notoire que l'on venait de sortir de prison pour cela - seraient immanquablement appelées à faire tampon entre les deux communautés qui s'affrontaient quotidiennement et donc à se trouver confronter à des situations dramatiques."
"En effet, la note de service fixant les modalités de mise sur pied et d'emploi des UFL prévoyait, pour un effectif total de 202 personnes, seulement 2 officiers, 6 sous-officiers et 17 hommes du rang FSE, tout le reste de l'effectif, soit 1 officier, 16 sous-officiers et 177 hommes du rang, étant réalisé en regroupant l'ensemble des appelés FSNA du bataillon. J'obtins à la fois de conserver la quasi-totalité de mes anciens cadres et de porter à 52 - soit pratiquement deux sections de combat - le nombre d'appelé FSE. Ceux-ci seront, pendant les trois mois qui vont suivre, les seuls personnels armés et assureront la sécurité de mon cantonnement."
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<<<<Conformément à ta proposition, je t’adresse mes souvenirs d’Algérie en me disant que tu sauras mieux « placer » ce texte à la fois sur UFL 480 (pour les copains), mais aussi pour l’ensemble des UFL..
Secteur d’Orléansville 18eme RA : Les « batteries » sont réparties dans bien des bleds du secteur. Avec ma vieille carte Michelin de l’époque N° 172 (1958) et ma vieille mémoire, je peux citer : Ténès (Montenotte), El Marsa, le Guelta, Paul Robert (le PC), Cavaignac, Flatters, Hanoteau, Chassériau, Rabelais (mon UFL), Fromentin, Oued- Fodda, Cavaignac, Renault et enfin Warnier dernière base du régiment (terrain le l’A.L.A.T , Aviation légère de l’armée de terre) avant le rapatriement.
Avril 1962 : Sur ordre, je quitte Hanoteau (B2) avec quelques autres, direction Rabelais.
Une ancienne ferme viticole désaffectée suite au tremblement de terre dit d’Orléansville, mais qui pour être utilisée par l’armée malgré les nombreuses lézardes convenait apparemment très bien (louée au ministère des armées ou offerte gratuitement par les colons après dédommagement des assurances ? : nul ne sait !!!.)
Des bidasses algériens de souche arrivent de partout, ceux qu’on désigne par le titre évocateur de FSNA (Français de souche Nord Africaine). Ils seront logés dans les anciennes écuries et autres remises à bestiaux barbouillées à la chaux !! . L’encadrement sauf quelques sous officiers et quelques brigadiers sont tous comme moi des FSE (Français de souche), mieux logés dans les habitats des colons ou de leurs personnels.
Qu’est ce qu’on fout là ?? , mais pourquoi avoir été nommé dans cette unité dont la mixité me laisse rêveur ?? On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, juste que cette « force locale » est un élément « Tampon entre les populations » et ce qu’on croit entre les populations et le FLN. Erreur, erreur grotesque d’appréciation par manque délibéré d’infos!!
Avec le recul je réalise que nous aurions pu les FSE « cadres » être égorgés sans pouvoir nous défendre, ne serait-ce que la nuit. Quant à la journée et dans le bled, avons eu des missions ridicules mais dangereuses en attendant notre départ pour Alger. Pourquoi ai-je été choisi (je me doute et le dirai plus loin) pour une mission débile. Envoyé dans une zone abandonnée par l’armée, un coin paumé à 60 K/m de Rabelais dans une vallée reculée avec une seule jeep composée de : le chauffeur et son PA, un civil que je ne connais pas, il est « pied noir ? » Berbère ? infiltré du FLN ? je ne saurai jamais !! Il est détaché de la SAS (section administrative spécialisée), une sorte d’administration pseudo militaire! Le troisième, c’est moi avec mon PM (mat 49). Notre mission : accompagner le civil de la SAS porteur d’argent pour quelques civils du douar (dont je n’ai pas retenu le nom) de quelques « prestations sociales ??? ». Cet argument me rassure un peu, mais nous sommes tellement « esseulés, perdus, vulnérables» tous les trois que la trouille m’envahit surtout à l’approche d’un village accroché au coteau, quand je vois des hommes en armes se disperser et se « planquer » à notre approche. Le FLN bien sûr !! Notre véhicule s’arrête au milieu du bled, le « trésorier » qui connait les lieux nous quitte. Me voilà (nous voilà le chauffeur et moi) à la merci de n’importe quel excité soucieux de se venger ou comme certains jouant les braves de dernière minute. J’opte donc pour l’attitude du « résigné » et je balance mon PM dans le dos et sort mon appareil photo (Foca sport 1 B). Bien m’en a pris, les enfants sont arrivés et signe de détente absolue, deux verres de thé à la menthe nous sont offerts. La peur s’en va, pas la méfiance !!! Retour sans problème……ouf !!
Je sais pourquoi le Lieutenant CHINCHON (fort sympa), il sera nommé Capitaine peu après, m’a désigné pour cette virée au fond du djebel.
La discipline, difficile à obtenir avec « la troupe », le capitaine décide de procéder à ce que les soldats connaissent bien comme étant une connerie, il s’agit de la revue de casernement. Malgré quelques propos confus (ça grogne) et un rangement quelque peu « bordélique » ça se passe à peu près bien, sauf qu’à un moment, s’opposant au pitaine un gars sort un couteau. Ma réaction est immédiate, ridicule dans le contexte, mais elle est le résultat de ma tension intérieure (les nerfs à fleur de peau) qui ne faiblit pas. Je fais usage d’une portion de prise de judo (clé de coude) et je l’immobilise. Avec des copains on transporte le gaillard à la cave à vin qui dispose d’une dizaine de cuves en béton énormes et lâchons le gars dans une des cuves (toutes vides évidemment) qui nous sert de prison improvisée. Pendant le trajet le type m’annonce que : je ne reverrai pas Marseille !!
Fort heureusement des copains du taulard on ouvert la trappe et il a déserté. Notre course poursuite avec les gendarmes et leur chien s’est interrompue, le chien ayant perdu sa trace.
Je réalise mon erreur, d’autant qu’à partir de ce jour je suis devenu un peu « l’homme de confiance » du capitaine, dont la mission citée plus haut.
Par une chaleur épouvantable nous embarquons pour Alger, qui n’a pas bonne réputation, l’OAS frappant sans cesse et sur des cibles essentiellement musulmanes (Arabes et Berbères confondus), mais aussi administrative (La Mairie). La traversée d’Alger se fait au ralenti dans une pagaille de foule et de véhicules qui m’impressionne compte tenu du contexte, les Algérois ont donc pris l’habitude de mépriser les risques des confrontations (comme nous aujourd’hui ici en France, alors que les agressions se succèdent tous les jours, les gens circulent comme si de rien n’était).
Bref, nous voilà sur les hauteurs de la ville, au dessus de Bab el Oued, vers la basilique Notre Dame d’Afrique, Qui a été depuis (ce qui est étonnant) rénovée !!
Installés dans une école désaffectée, nous prenons rapidement nos marques à la fois de confort et de protection (depuis le toit terrasse on a une belle vue sur la ville basse et le cimetière). Je deviens chef de section, par la grâce d’une permission de longue durée accordée à mon chef de section un S/Lieut Polytechnicien dont j’ai oublié le nom.
Les patrouilles dans le quartier et aussi à Bab el Oued s’enchainent sans problème pour moi, les gars de la section étant assez disciplinés ! Il faut dire que dès notre arrivée sur place ,j’ai discuté un moment avec eux (dont un surtout qui me servait d’interprète ) pour leur dire que j’avais compris depuis longtemps que l’Algérie allait vers son indépendance et qu’en cas d’accrochage avec l’OAS je serais peut-être le premier à tirer. Sans entrer dans la complexité de « l’Algérie Française » mon souci étant comme toujours de défendre ma peau suivant l’adage : c’est lui ou moi !
