Yvon au service de la France 1962

Yvon l'homme des bois, Combattant en 1961, Diplomate et Déserteur en Algérie en 1962-

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1962-2023 - il a fallu attendre 61ans pour voir la sortie d'un livre sur la Période Transitoire de 1962 et la Force Locale Algérienne

Contrairement a l'exposition sur la guerre en Algérie, de l'association des anciens combarttants  de l'UNC, qui présente <<La Guerre d'Algérie : une exigence de vérité >> et - qui n'en parles pas encore sur la plaquette qui a été réalisée sous le contrôle de M. Hugues DALLEAU, Président de l’U.N.C. et du Général Maurice FAIVRE exposition visible sur le site de l'UNC .

Ont contribué à la réalisation de cette brochure et de l’exposition photos : MM. Jean-Pierre BERTINI, Jean-Marc BOCCARD, Paul BOCQUET, Hubert BORNENS, Serge CATTET, Pierre CHAUVET, Pierre CHIBON, Robert DUTREUIL, Jean EXCOFFIER, Serge FONT, Claude GRANDJACQUES, Jean KERVIZIC Secrétaire Général de l’U.N.C, Jean-Pierre KOCH, Colonel Jean-Pierre MARTIN, André PEPIN, Général PICHOT DUCLOS, Bernard SAILLET et André VERSINI.

 

 

Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, en visite dans la Vienne en octobre 2023-, qui a accepter de se faire prendre en photo avec moi.

 Présentation du livre    << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 >>

  Dans la tourmente algérienne, pendant les trois mois de la Période Transitoire - par le non-respect de l’OAS, du Cessez le feu en Algérie du 19 mars 1962-  - un militaire du contingent de 2ème classe, natif de Vouneuil-sous-Biard 86, qui avait été mutés d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole, pour aides et pacification, en subissant une énorme et inoubliable  humiliation – en ayant l’obligation en plus comme mission, tous les jours de recevoir un Lieutenant de l’ALN émissaire du GPRA de Tunis, pour le conduire à son capitaine FSE pour les rassemblements - a été oublié ensuite comme ses camarades militaires du contingent FSE mutés comme lui en force locale, et qui de plus, ont été déclarés déserteurs en juillet 1962, car cette période  militaire  transitoire n’est pas inscrite sur nos livrets militaire individuel    - témoigne dans ce livre avec un Militaire  Algérien du contingent d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès avant le 19 mars 1962 pendant la guerre d’Algérie à Tifelfel, ou la guerre avait débuté en 1954, et, ensuite dans la force locale Algérienne à Tifelfel, Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.

*(Accords d’Evian )-10% FSE -90 % FSNA -  dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars  a juillet 1962

http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/pages/yvon-priou-force-locale-algerienne.html

A voir aussi, mon témoignage avec d’autres <<Le soleil qui me brûlait le dos>> Documentaire vidéo mise en ligne sur la chaine YouTube du collège FCPIN-TVv

https://soundcloud.com/logistique-gibauderie/31-yvon-la-force-locale

 

Algérie 1962-1964 : les soldats enfin reconnus, mais pas les militaires FSE de métroplole mutés d'office dans les 114 unités de la force locale après le 19 mars 1962 

 

Pris sur Internet le 3 /01/2024 C'est un épisode relativement peu connu : celui de la présence de forces françaises armées en Algérie après le cessez-le-feu du 19 mars 1962. De cette date à juillet 1964, des militaires continuèrent à assurer des opérations de sécurité.

23 octobre 2021Peut être une image de 6 personnes et texte

Grace a mes recherches ce n'est que le 23 octobre 2021 que ces 16 militaires du département de la Vienne DCD pendant la guerre d'Algérie ont sortis de l'oubli !!

60 ans

3 juilet 3apture

 

 

 

 

 

Cessez le feu en algerie video du 28 mars 1962

Lien ci dessous pour voir sur youtube un film de  d'une heure << temoignages de quatre anciens combattants d'algérie>>  interogés par des eleves d'une classe du collége FerninandClovis Pin de Poitiers

Film documentaire "Le soleil qui me brûlait le dos" - Collège Ferdinand Clovis Pin de Poitiers

Lien ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=qJMK83ZQmkY

 

Le linot le 26 06 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Force locale 2023

 

Omar hamourit a la televisuin

 

 

Pour écouter une chanson

 

 

https://youtu.be/siMPxu2HlFM  6mn 48

 

5mn 10

 

Patricia miralles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une premiere 61 ans après le cessez le feu du 19 mars 1962

Avec tous les remerciements pour Madame la Secrétaire d'Etat aux anciens Combattants auprès du Ministre des Armées

Poitiers

 

 

 

 

 

La cérémonie commémorative du 19 mars s’est déroulée devant le monument aux morts, boulevard de Verdun à Poitiers, en présence des autorités civiles et militaires. - Léonore Moncond’huy, maire de Poitiers, Benoît Tirant et Ronan Nédélec, conseillers régionaux, Joëlle Peltier, vice-présidente du Département, le général Hervé Pierre, délégué militaire départemental, le général Arnaud Girault, commandant du groupement de gendarmerie de la Vienne, le commissaire Hervé Bousquet et le lieutenant-colonel David Maillefaud (Sdis de la Vienne)

Poitiers 19 mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec mon souvenir de la rencontre avec nos adversaires du 19 mars 1962 a Ghassira Aurès,- a  Poitiers en l'absence du Préfet de Région, des quatre députés de la Vienne, et des représentants de l'ONACVG, c’est Pascale Pin, secrétaire générale de la préfecture de la Vienne, qui a présidé, devant le monument aux morts boulevard de Verdun, la cérémonie du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie.

« Devenez les bâtisseurs d’une paix à construire chaque jour »

Claude Texier, président départemental de la fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca), a pris la parole le premier. « Ceux qui eurent à combattre en Algérie, Maroc et Tunisie se retrouvèrent bien malgré eux anciens combattants dès l’âge de 23 ans. Ils refusent d’apparaître aujourd’hui comme des survivants d’un passé révolu. Enfants du second conflit mondial, ils ont subi toutes les privations à l’âge de 20 ans, avant d’être plongés dans une guerre qui devait nous prendre du temps précieux de nos amours, de notre apprentissage de la vie. 30.000 d’entre nous sont morts pour la France pour la plupart à l’âge de 20 ans ainsi que plusieurs centaines de milliers d’Algériens de tous âges pour une guerre creusant entre deux pays des plaies, hélas, pas encore toutes refermées aujourd’hui. Depuis 1963, date anniversaire du cessez-le-feu le 19 mars 1962, nous leur rendons un hommage solennel. »

Dans la suite de son allocution, il s’est tourné vers l’avenir, représenté à cette cérémonie par des jeunes porte-drapeaux. « Refusant d’être des hommes du passé, les anciens combattants en Afrique du Nord se tournent vers la jeunesse. Devenez acteurs de votre histoire et les bâtisseurs d’une paix à construire chaque jour. Les générations actuelles ont besoin de repères. Elles trouvent au travers de ces dates commémoratives les signes du souvenir sans lesquels tout peuple ne peut bâtir son avenir. »

Après la lecture par Pascale Pin d’un message de la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, le dépôt de gerbes a été suivi de la sonnerie aux morts, d’une minute de silence et de la Marseillaise.

https://m.soundcloud.com/logistique-gibauderie/sets/les-temoignages-memoires-de-parlons-dalgerie

 

La force locale de l'ordre algérienne était d’abord organisée par le général de gendarmerie Corberant, à partir du mois d’avril 1962 cette responsabilité est confiée au colonel Ghenim et au commandant Yazid, attachés au cabinet d’Abderrahmane Farès.

Son commandement est quant à lui, assuré par le préfet de Saida, le commandant Omar Mokdad et par son adjoint le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili, nommés au début du mois d’avril 62.

Enfin la force locale était  supervisée par  le Délégué à l'ordre public de l'Exéccutif Provisoire Algérien   Abdelkader El Hassar

 

En ne voulant pas tout dire ??

Ce qui pourrait choquer des " Français ?"  

 Certains se posent encore des questions, comme l'Historien Benjamin Stora <<Comment écrire la guerre d'Algérie??>>

Comment écrire l’histoire de la guerre d’Algérie ? Débat avec Benjamin Stora       Fondation Jean-Jaurès   sur You tube

« 19 mars 2022, 60e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. Cérémonie à l’Arc de Triomphe en l’absence du président de la République>>

Je voudrais attirer votre attention sur .- les soldats du contingent français de souche européenne, (FSE) mutés, sans leur demander leur avis, dans les 114 Unités des Forces locales de l’Ordre algériennes, à partir du cessez-le-feu du 19 mars 1962.

Avant d’être muté d’office dans une de ces 114 UFO constitués en Algérie, je vous précise que j’avais combattu dans les Aurès en Algérie, pendant 10 mois comme mes camarades FSE. Je me retrouvais donc du jour au lendemain en face de mes adversaires

 Pour ma part, j’ai été «rapatrié» dans mon régiment, le 2 juillet 1962 après les événements du 1er juillet 1962 à Guyotville. Mais je connais beaucoup de camarades FSE qui n’ont pas eu cette chance.

Mais il y a plus grave : nous découvrons que plusieurs camarades FSE, ont été abandonnés dans les UFO, dans toute l'Algérie. Plusieurs ont été tués, plusieurs ont disparus définitivement.

Ceux-là ont été déclarés « Mort pour la France » par décision des tribunaux, plusieurs mois après et sans que leurs familles en apprennent plus sur leur sort.

Avant que nous soyons tous disparus ?

Avec quelques camarades, nous cherchons toujours à savoir +?

Qu’a fait notre pays pour les retrouver et rapatrier leurs corps ?

- Cet épisode de la guerre d’Algérie a été occulté par tout le monde. Noyé dans la masse des situations aussi tragiques, il n’apparaît nulle part. Nos régiments ne s’occupaient plus de nous durant la période de transition « force locale Algérienne » et les journaux de marche déclassifiés sont muets.

Nos associations d’anciens combattants n’en savent rien ou n’ont pas voulu savoir ?

Cependant, nous sommes un certain nombre qui souhaiteraient que l’Histoire reconnaisse que nous avons été victimes d’une situation que nos dirigeants nous ont imposée.

Nous avons tous, la carte d’ancien combattant, mais cet épisode a été très traumatisant, pour moi et pour plusieurs de mes camarades retrouvés dans toute la France

Il a surtout coûté la vie à des camarades « morts pour la France dans l’Armée Algérienne », que nous découvrons fortuitement et ceci est encore plus grave et mérite examen et reconnaissance

            << Bonjour, Je me suis adressé à toi (j'utilise le tutoiement...) par E-mail le 21.09.15 - 10:19'.

Trois ans se sont depuis écoulés !...

Il m'arrive d'aller sur internet et y relire ce que tu as jugé bon de porter à la connaissance du commun des mortels.... cette sombre page d'histoire de nôtre Pays. Celui de la mise sur pied de 114 Unités de "Forces locales" déclinées de nos régiments présents en Algérie au moment des "Accords d'Evian"

Ce que tu as réalisé mérite un grand coup de chapeau. C'est un travail titanesque qui métite d'être souligné ... digne d'un historien, tout simplement ....

Malheureusement tout n'a pas encore été dit sur cette triste période dont nôtre président de l'époque*aurait avoué avoir commis une erreur !...

56 ans se sont donc écoulées sans que personne ne s'émeuvent sur le sort des +/- 3500 FSE (Officiers, Sous-Officiers, et Hommes du Rang) ayant encadrés les UFL mises à la disposition de l'exécutif "Algérien"....

Cet effectif a dû depuis subir de sérieuses "pertes en ligne" et doit être réduit de façon significative !...

Le règlement de la situation de ces "oubliés" de la nation n'a donc toujours pas été réglé, voire pris en compte. C'est d'autant plus lamentable que les finances du pays n'en souffriraient pratiquement pas ou peu !... La reconnaissance du Pays n'est pas encore pour aujourd'hui !...

Voilà pour mon coup de colère ...

>  Je te réponds << tu as complétement raison car je n'ais jamais demander autre chose, quoique que le mot  "déserteur" qui nous a été attribuer n'a pas été  digérer.>>

 

Jean Lanzi poursuit a la radio (france inter)Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962

« 28 militaires européens, sous-officiers ou gendarmes appartenaient pour la plupart, a des unités de la force locale de l’ordre Algérienne qui ont désertés dans la nuit de dimanche a lundi. Ces militaires étaient manquants, hier soir.

Ces militaires appartenaient pour la plupart, à une unité stationnée à Guyotville, dans la banlieue, à l’ouest d’Alger.

Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »

 

30 juin ou 2 juillet 1962

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 juin 1962

 

 

 

 

 

 

 

 

Président de la République française a présidé la cérémonie du 19 mars sans aucun officiel algérien, même l’ambassadeur de l’Algérie à Paris a boudé la cérémonie parce que les harkis y étaient.

Dans son intervention, le président français est allé jusqu'à lorgner du côté des nostalgiques de l’Algérie française, en déclarant que « cette date [du 19 mars] ne marque ni la fin de la guerre [d'Algérie], ni le début de la paix ». Emmanuel Macron rejoint les thèses défendues par la droite et l’extrême droite française.

 

 

Aan 1962 01 26Aan 1962 01 26 (3.91 Mo) Voir des documents sur l'Algérie de l'année 1962,  de la page 655 a la page 742. la derniere !!

 

Et avec les recueils des actes administrifs de la délégation régionale en Algérie nous avons la preuve officielle des démarches effectués pendant la période transitoire par les français et les Algériens

 

Recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces recueils, les actes administratives de la période transitoire en Algérie ont été consignés

Je remercie bien la Faculté de Droit de Paris et la Bibliothéque Nationale de France, de m'avoir permis de consulter ces pages 

eRecueil administratifs

 

 

 

p1010103-1.jpg

 

 

18 mars 1962 1

Cessez le feu ina

La fille de krim belkacem qui a signe les accords d evian

 

 

La fille de Krim Belkacem au micro de Berbère Télévision

Commémoration du 52 ème anniversaire de l'assassinat de Krim Belkacem

El Alia, Alger - 18.10.2022

Krim Belkacen né le 15 décembre 1922 à Aït Yahia Moussa, dans la région de Kabylie, en Algérie, et mort assassiné le 18 octobre 1970 à Francfort, en Allemagne, par la Sécurité militaire algérienne, est un homme politique algérien, chef historique du Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d'indépendance algérienne.

Il signe l'acte d'indépendance de l'Algérie en bas des accords d'Évian en tant que plus haut gradé des anciens maquisards et seul membre survivant et en liberté parmi les six qui ont déclenché le Premier novembre et en tant que vice-président du gouvernement provisoire de la République algérienne

 

 

 

Enfin une vidéo visible de Roger Bissonnier sur INA fr sur la période transitoire après le 19 mars 1962, par un témoignage d'un ancien Officier FSE de la force locale Algérienne les unités 442-443 UFL-UFO constitués par le 2ème RIMA

 

 

(un autre courrier envoyé au Minitre)  Monsieur le Ministre  

 

Je vous serai gré de bien vouloir prendre en considération une demande

de reconnaissance ,concernant mon incorporation malgré moi  en qualité

de Sous officier , après le cessé le feu dans la Force Locale Algérienne

la 481èm U F L du 1/42 RA  du 2 Mars au 9 Juin 1962 .

Avec le temps je suis de plus en plus triste devant l'ingratitude de mon pays

pour qui cette sombre période n'a pratiquement jamais été évoqué et n'est

même pas inscrit sur mon livret militaire

J'ai reçu tout de même dernièrement la confirmation de cette affectation de

vos services , et je les en remercie vivement.

Monsieur le ministre : Je ne connais pas d'exemple dans l'histoire de mon

pays , ou on ordonne à un Sous Officier appelé, ayant fait son devoir depuis

20 mois dans les montagnes de l'Ouarsenis  d'aller encadrer ceux qui étaient

considérés comme ennemis  quelques jours auparavant .

Plusieurs de ces camarades appelés, ont d'ailleurs été tues et d'autres ont

disparus à jamais dans ces unités U F L

Certes je possède la  Croix du Combattant et le titre de reconnaissance de la

Nation obtenus il y a bien longtemps , j'ai maintenant 72 ans , malade , mais

cette période de 3 mois dans cette unité à l'âge de 21 ans avec toutes les

vexations et compromissions  que nous avons subi comme une véritable

humiliation ,resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais . 

Monsieur le Ministre .  A l'aube de notre fin de vie cette reconnaissance

pour services rendus à la France ,serait un honneur pour tous les camarades

ayant subi cet affront , et une juste récompense .

Dans cette attente , je vous prie de recevoir Monsieur le Ministre l'expression

de mes salutations les plus respectueuses .

                                                            Monsieur Resse Pierre

 

 

Et Christian Fouchet  qui était a Rocher Noir - Bourmerdés a bien écris

Copie extraite du livre    Au service du Général De Gaulle -  de Christian Fouchet -1971

                    Algérie 1962    page 131 à191 (Fin des Empires)

- Témoignage de Christian Fouchet  Haut-Commissaire en Algérie- mars-juillet 1962  représentant la Nation Française en Algérie après le 19 mars 1962 

         Pendant ces cent cinq jours           Algérie 1962

     « Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N.    (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).

Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A. est maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage >>

 -   Un témoignage du plus haut représentant de France en Algérie, pendant la période transitoire, qui ne colle pas avec  la date du 2 juillet 1962 fin de la Guerre d'Algérie dans  la loi de décembre 1999

En effet, une loi adoptée par le parlement le 1er décembre 1999 ne modifie pas la date du 2 juillet qui était en vigueur depuis 1974 qui désignait la fin du maintien de l'ordre (et non la fin des combats en Algérie).