Ca n’a pas été la même chose pour un copain (son nom ?) qui en patrouille a été pris avec son groupe, sous un feu nourri de l’OAS pendant une bonne heure.
Il n’a été sorti de là que par l’intervention des blindés des gardes mobiles.
Alors que je suis en mission de « schouff » à la limite des habitations sur les hauteurs d’Alger, une autre section vient prendre la relève. A sa tête un sergent (ancien harki) BEN SEDIK. Je lui passe les consignes. Nous n’avions pas fait 50 M que deux coups de feu claquent, Ben Sedik s’écroule il est touché au ventre par son premier « voltigeur » en qui il avait toute confiance puisqu’il lui avait laissé son PM. Un voiture a déboulé on ne sait d’où avec, au volant un civil qui a embarqué le blessé ……………on ne l’a jamais revu !!! Probablement une des victimes du grand massacre des harkis par l’ALN.
Comme d’autres cadres de notre UFL j’ai eu aussi pour mission de déménager des pieds noirs de Bab el Oued. Quelle tension !! Les Algériens du quartier nous regardent avec des yeux de haine, de dégout et de défiance. Pour ce genre de mission évidemment nous ne sommes que des FSE : un chauffeur de la jeep et moi. Ma surprise est à son comble lorsque je monte dans l’appartement du « déménageant » et qui me dit : on ne va pas faire le trajet (un camion plein attend sur la rue) sans prendre « ce qu’il faut » !! C’est alors qu’il ouvre un placard et que je découvre une rangée impressionnante d’armes de toutes sortes. Il en saisit une plus un révolver et nous voilà partis. Autant que je me souvienne, nous avons escorté le camion jusqu’en dehors du quartier « Arabe ». Avec une telle « artillerie », on comprend que le conflit ne pouvait s’arrêter et encore moins espérer « le vivre ensemble » !! C’est foutu depuis longtemps on le sait, mais on le vit avec ces explosions juste derrière nous, comme pour nous dire (vous ne l’avez pas vu venir celle là), ces coups de feux de ci de là, ces civils qui fuient comme à la débâcle, préférant la valise (même réduite pour certains) au cercueil annoncé ! Tout cela est d’une confusion ahurissante, dans un climat d’épouvante, de défiance tous azimuts, de pagaille, de précipitation et bien sûr de larmes que les petites gens, loin d’être des colons ou des combattants OAS versent le plus sincèrement du monde. Comment ne pas comprendre une grand-mère ou un simple ouvrier qui ayant tissé pendant des années des liens forts avec les Algériens se trouvent poussés sur un bateau vers un destin plus que sombre. NON ! tous les Pieds noirs n’ont pas été des saboteurs, tout comme les Algérois n’ont pas été des sauvages du FLN ! Depuis, j’ai compris après avoir étudié l’Islam que la notion de pillage et de « « razzia » sur les biens des mécréants, faisait partie d’un mot d’ordre du FLN ………….les Civils d’ Oran ont payé cher cette directive !!
Une autre mission (j’ose dire de merde !!) qui a consisté à m’envoyer SEUL dans une voiture civile avec au volant un civil Musulman, dans un quartier douteux au dessus du cimetière St Eugène je crois, pour aider le FLN à dégager des blessés de leur rang après un accrochage avec des bérets noirs du secteur. Je suis là en tampon, offrant « mes services » à ceux qui pendant des années ont lutté contre des petits soldats comme moi, ces appelés du contingent dont près de 30000 ont laissé leur vie et ceux qui sont rentrés, une bonne partie de leur jeunesse et pour certains un traumatisme INDELEBILE.
Bref des voitures embarquent les blessés et mon chauffeur me ramène. Sur le chemin on est arrêté par une sorte de barrage de l’armée Française. S’approche de nous un de ces braves bidasses de base (il est seul )qui me voyant avec un PM en main, seul dans une voiture civile, change de mine en un instant ! Très vite je lui dis : ne t’inquiète pas je suis de la force locale (il ne sait probablement pas ce que c’est !!) en mission « secrète ».
Cet adjectif « à la James Bond » lui suffit dans le merdier du moment ! Et puis le « allez roulez » qu’il lâche doit le soulager, moi aussi !! Mon chauffeur me débarque à mon cantonnement. Ouf ! Encore un truc de passé.
On va vers le référendum, nos gars sont fiévreux, mais globalement ça va, sauf qu’un événement médical s’abat sur pratiquement tous les Sous/off. Tous, bien contents de retrouver dans nos locaux « une eau de ville au robinet » en ont fait un usage normal en la buvant. Mal nous en a pris puisque quasiment tous on a « ramassé » une dysenterie amibienne carabinée……….bonjour le folklore autour du WC des instituteurs qui nous étaient réservé. La suite dans un autre message>>>
PJ : une photo du seul bain de mer pris vers Le Guelta je crois, lors de la seule virée des S/Off depuis Rabelais.
De gauche à droite : JULIEN (le Breton) MASSARO et moi !
Roger Vuillez (moi)devant le jardinet de l’UFL 480 à Rabelais.
Un reste bien venu de géraniums des anciens occupants .
Pour les copains (ceux qui veulent bien me reconnaitre).
Encore MERCI ROGER
Copies extraite de deux autres messages
""Une note 824 CSFA/EMI/ORG prévoyait expressément la désignation d’office des cadres européens militaires Français pour encadrer les musulmans dans les Forces locales. ""
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Les images ci-dessous viennent du documentaire La guerre d'Algérie de Peter Batty, 1984. Documentaire couleur d'un ancien envoyé de la BBC pendant la guerre. Diffusé par la chaîne britanique Channel 4 en septembre 1984, il faudra attendre 1990 pour être programmé sur FR3, une chaîne du service public en France
Capturées sur You Tube - La guerre d'Algérie 5- La valise où le cerceuil mais ou le mot Force Locale n'est jamais prononcée ?
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C'était aprés le cessez le feu du 19 mars 1962.................
Beaucoup de militaires FSE - Anciens Combattants n'ont pas su que nous avions été "sacrifiés"
Et, pourtant il y a eu des photos.! ou, il est bien écrit ......Force Locale a certains endroits, il était même écrit Mort a la Force Locale ! comme le témoigne ces images
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Les appelés en Algérie et le putsch d’avril 1961
article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > face à la guerre
date de publication : mardi 12 avril 2011
LDH; Section de Toulon de la LDH
Le lien ne fonctionne plus, pour aller sur un site sur ce sujet, je vais faire Copié-Collé de cet autre site
Alger, fin mars 1962, l’OAS fait la guerre à l’armée française
Article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > jours de guerre date de publication : jeudi 7 avril 2011
Dans un article de l’édition du 25 mars 1972 du journal Le Monde [1], Jean Lacouture rapporte que le 22 mars 1962, un responsable du service d’ordre à Alger avait montré à Alain Jacob, envoyé spécial du Monde à Alger, « un tract qui lui avait paru invraisemblable [...] : les chefs de l’OAS y proclamaient que les forces françaises devaient dorénavant être considérées comme des troupes étrangères d’occupation... »
C’est bien ainsi que les chefs de l’OAS ont réagi au cessez-le-feu du 19 mars 1962 : en mettant en oeuvre l’instruction 29, la feuille de route que le général Salan, chef suprême de l’OAS, avait rendu publique le 23 février 1962 et qui devait empêcher « l’abandon de l’Algérie française ».
Dans cette instruction, Salan avait donné l’ordre d’« ouvrir systématiquement le feu sur les unités de gendarmerie mobile et de CRS ». En ce qui concerne les autres forces de maintien de l’ordre, il leur accorde un délai pour rallier l’OAS. Au lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu conclu à Evian entre le gouvernement français et le GPRA, estimant que ce délai est écoulé, il déclare que les officiers, sous-officiers et soldats qui ne l’ont pas ralliée seront « considérés comme des troupes étrangères d’occupation ». En fait, depuis l’échec du putsch d’avril 1961, l’OAS considérait les militaires du contingent comme des adversaires de sa cause – un tract daté de la fin de l’année 1961 en témoigne.
Le 19 mars, dans l’une de ces émissions-pirates dont l’organisation clandestine qu’il dirige est coutumière, Salan donne « ordre de commencer immédiatement les opérations de harcèlement dans les villes des forces ennemies » [2].
« Je donne l’ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d’Algérie. Je donne l’ordre à nos camarades des Forces Armées, Musulmans et Européens, de nous rejoindre dans l’intérieur de ce pays qu’il leur appartiendra de rendre immédiatement à la seule souveraineté légitime ; celle de la France. [3] »
Yves Courrière précise que « le 20 mars ceux qui n’avaient pas entendu la déclaration de guerre de Salan en prirent connaissance par tracts ou de bouche à oreille. [4] » Il poursuit : « le lendemain du cessez-le-feu l’O.A.S. adressa un “ultimatum” aux forces de l’ordre. C’est le secteur Orléans-Marine — commandé par l’ex-sous-préfet Jacques Achard — qui le rendit public sous le tract n° 35 C.E.I./12/0.A.P.P./X.I. L’O.A.S. adorait ces sigles mystérieux qui donnaient à la moindre de ses déclarations l’apparence sérieuse d’une note d’Etat-Major. [5] »
Et Yves Courrière cite le texte du tract reproduit ci-dessous :
Voici la transcription de ce véritable appel à l’insurrection armée pour empêcher l’application des accords d’Evian :
On connaît la suite : le 22 mars au soir, des commandos de l’OAS attaquent une patrouille de la gendarmerie mobile qui sortait du tunnel des facultés – bilan : 18 gendarmes tués. Le lendemain ils ouvrent le feu sur un véhicule de transport de troupes tuant 7 soldats appelés du contingent : Roger Oudin, Robert Nogrette, Jean Grasset, Philippe François, Daniel Doutre, Messaoud Secuh et Saïd Belmiloud, tous 2ème classe [6].
« Il faut aller plus loin : en une manifestation de masse pacifique et unanime, tous les habitants de Maison-Carrée, de Hussein-Dey et d’El-Biar rejoindront, ceux du centre pour gagner ensemble et en cortège, drapeaux en tête, sans aucune arme, sans cri, par les grandes artères, le périmètre du bouclage de Bab-el-Oued.
« Non, les Algérois ne laisseront pas mourir de faim les enfants de Bab-el-Oued. Ils s’opposeront jusqu’au bout à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste.
« Il va de soi que la grève sera générale à partir de 14 heures.
« Faites pavoiser. [7] »
La Force locale de l’ordre Algérienne
Un ancien Combattant, militaire du contingent de 2ème Classe
Détaché pour une incroyable mission, au service de la Nation Française
Dans la 434ème (union des forces locales) 434ème U.F.L a Tkout
puis dans la 434ème U.F.O (Unité de force de l'ordre) a Guyotville en 1962
Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut créé à Challain en France
Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour la France
Et sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962
Cela devint par la suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962
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* des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961
Voir sur le site - journal officiel du 1er décembre 1961
*² F.L.N. Front de libération Nationale
*****
Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition
Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens
Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.
Décret 62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962
Contrairement à Michel Debré, qui, avec le gouvernement,
En France, le 12 Avril 1962, était démissionnaire
Nous, Européens, Militaires du contingent,
Il n’y a pas eu d’objection à faire
***
***
En Algérie, pendant cette période il fallait se taire
Plaire, et être continuellement exemplaire
Malgré notre situation toujours précaire
Nous étions, que de simples MILITAIRES
Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.
Nous n’étions pas « des mercenaires ! »
Et après avoir serrés la main le 19 Mars 1962,à quelques-uns de nos adversaires
Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueille » au poste, « un émissaire »
Nous devions représenter correctement notre NATION, « sous la bénédiction »,
De l’armée nationale de libération (A.L.N*) « SANS MEDIATISATION »
Pour servir notre patrie, la France, comme cela avait été décidé
A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités
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Un autre son ce cloche (qui en dit long)
<<<< Je suis pour une fois volontaire, sans guillemets, pour une tâche qui me semble intéressante, plutôt que de moisir dans un camp. Il s'agit de la
constitution, selon les termes des Accords d'Evian, d'une "Unité de Force Locale" transitoire entre l'Armée Française et l'A.L.N. : Cette U.F.L. est
composée d'office par les jeunes appelés musulmans encore dans l'armée française, et en principe encadrés par des volontaires de l'A.L.N.
et de notre armée.
En pratique, elle ne sera encadrée que par l'A.L.N. (et donc vite intégrée à celle-ci) car...il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de
« volontaires français » (et quelques observateurs, de métier, nommés).
C'est exactement ce que me dit le Capitaine qui m'a convoqué, après que, suite à la lecture de cet appel au volontariat je me sois
réglementairement avancé d'un pas pour signifier ma candidature, à l'énorme stupéfaction de tous. Le capitaine est fou de rage : "Il ne sera
pas dit que mon unité sera la seule à se déshonorer du fait de votre candidature. Vous la retirez immédiatement, c'est un ordre". J'essaie de
faire valoir que j'ai, comme tous les sous-officiers de l'armée française, entendu cet appel au volontariat, qui émane d'autorités supérieures
explicites.
"C'est exact, mon petit, mais il y a l'esprit et la lettre. A la lettre, d'après ces fichus accords d'Evian, nous sommes obligés de diffuser cet
appel. En fait, sauf cas très particuliers, nous sommes tous, des généraux aux capitaines, contre la réalisation de cette U.F.L., qui n'est qu'un "truc"
pour nous débarrasser des musulmans du contingent, avant qu'ils ne désertent en masse : le phénomène prend tellement d'ampleur depuis
quelques mois qu'il inquiète même le F.L.N.. Alors on lui "refile le paquet"...et vous n'y avez pas votre place. De toute façon, si vous
mainteniez votre candidature, j'ai bien des moyens de vous en empêcher, ne serait-ce que de vous faire envoyer très vite en hôpital psychiatrique,
pour troubles mentaux.">>
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Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens
Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien
Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences
Avec le rassemblement de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances
Au milieu de ce djebel des Aurès, à T’Kout entre Arris et Biskra
Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas
Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement Provisoire Algérien
Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*, anciens prisonniers
Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien
Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré
Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger
Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient
Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération
Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification
Personne aussi n’avait songé, ensuite à nous rapatrier ( erreur,? reconnue le 4 octobre 2012
voir Alerte « Zoulou » dans la Revue Historique de l'Armée N° 268 PLan Carrousel
Septembre 2012 ( Merci Soraya Laribi )
De T’kout, pour nous protéger, pendant cette période troublée
Comme cela a été fait, avec des avions de l’armée
Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »
Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient bien eu le temps de choisir
En prenant l’argent du licenciement de l’armée, et de déguerpir
Car dans l’armée Française les harkis étaient aussi, déjà bien payés
Et avec le F.L.N, tous, un jour ils avaient bien dû collaborer ?
http://www.afrik.com/article26785.html
De temps en temps, on parle de la guerre l’Algérie et de la… torture
Moi, je suis sûr, que pour "nous" en (force locale) il y eu… la « censure »
Nous, les Militaires Français européens du contingent, qui étaient détachés
Dans cette troublante période transitoire, personne n’en a parlé* ?