 

 

 

Uflet aln

 

Un dessin parlant qui représente bien, comment les militaires de la force locale Algérienne (en particulier l'auteur de ces lignes) ont vécu la période transitoire en Algérie occultée du 19 mars 1962, au vote de l'indépendance de l'Algérie le 1er juillet 1962

 

"la mémoire est utile pour bien se conduire"

 

Guerre d'Algérie: pas de repentance mais la vérité et la reconnaissance (Macron)

 

C'est la belle histoire de Danièle Ponsot, ancienne maire de Chaussin (Jura) née en Algérie, mais cette pieds-noirs a inauguré une rue du 19-Mars-1962

Allocution de Danièle PONSOT   Maire de Chaussin le 19 mars 2012

Il y eut le temps de la guerre, rendue inéluctable par l’incompréhension d’une situation très particulière :

-D’un côté, le refus de prendre en compte les revendications légitimes d’une population autochtone qui avait pourtant payé un lourd tribut aux deux conflits mondiaux de 14-18 et de 39-45 : ils avaient le droit de se faire tuer mais pas la reconnaissance de la nationalité française !

-De l’autre, le fait que l’Algérie, à la différence de la Tunisie et du Maroc qui en 1954 s’acheminaient relativement sereinement vers l’Indépendance, l’Algérie donc était une vraie colonie de peuplement où s’étaient implantés depuis 1830 des Français, des Espagnols, des Maltais, des Italiens qui avaient fait souche et se sentaient chez eux, sur une terre vénérée.

Après 8 ans de conflits sanglants, après des tentatives avortées de mettre fin au problème de façon pacifique, malgré les efforts de femmes et d’hommes au grand cœur comme Germaine TILLION, Jacques SOUSTELLE ou Jacques CHEVALIER, après des événements dramatiques touchant les deux communautés, ainsi que les soldats des 2 bords et entraînant la mort de centaines de milliers d’hommes et de femmes, événements largement rappelés dans la Presse ces jours-ci, enfin une issue apparaissait avec la perspective des accords d’Evian.

Certes, cette signature eut lieu dans la douleur puisque le Maire de cette ville, Camille BLANC, avait été assassiné par l’OAS, le 31 mars 1961, pour avoir accepté d’y accueillir la conférence devant mettre un terme à la guerre.

Le 18 mars 1962 étaient signés, malgré tout, les accords et le 19 mars 1962 était proclamé le Cessez-le-Feu.

Celui-ci fut accueilli avec soulagement par le peuple français et les soldats, enfin libérés de cette guerre « idiote et imbécile » comme l’avait qualifiée Guy MOLLET, qui n’avait pourtant pas su y mettre un terme ! En revanche, ce fut l’affolement parmi la population Pied-Noir, terrorisée et prise en otage par l’OAS.

Je citerai ici l’écrivain algérien Yasmina KHADRA : « Ce qui a rendu inévitable l’exil des Pieds-Noirs, ce sont surtout les folies insoutenables de l’OAS. Oui, une Algérie plurielle était possible ! »

Mes chers amis Anciens d’Algérie, vous avez perdu 2 ans et plus de votre vie pour nous défendre, nous, les Pieds-Noirs, qui nous sentions tellement français, en Algérie mais tellement proches aussi de cette population arabe que nous avons laissée! Certains ont perdu leur âme dans cette sale guerre et des milliers ont perdu la vie !

Mais après le temps de la guerre, après 50 ans de regrets nostalgiques, il est temps que viennent l’apaisement, la réconciliation et une amitié paisible entre l’Algérie et la France.

Ponsot-D.jpg

Intervention de Danièle PONSOT, 19 mars 2013

Mes chers amis Anciens Combattants, souvenez-vous ! Nous étions ensemble, là-bas, en Algérie : vous étiez dans les Aurès, dans la Mitidja, dans le Grand Sud Saharien, près des frontières Marocaine ou Tunisienne. Moi, je vivais près des coteaux de Mascara.

Aujourd’hui, comme tous les ans, nous sommes réunis à Chaussin, pour nous souvenir et rendre hommage à tous ceux qui ont payé un tribut trop lourd à cette guerre cruelle et fratricide.

Aujourd’hui, j’aurai une pensée particulière pour toutes les mères à qui on est un jour venu annoncer qu’elles ne reverraient pas leur fils. Qu’elles aient vécu au fond de la campagne de France ou dans une mechta algérienne, la peine était la même, injuste et insurmontable.

Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour le Harki, empêché de monter dans le camion se dirigeant vers le port ou l’aéroport, figé dans l’incompréhension devant ce coup du sort, résigné devant la mort annoncée.

Aujourd’hui, j’aurai une pensée pour la pauvre vieille femme, s’apprêtant à monter dans un bateau hostile, laissant derrière elle ses souvenirs et ses morts et n’emportant avec elle, pour tout bagage, qu’une modeste valise et…la cage de son cher canari !

Tant de chagrins, tant de gâchis qui auraient pu être évités avec un peu plus de respect et de volonté !

Le cessez le feu du 19 mars, s’il n’empêcha pas des exactions criminelles dans les semaines qui suivirent, a eu le grand mérite d’affirmer la volonté de la République de mettre un terme officiel aux combats en Algérie et a donc toute sa place dans les dates de commémoration reconnues par la Nation.

 

Fabien roussel 1

 

 

 

 

DECLARATION D'ALGER POUR UN PARTENARIAT RENOUVELE ENTRE LA FRANCE ET L'ALGERIE.

 

Il s’agit du texte intégral tel que publié le 27 août 2022 par les services de l’Elysée.BD

Préambule

Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et dans l’esprit des Déclarations d’Alger de  2003 et de 2012, la France et l’Algérie, fortes des liens humains exceptionnels qui les unissent  et résolument déterminées à promouvoir leur amitié et à consolider leurs acquis en matière de  coopération et de partenariat, renouvellent leur engagement à inscrire leurs relations dans une  dynamique de progression irréversible à la mesure de la profondeur de leurs liens historiques  et de la densité de leur coopération.

Les deux parties estiment le moment venu de favoriser une lecture objective et de vérité d’un  pan de leur histoire commune, tenant compte de l’ensemble de ses étapes afin d’appréhender  l’avenir dans l’apaisement et le respect mutuel.

Elles conviennent de valoriser leur appartenance au même espace géographique méditerranéen,  leurs convergences politiques et leurs complémentarités économiques pour édifier une relation  stratégique sur la base d’une confiance mutuelle et d’un dialogue renouvelé.

La France et l’Algérie décident d’inaugurer une nouvelle ère de leurs relations d’ensemble en  jetant les bases d’un partenariat renouvelé, qui se décline à travers une approche concrète et  constructive, tournée vers des projets d’avenir et la jeunesse, à même de libérer le potentiel de  leur coopération et conforme aux aspirations de leurs peuples.

Ce nouveau partenariat privilégié, devenu une exigence dictée par la montée des incertitudes et  l’exacerbation des tensions régionales et internationales, fournit un cadre pour concevoir une  vision commune et une démarche étroitement concertée pour faire face aux nouveaux défis  globaux (crises globales et régionales, changement climatique, préservation de la biodiversité,  révolution numérique, santé…), au service de la paix, de la stabilité et du développement, dans  le respect du droit international et dans l’esprit du multilatéralisme.

La France et l’Algérie entendent jouer un rôle central dans la promotion du partenariat entre  l’Europe et l’Afrique la construction d’un espace méditerranéen de paix, de développement et de prospérité partagée. A cette fin, elles expriment leur volonté de définir un agenda conjoint  d’avenir à horizon 2030 et de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse.

Dialogue politique

La France et l’Algérie considèrent que le moment est venu d’évaluer les cadres existants de la  coopération bilatérale.

A cet effet, la France et l’Algérie décident de rehausser leurs concertations politiques  traditionnelles par l’institution du « Haut Conseil de coopération » au niveau des Chefs d’Etat,  pour approfondir et concevoir, ensemble dans un esprit de confiance et de respect mutuels, des  réponses adaptées aux questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Haut Conseil de Coopération supervisera les activités des différents mécanismes de la  coopération bilatérale et donnera les grandes orientations sur les principaux axes de  coopération, sur les actions concrètes de partenariat et en évaluera la mise en œuvre. Des visites  ministérielles bilatérales dans tous les domaines concernés se tiendront à échéance régulière  pour en assurer le suivi.

Pour les questions de défense et de sécurité, les chefs d’Etats réuniront les responsables des  deux pays sur le modèle de la réunion de Zeralda du 26 août 2022, chaque fois que nécessaire.

Ce Haut Conseil se tiendra tous les deux ans, alternativement à Paris et à Alger selon les  modalités à définir ultérieurement.

Histoire et mémoire

Les deux parties entreprennent d’assurer une prise en charge intelligente et courageuse des  problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité  et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays.

Dans cette perspective, elles conviennent d’établir une commission conjointe d’historiens  français et algériens chargée de travailler sur l’ensemble de leurs archives de la période  coloniale et de la guerre d’indépendance. Ce travail scientifique a vocation à aborder toutes les  questions, y compris celles concernant l’ouverture et la restitution des archives, des biens et des  restes mortuaires des résistants algériens, ainsi que celles des essais nucléaires et des disparus,  dans le respect de toutes les mémoires. Ses travaux feront l’objet d’évaluations régulières sur  une base semestrielle.

Les deux parties conviennent de créer, en France et en Algérie, des lieux qui seront à la fois un  espace muséal ainsi qu’un lieu de création, de dialogue et d’échange des jeunesses franco algériennes. Ces lieux accueilleront des chercheurs, des artistes, et des jeunes de la France et de  l’Algérie qui mèneront des projets en commun.

Le travail sera renforcé sur l’entretien des cimetières européens et la valorisation de leur  patrimoine funéraire exceptionnel.

Dimension humaine et mobilité

Conscientes que les liens humains constituent le vecteur, par excellence, de la redynamisation  effective du partenariat bilatéral, les deux parties conviennent d’engager une réflexion pour  bâtir des solutions concrètes et opérationnelles à même de répondre à leurs attentes respectives  pour que la circulation des personnes entre les deux pays soit organisée et encadrée pour être  pleinement respectueuse des lois, intérêts et contraintes du pays d’accueil tout en favorisant des  échanges humains liés aux dynamiques économique, sociale, académique et touristique entre  deux pays et deux sociétés partageant des liens multiples.

Les deux parties conviennent de définir les contours d’une plus grande coopération dans ce  domaine, avec pour objectif d’encourager la mobilité entre les deux pays, notamment pour les  étudiants, entrepreneurs, scientifiques, universitaires, artistes, responsables d’associations et  sportifs, permettant de conduire davantage de projets communs.

Elles s’engagent par ailleurs à valoriser le potentiel que représentent la communauté algérienne  en France et les citoyens binationaux dans le développement de la relation bilatérale et à  appuyer les projets que ces acteurs portent en ce sens en France comme en Algérie.

 Partenariat économique et pour la transition énergétique

La France et l’Algérie donneront un nouvel élan à leurs relations économiques pour favoriser  un partenariat équilibré dans l’intérêt des deux pays.

Dans cette optique, elles entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et  encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour  l’innovation. Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d’avenir : le numérique, les  énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l’agriculture et le tourisme.

Les deux parties sont convenues de coopérer ensemble sur la transition énergétique – notamment à travers une coopération dans les domaines du gaz et de l’hydrogène. Elles sont  également convenues de lancer un programme de recherche d’innovation technologique sur la  récupération et le traitement du gaz de torchage.

Cette relance devrait se traduire par l’accroissement de l’investissement, la préservation et la  création d’emplois sur leurs territoires respectifs, notamment à destination de la jeunesse, à  travers une étroite implication des opérateurs économiques des deux pays à sa définition et au  suivi de sa mise en œuvre. Dans cette perspective, les deux parties veilleront à  l’opérationnalisation rapide du fonds d’investissement commun conçu pour accompagner les  efforts conjoints de co-production et d’investissement.

Les deux parties sont convenues d’œuvrer au développement d’infrastructures logistiques sur  les deux rives de la Méditerranée.

Coopération éducative, scientifique, culturelle et sportive

Les deux parties réaffirment leur volonté de poursuivre et d’intensifier la coopération bilatérale  dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes  respectives, dans l’esprit constructif qui les a toujours animées.

Les deux parties sont convenues de donner un nouvel élan à leur coopération culturelle,  notamment dans le domaine de la création, de la production et de la formation  cinématographique, et réaffirment leur engagement à promouvoir davantage un rayonnement  culturel mutuel dans les deux pays.

Elles sont également convenues de lancer des programmes de recherche en faveur de la  protection de la Méditerranée et de sa biodiversité et de l’environnement en général. Les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération sur les fouilles archéologiques,  notamment à Tipaza et de renforcer la formation des archéologues.

La coopération entre l’Institut Pasteur de France et l’Institut Pasteur d’Algérie sera renforcée  pour favoriser les mobilités de chercheurs et mettre en œuvre des programmes de recherche  conjoints.

De la même manière, la coopération entre le CNRS et la DGRSDT sera renforcée de manière à  créer des actions structurantes dans le domaine de la recherche.

Jeunesse

La France et l’Algérie décident de conclure un nouveau pacte pour la jeunesse, portant sur  l’ensemble de ses dimensions et se traduisant par la mise en œuvre de projets concrets, parmi  lesquels :

La création d’un incubateur de start-ups en Algérie, et son appui par les structures  publiques et privées d’ores et déjà développées, en vue d’établir un réseau d’incubateurs  de part et d’autre de la Méditerranée

Le développement de la formation, à travers l’intensification des coopérations  universitaires et de l’enseignement supérieur dans les domaines d’avenir, dont en  priorité l’économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la  santé, notamment.

La mise en œuvre des conditions d’une mobilité positive entre les deux pays.

L’appui à des projets d’investissement d’avenir en France et en Méditerranée, initiés  notamment par les PME, à travers le Fonds de 100 millions d’euros pour les  entrepreneurs issus de la diaspora maghrébine qui sera implanté à Marseille.

Le développement conjoint de filières cinématographiques à travers la mise en place  d’espaces de création contemporaine communs, de studios et de formation aux métiers  du cinéma.

L’intensification des efforts pour accueillir des artistes en résidence et favoriser par ce  biais des créations artistiques conjointes.

L’intensification de la coopération sportive, à travers le développement d’échanges  entre les fédérations sportives, des formations aux métiers du sport, des infrastructures  et équipements sportifs et de gestion des grands événements sportifs.

Un effort conjoint sera mené afin d’encourager les traductions d’ouvrages entre le  français et l’arabe.

La facilitation mutuelle de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires.

Un point d’étape, associant l’ensemble des acteurs publics et privés ainsi que les porteurs de  projets, sera conduit tous les six mois pour évaluer les progrès effectués et donner de nouvelles impulsions.

 

Inter actualités de 19H15 du 18 avril 1962

Inter actualités de 19H15 du 18 avril 1962

Inter actualités de 19H15 - 18.04.1962 - 30:52 - audio

 

Une vidéo  de l'INA du 18 avril 1962

Déclaration M Fouchet | INA

https://www.ina.fr › L'INA éclaire l'actu

JT 20H - 18.04.1962 - 04:28 - vidéo

Vidéo INA du 18 avril 1962

Fouchet

La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962)

Soraya Laribi

Dans Guerres mondiales et conflits contemporains 2015/3 (N° 259), pages 77 à 92

 

En plus de nos deux camarades du contingent disparus et DCD dans la 470ème UFO le 2 juillet 1962  on retrouve le nom d'autres militaires concernés par la force locale algérienne sur Internet

 

Sous-Lieutenant Mohammed BOUAKKAZ

Porté disparu le 25-07-1962 (Aérodrome Maison Blanche, Algérie)

2e régiment de chasseurs d'Afrique (2e RCA) - 514e UFO

Maréchal des logis Mohammed MEKKI

Porté disparu le 31-07-1962 (Indéterminé)

1er régiment de chasseurs à cheval (1er RCC) - 507e UFO

Adjudant-chef Francis GAGNAIRE

Porté disparu le 03-05-1962 (Alger (Alger), Algérie)

21e bataillon de tirailleurs (21e BT) - 502e UFO

Sergent Claude TORRES

Porté disparu le 03-05-1962 (Alger (Alger), Algér

21e bataillon de tirailleurs (21e BT) - 502e UFO

Lieutenant Abderrahmane KAROUN

Porté disparu le 16-07-1962 (région de Blida, Algérie)

 404e Régiment d'artillerie anti-aérienne (404e RAAA) - 1er bataillon - 464e UFO

 

 

Une loi qui oublit le cessez le feu du 19 mars 1962-

la loi - 99-882 du 18 octobre 1999 relative à la substitution, à l’expression « aux opérations effectués en Afrique du Nord » à la guerre Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc parut au Journal Officiel de la République Française du 20 Octobre 1999 qui "modifie" - la loi 74-1044 du 9 décembre 1974 opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie" (sans modifié les dates)

 

https://www.mondialisation.ca/algerie-60-ans-dindependance-sans-rente-memorielle/5669567

L expression 2

Par Omar Hamourit *

Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.

Des harkis dans la Force locale
Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale.
À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.

Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc
Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad.
Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.

* Universitaire

 

En hommage à mon camarade Militaire du contingent FSE Jean Leroux de la Force Locale 422 (de dos sur la photo ci-dessous ) DCD depuis peu, mais qui avait témoignez avec moi et sur Historia Magazine en 1972 avec d'autres camarades sur la force locale Algérienne, mais occultée par la suite par tous les médias et tous les historiens

De dos un militaire fse de la force locale

062 8 alger bureau de vote n c 123 birmandreis 1er juil 1962 122 juillet 1962

Oran 26 juin

 

15 juin 1962

Incroyable mais vrai

Le 15 juin 1962 en Algérie, Yvon, Militaire de 2ème classe se faisait conduire à  Alger en jeep par un Capitaine (Commandant de la 434ème UFO de Guyotville) par la corniche de Guyotville - a Alger pour une mission (secrète) qui est resté secrète en ce qui concerne la participation d'un membre FSE de la Force locale a cette réunion ( FLN-OAS). Bernard Tricot et autres (Silence complet).  

Aucun chauffeur n'étant disponible au cantonnement. J'étais donc seul à garder la jeep, à la Mairie d’Alger avec une frousse énorme (qu'une grenade me soit balancé dans les jambes, ou de me faire tirer dessus). D'autres militaires (de différents bords ?) FLN- ALN- Armée Française et (OAS peut être) étaient  comme moi de faction, devant d'autres véhicules, mais personne n'avait ouvert la bouche....... IL fallait rester calme......! J’étais sur mes gardes. Je tressaillais un peu à chaque fois, ou le moindre bruit se faisait entendre, car je me préparais à intervenir à chaque instant. Scrutant des yeux le moindre endroit où un replie serait possible.

Je ne me rappelle plus combien de temps mon capitaine avait été retenu tellement j’étais sur le qui-vive, mais j’avais trouvé le temps très long

            Et c’est sans aucune voix, le capitaine repris prestement le véhicule, et sans rien demander  je grimpais dans la jeep.  Le retour vers Guyotville, s’effectua plus sereinement sans aucun  commentaire. Le capitaine s’emblait très préoccupé par l’entrevue qu’il venait d’avoir. S’il nous était arrivé le moindre malheur, personne  ne nous aurait retrouvés  pour nous rendre un dernier hommage.

Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage             Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.  Photo EPC Armées ;  Livre de Vitalis Cros ;  Presses de la Cité    Paris 1971 retrouvé à Colmar qu'en 2009

Photos papy

Une information du Bataillon du 9ème Zouaves  - Attentat de l’Hôtel de Ville d’Alger, le 15 Juin 1962 à 20h15, perpétré par l’OAS contre la 5e Compagnie.

Seront tués : Michel MAHU 15-06 -1962 - Bernard MOUCHEL- CAUCO 16-06-1962 - Francis KOCINBA 28-06- 1962 -  Francis ANDRIEU 30-06-1962

Les blessés : Robert UHART - Jacques SALHI - Jacques FRANCOIS - Jean AUVRAY - Marcel DROUANT - Jacques MICHEL - Roger BERGER - Georges CHEZ - Ruffin KAMATCHY - René BOIDRON - Hubert CHABENET - Jacques POIRSON - Albert MALACARNE - Michel DEVIENNE - René MASSON - Jean-Jacques BOSC - Michel SAVIN - Mohamed LABDI - Roger VENDEUR - André FERROUDJI - Pierre LE PETIT - Pierre MOUGEL - Claude BOGAERT - Gérard VILMINOT - Jean-André DESPREZ - Serge VIGUIER - Marcel CHAIGNON -  Marcel PINOT - Henri BENASSIS - Robert GRATALOUP - Robert THAURY - René HAETEL - André BESSE - Jacques BOYRDERONNET - Louis ZINCK

 

60 ans

Enfin une bonne nouvelle ( 10décembre 2021)

Ministre de la culture 1

« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)

 

"On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet."

 

La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet 1962 ...

h

 

1970

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 avril

 

Couvrir le conflit algérien ou l’évoquer s’avère périlleux lorsqu’on veut être un journaliste impartial. Joseph Pasteur en fait les frais.

La veille du JT de 20h00 du 16 mars 1962 où il doit commenter la politique intérieure, on l’averti qu’il ne présentera pas le journal du lendemain : "Au même moment, on apprenait que Pasteur devait être suspendu incessamment à la suite d'un conseil interministériel au cours duquel on avait trouvé qu'il avait une façon provocante de donner des nouvelles...la dernière provocation qu'on lui reprochait était l'annonce, au JT du samedi 10 mars, de la révocation de M. Rouve, secrétaire général du Syndicat de la Police..."

Joseph Pasteur est « invité » soit à partir en reportage loin de Paris, soit à accepter le poste de correspondant de la Rtf à Milan (où il n'y a pas de poste !). Des raisons de sécurité sont aussi invoquées (l'OAS. menacerait de plastiquer son appartement) (télé 7 jours du 24 au 30/03/1962).

Mais, suite à une grève générale d'1/2 heure sur toutes les chaînes de radio et de télévision, le journaliste revient à l'antenne le 07 mai 1962. Il y donne ses impressions sur l'Algérie, puis présente les reportages qu'il a réalisés sur l'Algérie du 08 au 10 mai 1962. Ce reportage est le premier de cette série. Il s’agit d’une rétrospective sur les attentats perpétrés par l'OAS à Alger depuis la signature des Accords d'Evian sur le cessez-le-feu et l'autodétermination en Algérie.

14 juin 1962

Cliquez ci-dessous pour entendre une chanson sur les combattants d'Algérie 

Bienvenue sur cette page de ce site de ma Guerre en Algérie.

Merci  aux 261 997 visiteurs sur mes deux sites  (le 20/01/2022)

271 600 visiteurs au 24 avril 2022

Depart en camion

 1961 Yvon toujours avec sa moustache sur le départ en camion, pour une opération  - de  Tifelfel (Rhassira Aurès) ou la guerre a débuté le 1er Novembre 1954 

Il est a remarquer que nos quatres Militaires amis Musulmans, camarades de Guerre n'ont pas voulu se faire photographier et ont baissé la tête !!!

Courrier pau 2

Lors d'une entrevue télévisée de 1982 avec Alain Bévérini de TF1, le reporter de guerre, cinéaste et écrivain Pierre Schoendoerffer de l'Académie des beaux-arts déclarait : « ce que j'aborde c'est le problème des 2 800 000 appelés qui ont servi la République en Algérie et dont on n'a pas vraiment, je crois, reconnu tout à fait les mérites. Si vous voulez on a l'impression que c'était une guerre honteuse, alors moi j'essaye de montrer un peu ce qu'ils étaient».

 

Un certain historien, racontait encore en 2012 devant une vingtaine autres historiens et autres spectateurs responsables d'anciens Combattants,

 

   a  l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie de Paris  

   "que la force locale était composée uniquement d'Algériens".

 

Enfin le 1er septembre 2021, les mots " force locale" ont été prononcés pour une 1ère fois,devant un Monument aux Morts en France 59 ans après !!

 

Avec la présence du Maire du village, de deux maires de villages limitrophes, du représentant de la communauté de communes et de deux représentants du conseil départemental.

 

   Extrait <<  Nieuil  (Charente)  le 1er septembre 2021

           Monsieur le Maire 

           Mesdames, Messieurs les Représentants des associations anciens combattants 

           Mes amis, Chasseurs de l’Aurès. 

    Notre pays sort d’une longue pandémie. L’éducation nationale, le travail, les associations ont été perturbées

           Nous n’avons pas pu tenir notre date, et le lieu qui était prévu. Il fallait trouver une solution. C’est simple. Faire appel   aux associations d’anciens combattants de CHASSENEUIL, ils ont cherché une solution pour nous. Et avec l'accord rd de La municipalité tout est possible. 

Merci Monsieur le Maire, et le conseil municipal, merci les associations d’anciens combattants. Il est vrai que vous été les héritiers d’une région qui a su tendre la main aux autres. 

Depuis plusieurs mois des médias parlent de l’ALGERIE. Et les historiens de chaque côté de la Méditerranée. Sans l’avoir voulu nous sommes entrés dans cette histoire. 

Nous très jeunes, et témoins de ces moments de l’histoire de notre pays. Nous n’avons pas oublié, ainsi que la libération du pays, avec l’aide de la population locale. Devenus presque adultes, mais sans le droit de vote nos parlementaires nous ont envoyé, pour participer aux événements d’Algérie. La génération obéissante que nous étions a répondu présent. Sur les bancs de l’école et dans nos familles nous avions appris à obéir. 

Notre bataillon nouvellement formé c’est retrouvé en juillet 54 sur la frontière Tunisienne pour les mines d’Ouenza. Ce fut ensuite la Kabylie avec le rappel des contingents qui avaient été libérés, puis Biskra les Aurès et T’kout.

En mars 1962 le gouvernement Français a engagé des négociations pour un cessez le feu. Un décret a été pris. Des membres de l’armée Française participeront avec des membres de l’A L N, organisation que nous combattions, à la création d’une force locale. Moment très difficile, celui qui il y a quelques mois était recherché, est maintenant un chef ! Les villages se couvrent de drapeaux vert et blanc. Pour le secteur de T’KOUT ce fut des éléments de nôtre 3ième  compagnie qui ont dû participer. 

Cela était différents des actions des anciens. Mais au combien difficile ils ont su garder leur sang-froid et leur honneur. 

Avec l’indépendance de l’Algérie la force locale a été dissoute

         Ce fut aussi l’abandon des Harkis et autres supplétifs, Ils avaient crus en la parole des représentants de la FRANCE. Le 4ième B C P avait quitté les Aurès, avec des souvenirs pour la vie ce fut GUYOTVILLE EL-BIAR ou la caserne de VITROLLES. En juin 1964 nous avons le dernier tué du 4 et l’adieu à l’ALGERIE. Avec presque dix ans de présence.

Retour en France. Particularité nous avons servi deux républiques. Un peu plus d’une centaine des nôtres y ont perdu la vie. Certains resteront handicapés à vie. 

Ville d’accueil SARREGUEMINES en Moselle. Le 4ièmeBataillon de Chasseur à Pied est dissous et les éléments restant sont intégrés au 16ième Bataillon de Chasseurs Porté. Depuis quelques années l’administration militaire a décidé de mettre à l’honneur les Chasseur à Pied. Le 16ième à l’appellation Bataillon de Chasseur à pied. Il est en garnison à BITCHE.

     Toujours dans l’histoire, J’ai appris qu’un certain Capitaine ROGEZ avait fait partie des organisateurs du maquis BIR HAKEIM. Il avait eu plusieurs blessures. Il a terminé la guerre dans l’armée du Général DE LATTRE. Il fut en 1956-58 Commandant du 10ième Bataillon de chasseurs dans les Aurès. Nous appartenions à la 2ième demi brigade. Nous étions voisins.

Nieuil. Les Aurès. Les Chasseurs à PIED Nous avons des points communs. 

Merci de votre attention. Profiter de cette journée.

Maintenant hommage à nos morts.>>

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Sur  l’antenne  EUROPE  N ° 1  le 21 mai 1962,  Il était annoncé que deux unités de la force locale allait  faire mouvement vers les villes, (  Notes manuscrites  du  Secrétaire Général du Gouvernement – M   (Mesmer) en date du 23 Mai 1962

 <<La force locale transférée on ne s’en occupe plus,  sinon pour l’aider >>

Mais  ce n’est que le trois juin que notre unité venant de Tkout Aurès,rejoignis  Guyotville

 <<Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »

Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur

Une bonne chose de faite par notre Ministre

Une tres bonne chose de faite

Diplome 1954

Diplome obtenu l'année de la déclaration de  la guerre en Algérie  1/11/1954

Yvon priou

 

« La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » (Paul Valéry)

 

Récemment dans la revue   «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français»

 M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien Délégué Général du Gouvernement en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait»les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».

Un hors série de Science et Vie, publié en octobre 2004, les révèle au grand public. 

Dans ses confidences, Paul Delouvrier détaille les conditions dans lesquelles il a été nommé en décembre 1958 délégué du gouvernement en Algérie et explique qu’il a demandé - et obtenu - « un milliard de francs lourds par an [...] pour sortir le gaz du Sahara et l’amener à la côte ». «  Pourquoi les tuyaux n’ont pas été transpercés ?

         C’était facile avec les fellaghas. Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis », où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier. 

« Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent », selon l’ancien représentant français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières « ont arrosé suffisamment [...] des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français ».

Copie  du  Numéro  434    L’ancien D’Algérie   Nos lecteurs  écrivent    Ou est la vérité ?      Récemment dans la revue   «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français» M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien DGG (*) en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait» les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».Il est évident que cet «impôt révolutionnaire» servait à acheter des armes, dont la fameuse copie du Mauser allemand en Tchécoslovaquie, qui reproduisait même l’aigle nazi avec la croix gammée.

En caricaturant, on peut dire que nos proches, abonnés de GDF en France dans ces années-là, payaient les armes pour nous tuer !

Familier (**) du tronçon ferroviaire Biskra El Kantara-Batna je m’aperçus très vite, avec mes camarades, que les trains de wagons citernes de pétrole brut d’Hassi-Messaoud-Bône ou Philippeville n’étaient jamais l’objet de déraillements par mines, alors que, malgré des ouvertures de voies quotidiennes avec pelotons cynophiles, les trains de voyageurs ou de marchandises étaient périodiquement l’objet de ces attentats. D’autre part, ces mines, indétectables ou non détectées, étaient toujours placées dans des endroits où la voie ferrée était de part et d’autre très dégagée et jamais dans des zones au relief accidenté, pour que celle-ci ne soit pas trop longtemps obstruée... pour les convois pétroliers !       Pour ma part (**), je peux relater que le 30 novembre 1959, lors de la traversée de l’oléoduc, récemment achevé, au col du Foum el Zegag, le général d’armée Demetz (5 étoiles) vint en inspection par hélicoptère. Nous lui présentions les armes en tenue 46, sans aucune protection, sauf un GMC avec une tourelle de 12,7... Non montée et une quinzaine de militaires faiblement armés, et en pleine zone dite interdite         Passivité  des fells, efficacité du plan Challe, inconscience militaire ou accord tacite local avec les fells ?        Suite aux révélations de M. Delouvrier, les Algériens ont réagi et rejeté - mollement et discrètement - ces arguments en insinuant que, sachant depuis 1954  l’indépendance de l’Algérie inéluctable, il ne fallait pas saboter les structures économiques du pays (ponts, barrages, gazoducs, oléoducs, etc.). Est-ce qu’un jour un historien digne de foi se penchera sur ce sujet que j’appellerai  «La bataille du rail, du gaz et du pétrole en Algérie 1954-1962 » pour dire une vérité peut-être cruelle mais qui balaierait la fameuse Raison d’Etat, 40 ans après, pour devenir un fait historique ?

Jean Claude MARY      92370 CHAVILLE

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Cerceuils 1

Une photo prise sur Facebook, à Mémoire, guerre d'Algérie 1954-1962, témoignages.   pour dire que

c'était bien la GUERRE  qui ne disait pas son nom, en Algérie

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110 rim png

110ème RIM  

Il a fallu attendre + de 59 ans pour voir sur le mémorial de la Roseraie à Poitiers  des jeunes oubliés DCD de la Guerre d'Algérie

23 octobre 2021

Mettre le son et  Cliquez pour écouter une chanson.

Ecoutez la fin  de la chanson  et le dernier refrain surtout !! (ci-dessous)

      Fin de la chanson                                                                 (dernier refrain )

Aujourd’hui derrière leurs bannières                           Algérie pays du soleil

Ils défilent jusqu’aux monuments                                  Il ne faudrait pas

Pour les unir a ceux de hier                                        Oublier ceux qui sont au ciel

Dans un même recueillement                                            sont tombés là-bas

Oui,mais voilà  dans l’avenir                                              Algérie pays du soleil

Quand il en restera aucun                                              Il ne faudrait pas

Qui va  se souvenir                                                  Oublier ceux qui sont au ciel

De ceux qui sont morts pour rien                                 Sont tombés là-bas

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18 mars 1962 1

<<<<

Le dossier de l'enquête allemande sur le meurtre de Krim Belkacem (1970 en Allemagne) )apparaît en public 50 ans après sa dissimulation et révèle l'implication de Bouteflika et Boumediene dans le crime (Facebook Octobre 2020) 

Krim Belkacem Et John F. Kennedy Le 2 octobre 1960
Cela s’est passé un 2 octobre 1960, John F. Kennedy ( qui sera assassiné en 1963)  reçoit une délégation algérienne conduite par Krim Belkacem
Une délégation algérienne conduite par le vice-président du GPRA, Krim Belkacem, assiste à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York et rencontre le sénateur, John F. Kennedy.
Depuis sa création le 19 septembre 1958, le GPRA accorde une importance capitale au volet diplomatique.

Jean de Broglie été un homme politique français né le 21 juin 1921 à Paris et mort assassiné le 24 décembre 1976 dans la même ville.
    Secrétaire d'État au Sahara, aux départements d’outre-mer et aux territoires d’outre-mer dans le gouvernement Michel Debré, du 24 août 1961 au 14 avril 1962.
    Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique dans le Georges Pompidou I, du 15 avril 1962 au 28 novembre 1962.
    Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des Affaires algériennes dans le Georges Pompidou II, du 6 décembre 1962 au 8 janvier 1966.
    Secrétaire d'État aux Affaires étrangères dans le gouvernement Georges Pompidou III, du 8 janvier 1966 au 1er avril 1967.

Robert Boulin était Secrétaire d'Etat aux rapatriés est DCD (assassinat ou suicide) le 29 octobre 1979.

Le corps a été découvert le dans l'étang Rompu de la forêt de Rambouillet, sur le territoire de la commune de Saint-Léger-en-Yvelines.

24 août 1961 - 11 septembre 1962 : Robert Boulin (gouvernement Debré - 1er gouvernement Pompidou)   Robert Boulin était Secrétaire d'État aux rapatriés   >>>>>

 

mars1962

Ancien militaire du contingent 1961-62 de Métropole - Ancien Combattant - Guerre d'Algérie 01/11/1954 -19/03/1962, ancien Diplomate le 10 juin 1962 à Guyotville et ancien Déserteur le 1er juillet 1962

 

Suite  au rapport Stora << emission de télévision sur France 5>>

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-l-hebdo/c-l-hebdo-saison-5/2246939-algerie-comment-reconcilier-les-memoires-c-l-hebdo-23-01-2021.html 

Des excuses

 

 

Aan 1962 01 26Aan 1962 01 26 (3.91 Mo) Voir les documents sur l'Algérie,  de la page 655 a la page 742. la derniere !!