* Sauf - nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)
* depuis le 19 Mars 2007, - le Journal Centre Presse de la Vienne
* Un ancien FSE de la force locale Algérienne dans un livre en 2010
- Sur Internet "Des Vies et des Guerres 1946-1962"
et maintenant septembre 2012 R H A Plan Carrousel
"Extrait du message reçu de l'historien Guy Pervillé le 23 mars2013". " j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans les unités( Unités de la Force locale Algérienne)et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages. A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence." - Pourquoi ?
Source - l’Histoire N°140 - Entretien avec le Colonel Aziz Méliani Officier de l’armée française en Algérie 1959-1962 L’ancien Colonel Azziz Méliani qui a été Maire adjoint de Strabourg
( copie ) « J’ai choisi
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On apprend aussi qu'au 1er de Mai 1962
Copie-copier Internet
Transmission un message NR 1458/60 Secret Urgent
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Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès
À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse
Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées
Et où un Nord Atlas s’était aussi écrasé, j’ai eu, tout le loisir de contempler
Pendant quelques merveilleux instants, la vallée sur Tifelfel.
En Jeep, avec le chauffeur M…..et le Capitaine Goetz au milieu de ce djebel
Au cours d’une (randonnée) pendant quelques secondes, il m’est venu en mémoire
Tous ceux, qui, sur ce lieu de combat mémorable,
avaient laissé leur vie, pour un moment d’histoire
et pour les survivants, des souvenirs inoubliables
En fin de journée, en bas du village, sans aucune protection,
Des véritables parties de football, étaient organisées,
Par les militaires européens pour ceux qui voulaient y participés.
En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation
Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de Tunis
Et, deux 2ème Classes, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis
Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962 un briefing à 4 improvisé !
Suite à une grève au rassemblement, que les militaires musulmans avaient décrétée
Nous devions prendre une position irréprochable et exemplaire
Dans la discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.
« Pour contestation et non- respect de la discipline militaire »
Dix jours de cellule dans la « prison de Tkout » lui furent infligés
Mais pour nous européens, il a fallu se reconvertir en gardiens de prison
A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construits pour une prison
B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie
Pour en même temps, garder toutes les armes de la compagnie,
Celles-ci n’ont pas pût servir, pendant ces dix jours
Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours
Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader
À côté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller
Le 5 juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !
Arrivant des Aurès, Quel fabuleux souvenir encore ! En traversant les villes !
Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale*,
D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
* Il y a eu 114 unités - Arrêté interministériel du 30 Mars 1962
Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux
Pour cela, jusqu’à maintenant, a ce jour je n’ai pas été chanceux
Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie
La presse et la radio, l’avait bien été aussi ?
Heureusement, nous, les appelés du contingent
Maintenus sous les drapeaux et en détachement
Nous, nous ne savions pas que c’était avec des armes substituées
A notre armée, qui avaient servis à l’O À S* pour tuer, a Alger
Nos 15 camarades en mission, sans défense, appelés du contingent
Le 23 Mars 1962 et aussi les nombreux civils innocents
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*O.A.S ; (organisation de l’armée secrète
[3286 militants de (l’OAS) furent condamnés)
Et…… amnistiés ensuite…?
Sauf voir http://www.sfhp.fr/index.php?post/2011/06/04/Notice-biographique-Roger-Gavoury
http://videos.arte.tv/fr/videos/l-oas--6465616.html
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A Issoire en France dans le département 63, de 1957 a 1961,
Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie
- 5000 Elèves, y furent formés, dont certains, venaient de l’ ALN
(- de Lapeyronnie un ancien cadre du centre)
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En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne
Qui avait été plastiqué par l’O.A.S à Guyotville, prés d’Alger
Etait la base du cantonnement de la force locale 434 Algérienne
Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger
Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef
Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz, mon chef
J’étais devenu accompagnateur, d’un vénérable et respectable conducteur
La jeep roulait trop vite pour rattraper le retard pris à la recherche du chauffeur
Je n’arrivais pas, dans les virages à bien me tenir
Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir
Je n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage
De la Méditerranée ( La Grande bleue) et ses beaux rivages
A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage
Personne nous aurait retrouvés, pour nous rendre un dernier hommage
Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage
Où avaient été réunis en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages
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.Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.
Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009
Autre photo de ce livre concernant la prise du pouvoir de l'exécutif provisoire Algérien
Président de l'Exécutif provisoire Algérien
-Adhéramane Farés [journal officiel du 7 avril 1962
Composition de l'Exécutif provisoire
Président : Abderrahmane Farès, notaire.
Vice-président : Roger Roth, avoué.
Délégué aux affaires Générales : Chawki Mostefai, docteur en ophtalmologie, représentant le GPRA.
Délégué aux affaires économiques : Belaid Abdesslam, étudiant, représentant le GPRA.
Délégué à l’agriculture : M’hamed Cheikh, agriculteur et éleveur.
Délégué aux affaires financières : Jean Mannoni, docteur en médecine.
Délégué aux affaires administratives : Abderrazak Chentouf, avocat représentant le GPRA.
Délégué à l’ordre public : Abdelkader El Hassar, avocat. (force locale)
Délégué aux affaires sociales Hamidou Boumediène, docteur en radiologie représentant le GPRA.
Délégué aux travaux publics : Charles Koenig, professeur de CEG.
Délégué aux affaires culturelles : El Hadj Bayoud Brahim, chef religieux du Mzab.
Délégué aux postes : Mohammed Benteftifa, pharmacien, représentant du GPRA.
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Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances
Car, j’ai connu presque toutes les séquences
Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque j’étais souffrant
Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants
De tout « ces événements d’Algérie »
Qui m’ont poursuivi toute ma vie !
Car en Algérie, après huit ans de guerre
Qui, pour beaucoup, fut « meurtrière »
Sur cette terre Française, qui nous devenez étrangère
- sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,
À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?
- et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !
En patrouille, pour des séances « photo »
Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas cocorico
- en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,
Après le 19 mars 1962, les fellagas de retour du djebel.
Planton, « - j’ai accueilli du 15 avril 1962 au 3 juin 1962 !
À Tkout dans les Aurès, tout les matin, un Lt de Tunis de l’A.L.N.
- et j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962
Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »
2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*
« Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »
Avec un camarade, nous avons été accueili par un détachement de l’A.L.N
Qui nous ont présenté les armes à Guyotville, en ville, le 10 juin 1962
Lors d’une mission, à l’infirmerie provisoire de l’A.L.N.
Avec le brassard de la Croix Rouge, en ce printemps de 1962
Et reçu, ce même jour ensuite, par des responsables de l’A.L.N* »
*Armée de Libération Nationale
11 juin 2012 Interview du ministre de l'Information du GPRA du 11 juin 1962 :
http://www.ina.fr/video/CAF89039174/interview-de-monsieur-yazid.fr.html
« - et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,
Avec J…* le chauffeur aussi de la Vienne, le 1er juillet
Et le Capitaine* G…dans la jeep de notre armée,
Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »
*F.S.E. Français de souche européenne
Merci aux amis des Ex-forces locales pour ces photos
photo de civils et de militaires FSNA de la 413 UFL le jour du référendum du 1er juillet 1962
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Il fallait aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu l’on fait ?
Ce jour-là, au cantonnement en Algérie, « nous étions tous consignés ! »
Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !
Par les parlementaires, à l’unanimité cela fut décidé !
Le 18 octobre 1999, la loi - n 99-882 était promulguée
Et toute cette période transitoire est occultée ?
En temps de Guerre … ! Encore… ? C’était *…!