 

Courrier pau 2

J'ai de la peine a croire qu'il n'y a pas eu  de liste de Militaires  FSE, concerrnant les effectifs d'encadrement des 114 UFO, pour être  fourni aux (Prefets Maires) lors de la mutation  aux administrations civiles algériennes,responsables de la force locale Algérienne (Accors d'Evian )

 Il est vrai que Le General Philippe Ginestet prend le commandement du corps d'armée d'Oran, le 10 Mai 1962.  Le 14 juin 1962, alors que le général est à l'hôpital militaire d'Oran pour rendre hommage au lieutenant-colonel Mariot tué par l'organisation de l'armée secrète, un jeune homme lié à l'OAS tire sur lui et le blesse mortellement, ainsi que le médecin-colonel Mabille. Le général succombe le 24 au Val-de-Grâce où il avait été hospitalisé. Il est élevé au rang de grand-officier de la Légion d'honneur à titre posthume.

mais ne figure sur aucun monument aux Morts en France!!. 

 

Voir les extraits du témoignage de Jean Pierre Chevénement  dans son blog,intérrogé par Courtois  en particulier celui-ci 

<<J'ai vu des officiers français tués par l'OAS  le Général Ginestet etc..?>> 

Avril 1961 C’est la compagnie portée commandée par le lieutenant Lepivain qui est allée encercler le PC du général Ginestet, lui demandant de se placer sous les ordres de Challe. Mais cette requête n’a pas abouti

les rajouts en rouge sont de moi ainsi que  << 11 officiers sont répertoriés DCD du 9 avril 1962 au 1er juillet 1962>>sauf erreur de  ma part 

Voir L oas chevenement

Un autre  Lieutenant  sur Wikipédia   (Copie)  Ernest-Antoine Seillière est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1958), licencié en droit et ancien élève de l'École nationale d'administration (1964-1965)5. Il effectue son service militaire en Algérie comme sous-lieutenant affecté au 2e Spahis d'Oran. Après le cessez-le-feu, Christian Fouchet, nommé haut-commissaire en Algérie et proche de Charles Morazé, fait de Seillières son chef de cabinet. Cette nouvelle affectation va durer jusqu'à l'indépendance. Seillières travaille également avec Georges Buis, alors colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet, pendant la période de transition (Force locale et exécutif provisoire algérien).Ernest-Antoine Seillière est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1958), licencié en droit et ancien élève de l'École nationale d'administration (1964-1965)5. Il effectue son service militaire en Algérie comme sous-lieutenant affecté au 2e Spahis d'Oran. Après le cessez-le-feu, Christian Fouchet, nommé haut-commissaire en Algérie et proche de Charles Morazé, fait de Seillières son chef de cabinet. Cette nouvelle affectation va durer jusqu'à l'indépendance. Seillières travaille également avec Georges Buis, alors colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet, pendant la période de transition (Force locale et exécutif provisoire algérien).

  • L'Ancien Président National Français du MEDEF  Seillières, part pour l'Algérie en 1961 . Sous-lieutenant spahi, dans le Sud oranais, avec quarante personnes sous ses ordres, dont trente Algériens: «l'aventure, la piste, la solitude».
  • Puis il rejoint le haut-commissaire Christian Fouchet, nommé juste après les accords d'Evian, sur fond d'attentats de l'OAS qui en fait son chef de cabinet, cette nouvelle affectation va durer jusqu'a la l'indépendance L'expérience le change. Un de ses congénères raconte qu'il a «perdu en Algérie sa condescendance», qu'il est devenu «plus simple». «J'ai acquis le sentiment du relatif, la certitude que la dimension intérieure existe indépendamment des circonstances extérieures», résume-t-il.
  • Seillières travaille également avec Geoges Buis alors Colonel et directeur du cabinet militaire de Fouchet. 
  • "j'ai vu deux souverainetés se substituer" se souvient le baron soldat  -  Ancien Président National du MEDEF
  • Un autre représentant de la France, L'ancien Ministre des Anciens Combattant Hamlaoui Mekachera aura une nouvelle affectation en Algérie comme conseiller technique du préfet de Bône. Lorsque le cessez-le-feu intervient en mars 1962, la situation est plus tendue que jamais. . Toutefois, le 26 juin 1962, c'est dans "une atmosphère de sauve-qui-peut"qu'il embarque à l'aéroport d'Annaba.

Le 60ème RI est une des unités qui  a été reconnu unité combattante jusqu’au 5 octobre1961, mais cette unitée, 

le 60ème R I à recommencer à être reconnue unité combattante, à partir du 2 juin 1962 jusqu’au 1er juillet 1962

(voir)

  Bulletin officiel des armés  N°54  de 1976 (Pourquoi ? )

 -  alors que des militaires du contingent Français de métropole FSE avaient été mutés dans l'unité 404 et 408 de la force locale Algérienne ?

 composés 90% de musulmans Algériens de tous bords

 

Voir aussi la Mairie de Bône en feu ( OAS) Ci-desssous) 19 juin 1962

 

Bone

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il y a 58 ans aujoud'hui 19 mars 2020

1 19 mars 1962

2 19 mars l arret des combats

3 19 mars cessez le feu

2021 en algerie ghassira

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a eu 59 ans qu'un détachement de l'armée Française avait eu la mission d'aller annoncé les accords d'Evian du 18 Mars et le cessez le feu  en ce jour du 19 mars1962 dans ce village  de Ghassira .Au moins quatres militaires FSNA et FSE de cette mission sont toujours en vie

 

La lutte contre la pandémie du « coronavirus » conduit le gouvernement à prendre un certain nombre de mesures contraignantes.

Les cérémonies du 19 mars à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir et de Recueillement à la Mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, sont toutes annulées, sauf à Paris.

Les cérémonies prévues initialement au Mémorial du quai Branly et à l’Arc de Triomphe feront l’objet d’un simple dépôt de gerbe de la secrétaire d’Etat aux Armées, accompagné d’un responsable national de la FNACA.

Ainsi seront quand même honorés les 30 000 morts et disparus d’Afrique du Nord.

" 19 mars 1962 !

Ce jour-là, le cessez-le feu, prévu par les accords d’Evian signés la veille, prenait effet. Il mettait fin à huit années de guerre. C’était il y a cinquante- huit ans.

Depuis, le souvenir de la Guerre d’Algérie est toujours vivace. Plusieurs millions de femmes et d’hommes, des deux côtés de la Méditerranée, ont vu leur vie bouleversée. Des milliers de familles ont été endeuillées.

Aujourd’hui, nous nous souvenons, nous nous recueillons et nous rendons hommage à toutes les victimes militaires et civiles de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Nous honorons la mémoire des combattants. Celle des appelés du contingent, des militaires de carrière, des membres des forces supplétives ou assimilés, celles des forces de l’ordre. Plus de 25 000 sont morts pour la France et plus de 70 000 ont été blessés.

Pour des milliers de soldats français, le 19 mars est avant tout la fin des combats. Un jour qui, pour beaucoup, signifiait le retour attendu dans leur famille. Mais, ils sont nombreux à avoir ramené jusque chez eux les douleurs et les traumatismes de la guerre.

Le 19 mars annonce l’indépendance de l’Algérie et est apparu comme une promesse de paix. Mais, nous le savons, comme trop souvent la sortie de guerre eut son lot de tragédies et de drames.

Nous pensons aux Français d’Algérie. Des familles entières ont quitté leur terre natale, une terre tant aimée, pour recommencer leur vie.

Nous honorons les membres des formations supplétives et assimilés qui ont loyalement servi la France. Beaucoup ont été victimes d’exactions, beaucoup d’autres ont été contraints de fuir l’Algérie.  Déracinés, ils sont arrivés dans un pays qui n’a pas su les accueillir.

De nombreux civils de toutes origines et de toutes confessions ont souffert et ont été les victimes de violences. La France ne les oublie pas tout comme elle n’oublie pas le drame des disparus, dont la trace s’est perdue dans la guerre.

La mémoire de la guerre d’Algérie est diverse, plurielle et fragmentée. Elle est encore douloureuse pour beaucoup d’anciens combattants, de rapatriés et de familles. Ce drame – cette déchirure – est désormais une page de notre histoire. C’est pourquoi, il faut l’enseigner et la raconter. C’est pourquoi, il faut transmettre les mémoires et recueillir les témoignages des acteurs encore parmi nous. Le monde combattant et le ministère des Armées participent à cette tâche essentielle.

La Nation rassemblée poursuit la construction d’une mémoire apaisée et tolérante tout en développant des liens d’amitié entre les deux rives de la Méditerranée."

Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées

19 mars 2020

 

Onavg france

 

Une violation du principe d'égalité, pour la mutation d'office de certains militaires FSE de l'armée Française, dans cette force locale de l'ordre Algérienne après le 19 mars 1962

Dans un courrier du 22 Avril 1962 pour la France et la Vienne,  j'avais écris .

Tkout le 22 avril 1962

Znc 14eme division 18 avril 1962

Le General de Brigade Frat Commandant de la Zone Nord Constantinois dans ce courrier du 18 avril 1962…. ajoute

Copie extraite << De plus je crois de mon devoir d’attirer l’attention sur la situation qui va leur être fait.

Mis pour emploi, par l’intermédiaire des Autorités Préfectorales, a la disposition de l’Exécutif Provisoire, les cadres européens des unités de la force de l’ordre se trouvent pratiquement aux ordres d’une organisme composé pour moitié de membres du FLN qu’ils combattent depuis 7 ans

Aux difficultés d’ordre interne qu’ils vont connaître dans leurs commandements, s’ajouterait le sentiment d’être placé dorénavant sous l’autorité de l’adversaire

Jusqu’à maintenant, aucune réaction ne s’est produite , mais dans l’ exécution des missions concrètes qui leurs seront données par l’autorité d’emploi il faut craindre de grave incidents ne surgissent

Sans vouloir dramatiser les choses, j’estime qu’il serait grave d’ignorer cet aspect de la question et ce danger

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https://www.ina.fr/video/CAF90002953/allocution-fouchet-et-passation-des-pouvoirs-video.html

 

Allocution Fouchet et passation des pouvoirs

JT 20H

video 25 mars 1962 399 vues 07min 51s

Une semaine après la signature des accords d'Evian sur le cessez le feu en Algérie et le droit des Algériens à l'autodétermination, le Délégué général du Gouvernement en Algérie, Jean MORIN, remet à la cité administrative du Rocher Noir, ses pouvoirs au Haut Commissaire de France nommé par le président De GAULLE, Christian FOUCHET.

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Déclaration M Fouchet sur la force locale le 18 avril 1962

JT 20H

video 18 avril 1962 157 vues 04min 29s

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  • Christian Fouchet Haut commissaire de France en Algérie a bien dit le 21 Avril 1962

 << La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire  cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>

 <<< On nous demandait de faire en trois mois, ce qui n'avait pu l’être en cent trente ans>>>

 "La mise en place du personnel FSE est réalisable car ils sont désignés d'office."

 "Elle ne posera que des problèmes psychologiques"

"Par ailleurs je vous précise que les difficultés auxquelles ont été confrontés les militaires des unités de force locale ne sont pas niées"".   -  Ministère de la Défense 

 << Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays. Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »

Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique (…) le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948.)

En Algérie  de  Mars 1962 -a  Juillet 1962,  nommé  Haut Commissaire en Algérie - Christian Fouchet  parle des 105 jours  dans son livre  « Au service du Général de Gaulle »  Chez  Plon,   1971                 Copie                Pendant ces cent cinq jours           Algérie 1962

« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N.    (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).

Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A.  Et maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage.>>

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  9 Mai  1962  La Charente Libre écrivait ; Le président du Gouvernement  Provisoire de la République Algérienne  Ben Khedda  de Tunis a déclaré : Les autorités Françaises chargées du maintien de l’ordre révèlent chaque jour davantage, leur impuissance ou leur carence. La mise en place de la Force locale algérienne est sabotée pour assurer l’impunité et la complaisance qui permettent aux tueurs de commettre leurs ignobles forfaits

 

Dépêche A.F.P. du  23 mai 1962.  du  ROCHER  NOIR  publiée par    La Charente Libre

- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens  dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés   en conclusion de  l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa  a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale  

                - Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à  déclaré...

             -   des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays .  Nous avons tous, a dit    M  Farés  l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France.

   Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement  Français et le GPRA  à  l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique

Courrier envoyé a la Direction de  l'ONACVG  le 20/06/ 2016, restait sans réponse 

Monsieur satre

SUITE..........

Courrier envoyé par mon Député dont j'attends toujours une réponse au 19 Mars 2019 

Courrier interpellation g darrieussecq 2

 

« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)

 

Et ci dessous, une partie de l'histoire qu'on a pas put toujours lire  

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Ce magazine n'a réapparut qu'en 2008 après cette publication de 2002

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Avec tout mes remerciements à l'Ami Michel et à Monsieur le Maire des Rousses 

http://www.micheldandelot1.com/la-mairie-des-rousses-a-tenu-sa-parole-voici-la-video-concernant-l-inauguration-de-la-stele-pres-du-yeti-qu-elle-vient-de-me-faire-parvenir-a145423814

Drapeau

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General ailleret

Par contre à Ver sur Mer, aucune cérémonie n'a été organisé pour le 19 Mars a ce jour, par les Anciens Combattants de la Commune, qui,  pourtant aurait fait plaisir a son fils Michel qui est récemment  DCD en décembre 2016, a l'age de 76 ans 

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A toutes les forces de l’ordre

Cessez-le-feu lundi 19 Mars  midi. Stop 

Instruction pour application exécutoire même jour, même heure.  

Signé   Ailleret, commandant en chef

Ordre du jour

« Le cessez-le-feu qui vient d’intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s’opposer aux actes de force d’un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l’extérieur. Elle a étouffé la menace d’une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d’un très grave problème politique. La mission est donc remplie. L’Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés par ses soldats, réguliers et supplétifs, de son œuvre d’aide aux populations si durement éprouvées par les événements. Son rôle, ici n’est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l’emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd’hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l’Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. »

Lundi 19 mars

Memoire

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Bonne Lecture,  et, Merci, de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez  appris des choses sur cette période de Guerre d'Algérie, cinquante-cinq ans après, en lisant celle-ci.

Un article et une photo sur le journal de la Nouvelle République du Centre Ouest du  14/05/2017

Medailles 2

Oublié ! Oublié ! Toujours OUBLIE ! mais comptabilisé (DESERTEUR) En effet le 1er juillet 1962, à 23 heures ??nous étions plus dans les effectifs de notre régiment d'origine   (voir rapport sur la désertion de la force locale 434 pour l'heure) .

 

Lorsque le Capitaine Lucien Goetz, commandant la 434 UFO  que j'avais été réveillé au PC Force Locale, appela par le téléphone, le PC du 4ème BCP à El Biar pour venir à notre secours, en renfort, ce 1er juillet 1962, il avait obtenu un refus. Les Militaires FSE dans la Force Locale, avaient complétements disparus de leurs effectifs et surtout de leurs soucis. 

Il avait fallu que notre Capitaine décroche et apppelle le 4ème RIMA (je crois), pour obtenir de l'aide. Pendant ces quelques instants nous avions eu le temps d'être ensuite submergés au PC de Guyotville. Des civils et des militaires avec des armes automatiques, qui avaient envahis le poste, tiraient dans toutes les directions dans un vacarme assourdissant  

Ce fut au début, la prise d'otage des militaires FSNA par des militaires et des civils et,  l'abandon des militaires FSE sur place a plusieurs endroits ou ils étaient cantonnés, autour de Guyotville. Heureusement ces cadres militaire FSE (8)  laissés sur place, nous ayant alertés au PC de la 434èmeUFO à la Permanence téléphonique, tenue par A.B..qui était accompagné, ce soir là par deux autres beloteurs et moi même.

Ces huit militaires FSE, durent rentrés par leurs propres moyens, a pied, au PC de l' UFO de la 434 (dont au moins 4 peuvent toujours témoignés) et ne furent pas comptés parmi les 28 -  les 22  ou -  les 19 Militaires FSE déserteurs (pris en otage) annoncés par toute la presse, la Radio toute les heures ou, la télévision les jours suivants. En ce début juillet 1962, ces 8 militaires mais furent très traumatisés aussi, de savoir leur 28 camarades du PC enlevés.

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Pourtant tout allez pour le mieux, avec une photo de notre Ami Raymond, d'une partie des FSE de la 434 UFO, du cantonnement de Guyotville, lors de la baignade,à côte de la plage de Guyotville le 18 juin 1962, après la débauche.

434 ufo

Pour ceux qui se reconnaîtront, j'attends de leurs nouvelles ??

Une pensée  aussi pour les quatres DCD de cette photo,qui ne sont plus, dont j'ai appris leurs dècès

Deux sur trois de la photo (3ème compagnie 3ème section(Tifelfel) sont venus dans la galère force locale

Les deux camarades (avec casquettes) 3ème Compagnie 3ème section(Tifelfel) se sont retrouvés dans la galère force locale de la 434UFL-UFO, et  se sont divisés  le 1er juillet 1962 - un fut pris en otage,(l'auteur du rapport sur la désertion !!!)  et l'autre, un des quatres  beloteurs, ne dut son salut lui aussi, que par la fuite dans les champs de patates, comme les deux autres beloteurs et moi ainsi que notre Capitaine en slip aussi !!!

Mais le 1er juillet "c'était un très grave incident" qui s'est produit en Algérie, après les élections, pour la bataille pour l'accés au pouvoir. contre le Président du GPRA Ben Khedda

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Juillet 1962

 

Au service de

la France

 

Hommage aux disparus

 

- En mémoire  de mes 4 camarades  de Vouneuil sous Biard

et de mes camarades du  4ème Bataillon de chasseurs a pied, 

ainsi que ceux du 10ème et 17ème  B.C.P  Morts pour la France en Algérie,

 et de tous les militaires morts pour la France en Afrique du Nord

 

Ancien Combattant  en 1961- 1962 de la Guerre d’Algérie  01/11/1954 – 19/03/1962

Titulaire de la Médaille Commémorative avec agrafe « Algérie » le 11 janvier 1962

Titulaire du Titre de Reconnaissance de la Nation le 19 juin 1973,

    (J.O.R.F du 22 décembre 1967, loi N°67-1114, article 77)

Et de la Croix du Combattant en 1978

11 janvier 1962

Certificat de bonne conduite

Photo titre de reconnaissance de la nation

Titre de reconnaissance de la nation

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Jean-François MATTEI, Philosophe, Membre de l'Institut Universitaire de France,
Chroniqueur au « FIGARO »   Sujet : L'AVENIR DE NOTRE PASSE 

Tous les français d'Algérie gardent une blessure au cœur et à l'esprit devant l'injustice dont ils ont été victimes et l'oubli qui recouvre leur déracinement. Si la politique et l'histoire ont occulté leur souffrance, il leur revient de reconstituer une mémoire qu'ils transmettront non seulement à leurs descendants mais à la France.

Il n'y a pas de désespoir en politique ni d'oubli en histoire.

Tôt ou tard la vérité se fait jour et c'est à ceux qui l'ont vécue de la transmettre à ceux qui ne sont pas encore nés. 

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Car  <<Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »

Colonisation en Algérie : Emmanuel Macron s... par LeNouvelObservateur

                                                                                                             Militaire diplomate et pacificateur, représentant l’armée française

                                                                                                                          au sein des  Forces Locales de l’Ordre Algériennes 

pendant la période transitoire du 19 mars au 1er juillet1962 en Algérie

   Ambassadeur de l’Armée et de la Nation Française le 10 juin 1962 a Guyotville

Delibérement oublié penant et ,a l'ssue de la Période transitoire, le 1er juillet 1962

                 - Appelé comme  soldat européen du Contingent, classe 61 I/A, au  C.I du 18°BCP à Tours créé en mai 1959.Dissous en 1962. Le 18e BPC basé à Tours, caserne Baraguey d'hilliers, fut l'un des quatre centres d'instruction de l'infanterie réservés aux appelés en provenance du Sud-Ouest durant la guerre en Algérie,les trois autres étant le 57e RI à Bordeaux,le 1er RIMA à Angouleme et le 126e RI de Brive.Sa dissolution fut décidée dès le cessez-le-feu du 19 mars 1962,et fut effective début mai de la même année après le départ du contingent 62/1A à l'issue de sa formation de quatre mois 

Transfert  Ben Bella de Turquant à Garches( voir vidéo INA)

 - A combattu du 13 mai 1961 au 19 mars 1962 à midi en Algérie, sous le fanion du 4ème  Bataillon de chasseurs à Pied, dans la 2ème section « Ecarlate » de la 3ème Compagnie «Brun »  en poste à Tifelfel, entre Batna et Biskra dans le djebel des Aurès.

                - 116  117  Morts  pour la France ont été répertories dans son régiment de chasseurs qui combattez en zone interdite et d’insécurité dans ces Aurès désertiques,Guerre d’Algérie de 1954 a 1962. 

                - 13 de ses camarades devaient dans l’année 1961, y laisser leurs vies au cours de ce conflit.

            Au cours d’une des nombreuses opération,s qu’il a effectuées dans les Aurés pendant son séjour,  où, suite à la blessure de son camarade tireur du F.M  A.A.52, au cours d’une embuscade à Tahanamet, il fut prit  ensuite aussi pour cible ,et  il avait vidé quatre chargeurs  de M.A.S  49-56 sur une crête du djebel de l’AmarKhadou,  d’où provenaient les tirs , permettant le décrochage des fellagas. R.A.S  au cours de cette guérilla du  9 Août 1961, où, par sa position avancée qu’il avait conservée et préservée, avant l’arrivée des renforts, il avait assuré la protection de ses camarades et la garde de   l’AA 52, que son camarade grièvement blessé aux mains, avait dut laisser sur place  ne pouvant la reprendre avec ses blessures

Par  le   Décret  62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962,   Militaire du contingent de 2ème Classe du 4ème B.C.P, fut désigner ensuite pour représenter, la  FRANCE Métropolitaine, dans l'effectif de l'encadrement militaire français de métropole, F.S.E dans la Force Locale de l’ordre Algérienne, aux ordres de L’Exécutif Provisoire Algérien après le Cessez le feu du 19 Mars 1962.  

 Il fut donc détaché du 6 avril 1962 au 1er  juillet 1962, à la 434èmeUnion des Forces Locales,  à Tkout   (434 U.F.L  S.P. 86.934)  et à Guyotville  (434 U.F.O.  S.P 89.949) ; Forces locales de l’ordre Algérienne crées  à Chalain  Jura, le 12 février 1962, et prévues dans les Accords d'Evian du 18 Mars 1962, composées de 10% de militaires  français d’origine européennes.

                Comme planton,  il eu comme mission entre autre, d’accueillir tout les matins un lieutenant de L’A.L.N. émissaire de Tunis au cantonnement à Tkout, au milieu des Aurés où des drapeaux Verts et Blancs flottaient sur toutes les Mechtas et de faire de même ensuite à Guyotville du 5 juin au 29 juin1962 où, l’OAS appliquer la politique de la terre brûlée.

                Il fut reçu en «diplomate », lors d'une visite le 10 juin 1962 en ville  dans une infirmerie àGuyotville. Effectua cette visite, à l'infirmerie provisoire de I'Armée de Libération Nationale, installée au rez-de-chaussée d’un H.L.M. à Guyotville, sur ordre du capitaine Lucien Goetz, commandant de l’unité 434      .Comme militaire Français européen, muni d'un brassard de la croix rouge du service santé des armées, le ceinturon et le pistolet du capitaine, avec son camarade infirmier J…C… du 79, il fut accueilli ce jour-là, par une double haie d’honneur d’une garde armée de l’A.L.N,  et par des responsables de I'Armée de Libération Nationale Algérienne.

Le 15 juin 1962, il avait escorté de Guyotville à Alger, seul dans la jeep, son capitaine qui conduisait, pour une mission urgente secrète, ?? pour assister aux discutions qui avaient eu lieu,        « Accords O.A.S - F.LN») ?. 

        - 17 de ses camarades devaient trouvés la mort lors d’un attentat de l’O.A.S   dans des locaux de la Mairie d’Alger, suite a cette réunion ce soir là.²*

            Au milieu d’une circulation imposante et d’une foule assourdissante, le matin du  1er juillet 1962, il avait accompagné comme planton le Capitaine Lucien Goetz  de l’unité 434 et le nouveau chauffeur de la jeep J…M   du 86, pour aller vérifier l’installation des bureaux de vote de Guyotville, pendant que l’armée Française était consignée dans leurs cantonnements respectives.     Au soir de ces élections,il fut considérer ensuite comme déserteur, les 3 et 4 juillet 1962,comme tous ses camarades, par toute la presse, les radios  françaises et  la télévision, ainsi que  par des hauts responsables de son régiment et  de l’armée Française,  lors d’une mutinerie. Mutinerie et prise d’otage effectuées par des éléments civils et armés d’une Wilaya, sur l’unité 434 de la force de l’ordre Algérienne cantonnée à Guyotville – Alger, au cours du soulèvement des Willayas, en dissidence entres-elles, et, contre le Gouvernement Provisoire de la République Algériennepour la prise du pouvoir. 

                Termina son service militaire le 22 Novembre 1962, dans la caserne Arnault de Vitrolles à Alger, après avoir séjourné à Ben Aknoun El-Biar. Accompagnant les chauffeurs du bataillon, pendant toute cette période en parcourant toutes les rues d’Alger dans tous les sens,  pour le ravitaillement, que ce soit pour le gaz vers les maisons blanches, a Saint-Eugéne pour la laverie, ou bien  les supermarchés du centre ville. Aucun gradé n’était désigné pour accomplir ces corvées, consignes, absence où en permissions.

                 Il bénéficia de permissions pour sortir en villes a Alger et  aller a la plage de Ain -Taya, pendant cet été 62, malgré plusieurs jours consignés, cause manifestations civiles algériennes.

 Fut rayé du controle de l'armée, le 5 décembre 1962 et retrouva la vie civile dans son poitou d'origine.

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Il a fallu que je lise le Journal Officiel  en 2012 pour voir   - Le texte Officiel

Copie : Journal Officiel de la République Française du 20 mars 1962

Décret N° 62-306 du 19 mars 1962 portant organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie.

  •  Le Président de la République,

  • Sur le rapport du Premier ministre, du ministre d'Etat chargé du Sahara, des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer, du ministre d'Etat chargé des affaires algériennes, du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre des armées et du secrétaire d'Etat au Sahara, aux départements d'outre-mer et aux territoires d'outre-mer,

  • Vu la Constitution, et notamment ses articles 34 et 72 ;

  • Vu la loi n° 56-258 du 16 mars 1956 sur les pouvoirs spéciaux en Algérie, modifiée et complétée ;

  • Vu la loi n° 61-44 du 14 janvier 1961 concernant l'autodéter­mination des populations algériennes et l'organisation des pou­voirs publics en Algérie avant l'autodétermination ;

  • Le conseil des ministres entendu,

  • Décrète :                    TITRE   Ier                           Dispositions générales.

  • Art. l. — L'organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie entre le cessez-le-feu et la mise en place des ins­titutions issues de l'autodétermination et du suffrage universel est réglée par les dispositions du présent décret.

  • Art. 2. — L'organisation des pouvoirs publics entre le ces­sez-le-feu et la proclamation des résultats de l'autodétermina­tion est aménagée par l'institution d'un haut-commissaire dépo­sitaire des pouvoirs de la République, d'un exécutif provisoire, chargé de la gestion des affaires publiques propres à l'Algé­rie et d'un tribunal chargé de réprimer les attentats à l'ordre public.

  • Art. 3. — Le haut-commissaire et l'exécutif provisoire se concertent en permanence, dans l'exercice de leurs attributions respectives, en vue de réunir les conditions nécessaires à la mise en œuvre de l'autodétermination et d'assurer la continuité des services publics.

  •                                                                                        TITRE  II  

  •                                                                            Du haut-commissaire.

  • Art. 4. — Le Gouvernement de la République est représenté en Algérie par un haut-commissaire.

  • Le haut-commissaire est placé sous l'autorité du ministre d'Etat chargé des affaires algériennes. Il est nommé par décret en conseil des ministres.

  • Art. 5. — Le haut-commissaire est dépositaire des pouvoirs de la République en Algérie. Il a, en Algérie, la charge des intérêts de l'Etat et, concurremment avec l'executif provisoire, celle du respect des lois.

  • Art. 6. — Les services civils sur lesquels le Gouvernement conserve une compétence directe sont placés sous l'autorité du haut-commissaire.

  • Le haut-commissaire devra faciliter l'accès des Algériens aux emplois dans les services soumis à son autorité. Il facilitera également la tâche de l'exécutif provisoire pour permettre l'accès des Algériens aux emplois administratifs de l'Algérie.

  • Les conditions dans lesquelles le haut-commissaire exerce son autorité à l'égard des services de la justice et de l'enseignement sont fixées par décret.

  • Art. 7, — Dans l'exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité du territoire ainsi que de maintien de l'ordre, le haut-commissaire est assisté d'un officier général commandant supérieur des forces armées en Algérie.

  • Art. 8. — Le haut-commissaire est assisté d'une administration dont l'organisation est fixée par décret.

  • Le haut-commissaire, absent ou empêché, est suppléé par le secrétaire général du haut-commissariat.

  •                                                          TITRE III

  •                                                 De l'exécutif provisoire.

  • Art. 9. — Les responsabilités relatives à la gestion des affaires publiques propres à l'Algérie sont confiées à un exécutif pro­visoire dont la composition est fixée comme suit :

  • Un président.   Un vice-président.   Dix membres.

  • Sous réserve des pouvoirs que le Gouvernement continue à exercer directement en Algérie et qui sont définis à l'article 11 ci-dessous, l'exécutif provisoire assure la préparation et la mise en œuvre de l'autodétermination en Algérie.

  • A cet effet, il propose les membres de la commission cen­trale de contrôle prévue par le règlement de l'autodétermination.

  • Il assure la gestion des affaires publiques propres à l'Algé­rie Jusqu'à la mise en place des institutions issues du suf­frage universel qui seront établies après l'exercice de l'auto­détermination.

  • Il dirige l'administration et les services civils de l'Algérie sur lesquels il exerce l'autorité hiérarchique.

  • Les présentes dispositions ne modifient pas les conditions d'application en Algérie de l'article 34 de la Constitution.

  • Art. 10. — Le territoire de l'Algérie, sur lequel l'exécutif provisoire exerce ses compétences, comprend les quinze dépar­tements suivants : Alger, Batna, Bône, Constantine, Médéa, Mos-taganem, Oasis, Oran, Orléansville, Saïda, Saoura, Sétif, Tiaret, Tizi-Ouzou, Tlemcen. '

  • Art. 11. — Les affaires publiques relatives à l'Algérie pour les­quelles le Gouvernement conserve une compétence directe sont :

  • La politique étrangère, la défense et la sécurité du territoire, la justice, la monnaie, les relations économiques entre l'Algérie et les autres pays, ainsi que le maintien de l'ordre en dernier ressort en accord avec l'exécutif provisoire, sauf empêchement grave ;

  • Sous réserve des attributions qui seront données par décret à l'exécutif provisoire, l'enseignement, les télécommunications, les ports et les aérodromes.

  • Il sera procédé par décret à la répartition entre les services de l'Etat et ceux de l'Algérie.

  • Il n'est rien modifié aux compétences des départements et des communes de l'Algérie.

  • Art. 12. — La responsabilité de l'exécutif provisoire est collective.

  •            Au sein de l'exécutif : a) Le président, assisté du vice-président, sera chargé notam­ment de la préparation et de la mise en œuvre de l'autodéter­mination ;

  • Délégué aux affaires générales ; Délégué aux affaires économiques;  Délégué à l'agriculture ; Délégué aux affaires financières ; Délégué aux affaires administratives ;

  • Délégué à l'ordre public; Délégué aux affaires sociales ; Délégué aux travaux publics ;  Délégué aux affaires culturelles ;     Délégué aux postes.

  • Le décret qui nomme les membres de l'exécutif fixe les attributions de ceux-ci, notamment en ce qui concerne la direc­tion des services placés sous l'autorité de l'exécutif.

  • Art. 13, — Le président et les membres de l'exécutif provisoire constituent leur cabinet et en proposent la liste à l'exécutif pour ratification.

  • Art. 14. — L'exécutif provisoire a le pouvoir réglementaire pour les affaires propres à l'Algérie.

  • Il nomme aux emplois dans l'administration de l'Algérie.

  • II doit accélérer l'application de la politique de promotion des Algériens musulmans et faciliter l'accession de ceux-ci aux postes administratifs, notamment aux postes d'autorité.

  • Art. 15. — L'exécutif assure le maintien de l'ordre. La force de l'ordre visée au titre IV ci-dessous, ainsi que des services de police, sont placés sous son autorité.

  • Art. 16. — Les préfets et les sous-préfets sont placés sous l'autorité de l'exécutif provisoire pour ce qui relève des attribu­tions de celui-ci ; ils sont nommés après consultation de l'exé­cutif.

  • Art. 17. — Dans les conditions fixées par le décret prévu à l'article 1" de la loi du 14 janvier 1961, l'exécutif délibère de la préparation et de la mise en œuvre de l'autodétermination. Il prend à cet effet des décisions réglementaires.

  • Le scrutin d'autodétermination aura lieu dans un délai de trois à six mois à compter de la date de publication du présent texte ; la date en sera fixée sur proposition de l'exécutif provi­soire dans les deux mois qui suivront l'installation de celui-ci.

  • Art. 18. — Le haut-commissaire de la République est tenu préalablement informé des réunions de l'exécutif et de leur ordre du jour. Il reçoit dans les moindres délais les procès-verbaux des délibérations. Il peut assister aux séances et y être entendu.

  • Il peut réclamer une seconde délibération ; celle-ci est alors de droit.

  • Le haut-commissaire de la République et l'exécutif créent ensemble des organes de travail dans les domaines où une prépa­ration commune des décisions est rendue nécessaire par la répar­tition des compétences. Il en est notamment ainsi pour la prépa­ration de l'autodétermination et pour le maintien de l'ordre.

  •  
  •  (Texte  dans le Tttre lV concernant la force locale dans les Accords d’Evian  et  qui  a concernés les militaires du contingents mutés d'office dans les 114 unités constitués par plus de 91 régiments, pendant la période transitoire  )
  •                                              TITRE  IV

  •                                                       De la force de l'ordre.

  • Art. 19. — Il est créé une force de l'ordre propre à l'Algérie. Cette force do l'ordre est placée sous l'autorité de l'exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi.

  • Art. 20. — La forcé de l'ordre aura un effectif global de 60.000 hommes. Son effectif initial sera de 40.000 hommes. Il comprendra :

  • Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles

  • de sécurité actuellement existants ; Des unités constituées par les appelés d'Algérie et, éven­tuellement, par des cadres pris dans les disponibles. L'exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l'ordre par rappel de réserves instruites.

  • .Art. 21. — Le directeur de la force de l'ordre est nommé par décret en accord avec l'exécutif provisoire.