Malgré mes démarches répétées, aux plus hautes autorités
Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**
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* - . La Loi 99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie
du 1/ 11/ 1954 au 2/ 07/ 1962 fut décidé par le parlement Français
modifiant, « la loi 74 - 1117, opérations de maintien de l’ordre » ..-,« en Guerre »,
- sans modifier les dates !.
** « La Guerre en Algérie ne concernant, que la période du 01/11/1954 au 19/03/1962, »
(Ensuite pour certains,c’était presque la même chose, mais, c’était du maintien de l’ordre?)
Car, il est à signaler «Que l’intelligence avec l’ennemi et la collaboration sont, en temps de guerres
considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »
Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le Livre de Vitalis Cros ;
Presses de la Cité Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009
ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet,
est photographié à Rocher Noir, devant des journalistes du monde entier
et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait,
début Avril 1962, à côté du drapeau français
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Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !
Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?
Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,
En 1962 en Algérie, militaires, et tous anciens combattants
Détachés pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes
Il fallait, pour notre « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne
Pour rétablir une vérité…, quoiqu’il advienne.
En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne
Afin que, nos petits - enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes
Au lycée et au collège aussi, ils apprennent et plus tard, se souviennent.
« Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » -
- De Ségolène Royal Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne a la Roseraie de Poitiers en 2007»
Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,
Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.
Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,
Habitent dans 15 départements de France, différents
Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)
Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur
Et avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !
Il est vrai que tous les médias, dans tous les bulletins d’informations
Et toutes les heures, sur toutes les radios, annonçaient notre disparition, en désertions!
Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants, que j’ai approché
Depuis 1992, eux aussi, autrement, heureusement, peuvent toujours témoigner.
Incroyable ! Et Inoubliable !
Le souvenir, pour moi, et mon camarade des Deux Sèvres J…C... infirmier
Le respect, que nos anciens adversaires et les infirmières nous avaient témoigné
Eux, qui étaient de l’autre côté, et, nous avaient combattus, dans les Aurès, avant le 19 mars 1962
Avec qui, ensemble, nous prenions le café, à la même table, à Guyotville, le 10 juin 1962 !
Par ces lignes je voulais en être évocateur !
C’est un peu provocateur !
Malgré une tenace rancœur
J’ai toujours voulu être, pour la paix des cœurs
Car je n’ai jamais été un menteur.
C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur
Qui, pour le moment, fait très bien mon bonheur
Pour calmer mon cœur
Le linot le 19 Mars 2004
Modifier le 19 mars 2007 et en 2009
Corrigé le 19/12/2011
Quel gâchis !
Quelle gabegie !
La Guerre d’Algérie !
« ON M’AURAIT MENTI… ? »
« Quiconque écrit l’histoire de son temps
doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit …
et tout ce qu’il n’a pas dit. » Voltaire
« On peut tromper, tout le monde, quelques temps
On peut tromper, tout le temps, quelques-uns uns
On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »
Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre
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- Tifelfel Aurés Algérie Le 5 avril 1962
– L’auteur de ces lignes écrivait
- Ici il y a des précisions sur ce que nous allons faire maintenant. - des cadres resteront ici, qui, avec les musulmans feront de la force locale. Il y aura 25 cadres européens, pour 300 musulmans.
-« Je viens d’apprendre que je reste ici, avec une vingtaine d’européens,
Copie ) HISTORIA magazine supplément au numéro 3 6 9 ( paru en 1974)
Force locale Nos lecteurs nous écrivent……..
J’avais été incorporé directement en Algérie, le 5 janvier 1961. Le lido, un camp d’instruction de la cavalerie, situé à Fort de l’Eau, prés d’Alger, abritait cinq a six mille soldats fraîchement incorporés. Après la période des « classes », j’avais fait un peu de maintien de l’ordre à Alger. Nous avions subi le putsch des généraux sur nos transistors, les paquetages alignés dans la cour. Le Colonel Commandant le camp avait jugé préférable de barrer les trois entrées du camp avec de vieux chars en panne
Muté début Mai, au 2ème régiment de chasseurs d’Afrique, j’avais été versé au 2ème escadron a Sebdou, prés de la frontière marocaine, au sud de Tlemcen. Je conduisais un G.M.C et transportais une vingtaine de soldats du commando 127.Nous attendions les rebelles franchissant le barrage électrifié.
Au mois d’Avril 1962 je partis en permission en France. Aucun rebelle n’avait franchi le barrage depuis huit mois et les derniers « fells » accrochés dans la région, l’avaient été trois mois auparavant. Apres trois semaines passées en France, je regagnais Sebdou. Mes premiers camarades me saluèrent avec une véritable compassion.
J’apprit ainsi, par bribes, ma mutation à la « force locale » Je découvrais ce terme : j’allais découvrir ce qu’il signifié
Je me présentai aux bureaux de la force locale qui étaient installés dans le casernement de mon ancien escadron. Nous avions le même capitaine, le même bureau, les mêmes cuisines et les mêmes radios. Je fus affecté au 2ème peloton et fis mon entrée dans la chambrée.
J’avais a cette époque, 16 Mois d e service militaire, dont 12 à Sebdou. J’étais donc pas un « bleu », Pourtant, j’eus l’impression de rentrer dans une chambrée de bagne.
Et soudain, une frénésie sembla s’emparer d’eux. Les transistors hurlèrent à plein régime, un chant que j’entendis souvent ensuite : l’hymne F.L.N chanté par « Farid el Atrach » , Les arabes tapaient dans leurs mains riaient, exultaient, au comble de l’excitation. J’étais pétrifié. Je rentrais dans une autre pays, salué par un autre hymne
Un visage connu s’avança, l’un de mes camarades du commando, un Charentais, me salua et je revins sur terre. IL était là depuis 15 jours.
J’avais été muté durant ma permission ; Le commandement avait choisi des éléments peu hostiles aux Arabes.
Nous étions dans la force locale pour apporter notre exemple et notre soutien moral à nos frères musulmans
Cette Force locale, fruit des Accords d’Evian avait été formée avec des musulmans servant dans l’armé Française l’encadrement était mixte et chaque peloton avait un ou deux 2ème classe. Notre escadron avait 3 pelotons de 90 hommes et cinq Français dans ces trois pelotons. Je fus atterré. Le repas du soir m’apporta un peu de réconfort. nos camarades des cuisines confectionnaient une gamelle pour les 5 Français avec parfois du cochon et toujours du vin. Je fis connaissance avec mes quatre camarades, ou plutôt je les retrouvais car ils étaient tous issus du même commando 127
La faveur de nous réunir pour les repas nous fut retirée deux jours plus tard ; Les musulmans s’étaient plaints de nos réunions de « comploteurs » .L’Adjudant de quartier, arabe également, vint nous prévenir que nous déjeunerions dorénavant dans nos chambres, avec les autres. Cela nous supprimait nos réunions, le cochon, le vin .Nous étions complètement isolés. Ce fut le désespoir dans notre petit groupe. Le lendemain soir ce fut l’explosion. Nous avions décidé de solliciter du Capitaine, la faveur de nous réunir entre Français afin de partager les colis envoyés par nos familles. Le seul gradé du groupe se chargea de la démarche. Nous avions profité de la promenade du soir que les principaux officiers et sous officiers faisaient ensemble dans la cour, pour présenter notre requête ; Très vite nous avons compris qu’elle n’éveillait qu’un mince intérêt .Au comble de l’énervement, je me suis précipité vers le groupe.
Je m’adressai au capitaine qui me connaissait ; - je n’ai pas demandé cette affectation ! Je ne les considère pas comme mes frères ! je n’en est rien a faire de la force locale !