  •                                                                               TITRE V
  •                                                                   Du tribunal de l'ordre public.
  • Art. 22. — n est institué un tribunal de l'ordre public qui comprendra un nombre égal de juges de statut civil de droit commun et de juges de statut civil local.
  •                                                                           TITRE VI
  •                                                                  Des mesures de rapatriement.
  • Art. 23. — Des commissions installées en Algérie et hors d'Algérie seront chargées de prendre toutes mesures adminis­tratives et autres utiles en vue du rapatriement en Algérie des Algériens réfugiés notamment en Tunisie et au Maroc
  •                         b) Les membres de l'exécutif provisoire seront respective­ment :
  •  Les commissions comprendront trois membres, l'un désigné par le haut-commissaire, le second par l'exécutif provisoire et le troisième, sous réserve de l'accord do cet organisme inter­national, par le haut-commissariat aux réfugiés.
  • Le contrôle de ces rapatriements sur les points de passage des frontières sera assuré par les services civils compétents.
  •                                                            TITRE VII
  •                                    Les conséquences de l'autodétermination.
  • Art. 24. — Dès l'annonce officielle prévue à l'article 27 du décret n° 62-305 du 19 mars 1962 portant règlement du réfé­rendum d'autodétermination, les actes correspondant à ces résul­tats seront établis :
  •             Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée :
  •             L'indépendance de l'Algérie sera immédiatement reconnue par la France ;
  •             Les transferts de compétence seront aussitôt réalisés ; Les règles énoncées par la déclaration générale et les déclarations jointes entreront en môme temps en.vigueur.
  • L'exécutif provisoire organisera, dans un délai de trois semaines, des élections pour la désignation de l'Assemblée natio­nale algérienne à laquelle il remettra ses pouvoirs.
  • Art. 25. — Le Premier ministre, le ministre d'Etat chargé du Sahara, des départements d'outre-mer et des territoires d'outre­mer, le ministre d'Etat chargé des affaires algériennes, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre des armées et le secrétaire d'Etat au Sahara, aux départements d'outre-mer et aux territoires d'outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
  •                         Fait à Paris, le 19 mars 1962.
  • C. DE GAULLE.
  • Par le Président de la République
  •  Le Premier ministre,
  • MICHEL DEBRÉ.
  • Le ministre d'Etat chargé des affaires algériennes.
  • LOUIS JOXE.
  • Le ministre d'Etat chargé du Sahara, des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer,
  • LOUIS JACQUINOT.
  • Le garde des sceaux, ministre de la justice,
  • BERNARD CHENOT.
  • Le ministre des armées,
  • PIERRE MESSMER.
  • Le secrétaire d'Etat au Sahara, aux départements d'outre-mer et aux territoires d'outre-mer,
  • JEAN DE BROGLIE
  • *************************************************************.
  • Concernant l'Organisation des pouvoirs publics en Algérie.
  • Décret N°60-1299 du 8 Décembre 1960 qui avait prévu  l'Organisation des pouvoirs publics en Algérie  - Article 2 de ce Décret.
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La force locale de l'ordre algérienne était d’abord organisée par le général de gendarmerie Corberant, à partir du mois d’avril 1962 cette responsabilité est confiée au colonel Ghenim et au commandant Yazid, attachés au cabinet d’Abderrahmane Farès.

Son commandement est quant à lui, assuré par le préfet de Saida, le commandant Omar Mokdad et par son adjoint le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili, nommés au début du mois d’avril.

Enfin la force locale était  supervisée par  le Délégué à l'ordre public de l'Exéccutif Provisoire Algérien   Abdelkader El Hassar

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Le Préfet de Saida,  le commandant Omar Mokdad = En service détaché à la disposition du ministre d'État chargé des affaires algériennes, directeur de la force de l'ordre en Algérie, 9 mai 1962/à compter du 1er avril. Préfet inspecteur général régional de Constantine, 10/15 juillet 1962 

Les lignes ci-dessous ont été écrites, pour  un concours «  Le Livre de votre Histoire »  du Conseil Général de la Vienne, La Nouvelle République et la ville de Montmorillon (Cité de l’Ecrit) en 2001 et elles n’avaient pas été retenues, 300  pages ont été écrites depuis, pour une meilleure compréhension, et peu être, pour un livre ? (Documentaire ?)

                «Des écrits pour l’Histoire »                        « Au service de la France » 

Un appelé du contingent   Classe 61 I/A  « de Nationalité Française de Métropole », pendant la guerre d’Algérie, en 1961-1962,

Extrait de  mes écrits, qui résument, la Guerre d’Algérie, (ma Guerre d’Algérie)  ayant pour  titre  

       (Yvon l'homme des bois,  Combattant, Diplomate)

Et  «  Déserteur  des Forces locales Algériennes »  en Algérie

L'ANCIEN   COMBATTANT

[L’ANCIEN D’ALGERIE]

Vous fait ici,  un résumé,   de ses écrits

De son extraordinaire péripétie

De  sa   [Guerre d’Algérie] !

Par le récit de ses  mémoires,

Espérant, ne pas trop vous émouvoir… !

 

Rentré en janvier 1961, à Tours, au 18e B C P (Bataillon de Chasseurs a Pied)

Dans un régiment d’infanterie, comme appelé du contingent

J’étais muté, ensuite en  Algérie, au 4ème Bataillon de Chasseurs a Pied

Dans un petit poste à  Tifelfel,  pour faire face en Algérie  « aux événements »

 

Près, des Gorges de Tirhanimine, au  S.P. 86 934

Ou, le 1er novembre mile neuf cent cinquante quatre

L’instituteur venu de France, pour enseigner à Tifelfel

Y laissa la vie,   j’étais affecté à la 3ème compagnie opérationnelle,

Qui y était stationnée, dans la 2ème section Ecarlate, pour crapahuter

Dans l’équipe «commandement » du Sous lieutenant S…. pour débuter

******** 

http://www.sfhp.fr/index.php?post/2011/06/04/Notice-biographique-Roger-Gavoury

 Cheysson à Alger + Ferhat Abbas    Publiée le  9 juil. 2012 par Ina histoire  1er novembre 1984  Visite controversée à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Claude CHEYSSON pour la cérémonie des 30 ans du déclenchement de la guerre d'Algérie et rediffusion d'un itw de Ferhat ABBAS premier président du GPRA

********* 

Dans ces  Aurès  désertiques   entre Arris et  Rhoufi

J’ai donc été un Combattant dans cette  Guerre d’Algérie

Dans ces montagnes de l’Hamard Kraddou  et du Krouma

Toujours, à la recherche d’un ennemi, et,  traquer les fellagas

 

Comme, tous ceux, qui m’avaient précédé,  toujours songeur,

Moi aussi, de cette  guerre,  j’en devenais un acteur

Sans enthousiasme, et  sans trop de ferveur

Mais toujours, avec beaucoup de rigueur

 

Continuellement  préoccupé par la pensée

De ceux, qui  en  France, n’étaient pas retournés

Des six   de ma Commune, nous étions

Camarades d’école, qui, par devoir à notre nation

Dans cette guerre, étaient déjà décédés !

Disparus et prisonniers ? Ou, blessés !

*(Les quatre décédés sont sur cette même photo d’école retrouvée

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Ecole Primaire de Vouneuil sous Biard 1946

Il est  a noté que notre camarade de Vouneuil sous Biard, n'a pas eu la même chance que ces quatres militaires Prisonniers, sur la photo  reçue  d'Algérie en 2017, qui ont été libérés ensuite

Les quatres prisonniers

La cape qui est sur les épaules d'un militaire Français prisonnier, provient d'un gardien  ( commentaire du neveu de celui-ci? ).

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De ma Commune,  encore « désigné ? » Moi, je  m’étais juré

En arrivant en Algérie, de tout faire, pour ne pas y rester.

De l’armée, je ne voulais pas en faire mon métier

Car, d’être agriculteur éleveur, j’avais toujours rêvé

 

Là-bas, dans les nombreuses et importantes  opérations

Dans le djebel et sur (place) dans les embuscades

En zone interdite,  on frôlait tous, trop souvent la dépression !

Dans ces incessantes  guérillas,  ou, à  la suite de fusillades

Comme cela  s’était passé à Tahanamet, au-dessus des maisons

Où  nous avions eu un blessé à une main et à un talon !

Et où, j’avais arrêté, les tirs des fellagas, en tirant sur la crête du piton

Plusieurs chargeurs (5) de M.A.S 49   dans leurs directions.

 

Nous aurions pu, ce  9/08/1961, tous subir,  l'extrême  sanction.

Si les fellagas prévenus, avaient repérés avant, notre position,

En descendant  l’Hamard Kraddou, et, en faisant incursion

Dans la vieille mechta où nous étions  en observation.

Taahamamet 2 1

Photo prise des pitons en face du village ??Tahamamet sur Google, a gauche au loin les Buttes Rouges

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Dans  les fameuses   Gorges  de  Tirhanimine

Aussi, on aurait pu  « avoir »  "bonne mine"

Personne encore,  n'y avait pensé, la veille d’un 14 juillet

Au crépuscule, a  six avec le Lt   Caz .., à nous faire patrouiller

Au milieu de ces Aurès, en pleine nuit, vers minuit

Le 13 juillet 1961,  c'était une hérésie !

 

Les Gorges de Tirhanimine

 Les Gorges de Tirhanimine

Au retour d'une inutile et infructueuse embuscade

On aurait put aussi, attraper vraiment l'estocade !

Car, nous venions d’apercevoir, des  véritables fellagas

Assez nombreux, rejoindrent une vieille mechta

 

Sur le terrain nous avions eu déjà de la chance, le 28 mai précédent

Où dans leur sommeil nos camarades étaient  accrochés sérieusement

J’avais fait part, en allant à la garde, au radio A… dans la nuit

Que je venais de voir, des balles traçantes dans la direction Rhoufi.

 

Grâce à l'alerte immédiate  que j’avais donnée

Précipitamment au poste,  et aux tirs de mortiers déclenchés

Ce  ne fut que le poste radio, qui avait été transpercé

Une musette, une casquette, et un ceinturon, qui ont été troués

 

Remplaçant a la garde, mon camarade qui s'était endormi

Le 24/09/61 une rafale de  P.M  était partie dans la nuit

Dans ma direction, accidentellement. C'était mon meilleur ami

Une partie de la compagnie s'était réveillé avec le bruit

Les impacts de balles sur le petit mur, prés de moi, m’avaient laissé figé !

Ensuite très choqué ! Je ne pensais, ensuite, qu’a ce qui aurait put m’arrivé !

 

Le 17/1/1962, nous voilà parti de bon matin  « pour nous, » destination inconnue

Rien d’anormal, à signaler en route,  nous n’avions rien vu

La section s’était arrêtée, aux ordres de l’aspirant  chef de la section

Parvenue  dans un village, devant une des nombreuses Mechtas

Nous formions un demi-cercle, sans vraiment prendre position

L’aspirant voulu rentré seul, voir dans cette mechta

 

Sans ménagement, prit l’arme d’un camarade voltigeur

Qu’il arma avant de rentrer, (un pistolet mitrailleur)

La (sa) sortie précipitée, fut  « couronnée » de (succès ?)

Une rafale de P.M. à nos pieds,  devant nous, il  avait  déclenchée

Il n’y eu que trois blessés aux jambes  assez gravement

Mais pas trop dramatique,  heureusement,

 

A Tifelfel au bord de l’El Abiod, au sein de cette 3ème compagnie opérationnelle

A la  Section Ecarlate, nous faisions des km et des km a pied dans ce djebel

Tous les mois, il fallait changer les pataugas  à cause des semelles

Qui, avec l’usure, pour le crapahute, n’étaient plus, rationnelles

 

Toujours avec de la nourriture pour 48 h, et, seulement deux bidons d’eau

Des munitions, un sac de couchage, ou des couvertures dans le sac à dos

Sur le terrain, au bout de plusieurs heures de marches, c’était déjà la galère

Pour y aller, dans les camions en convois ce n’était qu’un repos éphémère

 

En opération, il fallait être toujours en grande forme, pour crapahuter

Pour les bouclages, avec la Légion,  acheminé en hélicoptères

Car les hélicos, souvent en plein djebel nous attendaient,

Ou  nous étions déposé, nous avions perdu  nos repères

Et derrière des rafales de mitrailleuses, il fallait gicler

Et ensuite, s'organiser pour le bouclage d'une zone présumée

Force-locale-Algrienne-002.jpg

Rassemblement pour le départ  (opération de contrôle)

Heureusement, certains chefs savaient bien lire, sur les cartes

Bien protégé pour le chouff, c'étaient mêmes, des parties de cartes

En attendant le ratissage, et, s'il fallait passer la nuit

Sur place, il fallait  fixer des   tours  de garde,  bien établis

Sur une liste, et surtout, bien les installés en périphérie

Eviter de faire du bruit

Copie de la dernière nuit de garde sur l' Hamard Kraddou - Les Aurés

 

Livreit

 

Les trois qui ont monter la garde de 2 h a 3 h cette nuit là, ce sont retrouvé ensemble à Chauvigny

 

A Tifelfel, au cours de ces nombreuses patrouilles, aux alentours

Au bord de l’Oued El Abiod, que notre Sergent B…. G, appelés grenouillages

Pour nous raccourcir, nous ne prenions pas toujours les détours

Comme au retour d’une ouverture de route, suite à un déminage

 

 Nous traversions les petits champs qui étaient irrigués

Les beaux jardins prés de l’Oued El Abiod et la palmeraie de dattiers

 Vu ma grande taille, et mes grands bras, qu’il était agréable à la saison

D’attraper et de déguster, un raisin, un abricot, ou un brugnon

C tifelfeljpg

Sur le site de la Wilaya de Batna (copie) Article commémorant l'anniversaire de la mort d'un martyr de la guerre d'Algérie  dans les Aurés, que nous avons tous entendu parler dans les livres de l'histoire de la Guerre d'Algérie.

Dimanche 23 mars 2014   La wilaya de Batna commémore le  58ème anniversaire de la Mort du martyr symbole Mostefa Benboulaïd

           La wilaya de Batna a abrité les cérémonies commémoratives du 58ème  anniversaire de la mort du martyr héros Mostefa Benboulaïd ,cette commémoration qui a été organisé au sein de Nara, dans la commune de Menaâ, en présence du ministre des moudjahidine Mohamed-Cherif Abbas, du ministre de l’agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, du ministre des relations avec le parlement, Mahmoud Khedri²*(natif de Rhassira Web ), ainsi que les autorités locales civiles et militaires ,  a été marquée, par un message de son excellence Mr le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lu en son nom, à cette occasion, par Mr  Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la Présidence. Au cours de cette cérémonie, des membres de la famille de Mostefa Benboulaïd ont été honorés ainsi que les  Vainqueurs du semi-marathon.          Cette cérémonie a été marquée par la pose symbolique de la première pierre  du projet de réalisation d’une salle de conférence de 250 places  a Nara, qui abritera la commémoration, en 2015, du 59 ème anniversaire.

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Il a fallu aller à Rhassira²*, sur ordre de l’aspirant, sans arme à feu

Annoncer  la signature des accords d’Evian, et le cessez-le-feu

Dans ce village, le soir du 19 mars 1962, nous n’avions pas accepté

Car là-bas, ou en route, des problèmes auraient pu nous arriver.

Mais, même avec les armes et des munitions dans les poches ce n’était pas suffisant

À notre arrivée, tous les habitants sortaient des mechtas vivement

Nous n’étions pas assez nombreux vis a vis de toute cette population

Qui n’a pas eu à notre égard de mauvaises réactions.

 

Heureusement, car les hommes du maquis

Et les fellagas du secteur de Rhoufi

Prévenus, étaient tous de retour dans leurs foyers

Par obligations, quelques poignées de main furent serrées

Et nous avions pris le chemin du retour avec soulagement

Pour cette dernière patrouille (armée) et rejoindre notre campement.

1 19 mars 1962 

2 19 mars l arret des combats

3 19 mars cessez le feu

 

« Après beaucoup d’autres, péripéties »

Le 19 mars 1962    la guerre étant enfin finie !

 

  -Avant  mon arrivé en Algérie, 7 camarades de la Vienne de mon Bataillon était déjà morts pour la France. Un autre  de la Vienne devait décéder en 1961, sur les 13 militaires de mon régiment qui laissèrent leurs vies au cours de l'année 1961 dans les Aurés.  (116 morts pour la France  au total au 4ème B.C.P) 

 

Depuis mon retour d’Algérie, en mémoire de tout ces morts

En Algérie, tout les ans devant un monument aux morts

Pour la commémoration, de ce jour anniversaire

Toujours excité, je ne peux oublié de penser,

De  cette  rencontre du 19 Mars 1962, avec nos adversaires

Et,  je tenais par ces lignes,  à le souligner,

 

-   ce  moment fort  d’émotion, ressenti ce jour-là,

Au milieu de cette population de Rhassira

Qui allait pouvoir vivre, enfin « leur vie »

Et qui,  surtout,  nous avez laissé en vie !

Francois hollande

Merci, Monsieur le Président de la République, il y a 53 ans que j'attendais cette cérémonie officielle de reconnaissance, par un Président de la République Française !

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https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Yves-Roland-Billecart-artisan-des-negociations-d-Evian-_EP_-2012-03-16-779184 

     Là- bas, malgré nous, dans cette guerre en Algérie

Dans ce pays, dans ce djebel, tout prés de Rhoufi

Nous en avons gardé, une éternelle nostalgie

 Et nous n’en serons jamais, véritablement guéris

Car nous avions appliqué, une mauvaise stratégie

   Et « nous » en serons culpabilisés toute notre vie

Puis vint,  la rencontre le 3/04/1962 entre les chefs de notre armée

Et les chefs fellagas du secteur,  toujours armés,

Je n'ais pas eu,  le privilège* de voir un de ceux-ci

 Avec ses compagnons aux environs de  Rhoufi*

Un des  chefs  fellagas de la Willaya 1  du secteur

Qui, lui, pendant 5 ans dans les Aurès,  nous avaient semé la terreur

  *« Je n’avais pas été désigné dans l'équipe pour accompagner cette mission »

       « contact technique » Paris Match  du - 14 Avril 1962

   « -  Entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière »

Photo du site du 4eme hussard

 je mets cette photo du 4ème Hussard du S-Lt Monot, sans photo de la rencontre de Rhoufi ??

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A Rhoufi, où, il a fallu aller en renfort pour récupérer

Nos camarades,  qui, (éméchés ?), s’étaient « amusés »

Dans le poste, le départ  étant  proclamé. ! De bien l’arroser ?