Dés les premiers mots, le capitaine, m’arrêta : - puisque vous le prenez sur ce ton, Renaud, je refuse de vous écouter
IL me tourna le dos. Fou de rage, je continuer a lui crier mon désespoir. Le lieutenant R…un arabe, militaire de carrière, me prit le bras et m’entraîna a l’écart : - Qu’est-ce qu’il y a Renaud - Qu’est-ce qui ne va pas ?
J’étais incapable de parler, des larmes me brouillaient les yeux .Et je me dégageai en douceur.
Notre désarroi était total. Nous étions livrés aux ordres d’une armée arable, commandés par des Arables que nous venions de combattre un mois auparavant. Certes, les gradés étaient de bons militaires français Mais tous étaient Arables. Ils étaient contents de leurs dépendances et nous le faisaient sentir.
Au milieu de tout cela un Français pour porter le poste radio et un autre pour le fusil mitrailleur. Ces deux postes sont mal tenus par des musulmans. Nous partions en patrouille, 2 français parmi 80 arables. Notre angoisse était telle que nous étions prêts a frapper, un officier de préférence, afin d’aller en prison.
Le lendemain, un camion G.M.C et une jeep furent affectés au peloton. Je repris le volant et changeai de chambre. Huit jours plus tard, le peloton déménagea pour un poste situé
L’échéance fatidique approchait : le 1er juillet 1962, l’indépendance fut officielle. Nous sentions qu’il allait se passer quelque chose. Les bruits les plus alarmants circulaient ;3 « gus »avaient été égorgés par leurs peloton à EL-Arricha ou ailleurs. Nous étions une quinzaine de Français y compris les gradés, perdus en plein djebel.
Ce qui nous rassurait, c’est que les gradés étaient à la même enseigne que nous.
Effectivement, le 30 juin au soir, un camion du régiment vint nous chercher. Le paquetage fut vite bouclé. Le soupir de soulagement qui souleva nos poitrines à la sortie du camp reste dix ans plus tard, présent à ma mémoire.
L’aventure « Force locale » était terminé
Dans la nuit, le drapeau F.L.N remplaça le tricolore. L’épuration commença aussitôt. Tel sergent assomma un autre sergent farouchement, franço-phile, lui. Depuis six ans, ils mangeaient au mess l’un en face de l’autre. Notre Lieutenant-colonel responsable de l’intendance du régiment voulut récupérer le matériel :Camion, jeep ; radio, chambre froide,, ect . On lui barra l’entrée, baïonnette sur l’estomac.
Cette période reste le plus mauvais souvenir des deux années passées là-bas.
Nous avions été livrés à une force locale préfigurant la nouvelle armée Algérienne.. Pour nous elle l’était déjà. Nous venions de combattre le F.L.N, depuis 16 mois pour ma part. Du jour au lendemain, nous devions le servir,
Nous avions la nette impression d’avoir été livrés aux vaincus comme prisonniers de guerre, nous n’étions pas volontaires. Pour respecter je ne sais quelle clause d’armistice, nous devions servir cette armée au drapeau incertain M.C. R
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Copie)
Livre TEMOIGNAGES F.N.A.C.A
Page 678 l’armée française qui vient de terminer la guerre pour laquelle elle est venue…….. doit, dans des conditions difficiles, servir d’arbitre, dans des unités de la force locale entre les communautés Européennes et Musulmanes
Copie ) Livre TEMOIGNAGES F.N.A.C.A Pierre DAVID …… Loire-Atlantique PAGE 681
…Le 20 Mars , nous apprenions que des classes étaient rapatriées, et, en même temps que nous allions former la nouvelle armée algérienne en devenant la 493ème Unité de
Pour ma part j’ai été libéré le 9 juillet 1962 après 24 mois et 5 jours de service militaire
PAGE 682 683 684 --C’est pourquoi nous prendrons contact avec des gens de l’A.L.N pour nous indiquer mutuellement les emplacements des champs de mines. Page 685 686 …la dernière rencontre a eu lieu quelques jours après début Avril 1962 au cours d’une patrouille de blindés cette fois………….
Historia Magazine
Copie) Supplément au numéro 379 Nos lecteurs écrivent……..
Je voudrais rapporter ici une anecdote assez cocasse qui m'est arrivée en Algérie, alors que j'y effectuais mon service militaire en qualité d'appelé du contingent.
A la suite du cessez-le-feu de mars 1962, mon bataillon (43eB.I.Ma.) a été dissous en mai et j'ai été affecté dans une unité de force locale (422e U.F.O.) alors en- cours de formation à Lannoy, petite agglomération située à
Notre unité de force était composée presque exclusivement de musulmans, chaque section ne comptant que deux, trois, voire un seul Européen.
Le 18 juin 1962, à la suite d'une prise d'armes qui s'était déroulée en présence d'autorités civiles et militaires, un colonel nous annonça qu'il transmettait les pouvoirs à l'autorité civile, c'est-à-dire le préfet, dont nous dépendions maintenant directement.
Le 21 juin, nous partions pour Philippeville, afin d'y assurer le maintien de l'ordre en remplacement" des C.R.S. et gardes mobiles rapatriés et établissions nos quartiers... au théâtre municipal et dans un collège technique adjacent.
Le 3 juillet, vers 10 heures, alerte. Le général de Gaulle venait de déclarer l'indépendance de l'Algérie. Une cérémonie se préparait à la mairie; notre présence était demandée pour prévenir tout incident. La place Marquet était noire de monde. Dans un silence religieux, la gorge nouée d'émotion, j'ai vu le drapeau tricolore être amené pour la dernière fois, puis le drapeau algérien fut envoyé dans une extraordinaire explosion de joie. Mes camarades (tous musulmans) se jetèrent alors dans les bras les uns des autres, riant et pleurant à la fois, certains au bord de la crise d'hystérie. Comme par enchantement, chacun retira alors de ses poches une casquette, un brassard ou un drapeau vert et blanc. Puis dans cet équipage il a fallu ensuite sillonner à bord de nos camions les quartiers musulmans en délire. Les chants patriotiques de mes compagnons succédaient aux klaxons scandant le « yahya El-Djezaïr ».Je dois dire que je me sentais mal à l'aise et commençais véritablement à me demander ce que je faisais sur cette galère..
.Mais ce n'était pas fini. Retour au quartier, où je tombe dans une atmosphère surexcitée. Les Algériens veulent hisser leur drapeau. Les Français s'y refusent. Après quelques bousculades et échanges de propos particulièrement vifs, ce drapeau est finalement envoyé. Sur ce arrivent des officiers de l'A.L.N. qui haranguent notre unité, en arabe, comme il se doit, et dont je ne comprends pas un traître mot. Puis nous sommes réunis par sections. Mon chef, le lieutenant El-Hadj (retrouvé égorgé quelques semaines plus tard), place à son tour sa petite allocution en arabe... Minute de silence à la mémoire des glorieux combattants et martyrs d'El-Djezaïr. Cette situation équivoque a continué ainsi jusqu'au 6 juillet au soir, moment auquel, nous européens, avons enfin quitté l'unité de force locale. Et le lendemain, 7 juillet au matin, j'assistais dans ma nouvelle affectation à l'envoi des couleurs, celles de la France cette fois.
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Pour en savoir davantage sur les Forces Locales de l'Ordre Algérienne
cliquez sur ; UFL Force Locale de l'Ordre Algérienne, et
- allez dans les deux sites de Maurice Faivre
(livres de 1995 et de 2000 - Archives officielles)
en partculier - Archives Inédites de la politique algérienne 1958-1962
et aller - (pages 73-74-75) visibles sur Internet
Et recherchez aussi " Guerre d'algérie Magazine N°6 de Novembre -Décembre 2002
Témoignage de l'Historien Jacques Macé
"Mes cents jours en Force Locale"
ou rester sur mon site et aller a la fin de la page
" Nos cent jours en Force locale"
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De grandes opérations ont été menées pour réduire la pression sur les wilayas, car à une certaine période, elles étaient particulièrement isolées. Beaucoup de responsables qui se trouvaient à l’extérieur du pays après avoir exercé au sein des wilayas, ne sont pas retournés, pour de multiples raisons, vers celles-ci, demeurant aux frontières.
En évoquant la transition de l’ALN à l’ANP, l’orateur souligne que les Français avaient déjà concocté un plan pour noyauter le passage à une armée nationale, avec notamment la constitution, à la veille de l’Indépendance, durant la période de cessez-le-feu, précisément, d’une force locale.
La force locale en tant que colonne vertébrale. -Tout était prêt pour que ce scénario fonctionne, souligne M. Abderrazak Bouhara. Pour les Français, la force locale devait servir de colonne vertébrale en quelque sorte à la constitution de l’Armée nationale. Ils voulaient reproduire ce qu’ils avaient déjà fait dans d’autres pays qui étaient sous domination coloniale française. Ce scénario n’a pas fonctionné
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Voir ; la Revue historique des armées N° 268 | 2012 Insurrection, contre-insurrection
Dossier " Le plan Carrousel " ou la force locale est évoquée, et ou des géneraux étaient bien au courant de la constitution de la force locale, car ils évoquaient dans ce " plan Carrousel " les moyens d'intervenir pour venir récupérer les armes et ensuite les militaires FSE et FSNA dans les forces locales si des problémes étaient intervenues
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Revue historique des armées N°268 | 2012 :
Insurrection, contre-insurrection
Dossier Le plan Carrousel
(Copie extraite) « Zone Nord Constantine »
À l’origine du plan Carrousel, le général Frat, commandant la ZNC, estime que l’emprise de l’ALN est encore importante dans la wilaya II au printemps 1962. Dans un document destiné au général Louis Kegavarat, commandant le corps d’armée de Constantine (CAC), il affirme que le FLN dispose d’une force d’environ 3 000 hommes sur le territoire de la ZNC
Le FLN tente également de rallier les FSNA fidèles à la France. C’est pourquoi les rédacteurs du plan Carrousel redoutent le noyautage des administrations et surtout de la Force de l’ordre algérienne : « Le FLN peut compter sur la quasi-totalité de la population musulmane. Le contrôle de l’administration officielle en parallèle, lui permet de faire agir à son profit les masses urbaines et rurales fortement structurées, aussi bien que les militaires FSNA des forces de l’ordre qui sont noyautés. »
De fait, dans les rangs de la Force de l’ordre des désertions avec vols d’armes sont nombreuses. L’Exécutif provisoire a obtenu la création d’une force de l’ordre propre à l’Algérie, selon les articles 19 et 20 des accords d’Évian concernant : « L’organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie. » Dirigée par Omar Mokdad Elle est constituée des unités de force de l’ordre, qui sont soutenues pour la logistique par l’armée française.
La troupe des UFL est composée de militaires du contingent à forte dominante musulmane (90 % environ).
L’encadrement est mixte, FSE ou FSNA et comprend des cadres d’active ou des cadres du contingent. De même, la force de l’ordre comprend les groupes mobiles de sécurité (GMS), dont le recrutement est pratiquement exclusivement musulman et l’encadrement est également mixte, FSE et FSNA. Enfin, les supplétifs sont incorporés dans les pelotons de la garde territoriale (PGT) et encadrés par des officiers appartenant à la Gendarmerie nationale. Les auxiliaires sont administrés par l’armée, qui a également à sa charge la fourniture, le soutien et la gestion de dotation des PGT
De nombreux FSNA sont, par conséquent, transférés de l’armée française à la Force de l’ordre. Toutefois, ces derniers sont victimes d’une : « crise d’identité »
Ils sont écartelés entre l’armée française dans laquelle ils combattaient auparavant, la Force de l’ordre, nouvelle organisation, et l’ALN qui les incite à déserter et à rejoindre ses rangs.
En effet, dans un rapport ? sur l’installation des unités de la Force de l’ordre du 18 avril1962, le général Frat souligne que : (rapport a voir en entier) …(ou?)…. Enfin, le général Frat craint que le FLN conjugue les forces de l’ALN intérieure et extérieure : « De toutes les hypothèses envisagées concernant les circonstances qui accompagneraient une éventuelle rupture du cessez-le-feu, la plus vraisemblable, et celle qui a tout simplement retenu notre attention, consisterait en une action brutale et simultanée des forces de l’ALN intérieure et extérieure, étroitement liée à des mouvements subversifs déclenchés par les populations musulmanes dans l’ensemble du pays. »
Cette appréhension est renforcée par l’intense activité de l’OAS qui refuse d’appliquer les accords d’Évian.
Afin de remédier à cette situation, un plan est préparé secrètement par les autorités militaires. Appelé « Carrousel », il est prévu pour le mois de juin 1962.
Dans la perspective d’une rupture des accords de cessez-le-feu, le général Frat, commandant la ZNC, assigne, ainsi, différentes missions à l’armée française. La mission la plus urgente selon lui serait de mettre en sûreté les FSE et les FSNA qui viendraient se placer sous sa protection.
En outre, conformément à l’article 4 des accords d’Évian qui prévoit que :
« Les forces françaises stationnées aux frontières ne se retireront pas avant la proclamation des résultats de l’autodétermination. » C’est pourquoi l’armée devra maintenir le contrôle des barrages et des voies de communications essentielles pour le développement des actions ultérieures. Il faudra également contrôler les chemins à emprunter par les réfugiés pour rejoindre les zones de recueil.
Le général commandant la ZNC ajoute que, dans le même temps, les militaires français devront préserver l’intégrité des frontières aériennes et maritimes et assurer les communications entre les différentes zones du dispositif pour lesquelles les liaisons terrestres ne seraient plus possibles ou seraient insuffisantes
Dans les premières heures de crise, il faudra, d’après le général Frat, se mettre en garde, en prescrivant l’alerte dite « Zoulou ». Ensuite, il sera nécessaire de garantir un certain nombre de routes de repli et d’évacuation pour les populations civiles se plaçant sous la protection de l’armée. Il précise que, dans les régions à faible peuplement européen, des regroupements auraient lieux dans les chefs-lieux d’arrondissement.
Il est aussi prévu de mettre en sûreté l’armement de la Force de l’ordre et celui des unités à base de FSNA, qui paraîtraient peu sûres.
L’opération de désarmement des unités de force de l’ordre (UFL) revêtira deux aspects différents suivant que des FSE seront encore dans ces unités ou que ces personnels auront été remplacés par du personnel FSNA.
Dans le premier cas, la présence du personnel européen permettrait, d’une part d’obtenir, à l’avance, des renseignements sur l’état d’esprit des gradés et hommes de troupe FSNA, d’autre part, d’assurer les permanences de sécurité du magasin d’armement. Dans le second cas, selon le général Frat, une opération de force risque d’être nécessaire.
Les UFL seront désarmées sur ordre par les unités régulières les plus proches de leur lieu de rattachement. L’armement récupéré sera dirigé vers Constantine (pour les secteurs d’El Milia, d’Ain Beida et de Constantine), de Philippeville (pour les secteurs de Collo et de Philippeville).
Et c'est le contraire qui s'est produit ?
C'est l'ALN qui a désarmés les forces locales Algériennes aprés le 1 juillet 1962
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A voir les rapports de trois unités UFO. 413- 434- 470 pour comprendre
Et n'ayez pas peur de mettre un petit commentaire, en bas de cette page, vous n'étes pas obliger d'indiquer votre nom !