Et des munitions ? Sur tout le village,   ils avaient inconsciemment consommé

 

Avant de quitter, Tifelfel (définitivement le 12 avril 1962),  sur une magnifique photo

Du Sergent A…… dans la cour, dans les bras, on me voit avec deux seaux

Je me rappelle avant de partir, dans ceux-ci, j’avais mis trop d’eau !

Cela d’ailleurs,  m’avait valu, du caporal P….,  quelques mots

 

À Tifelfel, il y avait bien aussi, quelques sots

On m’avait dit d’aller chercher, de la farine,  et de prendre de l’eau

Comme à l’armée, il faut bien se tenir….

« Chercher à comprendre, c’est désobéir ! »

Yvon avec ses deux seaux

Du  19 mars au 10 avril 1962, à Tifelfel, il n’y eut plut de complications, l’arme  était enchaînée au poste de   surveillance ;     Personne, ne fit d’objection a nos chefs militaires, mais cela faisait insolite, d’être sentinelle et ne pas avoir, d’armes pour se défendre. Nous n’avions plus qu’une grenade a  dégoupillé, au milieu de ce magnifique djebel  nouvellement coloré. De partout,  des drapeaux vert et blanc, flottaient, sur toutes les mechtas dispersées autour du village.

1934 1

 

Batna grand ecran

Musee 7

Pompidou 21 avril 1963

21 avril

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21 avril 1

video 21 avril 1962 1596 vues 01min 14s

Dans la cité administrative du Rocher noir à Alger, où s'est installé l'exécutif provisoire du GPRA, présidé par Abderrhamane FARÈS, le Haut commissaire de France en Algérie Christian FOUCHET et le responsable des Forces armées françaises à Alger installent officiellement la force locale qui à la suite de l'application des accords d'Evian doit assurer la maintien de l'ordre (sujet sans commentaire).

M. Christian FOUCHET remet le commandement de la nouvelle force locale à M. Abderrahmane FARES.

Les personnalités officielles du Haut commissariat, de l'exécutif provisoire et les détachements militaires assistent à cette cérémonie

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lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840   sur passation de pouvoirs de la Force Locale 21/04/1962

 

21 avril 1962

Audio a écouter de la 8 minute a la 11 minute, ce qu'on peut voir sur www.ina.fr/video/CAF90002960

21 avril 1962 3

Musee

Lettre du ministere

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51 ans aprés nous remercions bien vivement, la personne qui nous a fait parvenir un message explicite

(copie extraite de celui-ci)

" - A la mi-mars 1962, je fus convoqué - et transporté par hélicoptère luxe rare et par conséquent inquiétant - au P.C. du bataillon. Le capitaine pilote de l'hélicoptère me fit entendre par son interphone au cours du vol qu'une mauvaise nouvelle m'attendait à l'arrivée. En effet, à peine débarqué, mon patron m'informait que le colonel commandant le régiment, ayant reçu mission de mettre sur pied deux unités élémentaires regroupant l'ensemble des personnels appelés F.S.N.A. du régiment, avait décidé de me confier le commandement d'une de ces compagnies."

- "Presse et radio avaient déjà parlé de ce projet et il nous avait paru plus que probable que ces unités, entre les mains de "l'exécutif provisoire" - à la tête duquel avait été mis un FLN notoire que l'on venait de sortir de prison pour cela - seraient immanquablement appelées à faire tampon entre les deux communautés qui s'affrontaient quotidiennement et donc à se trouver confronter à des situations dramatiques." 

" En effet, la note de service fixant les modalités de mise sur pied et d'emploi des UFL prévoyait, pour un effectif total de 202 personnel, seulement 2 officiers, 6 sous-officiers et 17 hommes du rang FSE, tout le reste de l'effectif, soit 1 officier, 16 sous-officiers et 177 hommes du rang, étant réalisé en regroupant l'ensemble des appelés FSNA du bataillon. J'obtins à la fois de conserver la quasi-totalité de mes anciens cadres et de porter à 52 - soit pratiquement deux sections de combat - le nombre d'appelé FSE. Ceux-ci seront, pendant les trois mois qui vont suivre, les seuls personnels armés et assureront la sécurité de mon cantonnement."

Merci aussi à Jean Louis Cerceau qui a enfin écris un article sur un journal d'Anciens Combattants, pour faire connaitre la période transitoire après le 19 mars.

C etait votre unite

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Détachés   pour une incroyable mission

Au service   de notre nation

 

Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut crée à Challain en France

Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour  la France

Et  sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962

Cela devint par la  suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962

 *²  F.L.N. Front de libération Nationale

  * des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961  

Force locale 2

18 mars 1962 1

Ensuite, un autre Français juriste, un homme politique  René Capitant continu les Accords 

  • Voir Wikipédia mai-août 1962 : Conseiller juridique et technique auprès de l'exécutif provisoire algérien

evian-18-mars-1962.png

  

Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition

Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition

Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens

Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.

Décret  62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962 

Contrairement à  Michel Debré, qui,  avec le gouvernement,

En France, le 12 Avril  1962, était   démissionnaire

Nous, Européens, Militaires du contingent,

Il n’y a pas  eu d’objection à faire

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Une violation du principe d'égalité, pour la mutation d'office de certains militaires FSE dans cette force locale

 

Nous en avons la preuve par Gilles Roulet dans le Journal du Combattant  de l'UNC qui  raconte dans le dernier n° de Novembre 2019, <<Echappant à l'unité de la Force Locale>>

 

Extraits  << J’apprends, que mon ancienne compagnie au 26 ème R.I.M devient unité de force locale. C’est a dire que les militaires musulmans de l’est algérien désarmés, sont regroupés et mis a la disposition du nouveau gouvernement Algérien sous la responsabilité d’officiers européens, et envoyés dans l’ouest du pays >>

<< Je pars le 26 Avril, le 3ème bureau est dissous par manque d’activités, Je retournerai donc a mon régiment , Échappant à l’unité de force locale, je viens d’être affecté a une compagnie basée dans le sud, une des rares à être resté dans le Constantinois>>

Et aussi par un article du Monde d'avril 1962, ou l'on apprend "le 20 novembre 2019 gràce a Internet", que des militaires algériens musulmans  du contingent seront libérés au 15 avril 1962 et le 1er Mai,  par le Bulletin d'information militaire des armées 

Appeles fsna

 

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Tout citoyen a le devoir, pour mourir pour sa patrie, mais nul n’est tenu de mentir pour elle  « Montesquieu»

 

En Algérie, pendant cette période  il fallait se taire

Plaire, et être continuellement  exemplaire

Malgré notre situation toujours précaire

Nous  étions, que de simples MILITAIRES

Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.

Et nous n’étions pas « des mercenaires ! »

 

Et après avoir serrer la main le 19 Mars 1962, a quelques-uns de nos adversaires

Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueilles » au poste, « un émissaire »

Nous devions représenter correctement notre NATION,  «  sous  la bénédiction »,

De l’armée nationale de libération  (A.L.N*)  « SANS     MEDIATISATION »

Pour servir  notre patrie, la France, comme cela avait été décidé

A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités

 

Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens

Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien

Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences

Avec le rassemblement  de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances

Au milieu de ce djebel des Aurès, à Tkout entre Arris et Biskra

Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas

Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement  Provisoire Algérien

Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*,  anciens prisonniers

Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien

Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré

 

Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger

Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient

Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération

Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification

 

Personne aussi  n’avait songé, ensuite à nous rapatrier

De Tkout, pour nous protéger, pendant cette période troublée

Comme  cela a été fait,  avec des avions de l'armée

Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »

 

Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient bien eu le temps de choisir

En prenant l'argent du licenciement de l’armée,  et  de déguerpir

Car dans  l'armée Française les harkis étaient aussi, déjà  bien payés

Et avec le  F.L.N, tous,  un jour  ils avaient dû collaborer

http://www.afrik.com/article26785.html 

28eme bca

28eme bca

Au sujet des Harkis voir la page  << Lea harkis et la Force Locale>> sur ce site

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De temps en temps, on parle  de la guerre  l'Algérie et de  la… torture

Moi, je suis sûr,  que  pour "nous" en  (force locale) il y eu… la   « censure »

Nous, les  Militaires, Français européens, qui étaient détachés

Dans cette troublante  période transitoire, personne n’en a parlé* ?

     *(Sauf nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)

Et  depuis le 19 Mars 2007,  le Journal  Centre Presse  de la Vienne, ci dessous)

Force locale de l ordre algerienne 1

Depuis 2007, ce n'est plus 4 poitevins qui étaient DCD avant mon arrivée dans les Aurès, mais depuis, 7 poitevins ont été retrouvés DCD + un huitième est DCD en 1961   

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Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès

À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse

Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées

Et où un Nord Atlas  s’était aussi écrasé,  j’ai eu, tout le loisir de contempler

 

Pendant quelques merveilleux instants, la vallée sur Tifelfel.

En  Jeep, avec le chauffeur M…..et le Capitaine Goetz au milieu de ce djebel

Au cours d’une (randonnée) pendant quelques secondes, il m’est venu en mémoire

Tout ceux, qui, sur ce lieu, avaient laissé leur vie pour un moment d’histoire

Tkout 

En fin de journée, en bas du village, sans aucunes protection,

Des véritables parties de football,  étaient organisées,

Par les militaires européens pour ceux qui voulaient  y participés.

En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation

 

Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de  Tunis

Et, deux 2ème  Classe, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis 

Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962  un briefing à 4 improvisé !

Suite à une  grève au rassemblement, que les militaires musulmans  avaient décrétée

 

Nous devions   prendre une position irréprochable et exemplaire

Dans la  discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.

«  Pour contestation et  non respect de la discipline militaire »

Dix jours de cellule  dans la  « prison de Tkout » lui furent  infligés

 

Mais pour nous,  il a fallu se reconvertir en gardiens de prison

A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construis pour une prison

B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie

Pour en même temps,  garder  toutes les armes de la compagnie,

 

Celles-ci n’ont pas put servir, pendant ces dix jours

Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours

Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader

À coté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller

Tkout 4eme b c p 005

Les gorges de tirhanimine qui n etait pas accueillantes pour les militaires verses au 4eme bcp jpg

Le 3 juin 1962 avec la force locale de l'ordre algérienne 434 de Tkout,  qui partait pour l'Algérois, j'ai franchi cette endroit avec un soulagement mesuré

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Le  5  juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !

Arrivant des Aurès,  Quel fabuleux  souvenir encore ! En traversant les villes !

Dans les  camions en convois  avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale,

D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes  les populations locales.

 1er juillet

 

1juillet 1962

 

Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux

Pour cela, jusqu'à maintenant, a ce jour je n’ais pas été chanceux

Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie

Ce 5 juin 62, la presse et la radio,  l’avait bien été aussi ?

 

Heureusement,  nous,  les appelés du contingent

Maintenus sous les drapeaux et en détachement

Nous,  nous ne savions pas que c'était avec des armes substituées

A notre armée, qui avaient servis à  l’O À S* pour  tuer, a Alger

Nos 15 camarades  en mission, sans défense, appelés  du contingent

 Le 23 Mars 1962 et aussi les nombreux civils innocents 

Déclaration de guerre de l'OAS (19 mars)  "que j'ai entendu au poste de Radio en Algérie à Tifelfel"

En réponse à l'annonce du cessez-le feu, le général Raoul Salan (chef de l'Organisation armée secrète) s'adresse aux anti-indépendantistes d'Algérie qu'il incite à la rébellion contre l'État par le biais d'une allocution radiodiffusée:             « Ici Radio-France, la voix de l'Algérie française. Français, Françaises, un cessez-le feu qui livre à l'ennemi des terres françaises vient d'être consenti. Il s'agit là d'un crime contre l'Histoire de notre nation. Je donne l'ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie. »

http://www.ldh.toulon.net/spip?article4395  faire copié et retourné sur google

 Copie) pour comprendre         "- Le 19 Mars 1962, l'OAS est arrivée à l'apogée de sa puissance grâce en particulier à la neutralité bienveillante de l'Armée. Les accords d'EVIAN ayant été signés (Krim Belkacem et Joxe), il n'y a plus rien à perdre. SALAN ordonne la guerre totale. Dans les différentes décisions prises certaines vont se révéler néfastes: La création des maquis qui auront une vie éphémère et l'ordre de désarmer les unités de l'armée qui pénètreraient dans Bab El Oued.

 Signature du Cessez-le feu

- 20 Mars 1962 : Grève générale OAS à ALGER et ORAN.

- 21 Mars 1962 : Affrontement à SAINT DENIS du SIG entre Harkis et FLN : 100 morts de part et d'autre.

- 22 Mars 1962 : l'OAS tire 6 obus de mortier sur le bas de la CASBAH: 24 morts, 50 blessés. Les condamnés FLN sont amnistiés. Une patrouille blindée de la gendarmerie mobile est attaquée en plein centre d'ALGER : 18 gendarmes tués, 25 blessés.

- 23 Mars 1962 : Hold up OAS à ORAN : 2 milliards de francs (anciens) dérobés.
BAB EL OUED :  Le désarmement de plusieurs patrouilles par l'OAS tourne à l'affrontement faisant plusieurs morts parmi les militaires. A midi bouclage total de BAB EL OUED par l'Armée. Affrontement toute la journée avec intervention des blindés et de l'aviation : 15 tues et 77 blessés chez les forces de l'ordre, 18 tués et 58 blessés chez les civils. BAB el OUED restera bloqué plusieurs jours, les gendarmes dévasteront les appartements sous prétexte de fouille et les arrestations sont nombreuses (15.000). Les commandos réussiront à s'échapper avant le bouclage avec l'aide des Deltas de DEGUELDRE et d'un colonel sympathisant qui tardera à verrouiller le coté de St Eugène.
A ORAN les combats entre gendarmes et OAS font 10 morts. le préfet de Police se réfugie à Mers El KEBIR

- 25 Mars 1962 : Arrestation (par hasard) à ORAN du général JOUHAUD, du lieutenant de vaisseau GUILLAUME ("Le CRABE TAMBOUR") et du commandant GAMELIN. Des officiers sympathisants, en détournant une opération de bouclage pour saisir l'émetteur pirate de l'OAS, font perquisitionner un immeuble front de mer où se trouvait le numéro 2 de l'OAS. JOUHAUD qui disposait de papiers en règle est néanmoins reconnu in extrémis par un policier.

- 25 Mars 1962 : Création du maquis OAS de "l'OUARSENIS". Une centaine d'hommes embarque dans un train "affrété" par l'OAS, avec à leur tête le capitaine POUILLOUX et accompagnée par le colonel GARDES. L'objectif est de contrôler un territoire qui semble propice avec à l'intérieur les 15.000 hommes du bachaga Boualem, un bataillon de Tirailleurs commandés par la commandant BAZIN et de nombreux officiers SAS acquis au mouvement. Les soutiens espérés se manifestent parcicieusement, l'aviation réagit vigoureusement, l'Armée Française s'allie au FLN pour combattre les maquisards ... Le Commandant BAZIN, blessé, sera exécuté par le FLN, une dizaine de maquisards tués et 91 faits prisonniers. Cette opération se solde par une hémorragie de cadres : Parmi les personnes arrétées : les capitaines POUILLOUX, MONTAGNON, les lieutenants DELHOMME, BERNARD, "MADAOUI",""

O.A.S ; (organisation de l'armée secrète 

 [3286 militants de  (l'OAS) furent condamnés)   

       Et…… amnistiés ensuite…?

Pourtant  (voir sur Internet)

L’Organisation d’une Armée Secrète (OAS) a proclamée la stratégie de la «terre brûlée», et visent la destruction de tout ce qui peut « handicaper économiquement le jeune Etat pour des années à venir» . L’OAS a ainsi ordonnée que des « exploitations agricoles, des bâtiments publics, des magasins et entrepôts, et même certaines cultures dans les domaines agricoles doivent être détruites plutôt que de tomber entre les mains de musulmans»   (J'ai été témoins de ces destructions, encore, au mois de juin1962 aux environs de Guyotville)

9 Mai  1962  La Charente Libre écrivait ; Le président du Gouvernement  Provisoire de la République Algérienne  Ben Khedda  de Tunis a déclaré : Les autorités Françaises chargées du maintien de l’ordre révèlent chaque jour davantage, leur impuissance ou leur carence. La mise en place de la Force locale algérienne est sabotée pour assurer l’impunité et la complaisance qui permettent aux tueurs de commettre leurs ignobles forfaits

 

Vidéo Ina - Inter actualités de 12H30 du 19 août 1962, vidéo Inter ...

 

www.ina.fr/audio/.../inter-actualites-de-12h30-du-19-aout-1962.fr.ht...

 

LES TITRES - MICHEL HONORIN PARLE DES CHEFS DE L'OAS, DE LEURS VOYAGES, DE LEUR ACTION ; ACTION DE L'OAS EN METROPOLE. - (A 4'15") ...

http://youtu.be/Oh1L9ym-aBk 

 

A  Issoire 63, de 1957 a 1961, Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie 

                5000  Elèves, y furent  formés,  dont certains, venaient de  l' ALN  (- de Lapeyronnie - Un ancien cadre du centre)  

 

En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne

Qui avait été  plastiqué par l’O.A.S  à  Guyotville, prés d’Alger

Etait la base du cantonnement de la force locale 434  Algérienne

Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger

 

Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef

Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz,  mon chef

J’étais devenu  accompagnateur, d’un  vénérable et respectable conducteur

La jeep  roulait  trop vite pour  rattraper le retard  pris à la recherche du chauffeur

 

Je n’arrivais pas,  dans les virages à bien  me tenir

Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir

Je  n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage

De la  Méditerranée ( La Grande bleue)  et ses beaux rivages

 

A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage

Personne, nous aurait retrouvé, pour nous rendre un dernier hommage

Ce soir là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage

Où avaient été réunis  en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages

  Bonjour, << Sergent appelé du contingent 60 2/A, je recherche les militaires du 2ème ou 3ème b. 22° R.I, stationnés dans un collège du Climat de France ou au Lycée Bugeaud dans le centre de la ville d'ALGER qui m'accompagnaient au moment de l'explosion dans l'Hôtel de Ville le soir du 15 juin 1962.  Nous nous trouvions dans cet édifice qui a été ravagé pour effectuer la relève des patrouilles de protection nocturne. Vous en remerciant par avance.>>  

 .Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort.