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Merci pour la visite de mon site Yvon Priou
Date de dernière mise à jour : 18/11/2024
Commentaires (11)
1. PASSICOS 11/02/2021
michel
2. Priou (site web) 13/03/2019
http://marienoelyvonpriouforcelocale19mars1962.e-monsite.com/pages/temoignages-ecris-de-nos-camarades-militaires-fse-mutes-d-office-en-ufo-apres-le-19-mars-1962-jusqu-a-juillet-1962.html
3. Ben 10/03/2018
Salut Local, comme la Force L,,, -_-
Un autre son ce cloche :
Je suis pour une fois volontaire, sans guillemets, pour une tâche qui me semble intéressante, plutôt que de moisir dans un camp. Il s'agit de la
constitution, selon les termes des Accords d'Evian, d'une "Unité de Force Locale" transitoire entre l'Armée Française et l'A.L.N. : Cette U.F.L. est
composée d'office par les jeunes appelés musulmans encore dans l'armée française, et en principe encadrés par des volontaires de l'A.L.N.
et de notre armée. En pratique, elle ne sera encadrée que par l'A.L.N. (et donc vite intégrée à celle-ci) car...il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de
« volontaires français » (et quelques observateurs, de métier, nommés).
C'est exactement ce que me dit le Capitaine qui m'a convoqué, après que, suite à la lecture de cet appel au volontariat je me sois
réglementairement avancé d'un pas pour signifier ma candidature, à l'énorme stupéfaction de tous. Le capitaine est fou de rage : "Il ne sera
pas dit que mon unité sera la seule à se déshonorer du fait de votre candidature. Vous la retirez immédiatement, c'est un ordre". J'essaie de
faire valoir que j'ai, comme tous les sous-officiers de l'armée française, entendu cet appel au volontariat, qui émane d'autorités supérieures
explicites. "C'est exact, mon petit, mais il y a l'esprit et la lettre. A la lettre, d'après ces fichus accords d'Evian, nous sommes obligés de diffuser cet
appel. En fait, sauf cas très particuliers, nous sommes tous, des généraux aux capitaines, contre la réalisation de cette U.F.L., qui n'est qu'un "truc"
pour nous débarrasser des musulmans du contingent, avant qu'ils ne désertent en masse : le phénomène prend tellement d'ampleur depuis
quelques mois qu'il inquiète même le F.L.N.. Alors on lui "refile le paquet"...et vous n'y avez pas votre place. De toute façon, si vous
mainteniez votre candidature, j'ai bien des moyens de vous en empêcher, ne serait-ce que de vous faire envoyer très vite en hôpital psychiatrique,
pour troubles mentaux."
Devant de tels arguments, je retire mon volontariat...non sans penser avec mélancolie que, à sa façon, le F.L.N., tout comme l'armée française,
empêche les jeunes appelés de ...déserter.
4. viot (site web) 13/10/2015
Bonsoir,
Je m'intéresse à la guerre d'Algérie et ne connaissais pas du tout cette Force Locale. Très intéressant. Je travaille sur la première guerre et milite pour la réhabilitation des fusillés pour l'exemple.
Je vous invite à visiter mon blog : http://les-blessures-de-l-ame.over-blog.com/
Eric viot
priou yvon marie noel Le 21/10/2015
Avec beaucoup de retard, je vous remercie de votre commentaire. En ce qui me concerne, les services historiques des Armées, je n'ais pas put avoir des renseignements sur une embuscade, dont j'avais participer, des quelques personnes qui se sont déplacés sur place aux services historiques. C'était...... ( le 8 le 9 ou le 10 Août 1961 ???) avec la 3ème compagnie du 4ème BCP du côté du village de Tahamamet (Ghassira) dont la population avait été regroupé. Seulement un blessé. Mais nous pouvions tous y rester, 4 a 5 chargeurs il m'a fallu pour éloigner les fellagas et protéger la AA52 dont le tireur venait d'être blessé , J'ai eu le plaisir de revoir( a ma demande dans google) des photos de ce village en 2013. Pour notre devoir de mémoire, nous essayons d'en savoir le plus possible, sur les 114 unités de la force locale Algériennes créés, par 91 régiments suite aux accords d'Evian, surtout, depuis que nous savons que certains de nos camarades FSE mutés d'office dans ces unités, ne sont pas revenus vivants, dans leurs régiments a l'indépendance de l'Algérie. Dans mon autre site - Voir la page de la 470° UFO et la page de la 513° UFO ou le comble de l'histoire, un responsable de ce régiment à l'époque, ne veut pas témoigner, sur la disparition des membres de son unité. Merci encore votre intervention, du travail et ensuite une blessure ne m'ont pas permit de vous répondre plutôt et je m'en excuse Yvon Priou
5. LEROUX Jean (site web) 04/12/2013
Merçi et un grand Bravo pour l'immense travail accompli. L'histoire des Forces Locales a été complètement occultée et est ignorée par le plus grand nombre. Je suis un ancien de la 422° UFO et sur ton autre site une page y est consacrée. J'invite les
camarades à la consulter. Bien amicalement.
6. Gilbert SOULET 02/09/2013
Bonjour Yvon PRIOU,
Chapeau pour votre site que je viens de découvrir.
Je suis un ancien appelé du contingent débarqué à Alger le 11 janvier 1960 pour Hussein-Dey (CIABCA/4 mois), puis affectation au 3/4e RCA à Batna (Les Aurès), puis pendant les évènements de 1961, déplacement sur la ligne Morice (Porte d'Aïn Zana), réseau électrifié et miné ... jusqu'au 8 mars 1962 pour retourner à Béziers, ma ville natale.
Je suis revenu, MDL et Croix de la valeur militaire;
Cheminot, j'ai adhéré à l'ANCAC et à la FNACA et le suis toujours.
Très amicalement,
Gilbert SOULET
Cadre Honoraire SNCF
84120 PERTUIS, porte du Luberon
7. mdl_252e CCR (site web) 04/07/2012
Bonjour
Je découvre seulement aujourd'hui votre message avec beaucoup de retard.
Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt.
Le 19 mars 1962 paraît un décret de création de la force locale.
Le 30 mars 1962 il y a un arrêté ministériel signé de Pierre Messmer et de Louis Joxe sur la constitution de cette force locale.
Voir à la date de ces deux journées, à la fin de ces articles le contenu de ces deux documents sur mon blog.
En ce qui me concerne j'ai eu à accompagner des Musulmans incorporés dans l'armée française et qui étaient versés dans cette force locale.
Les unités dans lesquelles je les ai accompagnés sont celles citées dans l'article du 15 avril 1962 sur mon blog.
Je ne savais pas qu'il y avait eu des morts de soldats européens dans ces unités après l'indépendance.
8. Mauro Francis (site web) 20/05/2012
Merci de ce site qui ouvre une page inconnue pour beaucoup. félicitations à l'auteur de ce site pas comme les autres et pourtant indispenssable.
Bravo cher ami
9. Un internaude de la Vienne 08/01/2012
Notre ancien camarade de la Vienne, Jean Claude Rousseau dont personne n'a sut la fin Tragique était encore avec Moreau Albert de l'Indre dans l'Unité 470 de la Force de locale de l'ordre Algérienne a la date du 2 juillet 1962
Pourquoi?
l
10. Un ancien camarade de Moreau Albert 06/01/2012
Le 6 novembre 1961, en tant que rapporteur pour avis du budget de l’Algérie pour l’année 1962 au nom de la commission de la défense nationale, Dominique Renucci interpelle le ministre des affaires algériennes Louis Joxe sur la création d’une force locale algérienne, dont le commandement échapperait à l’armée.
Notre ancien camarade ayant été déclaré MORT pour la FRANCE, dans une unité de force locale algérienne aprés le 1er juillet 1962