 Photo EPC Armées ;   Livre de Vitalis Cros ;   Presses de la Cité    Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009

juste-avant-la-bas-j-y-etais-seul-seul-avec-le-capitainegoetz.jpg

Bone le 18 juin 1962

et la Vidéo annoncée  n'est plus sous Youtube

      Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances

Car,  j’ai   connu  presque toutes les séquences

Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque  j’étais  souffrant

Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants

De  tout « ces événements d'Algérie »

Qui m’ont poursuivi toute ma vie !

Les évenements de début juillet 1962  et la fin de l'unité 434 de la force locale de Guyotville en Algérie raconté dans les informations radio sur 

Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962 et  connaitre la situation de 28 Militaires FSE de métropole, Otages et Prisonniers de la (Wilaya 1?)

Enfin sur le site Internet ci-dessous, on peut lire le commentaire de Jean Lanzi

http://guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/index.htm  a la date du 3 juillet 1962

   " Jean Lanzi poursuit a la radio (france inter)"   « 28 militaires européens, sous-officiers ou gendarmes appartenaient pour la plupart, a des unités de la force locale de l’ordre Algérienne qui ont désertés dans la nuit de dimanche a lundi. Ces militaires étaient manquants, hier soir.    Ces militaires appartenaient pour la plupart, à une unité stationnée à Guyotville, dans la banlieue, à l’ouest d’Alger.

Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »

Quelques lignes ci dessous, pour rendre hommage à Jean Lanzi dont on apprend le dècès aujourd'hui 11octobre 2018.

Sa voie raisonne encore dans ma tête, - de l'annonce de la désertion des forces locales, entendue il y a 56 ans à la Radio à Alger

 

  << Figure du petit écran pendant trente ans, Jean Lanzi, qui fut notamment animateur de "7 sur 7" avec Anne Sinclair, est décédé à l'âge de 84 ans, a indiqué mercredi à l'AFP le journaliste Claude Sérillon, un proche, confirmant une information de Midi Libre.

"C'était l'exemple même de l'excellent présentateur, il a pratiqué toutes les facettes du métier, a fait beaucoup de grand reportage, du sport, a été directeur de l'information à TF1. Il était très exigeant dans la vérification des faits", a souligné M. Sérillon.

Jean Lanzi est décédé mardi à l'hôpital de Montpellier, a-t-il précisé.

Le journaliste qui fut correspondant dans de nombreux pays dont le Japon, avait commencé sa carrière dans le service public en Algérie dans les années 60, avant de présenter en 1967 le journal télévisé de la deuxième chaîne de l'ORTF.

Au début des années 80, il entre chez TF1, qu'il quittera après sa privatisation. Au sein de la chaîne appartenant alors à l'Etat, il occupera de nombreuses fonctions: animateur de "La Maison de TF1" avec Evelyne Dhéliat, co-animateur de "7 sur 7" avec Anne Sinclair de 1984 à 1987 et directeur de l'information de 1983 à 1987.

Sa disparition "m'attriste profondément. Il était un journaliste rare dans l'audiovisuel, un homme "bien", loyal, droit, généreux, jamais narcissique. J'admirais son talent et j'estimais profondément l'homme", a tweeté Anne Sinclair.

Après son départ de TF1, il rejoindra France 3 dans les années 90 pour présenter le magazine de la santé "Comment ça va ?". Il a ensuite tourné le dos aux médias pour devenir  membre du Conseil économique et social.>>

 

Car en Algérie, après huit ans de guerre

Qui,  pour beaucoup, fut « meurtrière »

Sur cette terre  Française, qui nous devenez étrangère

-    sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,

À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?

-   et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !

En patrouille,  pour des  séances « photo »

Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas  cocorico

-  en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,

Après le 19 mars 1962,  les fellagas de retour du djebel.

 

Planton,    « - j’ai accueilli du 15 avril 1962  au 3 juin 1962 !

À Tkout  dans les Aurès,  tout les matin, un Lt de Tunis de  l'A.L.N.

- et  j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962

Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »

 

2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*

« Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »

 

  Avec un camarade, nous avons été accueilli par un détachement de l’A.L.N

Qui nous ont présenté les armes  à Guyotville,   en ville,   le 10 juin 1962

Lors d’une mission, à l’infirmerie provisoire de l’A.L.N.

Avec le brassard de la Croix Rouge, en  ce printemps de 1962

Et  reçu autour d'une table, ce même jour ensuite, par des responsables de l’A.L.N* »

*Armée de Libération Nationale

 

« -  et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,

Avec J…* le chauffeur  aussi de la Vienne,  le 1er juillet

Et le Capitaine* G…dans la jeep de notre armée,

Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »

*F.S.E.   Français de souche européenne

Il fallait  aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu  l’on fait ?

Ce jour-là, au cantonnement en Algérie,  « nous étions tous consignés ! »

Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !

Video Inter actualités de 19H15 du 2 juillet 1962 notice archives ...

www.ina.fr/video/PHD94018595

Par les parlementaires, à l’unanimité  cela  fut décidé !

Le 18 octobre 1999, la  loi  - n  99-882 était promulguée

Et  toute  cette période transitoire  est   occultée ?

En temps de Guerre … !  Encore… ?   C’était *…!

Malgré mes démarches  répétées, aux plus hautes autorités

Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**

***************************************************************************************************************** 

-  . La  Loi  99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie du  1/ 11/ 1954 au  2/ 07/ 1962  fut décidé par le parlement Français

Celle-ci  à  modifié,  « la loi 74 - 1044,  opérations de maintien de l’ordre »,«  en  Guerre », -  sans modifier les dates !.

 ** « La Guerre en  Algérie ne concernant, que la période du  01/11/1954  au  19/03/1962, » (Ensuite c’était presque la même chose pour certains ?)

Car il est  à signaler    «Que l’intelligence avec l’ennemi  et la collaboration sont, en temps de guerres considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »

Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le   Livre de Vitalis Cros ;  Presses de la Cité    Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009 ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet, est photographié à Rocher Noir, devant  des journalistes du monde entier et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait,  à  côté du drapeau français début avril 1962

photo-epca-livre-vitalis-cros.png

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Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre

 

Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !

Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?

Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,

En 1962 en  Algérie, militaires,  et tous  anciens combattants

 Détachés pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes

Il fallait, pour mon « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne

Pour rétablir une vérité…, quoiqu’il advienne.

En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne

Afin que, nos petits enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes

Au lycée et  au collège aussi,  ils apprennent et plus tard,  se souviennent.

                 

« Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » - - De  Ségolène Royal     Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne  a la Roseraie de Poitiers  en 2007» 

 

Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,

Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.

Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,

Habitent dans 15 départements de France, 

 (Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)

 

Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur

Et  avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !

Il est vrai que tout les médias, dans tout les bulletins d’informations

Et toutes  les heures, sur toutes les radios, annonçaient  notre disparition, en  désertions!

Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants,  que j’ai approché

Depuis 1992, eux aussi, autrement,  heureusement, peuvent toujours  témoigner.

Yvon avec le beret

Incroyable !  Et  Inoubliable !

Le souvenir, pour moi, et mon camarade des Deux Sèvres  J…C... infirmier

Le respect, que nos anciens adversaires et les infirmières  nous avaient témoigné

Eux,  qui étaient de l’autre côté, et, qui nous avaient combattus, dans les Aurès, avant le 19 mars 1962

Avec qui, ensemble, nous prenions le café, à la même  table, à Guyotville,  le 10 juin 1962 !

 

Par ces lignes je voulais en être évocateur !

C’est un peu    provocateur !

Malgré une tenace  rancœur

J’ai toujours voulu être,  pour la paix des cœurs

Car je n’ai jamais été un menteur.

C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur

Qui,  pour le moment, fait très bien mon bonheur

Pour calmer mon cœur

                                               Le linot  le 19 Mars 2004  Modifier le 19 mars 2007 et en 2009

 

 Quel gâchis !          

Quelle gabegie !

La Guerre d’Algérie !

«  ON  M’AURAIT MENTI… ?  »

« Quiconque écrit l’histoire de son temps doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit … et tout ce qu’il n’a pas dit. »   Voltaire 

« On peut tromper, tout le monde, quelques temps

On peut tromper, tout le temps, quelques-uns

 On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »

µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ

C'est pourquoi ci dessous, j''ai fait copié-coller,  pour un extrait de la page d'accueil  du site de notre ami Michel Bousignière    

 "Mon service militaire pendant la guerre d'Algérie"     AURES

 

Retraité, avec plus de temps libre, j’ai eu l’envie comme beaucoup d’autres, de raconter ce que fut pour moi la guerre d’Algérie.

     Incité par le déferlement médiatique, qui de nos jours tente de retracer cette page de notre Histoire avec des objectifs bien ciblés : la torture, les massacres ou le viol, semant ainsi le doute et la confusion, il m’a semblé nécessaire de faire ce travail de mémoire.

     A la télévision, de nombreuses émissions suivies de débats, poursuivent les mêmes objectifs. Inutile de vous porter candidat, si vous n’êtes pas porteur du même message, l'audience est à ce prix.. En ce qui concerne les téléfilms romancés, avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, la sensibilisation est souvent la même. Rare sont les films qui ne présentent pas quelques scènes de jeunes militaires violant des femmes en cours de patrouilles. Certes, il y a eu beaucoup d’abus et d’exactions perpétrées au cours de cette guerre, tant par le FLN que par l’armée française dont les ordres émanaient de la plus haute autorité de la nation, exécutés le plus souvent par des officiers supérieurs. Il est évident que l’Etat doit reconnaître ses torts. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il faille laisser supposer aux générations actuelles qui sont en partie nos enfants, que tous les appelés et rappelés du contingent qui ont participé à ce conflit, étaient des assassins, des tortionnaires ou des violeurs.

    Près de trois millions d’appelés et de rappelés ont participé à cette période difficile de notre Histoire. Ils ont pour la plupart effectué courageusement les missions pénibles d’opérations de combats dans les djebels qui leur étaient imposées, sans commettre d’acte d’exactions. Aujourd’hui, ils n'ont rien à se reprocher et leurs enfants  n’ont pas à douter du passé militaire de leur père.

    J’espère que bien d’autres encore de ma génération, qui ont vécu cette période douloureuse, prendront le temps nécessaire pour faire ce travail de mémoire et d’écrire leur guerre d’Algérie.

  Ne laissons pas aux autres raconter notre Histoire.

 

Suite ( nouveau  message de ce même ancien camarade des Aurès)

   Enfin le 19 mars a été reconnu reconnu comme jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Le 6 décembre 2012, la République française instituait  pour le 19 mars une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

  A l'heure où l'opinion publique paraît préoccupée par ces années de guerre passées, les souvenirs d'Algérie deviennent aussi précieux que ceux de la seconde guerre mondiale.

  A la suite de certains témoignages par lesquels le scandale a heurté la morale, la guerre d'Algérie est réapparue sur le devant de la scène.

  Les événements politiques et sociaux remettent en cause une Histoire française ancrée dans les manuels et les esprits, les médias s'emparent des sujets brûlants qui furent longtemps tabous.

  Retraité, avec plus de temps libre, j’ai eu l’envie comme beaucoup d’autres, de raconter ce que fut pour moi la guerre d’Algérie.
    Incité par le déferlement médiatique, qui de nos jours tente de retracer cette page de notre Histoire avec des objectifs bien ciblés : la torture, les massacres ou le viol, semant ainsi le doute et la confusion, il m’a semblé nécessaire de faire ce travail de mémoire.

    A la télévision, de nombreuses émissions suivies de débats, poursuivent les mêmes objectifs. Inutile de vous porter candidat, si vous n’êtes pas porteur du même message, l'audience est à ce prix.. En ce qui concerne les téléfilms romancés, avec comme toile de fond, la guerre d’Algérie, la sensibilisation est souvent la même. Rare sont les films qui ne présentent pas quelques scènes de jeunes militaires violant des femmes en cours de patrouilles. Certes, il y a eu beaucoup d’abus et d’exactions perpétrées au cours de cette guerre, tant par le FLN que par l’armée française dont les ordres émanaient de la plus haute autorité de la nation, exécutés le plus souvent par des officiers supérieurs. Il est évident que l’Etat doit reconnaître ses torts. Mais, ce n’est pas pour autant, qu’il faille laisser supposer aux générations actuelles qui sont en partie nos enfants, que tous les appelés et rappelés du contingent qui ont participé à ce conflit, étaient des assassins, des tortionnaires ou des violeurs.

   Près de trois millions d’appelés et de rappelés ont participé à cette période difficile de notre Histoire. Ils ont pour la plupart effectué courageusement les missions pénibles d’opérations de combats dans les djebels qui leur étaient imposées, sans commettre d’acte d’exactions. Aujourd’hui, ils n'ont rien à se reprocher et leurs enfants n’ont pas à douter du passé militaire de leur père.

   J’espère que bien d’autres encore de ma génération, qui ont vécu cette période douloureuse, prendront le temps nécessaire pour faire ce travail de mémoire et d’écrire leur guerre d’Algérie. Ne laissons pas aux autres raconter notre Histoire.

Au fil du temps...

Polémique...

   Le 19 mars 1962, fin des combats en Algérie, à cette date la guerre prend officiellement fin. Les accords d’Evian, document paraphé par le gouvernement français et le GPRA, proclame le cessez-le-feu pour le 19 mars 1962 à midi heure locale. Ce n’est ni un armistice, ni une capitulation, mais un arrêt officiel des combats.

      Pour près de trois millions d’appelés et de rappelés, ce jour fut le plus beau de leur jeunesse. C’est le cœur battant rempli d’émotion qu’ils apprenaient la nouvelle. Ce jour-là est resté gravé dans leur mémoire, même pour ceux qui étaient rentrés en France, à l'écoute des informations en provenance d'Algérie, ils gardaient toujours une pensée pour leurs camarades encore sur le terrain dans cette galère.

     Aujourd’hui, 54 ans après, comment peut-on polémiquer sur cette date historique concernant sa commémoration.

     La France a toujours aimé par tradition bien ancrée, commémorer la fin des conflits aux dates officielles d’anniversaire. Pourquoi avoir créé, en rupture avec nos traditions, une commémoration fantaisiste le 5 décembre qui ne se rattache à aucun événement ?

     Certes, il y a eu après le 19 mars 1962, des évènements honteux, qui ne sont plus des actes de guerre, mais d’ignobles crimes (qu’ils soient de l'OAS ou d'Algériens qui se vengeaient). Hélas, dans toutes les guerres, on le constate encore de nos jours, il y a des débordements, des règlements de comptes incontrôlés.

     Ce cessez-le-feu a marqué une grande partie de notre génération. Il n’y a pas eu que les appelés qui vivaient des moments pénibles dans les djebels, mais toutes les familles qui avaient un fils, un frère, un mari, un fiançé en Algérie, vivaient également de grands moments d’angoisse. Malheureusement aussi, les nombreuses familles dont on a rapatrié leur fils mort pour la France, (mais sourtout, mort pour avoir défendu des intérêts qui n'étaient pas les leurs).

     Bien évidemment, il y a encore de nos jours une petite minorité de nostalgiques qui regrettent l'Algérie française,  dont une grande majorié d'entr'eux n'ont pas participé aux combats et ont peine à comprendre notre attachement à cette date. Ont-ils le droit de refuser le 19 mars, pour commémorer la fin de cette guerre ?

     Avec le recul du temps, il semble évident que l’idée de l’époque de vouloir garder et administrer l’Algérie de l’autre côté de la méditerranée, dont le territoire représente 5 fois la superficie de la France était utopique. L’Etat Français aujourd'hui a déjà beaucoup de difficultés à gérer les nombreux problèmes qui incombent à notre hexagone.

 

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 http://www.algeria-watch.org/fr/article/hist/1954-1962/bagne_secret.htm

 

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 Voir  suite.....   article paru sur le journal centre presse de la Vienne le 19 mars 2007 sur le site  -  pages   "nos cent jours en force locale"

et    La liste des disparus de mon régiment le 4ème BCP

Depuis l'installation de ce site, on peut lire des informations sur la force locale dans

Yvon Marie-Noël Priou dans la Force locale de l'ordre Algérienne

https://www.marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/

Force locale — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_locale

Tipaza: LA FORCE LOCALE

tipaza.typepad.fr/mon_weblog/2015/03/la-force-locale.htm

«Mes cent jours dans la Force locale : on m'a appelé fellagha, on m'a ...

www.dandelotmije.com/article-mes-cent-jours-dans-la-force-locale-on-m-a-appele-fel...

MES CENT JOURS DANS LA FORCE LOCALE - Le blog de Michel

www.22eme-ri-tenes-1956-1962.com/article-mes-cent-jours-dans-la-force-locale-107..

. La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet 1962) - Cairn.info

https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2015-3-page-

Algérie : La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet ...

https://www.forumfr.com/sujet711564-algérie-la-force-locale-après-les-accords-d’évi.

La Force Locale de l'Ordre Algérienne

https://www.marienoelyvonpriouforcelocale19mars1962.e-monsite.com/

Commentaires (1)

1. Force locale 03/05/2019

Yvan Priou / j'ai lu hier , une partie de votre blog avec vos témoignages. . . .je ne connaissais pas ces forces locales . . ..
C'est effarant cet aveuglément des politiques de cet année 62 . . et cet abandon ou presque des quelques appelés mutés de force , dans ces unités de force locale . . .
Et surtout le black-out total des médias français en 1962 et les années après l'indépendance .

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Date de dernière mise à jour : 08/04/2024

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